Retour aux sources (PV: Alice Korvander)

J'avais eu les jambes coupés par un orgasme extraordinaire, Alice m'avait tout simplement emmener au septième ciel. Elle ne m'avait pas laissé la moindre chance, moi qui n'avait pas eu de relation depuis un moment. Ma respiration était profonde et rapide, j'étais à bout de souffle mais heureuse et épanouie, je voyais Alice remonter sur mon corps et m'embrassant doucement. La princesse me précisa que les murs étaient insonorisés et que personnes n'avaient pu entendre mes hurlements de plaisirs, tant mieux, je ne voulais pas que la noble ait des soucis par ma faute.

Juste après cela, Alice se plaça à califourchon sur mes hanches et elle remarqua les traces de brûlés sur les murs, son petit air songeur me laissa croire qu'elle ignorait mon don.

- Princesse, c'était moi, je vous présente mes plus sincères excuses... Pourtant devant vous tantôt, lors de ma colère, quelques arcs sont apparus... Je pensais que vous le saviez.

Je pliais mon bras gauche au niveau du coude et j'avais entrouvert mes doigts, plusieurs arcs électriques s'étaient formés dans le creux de ma main, un bruit de crépitement se faisait entendre. Ouvrant ma main droite, un arc plus grand se forma entre mes deux mains, prenant soin de ne pas toucher Alice captivée par le spectacle.

- Je maîtrise les éclairs et la foudres, mais lorsque mes sentiments prennent le dessus, je n'arrive pas à contenir le trop plein et voilà ce qu'il se passe. Désolée, je laverais les murs si vous le voulez princesse.

Je terminais la démonstration en coupant le fil de foudre avec mes dents et avec l'élan qui m'avait servit à me redresser, j'embrassais l'héritière Korvander. Ma langue entra facilement dans sa bouche pour titiller sa langue. Rapidement, mon pouce droit alla chercher son clitoris et je jouais avec afin de l'entendre gémir à nouveau.

- A votre tour majesté.

« Oh... »

Elle les avait déjà vus ? Oui, peut-être... Cette capacité avait sûrement été connue à l’époque, et, en tout cas, elle expliquait amplement pourquoi Ilinia avait pu rejoindre l’armée. Un tel don ne devait pas être gaspillé en vain ! Mais, visiblement, Ilinia avait encore du mal à le contrôler sous l’effet de certaines émotions intenses. Alice sourit en entendant cette dernière s’excuser pour les traces sur les murs, et haussa les épaules.

« Je pourrais confier ça aux servantes, mais, vu que c’est toi qui as fait ça... »

Alice avait pour habitude de ne pas les déranger pour un oui ou pour un non. Autrement dit, de ne pas faire sa mijaurée. C’était comme ça qu’elle restait abordable. Ilinia repassa ensuite à l’attaque, et Alice poussa un petit cri de surprise, mais aussi de plaisir, quand la puissante guerrière alla l’embrasser. Leurs langues se mélangèrent dans un onctueux baiser, et Alice frémit en sentant la main de la guerrière caresser son sexe. Elle se dandina sur place, des plaques de rougeur commençant à se former sur ses joues, et posa ses mains sur les épaules de la femme, avant de les avancer, et de l’enlacer à son tour, enfouissant ses doigts dans ses cheveux.

Elles se blottirent ainsi l’une contre l’autre, Alice répondant avec délectation au baiser de la femme, jouant de sa langue avec la sienne, tout en écartant un peu les cuisses, afin de faciliter les mouvements de la femme en elle.

« Allez, allez... Fais-moi l’amour, ma chérie... Je suis à toi, mon corps t’appartient ! »

Pour Ilinia, c'était son quart d'heure de gloire, prouver à la princesse qu'elle était aussi capablede la faire jouir comme elle auparavant. Pour cela, la guerrière profita qu'Alice se dégageait légèrement du corps de la rousse pour la faire basculer en arrière. Ilinia prit le dessus et se plaça au dessus de la princesse, elle embrassa la noble fougueusement, forçant sa langue dans sa bouche. Suite à ça, Ilinia plongea dans le cou de la blonde afin de l'embrasser, le mordiller et lui infliger des marques de succion.

