Karuta faisait une belle démonstration de la formation qu'elle avait reçue d'Angel sur cette jeune demoiselle, visiblement en pleine formation. La dresseuse félicita la maid pour sa réussite, la présentant comme l'une des filles ayant le plus vite réussi à séduire leur maîtresse, une vraie petite chatte sur tous les plans. Karuta se sentit émoustillée par la fierté, puis Angel lui demanda de parler de sa nouvelle vie au manoir, et sans retenue.
« Mmmhhh... d'accord. Eh bien... honnêtement, tout me ravit. Chaque fois que maîtresse Evangeline me voit, elle me couvre de câlins et me récompense pour mes actions de chaton. Je me frotte à ses jambes, je miaule, je ronronne, tout ce qu'elle veut. Et grâce au dressage d'Angel, c'est vraiment devenu une seconde nature chez moi. J'arrive à passer des tâches ménagères à mon rôle de chaton en un clin d'oeil.
En fait, la seule chose qui m’embête un peu c'est... »
La maid hésita à se confier, craignant que sa maîtresse ne vienne la disputer ensuite, mais la dresseuse lui répéta encore une fois qu'elle ne craignait rien ici, alors elle osa en parler.
« J'ai toujours envie d'être avec maîtresse Evangeline... d'être son gentil chaton... qu'elle joue avec moi, qu'elle me caresse... mmmrrraaawww... qu'elle me fasse l'amour. Mais je sais que ça n'est pas possible. Elle a beaucoup de travail, et d'autres esclaves qui veulent passer du temps avec elle, et moi je dois accomplir mes tâches ménagères. Et pourtant... quand je ne suis pas avec elle je me sens... creuse. »
Les lamentations de Karuta étaient loin d'être dénuées d'intérêt. Evangeline avait passé tellement de temps à l'éduquer et à prendre soin d'elle qu'elle avait créé un lien très fort entre elle et sa servante. Un lien si fort que la jeune fille se sentait perdue dès que sa maîtresse s’éloignait d'elle. Mais comme elle l'avait dit, elle comprenait qu'elle ne pouvait pas toujours être avec elle et elle l'acceptait.
Après avoir bien léché le corps de la jeune fille, la servante remarqua qu'Angel tenait toujours le gode dans sa main. Intriguée, elle lui posa directement la question.
« Angel, pourquoi tu n'as pas mis le gode ? Il y a un problème ? »
La dresseuse la regarda, étonnée, ne comprenant pas de quoi elle parlait.
« C'est ce que je t'ai dit en arrivant : maîtresse Evangeline m'a mis ce gode dans la chatte hier, et ce matin elle m'a dit que je pouvais le donner à une autre femme dans le manoir pour qu'elle se le mette dans la chatte à son tour. Tu n'avais pas compris ? »