Laquelle va tirer l'autre? (Pv:Reisen U. Inaba)

Cela devenait frustrant ces histoires, deux mois que je cours après un fantôme qui s'amuse à me laisser des cadavres de gens plus pourris les uns comme les autres. Encore aujourd'hui, un homme abattu d'une balle en pleine tête, dans sa chambre d'hôtel, une suite grand luxe avec balcon,jaccuzzi et autres joyeusetés de riches. Mais le cadavre est Miji Onuru, un homme d'affaires pas très clean. Pots de vin, corruption à tout niveau, blanchiment d'argent venant de Yakuza et même des Triades. Cet homme avait fait fortune dans l'immobilier dans des sociétés écrans et j'avais commencé une enquête contre lui mais les preuves se faisaient rares. Maintenant, mon enquête est terminée et sa vie aussi. Parlant d'enquête, c'était ma première depuis que je suis capitaine et donc ma première sans mon armure et retour de l'uniforme bleu d'intervention, mais ce n'est pas si désagréable que ça, plus léger et plus souple.

Il était 18h25 quand le corps a été retrouvé par le service d'étage qui apportait le dîner dans sa chambre, la 901, de l'hôtel Conrad, hôtel luxueux et hors de prix de Seikusu mais surtout que toute la haute sphère de la pègre se donnait rendez vous ici. Tous sans exception, si tu voulais commencer un enquête sérieuse sur un chef de gang, c'était ici qu'il fallait commencer. L'unité du labo terminait ses dernières relevées pour l'enquête, quatre hommes en tenues blanches s'amusaient à relever chaques détails, chaques objets utiles pour l'enquête. La balle avait traversé la tête du gars et s'était logée dans une commode.

- C'est du 7,62, Capitaine.

Ah, intéressant, du 7,62 millimètres, l'assassin devait utilisé une arme russe, genre SVD, ou chinoise, type 89, et surtout, la portée de cette balle est maximale  de huit cents mètres. En dessous, si nous avons à faire un tireur d'élite, l'homme n'avait aucune chance de sans sortir autrement qu'avec une balle dans la tête. Et vu la trajectoire donnée par le labo, le tireur était juste en face de l'hôtel, sur le toit du bâtiment, de l'autre côté de la rue.

- Il doit déjà être loin maintenant, c'est ma veine, encore.

Un sergent se présente à moi, me salue et me déclare qu'on le demande à la radio. Merde, j'avais coupé cette dernière pour pouvoir réfléchir en paix et pas entendre le dispatching demander toutes les trente secondes ce qu'il se passait. Je prends ma radio de mon ceinturon et le porte à ma bouche.

- Taurus one, j'écoute.

Rapidement, le dispatching réplique.

- Oui Taurus one, on vous demande auprès de Leader trois pour complément d'informations.

La suite, le dispatching me donne le lieu de rendez vous, dans un quater tout près. Je confirme l'adresse et je confie la fin de l'investigation à une autre patrouille. Je prends l'ascenseur pour redescendre au rez-de-chaussée. Après deux petites minutes me voilà aux portes d'entrée, je les franchis et je passe un cordon de sécurité qui était déjà harcelé de journalistes en manques de sensations. Je me fraye un passage difficile vers ma voiture et je m'y réfugis au plus vite.

- Putain de vautour...

Je demarre tranquillement le véhicule et je pars vers l'adresse donnée plus tôt. Le trajet est calme et il faisait doux pour l'été, d'habitude étouffant, pas besoin de climatisation. Après quelques minutes, me voilà à l'entrée d'une place... Je sais pas pourquoi ici mais soit, Leader voulait dire au dessus de capitaine, donc tu te tais Sophia. Confirmant mon arrivée par la radio du véhicule que je quitte, je me dirige vers la place qui était quasi vide. Faut dire que les récents assassinats ont refroidi les gens à sortir de chez eux après le boulot et que la peur gagnait la population. Le leader était debout au centre de la place qui elle même était entourée de trois bâtiments tout autour. Je me place à ces côtés et le salue, protocole oblige, avant de lui parler.