Ilinia ne s'arrêta pas en bon chemin et elle continua sa descente sur la poitrine gonflée d'Alice, rapidement, elle suça un téton, ensuite l'autre et elle alterna entre baiser et coup de langue. Après quelques instants, Ilinia tomba nez à nez avec la vulve rouge de la princesse mais elle n'attaqua pas immédiatement. La rousse se plaça sur ses genoux qu'elle plaça l'un contre l'autre, reposant son postérieure sur ses talons, elle attrapa les chevilles d'Alice et elle tira dessus afin de faire monter le milieu du dos de la princesse sur ses genoux. Les fesses de sa majesté étant juste au dessus de la poitrine d'Ilinia, mettant ainsi le vagin d'Alice à hauteur de bouche de la guerrière.

- Maintenant, à moi de jouer...

Les bras d'Ilinia étaient autour de chaques jambes d'Alice et au vu de la taille ses cuisses de la princesse, Ilinia pouvait, avec ses mains ouvrir la chatte humide de la princesse tout en tenant Alice contre elle. Ni une ni deux, Ilinia plongea sa langue dans les entrailles chaudes de la blonde. Elle fouilla chaque recoin de l'intimité de la noble et quand elle tira un plus fort sur les jambes, elle parvenait à caresser le clitoris de la princesse alors qu'elle la lechait.

C’était désormais au tour d’Ilinia d’agir, de prendre les rênes, de montrer à Alice de quoi elle était capable. Elles se retrouvaient, après avoir été séparées pendant des années. Et, même si elles n’avaient jamais été vraiment très proches, Alice était très heureuse du déroulement de la situation. Tout se passait... Eh bien, tout se passait comme dans un rêve. Un magnifique rêve éveillé dont elle n’avait pas envie de sortir, pendant qu’Ilinia allait la plaquer contre elle. Elle la retourna, et fit découvrir à Alice une étonnante position, en soulevant ses jambes, et en les mettant contre ses épaules, redressant ainsi son corps.

« Haaa... I... Ilinia... ! »

Alice papillonna des yeux à plusieurs reprises, crispant ses poings sur le lit, et se mit à gémir et à couiner. Le plaisir se mit à croître en elle, tandis que son amante guerrière crispa ses mains sur ses cuisses, et continua à la lécher, avec passion et talent. Oh, ça, la belle était douée, indéniablement ! La manière dont elle la léchait, dont sa langue s’enfonçait en elle, dont elle relevait ses cuisses pour atteindre son bouton de plaisir... Ah ! Alice ne pouvait pas lutter ! Son plaisir montait inexorablement dans sa poitrine, menaçant, à ce rythme-là, d’exploser, tout simplement.

« I-Ilinia, hmmm... »

Oh, ce qu’elle pouvait aimer ça ! C’était, somme toute, aussi simple que ça. Ilinia était très douée, et c’était un moment particulièrement excitant pour elle.

C'était son moment pour Ilinia, plongeant sa tête sur le sexe rouge de la princesse, la guerrière profita de sa position pour donner un maximum de plaisir à la noble. Léchant, mordant, suçant et massant ses grandes lèvres, la rousse ne laissa aucun répit à Alice qui gémissait de plus en plus fort. Ilinia plia encore un peu la princesse afin d'avoir accès à son anus. Ses doigts s'occupaient du vagin et sa langue s'engouffra dans les fondements princière.

Après quelques instants comme cela, Ilinia passa avec sa main droite sur la poitrine gonflée d'Alice et elle tira sur le sein par le téton. Elle voulait punir Alice pour ses années loin d'elle, Ilinia regrettait de pas être la nounou d'Alice depuis plus longtemps, elle aurait appris le sexe avec elle. Soudain, Aline hurla de bonheur, elle jouissait si fort que la cyprine explosa au visage d'Ilinia qui du se retirer d'Alice. Quand l'orgasme s'arrêta, Ilinia coucha la princesse sur le dos et elle profita pour s'allonger sur elle.

- J'espère que ma princesse est satisfaite de sa protectrice.

Alice n’aurait jamais cru revoir Ilinia dans de telles conditions. C’était une figure de son passé qui resurgissait sans prévenir, et les deux femmes avaient bien grandi. Jadis, elles étaient des gamines. Ilinia parlait d’épées pendant qu’Alice évoquait ses poupées et ses livres. Elles n’avaient pas non plus été de grandes amies d’enfance, mais, alors que le plaisir déferlait dans le corps de la tête blonde, elle se rappelait des quelques après-midis qu’elle savaient passé ensemble. Ilinia rêvait déjà d’être un Commandeur, d’être une grande guerrière. Elle maniait sa petite épée dans la chambre d’Alice, en posant fièrement devant elle, et en jurant qu’elle la protègerait, et qu’elle chevaucherait des dragons... L’innocence des enfants. Alice, elle, lui parlait des grands récits qu’elle lisait, et demandait à Ilinia si elle serait aussi brave et aussi glorieuse que les héroïnes de ses livres. Et Ilinia de lui en assurer, bien évidemment.

