Quand l'inconnu laisse place à l'inédit [Sophiana]

Cela faisait maintenant trois jours. Trois jours qu'il était Saya. Chose qui le surprenait de moins en moins. Cela faisait des années qu'il se transformait souvent sans réellement le vouloir. S'endormir sous son corps d'homme pour se réveiller en tant que femme. La vanille... Un produit visiblement répandu partout. Était-ce prévu ? Était-ce pour la banalité du produit qu'Elle avait décidé d'user ce déclencheur ? Difficile à dire. Même après toutes ces années, l'alien n'avait trouvé aucune réponse. Au lieu de cela, il s'était habitué. Bien obligé de le faire. Enfin, allait-il s'en plaindre ? Pas vraiment. Petit à petit, il s'habituait, se faisait à cette idée de pouvoir être un homme ou une femme. Loin de souffrir d'un dédoublement de personnalité, il endossait le rôle. Celui d'un homme ou d'une femme. Et si il se retrouvait en femme. Alors il serait Saya. Non. Elle serait Saya.

Cela faisait maintenant quelques semaines depuis son arrivée sur Terre. En faisant les comptes, il n'était pas difficile de remarquer que Saya avait été bien plus présente que Leke. Loin de lui déplaire, Saya avait pu rapidement découvrir bon nombre de choses. Visiter des endroits, rencontrer quelques personnes, expérimenter certaines activités. Enfin, il restait encore tant à voir. Mais aujourd'hui la jeune femme ressentait un autre besoin. S'écarter un peu de tous ces gens, pouvoir souffler un peu, faire le point. Se ressourcer comme diraient certains terriens. Levée de bonne heure, la demoiselle s'était habillée pour l'occasion. Pas de jupe, pas de robe, des vêtements simples qui conviendraient à une sortie en forêt. Un pantalon et un t-shirt. Le plus grand classique de tous les temps. Comme à son habitude, un petit ensemble en dentelle noire se profilait sous ses vêtements, après tout... On ne savait jamais. À cela s'ajoutait un petit sac contenant quelques provisions notamment une bouteille d'eau et quelques casse croute. Saya n'avait aucune idée de combien de temps elle allait sortir alors, il valait mieux être prévoyante, n'est-ce pas ?

Prête, elle n'avait pas tardé à se mettre en route. Préparée, elle avait évité de se perdre dans les innombrables rues et avait bel et bien réussi à gagner les alentours de la ville pour aller profiter des bois. Et ainsi commença la balade. De quoi se changer un peu les idées mais aussi d'en découvrir un peu plus sur la faune et la flore de la Terre. Après tout, pour tous les habitants ici, cela semblait normal et n'être qu'un simple bois, mais pour l'être venu d'ailleurs, c'était une potentielle source de nouveauté. Jusqu'au moment où elle reconnu certains arbres qui semblaient être visiblement commun à bon nombre de planètes. Une ressemblance étonnante qui laissait présager bien des questions. Enfin, elle n'était pas là pour reformuler une théorie concernant l'univers. Pas du tout. Enfin, la balade continuait.
Ce fut après la deuxième heure, alors que le soleil montait haut dans le ciel que Saya s'arrêta pour faire une première vraie pause. Elle avait réussi à trouver un rocher de bonne taille surplombant une petite pente. De quoi lui offrir, en quelque sorte, une petite vue et de profiter d'un peu d'ombre également. Rapidement, elle sortit de quoi se faire son premier encas et se remplir l'estomac. C'était si calme... Un tête à tête entre la nature et elle. Enfin, c'était ce qu'elle croyait, jusqu'au moment où elle entendit le bruissement des feuilles qu'on piétinait. Quelqu'un approchait et naturellement, la jeune femme se tourna vers l'origine du bruit avant de lancer d'une voix vive mais neutre.

Qui est là ?

Évidemment, la forêt appartenait à personne et bien des gens pouvaient s'y rendre mais, la forêt était aussi bien trop grande pour que deux personnes se rencontrent simplement par hasard. Surtout aussi proche. Alors quoi ? On venait à sa rencontre pour quoi ? Des questions que l'alien se posait maintenant par simple réflexe, ne croyant plus en de simples coïncidences ou l'heureux hasard.

Les chiens de la Luxure sont assez particuliers, malgré leurs apparences qui ressemblent à de gros loups aux pelages variés, leurs yeux rouges sang montrent clairement leurs origines démoniaques, sans compter leurs attitudes. Ils n'ont pas besoin de croquettes ou d'eaux, seulement de sexe, de foutres de femelles, à peu prés comme les succubes avec le coté bestial en prime, ce qui en font des amants parfaits pour celles en manque de baise sauvages, infatigables et puissants.