- Capitaine Monroe, vous m'avez faite demander.

Le supérieur me salua à son tour et rentra immédiatement dans le vif du sujet.

- Oui Capitaine, l'enquête piétine, aucuns indices, aucunes preuves, rien de rien. J'attends mieux de vous et je veux des résultats

C'était clair et limpide, j'allais prendre chère si je ramenais, enfin je lui tendis mes notes sur la dernière scène de crime.

- Comme vous pouvez le voir, Monsieur, nous avons trouvé une balle de calibre 7,62 sur les lieux et je peux vous affirmer que l'assassin était dans les environs immédiats.

- Qu'est ce qui vous fait dire ça?

- Ma connaissance dans les armes et les munitions, le 7,62 a une portée courte mais une trajectoire parfaite pour les tireurs d'élite. Je vais donner l'ordre aux patrouilleurs de ratisser la zone et de voir sur les caméras des environs.

- Bien, déjà un bon début Capitaine. Continuez.

Soudain, un sifflement et un bruit d'impact, le bruit venait du crâne de Leader trois qui fut propulsé vers moi avant de tomber au sol lourdement. Par réflexe, je lève la tête et je vois quelqu'un sur le toit de l'immeuble d'en face. Putain, c'est lui, l'enfoiré de fils de pute. Je chope man radio et je cours comme une folle vers l'immeuble face à moi.

- Taurus one en priorité, Leader trois à terre, je suis à la poursuite du tireur, besoin de renfort et d'une ambulance à l'adresse ASAP.

J'entends, alors que je cours, que le dispatching demande a toutes les unités disponibles de faire route en urgence sur ma position. Je suis dans le bâtiment, un immeuble d'appartement, il y a un ascenseur mais il semble caler au deuxième étage, rapidement, je fonce dans la cage d'escalier que je grimpe quatre à quatre jusqu'au toit, je ne sais pas combien de temps j'ai mis mais j'ai pété un score d'endurance et de vitesse. Je stoppe net devant la porte du toit mais avant je sors mon arme de service et je l'arme avant d'enfoncer la porte. Là ça été trop vite, quand la porte s'était ouverte, la silhouette que j'ai aperçu en bas se tourna vers moi, une femme, et directement cette dernière me braque mais je n'ai pas le temps de voir avec quoi que je me jetes au sol derrière un gros tuyau d'aération, un bruit d'impact de balle et de course à pied. Je sors de ma cachette et je vois que la femme est déjà de l'autre côté du toit.

- Putain, elle carbure à quoi elle...

Je la course mais rapidement je dois me rendre à l'évidence, elle est bien trop rapide pour moi et sur ce gigantesque toit, je la perds de vue et le bruit d'une porte m'informe qu'elle est déjà en train de descendre. Je fais mon possible pour la suivre mais lorsque j'arrive en bas essoufflée, je me trouve nez à nez avec les renforts qui me demande où est le tireur.

Après avoir donner toutes les informations de ce qu'il venait de se passer, les patrouilles partent faire un ratissage rapide des lieux, quand au supérieur, il n'avait pas survécu à la blessure... Fait chier.

Encore une victime de plus pour Reisen. L'usagi cumule les assassinats, mais personne n'arrive à l'attraper, pas même la police. Les militaires ont bien failli l'attraper une fois ou deux, mais elle a un peu triché pour leur échapper. Dans le cas présent, la lapine a opéré la nuit, munie d'une fusil de précision avec silencieux. Cela réduit la puissance du tir, mais compense avec une meilleure précision. Dans le cas de Reisen, la précision n'est pas un problème, c'est surtout le bruit qu'il faut éviter. De plus, Reisen possède des capacités que les militaires recherchent. Une personne comme elle au sein d'une armée ferait des ravages n'importe où, n'importe quand. Mais elle ne mange pas de pain là et préfère agir en solo, à sa manière. Le seul indice laissé sur la scène de crime, c'est cette balle de 7,62. Une seule et unique balle, comme d'habitude. Cette fois, Reisen a utilisé une balle ordinaire, aucune modification particulière. Cette vilaine lapine adore brouiller les pistes ou ne donner que très peu d'indices. Elle adore jouer avec les gens qui la recherchent, en laissant des mots dans certaines scènes de crime. Mais pour cette fois, entrer dans la chambre juste pour déposer un mot aurait laissé des empreintes de doigts et de chaussures, ce qui ne serait pas très professionnel.