Curieusement, alors qu’Ilinia léchait, et maltraitait ses seins, ces lointains souvenirs revenaient à l’esprit d’Alice.

« Hmmmm... Haaaaa... »

Son amante se montrait plus nerveuse, plus forte, et la mouille d’Alice continuait à affluer. D’une main, elle caressait celle d’Ilinia qui jouait avec son sein, et, de l’autre, empoignait ses cheveux, les caressant tendrement. Elle hurlait de plaisir quand Ilinia tirait sur son téton, soulevant son sein, l’amenant même à se mordre les lèvres, les joues rougies sous la vague de bonheur. Le plaisir atteignit son point culminant, et, dans un grand soupir, Alice se vida contre le visage de la femme, se répandant contre elle, dans un long gémissement.

La jeune blonde papillonna ensuite des yeux, en revenant à elle, sortant d’une délicieuse transe de joie. Ilinia ne tarda pas à se redresser, et se rapprocha d’elle, visiblement ravie d’avoir fait jouir sa Princesse, et étala son puissant corps en sueur sur le sien, s’allongeant sur elle, et ce pour le plus grand plaisir de la Princesse, qui aimait beaucoup sentir ce genre de contacts. De fait, de multiples frissons traversèrent son corps, et elle caressa le corps d’Ilinia, ses bras, ses hanches, son dos, avant de l’embrasser à nouveau.

« Oh oui... Tu es très douée, Ilinia, et... Enfin, je suis vraiment heureuse de te revoir... Alors... Oui, je suis bien satisfaite... »

Et elle rajouta ensuite, avec une lueur espiègle dans les yeux :

« ...Pour le moment, en tout cas. »

Ilinia se coucha au côté d'Alice qui avait réussi à calmer son feu dans ses entrailles. La guerrière ne put s'empêcher de passer sa main sur le visage de la noble afin de lui dégager les quelques mèches de cheveux qui cachaient ses yeux. Ilinia se sentait chanceuse, même si, lorsqu'elle était petite, elle passait son temps avec la princesse, elle aurait voulu passer autant de temps avec elle pendant son adolescence.

- C'est peut être ma dernière nuit libre ou même vivante... Je suis heureuse d'être avec vous, Majesté.

Ilinia embrassa doucement Alice et elle se plaça sur le dos en souriant.

- Eh ben, Nexus ne me manque pas du tout. Entre les conflits internes et la famille Ivory qui a été décimée... C'était pas toujours drôle la vie autour du château. Je regrette beaucoup mon départ d'ici... Mais je n'avais pas le choix, votre père, le roi m'aurait fait prisonnière...

Ilinia bailla, en plaçant sa main devant sa bouche, et ses yeux étaient humides par cela, la fatigue du voyage et de cette joute de luxure avaient vidé les réserves de la soldat. Elle se frotta ses dernièrs avant de tourner la tête vers la blonde.

- Merci pour tout votre Altesse, après le procès, je vous poserais genou à terre et je prononcerais mes voeux de fidélité à vous.

Ilinia et Alice avaient joyeusement fait l’amour, célébrant ainsi, au-delà de leurs retrouvailles, leur amitié, fraîchement renouvelée, et mise au goût du jour. Les doigts d’Ilinia écartèrent quelques mèches de cheveux rebelles qui étaient tombées sur le visage rougi de la tête blonde, et elle se coucha ensuite au milieu du lit, avec Alice lovée contre elle, une main sur son ventre, sa tête nichée contre le creux de son épaule. Elles étaient ainsi dans une position attendrissante, pendant qu’Ilinia, calmement, lui expliquait être heureuse d’avoir quitté Nexus.

« Oui, passer de Sylvandell à Nexus, ça a dû te faire un choc... »

Mais, pour autant, Ilinia restait encore inquiète de son devenir ici. C’était, somme toute, assez compréhensible. Alice se redressa alors, et lui sourit, avant de l’embrasser sur les lèvres.