Depuis un mois, j'ai récupérée mes trois chiens de chez mon père, un mois à leurs servir mon corps pour les appétit dévorant de ces bêtes de sexe, me faisant plus baiser que dormir, des fois même, sans avoir le choix à mon grand plaisir. Une maitresse assez ouvertes pour ces trois mâles affamés. C'est ce qui m'amène dans la forêt avec l'intention que mes compagnons découvre d'autres courbes que les miennes, sachant qu'il y a beaucoup de joggeuses et promeneuse dans les environs, c'est l'endroit rêver pour leur chasses sexuelles.

Je me fais la plus discrète possible pour que personnes ne les voit en plein jour et, une fois arriver dans la forêt, je le laisse vagabonder à la recherche de leur nourritures, ayant déjà confiance en leur instinct pour trouver une femelle assez chaude pour eux, cela risque d'être amusant. Ce qui arriva, je les sent s'agiter vers un point précis et m'y dirige, repérant qu'ils sont tapis dans les buissons autour d'une jeune femme aux cheveux rouges et à lunettes, très jolies, parfaite pour eux et c'est donc pour ça, que je me suis habillée dans une tenu aguichante, tout en restant amusante, pouvant mettre en confiance assez aisément pour approcher mes victimes.

Qui est là ?

C'est partie, gsm en main sur Pokémon GO, une tenue sexy et amusant ainsi qu'un air un peu perdue dans cette immense forêt. Je sort de derrière un arbre afin de m'approcher de la jeune femme, regardant autour, mes trois bêtes tapis dans les broussailles sans bouger.

Oh.. je suis désolée... je voulais pas vous rendre méfiante, je me suis perdue et j'avoue que je vous suivais pour retrouver mon chemin.. n'ayant plus de réseau ici.. je.. voila quoi..

Simulant bien, je rougis, gênée de la situation avant de regarder mon téléphone et de le secouer pour que ce maudit réseau remette au moins une barre pour repérer mon chemin, mais rien.. poussant un soupire agacée.

Saloperie de Ronflex de merde ! Raaaah.. quelle idée d'en foutre dans cette forêt à la con !

Je relève ma tête sur ma proie et sourit très légèrement, encore plus gênée de montrer mon mécontentement et décide de m'approcher un peu, poitrine dandinant dans mon haut à moitié ouvert, fait pour attirer les regards.

Cela ne vous ennuie pas que je reste un peu avec vous ? Peut-être qu'en traversant la forêt, je trouverai.. ce que je cherche...

L'espace d'un instant, Saya fut rassurée. Elle aurait pu tomber sur n'importe qui en forêt, mais là, elle voyait une jeune femme se rapprochée. Vêtue étrangement, elle ne semblait pas bien méchante. Bien au contraire. Elle semblait gentille et perdue. Surtout perdue. Bien que surprise d'une telle rencontre, la rouquine avait alors baissé sa garde, se tournant vers la nouvelle arrivante, ses yeux ne tardant évidemment pas à la détailler. La tenue semblait un peu aguichante malgré ce côté un peu original. Un profond décolleté était bien sur le plus remarqué quand on abordait la jeune femme, surtout lorsque celle-ci s'approchait en semblant se dandiner. Mais Saya ne manqua pas de zieuter un peu plus les jambes visibles, gainées de bas qui soulignaient leur silhouette. À croquer.

Enfin, sa première analyse terminée, Saya écouta la jeune femme qui venait d'arriver. Celle-ci annonçait qu'elle l'avait suivie. Vraiment ? Depuis combien de temps ? En aucun cas elle ne l'avait senti jusqu'à maintenant.
 Surprise, l'alien resta interdite l'espace d'un instant et ne put, au final, que regarder les alentours. Et si elle n'était pas seule ? Reportant son attention lorsqu'elle parla de Ronflex et de rester avec elle, Saya ne put qu'hésiter. Devait-elle accepter ? Le simple fait qu'elle soit suivie était bizarre. Ne parlons pas de sa tenue ou de ce Ronflexe. D'ailleurs, c'était quoi un Ronflex ? Probablement un nom lié à son jeu portable. Mais pourquoi rester avec elle ? Elle avait peur de se perdre ? Pourquoi pensait-elle que la rousse traversait la forêt ? Prise dans ses doutes, il fallut quelques secondes avant que la réponse ne vienne finalement.

