Elle voulait juste avancer, s'amuser un peu, baiser ne suffisait plus à la garder sagement en place. Elle soupira quand il ne voulut pas qu'elle fasse tout sauter, quel chieur quand même ce chaton ! Pour une fois qu'elle avait une idée brillante ! Explosive même ! Elle soupire, puis le regarde attendant une meilleure idée. Elle prend son objet et le met en place avec une effrayante habitude, comme si elle avait souvent porté ce genre de choses dans sa vie. Il se plaignait de sa vie, mais savait-il combien de temps elle a dû passer pour maitriser son pouvoir ? Et encore il n'a surement pas idée de la moitié de la puissance réelle d'un tel pouvoir. Elle le regarda donc mourir, puis se frappe le front se disant qu'il est surement un peu abruti sur les bords, non, en fait elle en est certaine à présent.
Le voyant faire et trouvant sa méthode des plus... inefficaces, comprenant du coup pourquoi diable il n'a jamais surallé ici tout seul, elle écarte les bras, et une lumière fait sortir une plaque de blindage. Visiblement, une porte de sous-marin d'avant-guerre, épaisse, solide, tellement lourde... Pourtant la petite Erika l'avait bricolée pour en faire un pavois de métal, elle le soulève de quelques centimètres, le fait avancer et reste derrière. Les balles n'effleuraient même pas ce métal, ça rebondissait partout. Erika le regarda se suicider comprenant alors qu'il était masochiste en fait ! Finalement la console à portée de main elle tend une main et convoque cette fois une mitrailleuse lourde et la tienne à une main bien musclée.
Elle se mit à tirer sur les machines, il fallait s'en défaire et vite, heureusement les plus petits ne tenaient pas les balles, les grosses enduraient à peine deux ou trois balles. Elle regarda le tentacule faire le tour, le mitrailla sans relâche, mais... ça ne marchait pas, les anneaux déviaient les balles ! Elle sent alors une source de chaleur et lâche sa lourde plaque de métal, celle-ci finit par fondre à la surprise de la jeune femme. Elle sourit alors, rit rapidement et invoque une seconde mitrailleuse luttant contre l'immense machine et ses tentacules. Elle lâche les armes quand celles-ci n'ont plus de munitions, puis elle fronce le regard, invoque une tronçonneuse à plasma, mais pas le temps de couper le tentacule qu'elle sent son bras se briser.
- Merde... !
Elle tombe au sol tiré par un tentacule, puis la créature passe au-dessus d'elle la plaquant au sol avec quatre tentacules. Elle a une force considérable et les autres tentacules s'agitent. Elle grogne, puis regarde la machine et sent alors un jet de liquide sur son corps et ses habits, c'était épais, gluant, et ses habits se faisaient ronger... Des grenades roulèrent alors sur le sol, ses armes dans les poches finirent au sol. Elle se retrouva rapidement nue, tout exposée et intriguée... La machine lui écarte fortement les cuisses, et un tentacule s'enfonce alors entre elles et empale Erika par la chatte, avant de tourner dedans comme une perceuse ! Elle gémit et se tortille un peu, la chose la viole avec ce tentacule, puis en rajoute un dans son cul et dans l'excitation, la créature frappe encore le panneau de contrôle et les murs.
Finalement la machine semble s'arrêter, Erika encore sonnée regarde le chaton, puis voit qu'en perdant l'énergie, l'immense créature ouvre les griffes...
- Et chiotte...
À peine eut elle fini sa phrase, qu'elle sentit son bas ventre s'ouvrir et son bassin voler en éclat, son utérus était déchiré et bien ouvert, son cul aussi et ses jambes furent arrachés à son corps dans la violence. Erika sembla perdre conscience un court instant, puis elle regarde chaton... Son sang se vidait lentement, mais dans son malheur, les nanomachines tentaient de la garder en vie... Elle prend son bras valide, et le chaton avait surement compris le problème de son immortalité couplée à la technologie... Elle ramassa son couteau et se le planta dans le coeur, plusieurs fois, avant de mourir.
- Je suis de retour chaton !
Fit une voix venue de l'autre coté du bunker, elle finit par arriver habillée devant le chaton, s'accroupis et le regarde, il en avait bavé lui aussi... Mais la différence entre les deux était le corps d'Erika toujours au sol dans le couloir se vidant de son sang.