Le fameux juge admirait sa nouvelle possession... Oui, car bien sur, cet homme de loi avait considéré qu’il avait gagné. Et il avait gagné. Personne ne saurait jamais rien de cette fille. Il avait tout prévu pour qu’elle ne soit jamais découverte. Tout était prêt, donc, il allait gagner. Pour une fois, se disait-il, ni la justice ni les gentils ne gagneraient... Pourquoi cela ? Et bien, car il était la justice et les gentils. Il allait punir les deux méchants garçons qui avaient fait ce terrible meurtre et viol, et ainsi, justice serait rendu. Sa gentillesse était sans limite, pensait-il, étant donné qu’il permettrait même aux deux parents de Miyuki... De pouvoir faire leur deuil. Il allait les aider à traverser cette terrible passe, en permettant de voir les coupables être punis. Et il le pensait vraiment. Qu’était-ce qu’un innocent, à part un coupable qui s’ignore... ? Tant que justice était rendu, qu’importe. La justice était aveugle, littéralement, avec cet homme à son commandement. Et il n’en n’avait pas honte.
Non... non, je ne veux pas... je ne suis pas prête à subir ça, je ne peux pas...
Bien sur... Bien sur... Personne n’était prêt pour ça. Ce n’était pas quelque chose auxquel on pouvait se lever un bon matin, et dire : « ça y est ! Je suis prête à devenir une esclave sexuelle » ! Non, c’était bien complexe, et le fameux juge comprenait qu’elle avait du mal à l’idée que sa vie allait maintenant se résumer à cela... Mais que voulait-elle faire ? C’était comme ça ! C’était la vie. Cela aurait put tomber sur elle, ou sur une autre femme... C’était comme ça, cela devait tomber, et bien, c’était tomber. Elle devait accepter son destin. C’était arrivé, c’est tout. Cela ne servait à rien de jouer les effrayées, ou de tenter de lutter, à part se faire du mal. Et personne n’avait envie de se faire du mal ici, non ?
Pitié, pitié ! je veux pas être violée ! je veux pas que ma première fois soit comme ça ! Je veux pas le faire si jeune !! Je ne dirais jamais rien, je ne dirais jamais rien je vous le promet !!!
« Voyons, vous êtes ridicule. »
Elle était entrain de s’exciter sur le collier. Il avait décidé de lui-même de ne pas mettre de punition dans ce genre de cas. Le collier était extrêmement résistant, et ne s’arrachait pas comme ça... Donc, il n’y avait pas de risque qu’elle le retire... Et puis, comme il avait souvent pensé auparavant... Tout ce qu’elle faisait était largement compréhensible. Ce n’était pas une bonne idée, mais c’était compréhensible. Donc, il laissait faire. Avec un peu de chance, quand elle aura arrêté de geindre et de se secouer dans tout les sens, elle comprendrait qu’elle n’avait pas d’espoir. Même la mort ne viendrait la libérer de ce terrible endroit. Cependant, malheureusement pour le tortionnaire, cela ne marchait pas si bien...
Je... je suis sure que mon père acceptera de payer une rançon si vous le lui demandez !!
« Calme. »
Il lança alors une violente décharge. Pas assez pour l’assommer ou la faire évanouir, mais assez pour la choquer et tendre d’un seul coup tout ses muscles. Ce n’était pas très sympathique de sa part, et il le reconnaissait. Pour tout dire, cela ne lui plaisait pas vraiment d’avoir à faire cela. Il aurait largement préféré ne jamais avoir à utiliser ce collier électrique. Il ne voyait pas l’intérêt de la torture, pour la torture. C’était juste dégradant. Non, il voulait bien la faire souffrir, mais que les deux en profitent. Là pour le moment, il avait... Bah... Il avait juste appuyé sur un bouton. Franchement... Cela était d’un chiant pas possible. Pourvu qu’il réussise à la convaincre de l’inutilité de ce point... C’était peu probable, mais il avait de l’espoir. Mais d’abord, en temps que bon gentleman, il devait expliquer un peu. Après tout, la pauvre femme avait subit un terrible choc électrique, il fallait un peu l’aider à recouvrer ses esprits. Ainsi, il déclara :
« Voilà, ça va mieux ? Non, je ne veux pas d’argent. J’en ai assez, et c’est futile. J’en ai marre de tout ses biens, la célébrité... Non, je veux goûter le frisson de l’interdit. Je veux ton corps, je veux que tu te soumettes complètement. »
Hippolyte... S’ennuyait de la vie. Littéralement. Il était juge, célèbre, connu, reconnu... Tout cela était devenue d’une futilité absolument totale. Peut-être qu’un jour, il libérait Miyuki et révelerait tout à la presse, juste pour voir ce que ça fait... Cela serait moins... Ennuyant. Après tout, tout était ennuyant. Il espérait dans la torture sexuelle de cette fameuse Miyuki, au moins... Trouver quelque chose d’amusant, quelques chose qui lui changerait de l’ordinaire... Il avait bonne espoir, car il avait plein d’idée pour faire subir à ce pauvre corps mille et un supplice... Mais pour le moment, ce n’était pas encore le moment, et il devait réussir. En temps que quelqu’un de digne, un gentleman, il espérait pouvoir régler cela plus calmement qu’avec un simple viol, et l’usage de sa force brutale... Miyuki devait comprendre qu’elle n’avait pas le choix : que subir, était la meilleure chose à faire... Elle devait l’accepter... C’est pour cela qu’il déclara, calmement :
« Alors, calme-toi, et dis ce que tu es. De suite, où la punition tombera. Et j’ai compris ce que tu veux : Je ne t’offrirai pas la mort aussi facilement. Tu as le choix : on peux le faire doucement, ou le faire violemment. C’est ton choix. Dis que tu veux être une esclave sexuelle et un réservoir à foutre. Ou sinon... »
Totalement. Il était quelqu’un de raffiné, et comptait visiblement plus sur la torture psychologique que la torture physique pour faire ses actes... Mais quoiqu’il arrive, il aurait ce qu’il voulait. Donc, bon prince, il proposait alors à la fameuse Miyuki de choisir ce qu’elle voulait. Voulait-elle souffrir et finir en esclave sexuelle, ou accepter son destin, et finir en esclave sexuelle ? Oui, dans les deux cas, la destination était la même, mais le chemin variait énormément. Donc, le fameux juge était clément. Il donnait une chance à Miyuki de ne pas finir si violemment. Il lui donnait cette chance, maintenant, il fallait voir si elle l’acceptait. Si elle ne l’acceptait pas... Et bien, il devrait faire par la force. Cela le répugnait, mais bon... Pour avoir ce qu’il voulait, et bien, il fallait accepter cela.... Le choix était entre les mains de la fameuse Miyuki. Qu’allait-elle prendre ? Risquer pour rien, et résister ?