Pourquoi pas... Cela me fera un peu de compagnie.

La curiosité avait pris le pas sur la prudence. Saya était curieuse et elle voulait obtenir les réponses à ses questions. Et puis, ce serait dommage de se passer d'une si charmante compagnie non ? Se décalant, elle lui fit rapidement de la place et l'invita à venir s'asseoir près d'elle. Profiter de la taille du rocher pour éviter de rester debout ou s'asseoir dans l'herbe. Dans le même mouvement, elle attrapa son sac, l'ouvrit et en sortit sa bouteille d'eau qu'elle lui tendit en reprenant la parole rapidement. Sa voix était plus détendue, un sourire fendant même ses lèvres.

Tu as soif ? Faim peut-être ? Oh. Oui, désolée, je suis pas très à l'aise avec le vouvoiement. Tu peux me tutoyer si tu veux.

Saya n'aimait guère vouvoyer, que ce soit une personne plus vieille, plus jeune, plus haut gradé ou peu importe. En réalité, le vouvoiement, selon elle, n'était de mise qu'en une seule occasion. Et c'était bien sur la plus plaisante. Celle quand elle devait répondre à sa maitresse. Et là encore, souvent, elle ne manquait pas de déroger à cette règle dans l'espoir d'avoir une petite punition qu'elles savoureraient tous deux. À leur manière. Enfin, ce n'était pas l'heure de penser à ça. Laissant la bouteille à son interlocutrice, la rouquine reprit la parole une dernière fois tout en farfouillant son sac pour sortir le paquet de biscuits.

Et au passage, moi c'est Saya. Et toi ?

Merci, c'est très gentille.

Je sourit grandement et viens m'assoir à côté de la jeune femme, lui souriant gentiment. J'avais cru qu'elle refuserait, vu son regard suspicieux pendant un moment, mais qui s'est vite effacée par ma demande rapide. Tout marche comme prévu. Je regarde la bouteille qu'elle me tend et dont je refuse poliment de la tête.

Non, merci, mais c'est très gentil de ta part et, oui, on peut très bien se tutoyer.

Je sort, de mon décolleté, une petite bouteille avec un liquide très rose à l'intérieur dont j'ouvre doucement. Une odeur très fruité s'en dégage, j'apporte la bouteille à mes lèvres et j'en boit une grosse gorgée avant d'expirer de satisfaction avant de passer ma langue sur mes lèvres pulpeuses. Je tourne mon regard vers ma nouvelle "amie" quand elle me parle.

En fait, je veux bien un truc à manger, s'il te plaît. Tu veux goûter ma boisson ? C'est un énergisant de ma fabrication, des fruits et beaucoup de sucres.

Je lui tend ma bouteille, lentement, et toujours avec un doux sourire, cachant très bien mes intentions premières envers elle. Le liquide rose n'est pas qu'un simple énergisant, il est fait à base de mon sang, mélangée à des fruits rouges et du sucre pour cacher l'amertume du goût du sang. Ce qui rend donc, celui ci, un aphrodisiaque assez puissant dont je suis immunisée, mais autant ne pas être victorieuse dès le début, je ne sais pas face à qui je me retrouve après tout.

Enchantée Saya, moi c'est Sophiana. Tu viens souvent dans cette forêt ? Car je t'avoue que... avec de tel cheveux rouges, on ne passe pas inaperçu et je ne t'ai jamais vu dans la ville.

Je ris doucement en me penchant très légèrement vers elle, lui offrant une pleine vu sur mes globes de chair généreux tout en mangeant, à mon aise, ce qu'elle m'a si gentillement donner. Une chose est sûre, c'est que mes chiens sont d'une discrétion absolu, ils ne bougent plus depuis que j'ai entamée la conversation avec notre proie. Je dis notre, car je compte bien la démontée cette jeune femelle, la faire crier au bout de ma verge.

Oh, d'ailleurs, tu vis ici ou tu es en voyage, Seikusu étant une ville touristique, on ne sait jamais que tu ai besoin d'une guide pour la ville.

Je regarde mon gsm, jouant le jeu que je vérifie le réseau, puis soupire doucement et revient porté mon regard sur mon "amie" qui commence à rougir en me reluquant. Cela m'amuse de la voir me regarder avec une envie grimpante et n'hésite de lui faire les yeux doux aussi, sculptant ses courbes avec mon regard. Je me mordille subtilement les lèvres en imaginant tout ce que je vais lui faire subir.

