En ces terres, il y existe un nombres incalculable de cultes plus ou moins sérieux, plus ou moins puissant et dont les fondements reposent sur des choses plus ou moins tangible. Il y avait dans un coin reculé du monde, un couvent répondant au nom de « Maison des douze seigneurs », un culte vieux de plusieurs millénaire et dont l’existence bien que confidentielle était responsable de l’équilibre du monde. En effet, bien que l’endroit ressemble à n’importe quel couvent de n’importe quel culte, il renfermait en son sein un antique artefact aux pouvoirs incommensurable, évidemment pour libérer sa puissance, il fallait la clef se trouvant dans un autre sanctuaire mais cette relique ne devait pas tomber entre de mauvaise main. Cet artefact ne payait pas de mine avec son apparence en forme d’horloge richement décorée, quoi de plus commun qu’une horloge, personne n’irait penser qu’une simple horloge était un objet magique mais son pouvoir était d’influer sur le temps comme bon nous semblait. Voyager dans le passé, accélérer l’arrivé du futur, figé le présent pour que le temps ne s’écoule plu ou même effacer purement et simplement l’histoire, tout cela était possible lorsque cet artefact était complété.
Mariella était l’une des sœur gardienne du sanctuaire intérieur du couvent, là où leur trésor était gardé, dissimulé dans une salle de prière tout à fait classique hormis le fait que seules les plus hautes gradés du culte avait le droit de s’y rendre, se relayant la garde, une gardienne par jour. Mariella était donc celle qui était chargée de surveiller les lieux ce jour là. Elle n’avait pas le droit de sortir ni d’avoir un quelconque contact avec l’extérieur jusqu’au lendemain lorsque son jour de garde serait terminé. Agenouillée au centre d’un immense cadran solaire, elle priait sous les regards inquisiteurs des statues des douze seigneurs.
Elle n’avait pas conscience de ce qu’il se passait à l’extérieur, aucun bruit ne pouvait pénétré ce lieu saint totalement hermétique. Elle était donc tranquillement en train de prier alors que ses sœurs se faisaient massacrer et que le couvent se faisait attaquer. Elles n’étaient pas des sœurs guerrières elles étaient donc totalement à la merci de l’envahisseur.