Du lendemain, Reisen apprend, de source sure, que l'un des flics les plus pourris sera de sortie pour traquer la tueuse à gages. Ca ne lui plait pas vraiment d'assassiner un flic, étant donné que ça va lui causer pas mal d'ennuis, mais au moins, il y aura de l'action, et Reisen adore ça. Pour l'occasion, la lapine prépare une balle de 7;62 qu'elle bidouille un peu, elle y ajoute une micro-charge explosive qui, lorsque la balle pénètre la cible, implosera pour ne laisser aucune chance de survie à cette dernière. C'est très discret, puisqu'on ne peut voir les dégâts qu'après extraction de la balle. Et si la charge n'a pas explosée tout de suite, elle pourrait le faire lors de l'extraction, de quoi faire sauter un doigt ou deux, à moins de l'extraire avec un outil prévu à cet effet. bref. Elle prépare une balle, une seule, qu'elle met dans son arme.

Une fois prête, la lapine se rend sur le toit de l'immeuble où elle se trouvait hier soir. Le seul équipement qu'elle porte, c'est son fusil sniper AW308 avec silencieux et bipied, rien d'extraordinaire, mais largement suffisant, ainsi qu'une arme de poing, comme toujours. Elle se positionne comme il faut, posant l'arme sur le bipied au sol. La jeune femme est presque allongée sur le sol. Si un homme était derrière, il aurait pu reluquer aisément les dessous de la lapine, qui l'aurait sans doute laissé profiter de la vue au maximum. Comme très souvent, elle porte sa tenue d'écolière habituelle, avec les bas, ce qui la rend toujours très sexy et attirante. Bien positionnée, la lapine voit enfin sa cible, mais ne peut pas encore l'atteindre de là où elle est.

Allez, bouge. Avance, juste un tout petit peu ~

Toujours en en train de regarder avec sa lunette de précision avec un zoom allant jusqu'à x6, la lapine aperçoit alors une voiture de police.

Déjà ? Ils ont fait vite, pour une fois.

Elle regarde le nouvel arrivant et remarque bien rapidement qu'il s'agit d'une femme, à sa façon de marcher. La cible de Reisen avance pour s'adresser à la femme flic, ce qui laisse une opportunité à l'usagi qu'elle ne peut se permettre de rater. Elle prend en joue le flic, attendant le moment propice pour tirer, alors que la fliquette se met devant la cible.

Pousse-toi, chérie, c'est pas toi que j'veux. C'est lui...

Lorsque la femme flic bouge enfin, Reisen tire, en plein dans le crâne du flic, le faisant tomber directement sans pouvoir réagir ou dire quoi que ce soit. Mais sa collègue a réagit bien plus rapidement que ce que la lapine imaginait. Ne cherchant pas à comprendre, elle laisse son fusil et fuit, courant avec une grande agilité tout du long du toit immense. Elle laisse son fusil comme indice, celui-ci n'ayant tiré qu'une seule balle, une balle trafiquée. De plus, elle utilise des gants, donc impossible d'y relever des empreintes. Reisen court, parfaitement bien, comme-ci elle avait fait ça toute sa vie. Mais , à sa grande surprise, la fliquette est déjà arrivée en haut.

Elle a bouffé du lion, celle-là...