Sophiana. Un bien joli nom pour une bien jolie femme. Difficile de ne passer à côté de ce détail maintenant qu'elle était assise à côté d'elle. Saya avait eu beaucoup de mal à ne pas s'écarter, visiblement un peu gênée par cette nouvelle proximité. Timide ? Non. Disons plus que la demoiselle qui venait d'arriver avait un petit quelque chose... D'intimidant. Quoi ? Impossible à dire, c'était plus un ressenti qu'une certitude. Un chuchotement de son instinct qui voulait la mettre en garde sans être suffisamment convainquant pour être écouter. Au lieu de là, la rouquine s'était laissée portée par le parfum de Sophiana et ses propos.

Pourquoi pas, merci !

Un échange de bons procédés. Quelques gâteaux contre un peu de cette boisson énergisante. Saya n'avait pas vraiment besoin de ça, mais si c'était de sa fabrication, pourquoi ne pas gouter ? Après tout, découvrir de nouvelles choses étaient un peu une vocation pour l'extraterrestre. Attrapant la gourde, incapable de ne pas se rappeler qu'elle avait été entre sa poitrine. Une petite pensée qui la fit sourire, pressant la gourde contre ses doigts avant de la porter à ses lèvres et d'en boire une première gorgée. Puis une seconde avant de la rabaisser. Sous le gout fruité, elle grimaça un peu avant de lui rendre la gourde non sans commenter rapidement.

C'est bon, mais pas mal sucré oui...

Le sucre ne la dérangeait pas plus que cela, sauf bien sur quand la dose était bien trop forte en une bouchée ou une gorgée. Cela devenait souvent juste... Trop. Enfin, ce n'était pas grand chose pour cette fois. Avalant encore un petit surplus de salive pour faire totalement passer le gout du sucre, Saya continuait d'observer Sophiana du coin de l'œil. Celle-ci semblait appréciée la rencontre et bouger légèrement, finement pour se mettre en valeur. Car oui, la rouquine n'était pas dupe. Elle se doutait bien que son interlocutrice n'était pas ainsi vêtu à se pencher vers elle juste par innocence. Voulait-elle la séduire ? C'était possible. Tout comme c'était aussi possible que ça fonctionne. Fermant un instant les yeux, Saya ne tarda pas à sentir son corps chauffer un peu. À son tour, elle se remua un peu alors qu'un frisson traversa son dos et ses bras.

Non, c'est la première fois que je viens dans cette forêt et... Je viens d'arriver en ville.

Changer de sujet, répondre à ses questions. C'était encore le meilleur moyen de ne pas trop s'attarder sur ce sentiment de malaise qui parcourait son corps. Quelque chose clochait, c'était sur. Mais quoi ? Plus Saya regardait Sophiana et plus quelque chose clochait. L'espace d'un instant, elle pensa l'embrasser. Elle la connaissait à peine alors pourquoi une telle envie ? D'autres images, d'autres pensées venaient son esprit et elle devait se faire violence pour les balayer d'un revers de la main. Soupirant un peu plus, elle se retrouvait à gigoter sur place, serrant ses cuisses avant d'essayer encore de penser à autre chose.

Et, même si je viens d'arriver, je compte rester quelques temps en ville. Le temps de visiter, d'explorer. De voir tout ce qu'il y a à voir. Alors... Je ne serais pas contre une guide pour la ville non.

Elle se laissa à sourire avant de la regarder plus longuement. Elle ne put s'empêcher de s'attarder sur la lèvre que la jeune femme se mordillait. Presque inconsciemment, elle fit la même chose alors qu'elle se pencha légèrement pour se rapprocher d'elle, se rapprocher de ses lèvres, soudainement désireuse de l'embrasser. Arrivée à quelques centimètres de son visage, elle écarquilla les yeux alors qu'un brin de raison la fit se reculer en se détournant pour regarder ailleurs. Gênée, même si dans le fond il n'y avait pas à l'être, elle baissa la tête, s'entortilla les doigts tout en se mordillant la lèvre.

Désolée... Je sais pas pourquoi. Y'a un truc qui cloche.