« Je peux t’assurer qu’il ne t’arrivera rien, Ilinia. Tu t’es expliquée devant moi, et, s’il le faut, je te défendrais en personne. Je sais très bien que l’idée d’un procès t’effraie, mais c’est la meilleure manière qui existe de réhabiliter ton nom, et de te remettre dans l’exercice de tes fonctions, en ne laissant plus subsister aucun doute. »

Pour Alice, c’était vraiment la meilleure option qui s’offrait à elles. Elle savait qu’Ilinia n’était pas très partante pour un procès, qui risquait de tourner en exécution public, mais... La jeune Princesse ne voyait tout simplement aucune autre option. Si elle la réhabilitait par un décret, il y aurait toujours un soupçon pesant sur elle, des rumeurs... Et puis, elle avait bien compris que, ce qu’Ilinia voulait surtout, c’était que son image soit lavée de tout soupçon, qu’on lui restaure son honneur et sa dignité. Et, pour cela, il n’y avait aucune autre option qu’un procès.

Alice lui sourit encore, et l’embrassa à nouveau, avant de rajouter, par rapport à ce qu’elle venait de dire :

« Et coucher avec la Princesse, aussi, ça aide... Mais il ne faut pas le dire. »

Ilinia était en train de s’effondrer, et Alice n’allait pas l’empêcher de dormir. Elle en profita pour se lover davantage contre elle, se couchant contre son corps, sentant sa peau en sueur, la chaleur de sa peau, sa tête posée au-dessus de ses seins, les écrasant contre son corps.

« Bonne nuit, Ilinia... »

Demain serait un autre jour, avec son lot de soucis, mais, pour le moment...

...Alice allait juste se contenter de dormir.

Ilinia était au bout du rouleau et elle eut un petit rire quand Alice lui annonça que coucher avec la princesse pouvait aider. Sentant Alice se blottir contre elle, la rousse déclara un bonne nuit remplie de fatigue. Les rêves arrivèrent rapidement et tout aussi rapidement, des images de Sylvandell et d'Alice se mélangeaient. Le corps d'Alice et la place de Sylvandell, Ilinia couchait avec la princesse en plein milieu de la grand place alors que les gens passaient autour d'eux, sans faire attention. Ilinia en concluait qu'ici, on s'en moquait pas mal de savoir avec qui on s'offrait. Ou peut être était ce un restant de ses hormones qui lui disaient de continuer avec la noble.

Le soleil pointa le bout de son nez et éclaira Ilinia encore fatiguée. Elle ouvra doucement les yeux et remarqua qu'Alice n'était plus contre elle mais légèrement éloignée d'elle, dos à elle. La guerrière eut un petit sourire tendre en se souvenant que ce petit cul était à elle il y avait que quelques heures. Elle s'approcha doucement et déposa un tendre baiser dans le cou tout en dégageant les cheveux de ce dernier. Elle recommença encore deux ou trois fois avant de remonter sur sa joue.

- Votre majesté, il est l'heure, cette agréable nuit est malheureusement terminée.

Alice et Ilinia dormirent donc ensemble, et, comme à chaque fois, Alice s’avérait être une bonne dormeuse, ce qui fit qu’Ilinia se réveilla la première, alors que le soleil commençait à se lever. Ses rayons dardaient la chambre à travers le rideau de la porte-fenêtre. Alice s’était endormie en étant lovée sur le corps d’Ilinia, mais au gré de la nuit, elle s’était retrouvée sur le côté, la respiration longue et apaisée. Ilinia tenta alors de commettre l’impossible : réveiller la jeune femme.

« Mmmhmm… Hnnnn… »

Des gémissements de protestation s’échappèrent de ses lèvres, et elle remua la tête, en repoussant d’un coup d’épaule la main d’Ilinia.

« Gnnn… Hmmm… T-Trop tôt… »

Ilinia avait sans doute oublié qu’Alice n’avait jamais été connue, même petite, pour être très matinale. La porte s’ouvrit soudain, et une femme entra. C’était l’une des servantes d’Alice, qui sourit en voyant le duo.