Lorsqu'elle entend la porte se faire brusquement ouvrir, l'usagi se retourne très rapidement et braque son arme de poing sur la fliquette, sans dire un mot pour éviter toute identification. Mais cette dernière est intelligente et préfère se réfugier derrière un gros tuyau d'aération. La lapine tire une seule balle sur ce dernier, ayant fait exprès de rater la policière, simplement pour la faire rester là, ce qui lui donne le temps de fuir. Elle court, puis attend d'être à une certaine distance pour utiliser vitesse quasi-instantanée qui ne dure que cinq secondes. Aisément, la lapine se retrouve tout en bas, à l'entrée de l'immeuble. Elle sort calmement, en marchant. Pas encore de renfort en vue. Tranquillement, elle avance jusqu'à la voiture de la fliquette, y entre pour déposer un mot sur le siège conducteur, un mot écrit de sa main.

"Viens m'attraper, blondasse. Mais toute seule, cette fois, si tu en as le cran. Un seul renfort et tu peux faire une croix sur toute éventuelle négociation"

Un message clair et direct, incitant la policière à venir la chercher d'elle-même. Reisen laisse une adresse au dos du papier. Ensuite, elle s'en va en vitesse, ferme la portière, puis tire sur les pneus pour ralentir un peu son investigation. Alors que les renforts arrivent, l'usagi est déjà loin, ayant usé d'acrobaties pour arriver chez elle plus rapidement, légèrement essoufflée.

Jamais vu un flic aussi rapide. J'ignorais qu'ils engageaient des triathlètes dans la police.

N'ayant pas beaucoup de temps, Reisen se rend au lieu de rendez-vous, à l'adresse écrite derrière le mot, dans un bâtiment abandonné d'un quartier mal famé.

J'étais essoufflée et épuisée, cette course à travers les escaliers pour monter, la poursuite à pied et ensuite redescendre le tout à pied... J'avais beau avoir une très bonne endurance, j'étais pas une panthère. Cette nana m'avait mis une raclé niveau vitesse, impossible de la suivre pour moi... Je me demandais si Usain Bolt lui même y serait arrivé. Les renforts étaient arrivés et commença la fouille du bâtiment, mais là encore choux blancs excepté le fusil sniper aw308, fusil britannique, mais aucunes empreintes présentes sur l'arme. Quand au coup tiré sur ma personne, la balle a été extraite, un balle neuf millimètres tout ce qu'il y a de plus banal. Un des collègues s'était présenté à moi pour recueillir mon témoignage.

- C'est une femme, une excellente assassin et une putain de sprinteuse... Elle m'a devancée si facilement que c'était vexant... Sinon, elle porte un uniforme d'écolière mais aussi un genre de chapeau avec des oreilles de lapin... bizarre...

Le collègue me posa encore quelques questions banales avant de me laisser en paix. J'étais en colère contre moi même, j'étais à deux doigts de la choper et je n'étais même pas parvenue à la frôler. C'était rageant pour moi. Un homme des services internes me salua et rapidement il me congédia  afin que je me repose pour me changer les idées. Je le remerciais et quittais les lieux vers ma voiture, je fouillais mes poches pour trouver mes clefs et lorsque je les avaient trouvées, j'ouvrais la porte conducteur pour entrer. Surprise, un morceau de papier, j'étais montée quand même dans l'auto prenant soin de prendre le papier et le regarde. Mon coeur explosa dans ma poitrine quand le message m'était destinée par la tueuse. Un choix cornélien se fit dans ma tête mais l'occasion était trop belle pour avoir une chance de l'arrêter.