Depuis son arrivée, Saya, ou Leke, avait pu voir bien des choses. Remarquer la beauté de bon nombres de femmes avec lesquelles cela n'aurait pas été un problème de passer du bon temps. De les embrasser, de les caresser et bien plus encore. Sophiana était une belle femme et ce n'était donc pas si étrange qu'elle la désire. En quelque sorte. Même si cela ne voulait pas dire que Saya désirait toutes les belles femmes. Oh, bien sur, on pouvait l'imaginer. Mais de là à vouloir l'embrasser aussi soudainement. Non, ça n'allait pas. Déglutissant, agissant comme si elle avait fait quelque chose de grave, la rouquine soupira et rangea rapidement ses affaires dans son sac. Prête à partir.

Vraiment, désolée. Je devrais peut-être y aller.

La fuite. Peut-être encore la meilleure solution. Enfin, le pensait-elle. Était-ce le cas ? Même si dans le fond elle avait envie de toute autre chose ?

Je rit doucement en voyant la tête de Saya se tordre sous la dose massif de sucre dans ma boisson maison, cela est fait pour dans tout les cas. Un goût aussi prononcé ne peut que faire passer inaperçu le sang qui se trouve dedans, cela avait intérêt sinon, elle pourrait le deviner que je la drogue et s'enfuir avant que mes chiens s'occupent d'elle. D'ailleurs, je sent leurs impatiences et il faudrait que mon sang agissent vite où la discrétion ne sera plus de mise et nous allons attirer trop l'intention, il va falloir que j'agisse au bon moment.

C'est un très bon énergisant, j'ai tenu trois jours sans dormir avec ça.

Ma phrase se fini à peine que les symptômes de mon sang sur son organisme apparaissent, au vue des frissons qui la parcourent et ses dandinement sur le rocher. Une bonne chose, mais autant attendre le bon moment pour en profiter avant de la partager. Elle change même de sujet pour ne pas craquer, elle est mignonne en étant gênée, je vais faire semblant de rien pour le moment, autant s'amuser à savoir sa résistance à cette drogue charnel de mon cru.

Oh, et bien, je suis disponible n'importe quand et où. J'ai la chance de posséder une clinique dont je peux gérée mes horaires moi-même. C'est un plus pour te faire visiter la ville et les lieux touristiques.

C'est une très bonne pioche, elle n'a aucune résistance à mon sang. Je penche aussi ma tête sur le coté pour accueillir ses lèvres contre les miennes, laissant d'avantages de vues sur ma lourde poitrine trémoussant, mais sourit d'avantage quand je vois Saya se remettre en place et hésité à franchir le pas, tel un enfant ayant peur d'embrasser pour la première fois. Je la suis du regard quand elle se relève et, sans un mot, la retient par le poignet sans aucune difficulté, je ne compte pas la laisser partir si facilement.

Oh, déjà ? Pourtant, je trouve qu'on est bien toutes les deux, seules, et avec un gros risque d'être surprise..

Finissant ma phrase d'une voix sensuelle, je la tire à moi pour la faire s’asseoir sur mes genoux, ses omoplates appuyées contre mes deux gros coussins de chair alors que ma main droite s'empare de son sein, fermement, pour le pétrir avec une fièvre de Luxure montante. Mon autre main glisse en dessous de sa cuisses gauche afin de le relevée et l'écartée pour que mes doigts puissent venir caresser son entrejambe humide, transperçant son jeans et rendant sensible celui-ci. Avec mon doigté expert, je lui titille ses lèvres intimes, tout en les pinçant et les écartées à travers le tissus humide son vêtement.

A peine commencer et déjà toute trempée ? Tu dois être une bonne cochonne pour être si facilement excitée..

Je ricane doucement alors que mes mains s'activent sur ses points sensibles, sans douceur. Je la sent commencer à tenter de fuir; surement sa raison qui essaye desesperement de résister à mes attouchement. Ceci étant en vain quand, ma main sur son sein lui arrache la partie du tissus qui le cachait, le laissant rebondir à l'air libre avant d'être saisi à nouveau à pleine main, pressée violemment et malaxée vigoureusement, son téton dur calé entre mes doigts pour être tirer et pincer avec envie.

Tu es très bien foutue, je vais bien m'amuser avec ton corps de salope.

Au moment où son  visage, rouge de plaisir, se tourne vers moi pour me parler, je viens automatiquement lui rouler une pelle sauvage, ma langue rencontrant la sienne et le caressant avant que je le suce passionnément finissant par revenir enfoncer ma langue dans sa bouche. Elle peut tout aussi sentir un membre durcissant dans mon shorty, de plus en plus massif et qui colle bien  à ses fesses dandinantes sur mes hanches.