Les évènements de ce RP ont lieu avant le départ d’Herebos.Le
Palais royal de Papua était une magnifique demeure, classée au patrimoine historique de Papua, et à celui d’Ashnard. Il se dressait sur un montagne, relié à la capitale de Papua par un solide pont surplombant un fleuve. Depuis les terrasses et les hautes tours de Papua, on pouvait voir les ruines d’une ancienne cité submergée dans l’eau, témoignage du riche passé de Papua. Le Palais était le siège du pouvoir, et abritait la demeure royale des Thoris.
Rhian avait passé une agréable nuit. Comme toujours, elle passait ses jours à s’instruire, et à s’entraîner. C’était un jour assez excitant pour elle, car Herebos allait l’entraîner aujourd’hui. Et ça, plus que tout le reste, ça l’enthousiasmait toujours. Il fallait bien avouer que son père, Tomeyrus, n’aimait pas l’idée qu’elle s’entraîne à l’épée, estimant que ce n’était pas son rôle. Herebos avait, fort heureusement, un avis contraire, et lui avait fait forger une précieuse dague, auprès d’un forgeron nain assez talentueux, Gulrus. Elle était toujours impatiente de s’entraîner avec lui, de se battre, et d’améliorer ses talents.
*
J’espère mieux m’en sortir que la dernière fois...*
La Princesse prit tranquillement son bain, et, une fois prête, enfila elle-même sa tenue. Comme toujours, Rhian s’habillait
de façon légère et sensuelle. Elle portait une courte cape violette et une série de bracelets et de bijoux dorés très précieux. Bien sûr, elle pouvait s’aider de servantes pour se vêtir, mais Rhian préférait généralement le faire elle-même.
Finalement prête, elle sortit de ses quartiers, et descendit à peine une volée de marches qu’un page s’approcha d’elle.
«
Majesté... Une troupe de kitsunes est dans le Grand Hall, et sollicite votre présence. -
Ah bon ? Qui les envoie ? Encore un prétendant ? Je n’ai pas été prévenue... -
Rien à voir, Majesté, mais ils ont expressément demandé à s’entretenir avec vous. »
Rhian ne put s’empêcher d’être surprise.
«
Euh... Moi spécifiquement ? Ni Père, ni Mère ? »
Le page acquiesça.
«
Bon... Eh bien, d’accord... »
Elle ne voyait pas trop pourquoi elle aurait refusé, de toute manière, et se rendit vers le Grand Hall, une grande pièce à l’entrée du Palais, semi-recouverte...