-Du coté de Belphy-
Que se passe-t'il quand une jeune femme, en maillot de bain usé par une chute passablement mortelle pour la plus grande partie des êtres constituant l'humanité, se retrouve dans une situation où elle rencontre quelques fanatiques d'un ordre misogyne prêt à tout pour faire usage de leurs gros muscles, et de leurs virilité saillante, afin de se détendre et assouvir leur besoin primaires sur la moindre demoiselle qui se trouverait à leur goût ? Eh bien pour être tout à fait honnête, la jeune demoiselle Mueller n'avait que peu désir de le découvrir, mais elle n'avait pas, en cette occasion, le droit d'exprimer son avis, car ceux qui venait de la récupérer au milieu des salles les plus profondes du complexe sous-marin en avait décidé autrement, et elle n'avait finalement ni les forces, ni la santé nécessaire pour se permettre de se défendre face à ces horreurs masculines au regard torve. Rapidement, et finalement avant même que quoi que ce soit ne puisse être prononcé au delà de leur petit dialogue entre membres, elle s'était retrouvée soulevée et transporter par le plus solide d'entre eux, un espèce de lourd gorille à l'odeur nauséabonde, qui ne semblait que bien peu loquace, mais qui ne manquait pas de répondre à ses protestation en appliquant une poigne douloureuse sur sa jambe blessée, la faisant taire dans un bruit de pur douleur. Après trois piètres tentatives, et les larmes aux yeux pour diverses raisons, elle avait dés lors acceptée à contre-coeur son état, et se laissait simplement emportée au loin, serrant les dents en se jurant qu'elle aurait la vengeance qu'elle méritait sous peu. Qu'est-ce qu'elle haïssait les hommes !
Après quelques minutes, ce fut sans la moindre douceur qu'elle fut jeter dans une salle telle un vulgaire objet, et si elle parvint ce coup-ci à étouffer le cri de douleur que lui provoqua son membre brisé, ce ne fut pas sans avoir quelques nouvelles envies de meurtres et d'insultes, même si elle savait pertinemment que dans sa situation, cela ne lui créerait que des problèmes. De manière surprenante, toutefois, elle vit rapidement la moitié du groupe qui l'avait accompagnée repartir en direction du complexe, la laissant avec les deux qui s'étaient plus ou moins prit le bec plus tôt, avant de tomber en commun accord, et elle jugea dés lors presque possible une tentative de fuite de sa part, se redressant alors difficilement en jugeant un peu de ses chances d'éliminer les deux opportuns sans alerter leur alliés. Pour l'instant, ils se trouvaient bien trop éloigné l'un de l'autre, mais avec un peu de chance, ils finiraient dans peu de temps par s'approcher d'elle, et dans ce cas là, elle aurait l'ultime possibilité de les assommer, voir même d'en tuer un pour ensuite se servir de l'autre pour couvrir sa fuite, sous la menace d'une mort certaine si il n'obéissait pas, ce qui aurait toute tendance à fonctionner après qu'il ait contempler l'élimination de son camarade. Enfin, toute cette théorie aurait put en effet se tenir si quelques mauvaises surprises ne l'attendait pas, et bien malheureusement pour elle, alors même qu'elle se voyait déjà triomphante, elle ne manqua pas d'ouïr leurs propos, et ce avec une soudaine crainte pour son état, surtout après que l'un des hommes ait fouillé les placards du lieu pour sortir une épaisse boîte de premiers secours, dont il sortit une seringue et un petit flacon.