Je me dirigeais vers l'adresse qui est un quartier d'immeubles d'habitation, un quartier tranquille où la délinquance était tellement minime que le fait le plus grave depuis un an c'était un tag sur un mur. Après quelques minutes qui me semblèrent interminables, j'étais aux pieds de l'édifice. Un rapide coup d'oeil sur le papier pour me garantir la bonne adresse et je m'étais engouffrée dans l'entrée. J'avais passé le sas et j'entamais la monté des marches. C'était le neuvième appartement au troisième étage, enfin le voilà devant la porte en bois portant le numéro neuf, un tas de questions se bousculèrent dans ma tête: Je sors mon arme pour la braquer de suite, je frappe ou j'attends. Et la une voix féminine me demanda d'entrer, mince j'étais repérée, tant pis, pas le choix. J'avais ouvert la porte et me voilà face à elle, je fus surprise de voir cette jeune femme devant et me dire qu'elle était l'assassin la plus efficace de tous les temps. Ma gorge se noua mais après une bonne aspiration, je me lançais.

- Capitaine Monroe, Police de Seikusu, je suis seule et armée. Je viens négocier avec vous comme stipuler sur le papier.

La lapine n'est pas totalement sure de son coup. Elle espère que la fliquette viendra, et qu'elle viendra seule. Actuellement, il doit y avoir tout un troupeau de flic en train d'essayer de trouver des indices, mais il n'y a rien qui puisse être vraiment utile, à part une brève description de la tueuse. Une jeune femme fringuée en écolière avec des oreilles de lapin, autant chercher parmi les mangaka, ça serait plus facile.

Déjà prête à accueillir son invitée dans l'appartement en question, Reisen croise les bras, adossée à un mur. Elle ne peut s'empêcher de repenser à cette course poursuite plutôt rapide, mais tout de même impressionnante. Une humaine ordinaire qui a su lui tenir tête en course, ce n'est vraiment pas chose commune. Et l'usagi aime avoir affaire à des personnes qui ont du talent, qui savent utiliser leur corps pour faire des choses impressionnantes, sans avoir de pouvoir particulier.

Après une bonne heure, Reisen entend quelqu'un monter grâce à son ouïe parfaite. Elle reste là, bras croisés, ses yeux rougeoyants regardant la fliquette avant même qu'elle n'entre.

Tu peux entrer.

Evidemment, la fliquette est armée, mais au moins, elle a tenu sa parole, aucun renfort en vue dans les environs, ni de sniper posté à des coins stratégiques. Elle se présente à sa manière, brièvement.

Je suis celle qui t'a envoyé ce mot, si jamais t'as encore un doute. Dis-toi bien que je suis le meilleur assassin que tu puisses connaitre, alors je te conseille de lâcher ton jouet, qu'on puisse causer sans perte inutile.

Elle s'écarte du mur où elle était adossée, puis commence à discuter plus sérieusement, tout en marchant.

J'vois que t'a respecté la condition, c'est bien. J'avais être directe, j'aime pas tourner autour du pot. Je te propose donc un marché. Toi et tes collègues, abandonnez toute poursuite contre moi. En échange, j'vous dirais pourquoi j'ai explosé le crâne de cette sale pourriture.

Elle provoque ensuite la fliquette pour tester ses nerfs, voir à quel point elle peut retenir ses pulsions. Reisen s'approche de la flic, sans peur, non armée.

Tu dois être carrément en rogne contre moi, pas vrai ? ~ Je me demande ce qui t'empêche de t'en prendre à moi...Laisse-moi deviner....Hmm, le protocole ? Je revois encore la tronche que tu a tiré quand tu l'as vu tomber si facilement comme une merde. Ca n'a pas de prix ~ 

Elle fait cela tout en restant parfaitement calme et sur ses gardes. Ensuite, l'usagi lui dit autre chose de complètement différent, pour essayer de lui faire perdre la tête, ou de la faire sortir de ses gonds. Elle approche encore plus près de la flic, se penche légèrement en avant et lui taquine les lèvres avec son index.

J'aime les gonzesses dans ton genre, tu sais. Tu sans prendre soin de ton corps comme il faut. T'as l'air d'avoir du caractère, et des jambes faites pour sprinter comme une malade sans problème. j'ai jamais vu d'humain me tenir tête en course jusqu'à aujourd'hui. Et j'aime ça. T'as d'autres choses du même genre à me faire découvrir ? ~

Une fois ce petit instant séduction terminé, Reisen soupire.

