Folle à lier ? Elle ? Ô que oui ! Mais Grëtta n’était pas une exception à la règle car tout le monde à Herzeleid pouvait être qualifié de fou. Alors qu’en fait, c’étaient bien les autres qui l’étaient. Car une nation avait une philosophie de vie très différente alors elle était folle ? C’était une attitude typiquement Sylvandin, cela. Grëtta reconnaissait bien l’arrogance et le mépris de ces gens envers ceux qui ne répondaient pas à leurs standards. Mais aujourd’hui, ces standards n’étaient plus ! Ces beaux Sylvandins venaient de se faire extraire de la surface du globe, par la plus puissante et féroce armée jamais mise au point. La victoire d’Herzeleid était triomphante et la princesse Korvander allait en faire les frais. Pour cela, Grëtta avait d’abord pensé à la torturer physiquement, via des moyens conventionnels. Electrodes, pinces, etc.
Mais elle s’était rendu compte que la fierté mal placée d’Alice allait l’empêcher de persévérer sur cette voie. Il fallait un moyen où la princesse, peu importe ce qu’elle ferait, ne pourrait rejeter les sensations. Mine de rien la douleur était la sensation la plus facilement digérable. Non, il fallait autre chose ... Le plaisir. Il fallait qu’elle excite son corps et ses sens, qu’elle l’oblige à se sentir humiliée, bafouée, déshonorée. Pour cela, si elle jouissait entre les mains de l’ennemi et, qui plus était, entre les mains de Grëtta, ça serait un bon départ. Ce fut pour cette raison que la soldate avait sèchement sodomiser la princesse dans un premier temps, afin de bien la préparer, puis qu’ensuite elle avait déferlé sur elle, entre ses cuisses, jusqu’à la faire jouir.
Alterner entre douceur et cruauté, c’était une stratégie qui marchait. Grëtta le savait et l’appliquait pleinement alors qu’elle sentait enfin la délicieuse mouille de la princesse couler contre son visage. Ses couinements et sa petite voix cristalline s’élevèrent alors que ses muscles se crispèrent, et tout cela, dans la plus grande satisfaction de l’Herzeloise. Il était dur pour la militaire de prendre au sérieux cette femme ... Même quand elle s’énervait, son aspect demeurait charmant, inoffensif, mignon. Il faudrait briser cela à un moment ou un autre mais, en attendant, Grëtta comptait bien profiter de cela. Ainsi, la militaire finit de lécher copieusement la mouille sur les pourtours de sa féminité, terminant en un beau et langoureux baiser dessus. Elle fit papillonner ses lèvres sur l’intérieur de ses cuisses, donnant de savoureux coups de langue avant de finalement se redresser.
« Gut, gut ! Tu ferai une épouse d’exception pour notre Reine ... Hahaha, ce n’est qu’une question de temps, petite princesse. Tu ne pourras pas lutter contre ton propre corps bien longtemps. » Lui déclara-t-elle, d’une voix douce mais persuadée. Grëtta la fixa puis, de sa main gantée de latex, caressa lentement sa joue. Elle glissa sur sa fine peau nacrée, décalant son pouce pour venir effleurer les lèvres de la princesse. La jeune femme avait senti le fétiche d’Alice pour ce genre de matière, tel que le cuir et le latex. Et, tout naturellement, elle comptait copieusement en profiter. Elle approcha son visage, ses lèvres effleurant celles d’Alice, sans pour autant prendre le risque de complètement l’embrasser. « Tu es une perverse, une petite vicieuse, Alice. Tu recèles de vices en toi, mais tu refuses de les faire sortir, de les vivre au plein jour. Ce n’est pas la philosophie d’Herzeleid et, crois-moi, que tu vas t’adapter. » Dit-elle, caressant du bout de ses doigts sa petite joue. Espérant profiter de l’état d’Alice, qui venait de jouir et donc de se soulager, la militaire tenta une approche risquée en venant caresser ses lèvres de son index ganté, avant de doucement, lentement, l’introduire pour qu'elle racle les derniers reliquats de mouille dessus.
« Lèches. » Ordonna-t-elle d’une voix ferme, mais sensuelle. Et pendant qu’Alice ferait ce que bon lui semblait de faire avec cet index, Grëtta lui précisa quelque chose. « Plus tu seras sage et coopérative, plus on te laissera les mains libres. Plus tu seras docile et obéissante, plus je serai douce et ... Attentive. Sinon, je redeviendrai ta bourrelle, et je tuerai un à un les derniers représentants de ton chien de peuple, avant de m’attaquer à tes derniers dragons. As-tu compris ... Mein lieber ? » Lui dit-elle, d’une voix feutrée.