« Vous êtes déjà réveillée, ma Dame ? »

Elle ne sembla guère s’offusquer de voir la Princesse au lit, en compagnie d’une autre personne que son mari, et la servante se rapprocha du feu. Ici, à Sylvandell, dans les montagnes, et plus spécialement au Château, qui se dressait au milieu d’un canyon, il faisait très froid le matin. Raison de plus pour inciter Alice à rester sous la couverture. Le rôle des servantes était donc, à l’aube, de venir alimenter le feu. C’est ce que Yanda, la servante, fit donc, en apportant un panier comprenant des bûches, qu’elle glissa à l’intérieur de la cheminée, avant de relancer ce dernier. Elle agissait calmement et silencieusement, comme pour ne pas déranger Alice, qui s’était déjà rendormie, le visage à moitié recouvert par ses cheveux.

Yanda travailla donc sur la cheminée, puis se redressa ensuite.

« Que voulez-vous faire, ma Dame ? Vous m’avez l’air réveillé, et, si vous forcez notre Princesse à se réveiller, elle aura une mine boudeuse toute la matinée… Mais peut-être voulez-vous manger ? Le petit-déjeuner est en train d’être servi… »

Le choix lui appartenait donc…

Ilinia dû se résoudre, Alice netait pas du matin et elle reçu comme réponse un petit coup d'épaule qui fit soupirer la rousse. Mais, alors qu'elle voulu caresser plus directement Alice, une servante entra dans la chambre avec des buches de bois, en un clin d'oeil, un doux feu était allumé dans la cheminée de la chambre. Tout cela ravisa Ilinia pour les caresses intimes sur Alice. La rousse sorti du lit sous la question de la servante et elle enfila la petite nuisette qu'elle avait à peine porté hier soir.

- Oui madame, je suis réveillée.

La servante expliqua à la guerrière que la princesse n'était pas du matin et qu'il était préférable de la laisser encore un peu dormir. Le petit déjeuner étant servi dans la pièce d'à côté, Ilinia remercia la dame et s'avança dans la petite salle à manger des appartements de la blonde. Ilinia tomba sur Cirilia qui mangeait déjà, matinale se disait Ilinia qui s'installa en souriant, gênée, pour ne pas que la sorciliène ne remarque sa tunique trop courte.

Ilinia entama le déjeuné par du pain et de la confiture de fraise et lorsque la première bouché était en bouche, elle soupira de bonheurs.

- Par les dragons que c'est bon...

Cirilia en souria comme pour dire mais où était elle sortie celle là.

Ilinia sortit, avec une nuisette bien trop courte pour elle, ce qui ne manqua pas de faire sourire Yanda. Les servantes d’Alice étaient aussi un peu ses confidentes, puisqu’elles veillaient sur elle depuis son enfance. Et Alice, qui n’avait jamais eu de mère, et s’était toujours sentie seule, avait souvent discuté avec elles. Quand elle pleurait petite, ce n’était pas auprès de son père qu’elle pouvait espérer de la consolation. Yanda avait déjà dormi avec elle, jadis, quand Alice était encore minuscule, et qu’elle faisait des cauchemars.

« Je devrais peut-être chercher une nuisette à votre taille… »

Yanda conduisit Ilinia, non pas dans la salle principale, afin de ne pas se faire repérer les gens occupés à manger autour de la table du Roi, mais dans une pièce plus petite, une salle à manger proche des cuisines, et réservée aux cuisiniers. On lui amena du pain et du beurre, avec un pot de confiture. Toutefois, Ilinia n’était pas seule, car une autre femme se tenait déjà là, avalant un bol de chocolat chaud : Cirillia. La sorceleuse était déjà habillée, et jeta un regard vers Ilinia, avant de reposer son bol.

Tandis que Yanda était partie chercher autre chose pour Ilinia, Ciri’ regarda l’intéressée, observant brièvement sa poitrine, puis son visage.

« Comment était la nuit avec Son Altesse, Ilinia Lunia ? Je gage que vous avez du en connaître des plus reposantes… »

Ilinia approuva la demande de la servante quand à une nuisette plus ample, ses seins étaient sur le point d'exploser et ses fesses n'étaient plus couverts par le tissus. Mais cela n'empêcha pas la rousse de savourer son petit déjeuner auprès de Cirilia. Alors que la guerrière était en extase avec la confiture, Cirilia questionna Ilinia sur cette nuit avec la princesse.

- Disons que je dirais pas non pour quelques heures en plus de sommeil... Mais c'était une très belle nuit. Et vous, comment était votre nuit?

Alors que la sorciliène répondait à la rousse, Yanda devenait avec une nuisette plus confortable. Ilinia enleva immédiatement la plus courte, se trouvant toute nue un court instant, et enfila l'autre.