Hélas, je dois déjà m'en aller. J'te conseille de jeter un oeil à la chambre, avant de partir. Tu pourrais bien y trouver quelque chose qui vaut largement un abandon de poursuite contre moi.

En effet, la lapine a déposé dans la chambre un dossier sur le flic qu'elle a assassinée. Il contient absolument tout sur lui, jusqu'à ses toutes les choses horribles qu'il a pu faire. C'est le genre d'information que même la police ne peut avoir sur chacun de ses membres. De plus, au dos de ce dossier, se trouve un numéro de téléphone qui permet de joindre Reisen à distance, si nécessaire.

J'était vraiment surprise de l'assurance de mon opposante, un calme olympien qui tranchait avec sa tenue d'écolière qui la mettait en valeur. Elle se dégagea du mur pour s'approcher de moi, un visage déterminé et elle se donna le luxe de regarder si des renforts étaient en embuscade dans les environs immédiats. Directement après, elle confirma être l'auteur des tous les faits et du message dans ma voiture mais, elle se présenta comme la meilleure assassin et m'ordonna de poser mon arme au sol.

- Non, mon arme reste au ceinturon et il est hors de question qu'il en sorte sauf si tu m'y obliges.

Après cela, elle entra dans le vif du sujet et elle proposa un accord contre l'abandon des poursuites vis à vis d'elle. J'ai eu un petit sourire en coin.

- Cela me semble bien compliqué comme histoire vue que vous l'avez abbatu avec un fusil à lunette. Comment je pourrais vous obtenir un tel accord?

Ensuite, la jeune femme m'attaqua avec des moqueries et je la fixais figer comme un poteau.

- Je le connaissais pas plus que ça... Mais si vous l'avez abbatu, c'est qu'il traînait dans des affaires louches lui aussi, donc ma peine est bien atténuée... Quand à ma tête, disons que j'ai eu très peur, ça devait pas être jolie à voir.

Là, je comprenais plus le déroulement d'y questionnement, l'assassin se planta devant moi et posa son index sur les lèvres, quand elle passa sur l'avant de ma bouche, j'avais passé le bout de la langue pour toucher et la goûter. Car elle me plaisait beaucoup, elle était sexy et sa tenue écolières m'aider pas beaucoup, la jupe couvrait que très peu de chose et ses oreilles de lapin la rendait particulière.

- Dans d'autres circonstances, j'ai un excellent jeu de jambes pour d'autres activités, mais j'ai pas pû te suivre bien longtemps, dommage, te passer les menottes en tête à tête pouvait être quelque chose de très excitant.

Mais la conversation s'arrêta à sa demande, elle me montra un lit où un dossier était là. Ne sachant pas pourquoi, par reflex, je métais écartée de la porte d'entrée pour la laisser partir. Quand elle quitta la pièce, je pris le dossier à commençais le feuilleter doucement. Tout était là, les relevés de compte bancaire venant des Yakuzas, des comptes rendus de rapport entre l'officier et les chefs des gangs. J'étais très en colère contre cet homme mort, il avait salit son uniforme. A la fin, il y avait un numéro de téléphone, ça devait être celui de la femme lapine, je l'enregistrais dans mon téléphone et je quittais les lieux .

J'étais rentrée au commissariat pour me changer et j'étais rentrée chez moi, fixant le numéro de téléphone qui pourrait me donner les moyens de comprendre le but de cette femme. Tant pis, un sms avec mon adresse dans deux heures.

Voici mon adresse, tu sais être là dans deux heures, tu n'es pas obligée de venir armée, je ne vais pas t'arrêter, je veux juste discuter avec toi, on peut se rendre service mutuellement.

Je posais mon téléphone immédiatement après et je fonçais dans ma chambre pour me changer, être plus présentable devant mon invitée. Un chemisier et une jupe qui arrive à mes genoux, sexy sans être vulgaire. Et je l'attendais avec le dossier ouvert.