«
T'es sur que ça vas pas l'endormir ? J'te fais confiance t'sais, mais bon la médecine c'pas mon truc ! -
Paaaaaas de soucis. Ecoute, cette petite pute a une jambe en vrac, et même si j'aime les entendre pigner, c'est plutôt quand je me sers de ma queue pour leur rappeler qui, de l'homme ou de la femme, est l'être supérieur. -
Ouais mais... Tu connais l'dosage ? -
Au poil mon gars, j'ai du réparer plus d'un bras pété par le vieil archi-prêtre, il a tendance à s'amuser avec ses vides-couilles. Crois moi, elle vas juste se sentir ramollie, et sa jambe elle va l'oublier... Par contre, elle vas les sentir ses muqueuses du coup, cette chienne. -
L'idée me plait bien ! -
Bande de malades ! Salopards, déments, SEXE INFERIEUR ! »
Si ses provocations n'avaient jusqu'ici pas atteint leur cible, ce coup-ci, elle ne manqua pas de voir immédiatement les deux visages se tourner vers elle avec un mélange d'incrédulité et d'outrage, comme si elle venait de proférer exactement ce qu'elle n'aurait pas dut dire si elle souhaitait encore avoir la vie sauve, ou être considérée un seul instant comme une victime lambda, et non une impie à leurs yeux, méritante de mille souffrances. Ils ne répondirent pas, mais en revanche, l'homme à l'aiguille s'approcha dés lors sans attendre, et la lui planta droit dans la cuisse, avant de finalement vider immédiatement le contenu de la seringue dans celle-ci, propageant le tout directement dans son muscle qui se détendit bien rapidement, pour qu'ensuite le reste des capillaires sanguines se mettent à véhiculer le produit dans son corps déjà faible. En effet, la douleur disparaît immédiatement, et alors que l'homme vient l'attraper par les cheveux pour la forcer à relever le visage, Belphégor lui offrant dés lors le plus beau regard de provocation et d'insoumission qu'elle pouvait lui offrir, il vint la tirer avec force en avant pour la projeter contre le sol avec violence, la faisant couiner de douleur alors que son corps protesta comme il put de ce traitement, par le biais de quelques soubresauts bien pathétiques. Rapidement, son pied encore botté lui atterrit sur le visage, l'obligeant à conserver la face contre terre sans même qu'elle ne puisse lutter contre son poids, bien qu'elle en eusse grand envie, et il s'exprima avec une voix colérique, mais impérieuse, lui énonçant quelques tristes vérités, mais surtout, à quel point il allait s'en amuser d'ici peu :
«
Tu sais, petite chienne, si tu veux pas avoir de sévères problèmes, tu devrais faire profil bas. Tu sais, je crois que j'ai de beaux projets pour toi : D'abord tu vas vider mes couilles, puis mon pote vas aussi te faire ta fête. Ensuite, on va te filer aux chiens, avec un peu de chance, ils t'apprécieront suffisamment pour ne pas te dévorer, mais ils t'apprendront qui est le sexe faible dans l'histoire, d'une si bonne manière que tu finiras par aboyer pour parler... Et d'ailleurs, on va commencer dés maintenant ! »
Elle trembla, voulut lutter, mais dénué de ses forces, et sous l'effet de l'anesthésiant, elle n'eut que la capacité de faire mine de frapper l'un de ses tortionnaires quand ils la levèrent, et la posèrent sur la table. L'instant d'après, son maillot de bain lui fut arraché, ses seins tombèrent doucement, promesse certaine pour ces hommes d'amusement,et son antre intime se dévoila à leurs yeux. Tout ce qu'elle put faire, c'est protester :
«
Immondes pourceaux, sale engeance, je... Je vous tuerais. -
Oh c'est vrai que nous avons des porcs aussi, je crois qu'on les conviera à ta.... "réhabilitation" »
. . . . .
-Du coté d'Elise-
Efficace, mortelle, rapide, il y avait bien des adjectifs pour définir la belle femme aux cheveux violets qui parvenait, malgré sa bien légère tenue, à progresser au milieu des fanatiques et de leurs forces pour se diriger de plus en plus hâtivement en direction de sa camarade d'action, et cela commençait à provoquer une forte irritation du coté des forces religieuses, voyant d'un bien mauvais oeil la présence de cette furie qui les humiliait au fur et à mesure de sa progression. Bien sur, les divagations qu'ils avaient obtenus de la jeune femme laissait tout à penser qu'elle était à moitié folle, mais pour autant, il ne prenait pas le sujet à la légère, du moins il le prenait de moins en moins, et commençait à trouver un peu de sérieux dans les plans qui étaient rapidement communiqués pour permettre à tous d'arrêter cette avancée infernale qui en était rendue à deux étages vidés des forces du saint ordre ésotérique des profondeurs. Pourtant, et sans même que qui que ce soit en ai la réponse claire, chacune de leur tentative semblait devancée par les tactiques militaires de la jeune femme, certaines personnes pourtant entraînées à tirer ayant le malheur de découvrir une visée à la précision inhumaine, ou des déplacements dont ils n'avaient guère prévu le soudain déploiement, finissant troué de balles, où laisser pour mourant par l'efficace mercenaire Tekhane, en pleine quête de sauvetage. Finalement, les communications radios s'enflammaient de plus en plus, certains des fidèles témoignant de leur manque de motivation à faire face à cette furie, et ce fut les propos de l'archi-prêtre qui résonnèrent au travers du matériel haut-de-gamme, exprimant quelques terribles décisions.