- Voilà qui est mieux. Un grand merci madame.

Ilinia s'était assise à nouveau et continua à manger... en fait elle mangeait beaucoup. Elle avait faim et son voyage entre Nexus et Sylvandell n'avait pas était un voyage gastronomique. Et encore moins cette nuit où elle avait jeter pas mal d'énergie dans les assauts sexuelles d'Alice. Yanda revint avec du pain et elle demanda à Ilinia si elle désirait autre chose avant son procès.

- Non merci, c'est déjà très gentil de votre part de me servir alors que je suis à moins de trois heures d'une possible condamnation.

Ilinia termina sa tartine et elle se leva pour retourner dans la chambre de la princesse, non pas pour la réveiller mais pour prendre la rive verte. Elle arriva dans la pièce silencieusement afin que la princesse puisse encore dormir un peu, elle se plaça derrière le paravent et elle se changea. Fini la nuisette et bonjour la robe émeraude avec le blason de Sylvandell.

Ilinia était affamée. Était-ce du fait d’un voyage difficile entre Nexus et Ashnard ? Ou de sa soirée animée avec la tête blonde ? Cirillia savait combien les Contrées du Chaos étaient dangereuses. Plus dangereuses que jamais, en réalité. La guerre entre Ashnard et Nexus avait ravagé le monde, entraînant la paupérisation de vastes régions, la multiplication des monstres, de milices, de brigands... La guerre était un fléau en tant que tel, mais aussi source de bien d’autres fléaux. En tout cas, Ilinia mangeait beaucoup, et Cirillia la regarda faire, avant qu’elle n’évoque son procès à venir. Ciri’ sourit alors.

« Je suppose que tu ne connais pas mon histoire, chérie... Parle-en à ta copine, quand elle sera réveillée, ça devrait t’offrir quelques bonnes surprises. »

Que voulait-elle dire par là ? La réponse viendrait plus tard... Autant laisser un peu de suspens. Elle observa en tout cas volontiers Ilinia se déshabiller, lui offrant l’agréable vue de son corps nu, finement charpenté, offrant bien des plaisirs, et bien des promesses... Puis la femme remit une nouvelle nuisette, et recommença à manger. Puis, une fois repue, elle retourna donc auprès d’Alice, pendant que Cirillia quittait le château, afin de s’entraîner, et, surtout, de trouver des contrats intéressants.

Lorsqu’Ilinia eut fini de se changer, et sortit de derrière l’éventail, ce fut pour constater qu’une silhouette s’était redressée, et se tenait assise sur le rebord du lit, toute nue.

« Eh bien... Tu es ravissante comme ça, Ilinia, on dirait une dame de Sylvandell. »

Alice atterrit sur le sol, et se rapprocha rapidement d’elle, puis caressa les mains d’Ilinia,  avant de se rapprocher d’elle, se hissant sur la pointe des pieds, pour l’embrasser délicatement.

« Mais... Je trouve que l’armure te va quand même mieux. Enfin... Tu as bien dormi ? »

La Princesse se souciait toujours autant du sort de sa belle amie d’enfance, après tout.

Une fois la robe mise, Ilinia se dégagea du paravent et elle trouve la princesse assise sur son lit. Les yeux encore remplis de sommeil, la noble complimenta la rousse qui la salua comme une noble de la cours. Ilinia en rougit même, elle n'était pas à son aise mais il était vrai que cette robe était magnifique. Alice se leva du lit et elle s'approcha de la guerrière, à ses côtés, elle lui caressa les mains avant de venir l'embrasser délicatement.

- Je dirais pas non pour quelques heures de sommeil en plus mais bon, mon destin m'attend.

Ilinia réajusta quelque peu sa robe afin que les coutures accompagnent au mieux son corps. Elle avait gardé que la broche à sa tête.

- Dois je m'attendre à la présence de votre père ce matin au procès?

L'idée de le père d'Alice la rendait quelque peu anxieuse car par sa présence, le roi de Sylvandell pouvait influencer le juge. Malgré la séparation des pouvoirs, Ilinia savait que tôt ou tard, elle devra répondre de ses actes devant lui. La rousse ouvrit le passage pour que Alice puisse enfiler des vêtements plus présentable et elle profita pour la regarder nue.

- Sa majesté a  bien dormi j'espère.