«
Ksshhrt... à tout les fidèles. Repliez vous dans l'étage -4, concentrez vous sur la surveillance des explosifs. Groupe E, suivez le protocole en cas de résistance militaire.... Ksshhrt. »
Rien de bien précis pour la femme qui jusqu'ici agissait comme une divinité vengeresse, mais sa progression fut étrangement simplifiée en cette occasion, lui permettant de quitter l'étage inférieur deux dans lequel elle se trouvait pour finalement atteindre l'étage se situant plus bas, et qui se trouvait désormais vide de toute présence, comme si on lui laissait pleine capacité pour atteindre l'étage suivant, et donc les membres qui s'y étaient réfugiés. Le piège, bien sûr, paraissait évident, mais elle se devait tout de même de traverser les lieux pour atteindre les prochains escaliers, et encore plus, elle se devait ensuite de parcourir le domaine inférieur pour dés lors pouvoir atteindre le lieu où avait été trouvée sa chère Belphégor, et donc la libérer des quelques tortionnaires qui avaient mis la main sur elle. Surtout que bon, au vu de leur moeurs, si la fameuse femme qu'ils avaient récupérés était en effet la chasseuse de prime au tempérament aussi flamboyant que sa chevelure, il n'était à n'en pas douter qu'elle risquerait de très mal vivre leur misogynie primaire, non sans parler des touchers auxquels il la soumettrait le cas échéant. En tout cas, tout semblait parfaitement calme, plus la moindre communication dans les environs, pas le moindre membre armé à des centaines de mètres à la ronde, et plus encore, à cette profondeur, plus le moindre son de panique ne se faisait entendre. C'est comme si, soudainement, Elise s'était retrouvée seule au milieu du grand complexe, et qu'elle était désormais l'unique personne vivante des lieux... Du moins pour l'instant...
Car alors qu'elle atteint le tiers de son avancée dans le nouvel étage, quelque chose de bien particulier se produit. La ventilation des lieux, l'intégralité de celle-ci, se met soudainement en marche, et non contente de délivrer un souffle d'une grande fraîcheur, léchant légèrement la peau dénudée d'Elise pour lui offrir une légère chair de poule, le tout de l'étage commence lentement à être envahit par un gaz léger, qui bien content de ne pas directement s'échapper en direction du sol, semble suffisamment léger pour rester au niveau des hauteurs, emplissant rapidement les couloirs d'une couverture opaque. Une quantité astronomique de gaz suffocant, quelques chose qui normalement aurait dut être utilisé en dernier recours face aux forces de l'ordres qui auraient eut le malheur de s'approcher avec de l'équipement léger, afin d'aller rapidement désactiver les charges explosives, mais qui avaient été utilisés finalement pour chercher à incapacité la femme qui semblait, à elle seule, faire le travail de toute une escouade. L'épais brouillard, n'occupant au départ que les environs du visage de la femme, se mit d'ailleurs à emplir l'espace de manière incontrôlée, descendant d’abords au niveau du bassin, pour rapidement avoir même occupé l'espace jusqu'à la hauteur des chevilles. Rapidement, il n'est même plus possible de respirer quelques part sans ingérer la fumée, et se mettre à cracher et s'asphyxier progressivement, jusqu'à s'évanouir. Le gaz finira par être coupé au bout d'un moment, pour ne pas que le quatrième étage inférieur n'en souffre, mais malgré tout cela, c'est avec appréhension que des équipes remontent, espérant trouver, plus haut, la forme inconsciente de cette némésis imprévue...
Auront-ils cette chance ?