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Knockout saloon [Pv]

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Jessandra Chavez

Humain(e)

Re : Knockout saloon [Pv]

Réponse 30 samedi 10 février 2018, 12:11:46

- Le Christ préconise de tendre l'autre joue, Jessandra. Ne le dit pas aux fidèles, ma fille, mais je pense qu'il faut de temps en temps aller claquer celle du coquin qui t'a fait du mal. Lui rendre au centuple ce qu'il t'a fait. Le Christ n'a pas vécu dans la favela, amor. Ne porte jamais le premier coup, mais fait payer celui qui te l'infligera. Tu comprends ? [/color]
- Sim, mãe.

Les frêles bras de la nonne se refermèrent autour de la nuque de Chavez, qui l'enserra à son tour, cherchant à se fortifier à cette oasis de tendresse. Le nez dans le cou de sa mère, elle avait l'impression d'en sentir clairement le parfum capiteux que la vieille dame avait toujours affectionné. La nonne l'avait porté jusqu'au soir de sa vie, quand l'effluve s'était mêlée aux relents du sang frais. Jessandra avait pensé ne plus jamais avoir ces notes parfumées dans les narines, mais voilà qu'elles remontaient et lui enflammaient le cœur.
Elle délirait.
La brésilienne s'en rendait compte. Le passage à tabac l'avait sonnée, envoyée dans une torpeur comateuse ou elle avait retrouvé sa défunte mère adoptive. Et, comme toujours, mamãe avait eu les mots. Seigneur, ce qu'elle pouvait lui manquer...

- Tu as trouvé un garçon, amor ?
- Grayle ? Ce n'est pas...
- Cala a boca, idiota ! Il t'appelle.

Les mains de Soeur Edilène, fatiguée et mince, saisirent les joues de Jessandra pour lui faire relever la tête. Chavez ne put voir que le sourire, fin et malicieux, alors que le reste du visage tant aimé disparaissait dans un brouillard étrange. Edilène donna un coup de menton dans l'air comme elle le faisait toujours lorsqu'elle avait ces vérités que seules semblent capables de percevoir les aînés. Sa bouche articula alors quelques mots, sa voix se mêlant à celle plus grave et tout aussi rassurante de Grayle.

- Jessandra... réveille toi s'il te plaît.

Ses paupières papillonnèrent difficilement. Sa langue l'informa que son palais était gorgé de sang, ses nerfs que son corps était une carte géographique de la douleur et de la fatigue. Ses yeux s'ouvrirent pourtant, découvrant le goulot de la gourde. La perspective d'un peu d'eau la fit se précipiter comme elle put vers l'objet et elle but tout son soul avec reconnaissance, finissant par cracher la dernière gorgée pour se rincer la bouche.
Un peu plus réveillée maintenant, Jessandra réalisa ce qui l'entourait. Les murs de pierre, les chaînes à ses poignets, la présence de Grayle dont les mains avaient maintenu pour elle la gourde salvatrice. Il avait l'air d'aller bien, et Jessandra adressa au Christ un sourire léger de reconnaissance, ainsi que quelques mots au Pérégrin.

- Você é um cara grande, finalmente, Grayle. Eles te machucaram ?, s'enquit-elle d'une voix faible, sachant que l'homme comprendrait la langue choisie.
- Suffit, vos messes basses ! J'ai été suffisamment patiente avec vous, Grayle ! Et avec toi, engeance débile !

Arleona était revenue dans l'enceinte de la sinistre geôle, aussi assurée qu'elle pouvait le faire croire après la démonstration étrange de Grayle. Ses mains tremblaient encore, mais sa volonté semblait prête à affronter ce qui l'avait tant effrayée. En un sens, la jeune femme forçait le respect. Toutefois, elle était revenue avec deux Sœurs du Silence, qui tenaient chacun un fouet. L'une d'elle le laissa se dérouler pour serpenter sur le sol, promesse de la correction à venir. Les intentions des gardes et de leur maîtresse ne laissaient aucun doute.
La première Sœur fit claquer son reptile de cuir tressé dans un bruit menaçant qui résonna sèchement dans la cellule, et l'abattit sur Grayle. Comme animé de sa propre volonté, le fouet évita de lui-même une éventuelle riposte ou protection pour aller cingler le dos de l'homme, déchirant chairs et chemise dans une gerbe de sang.

- Nos fouets de correction sont tressés d'obsidienne, qui annule la plupart des pouvoirs ! Puisque vous l'aimez tant, mâle, vous allez partager son sort ! Je vous ai proposé de vous en aller, vous m'avez menacée. Payez donc !

La vérité, c'était qu'Arleona avait été tout simplement terrifiée par le regard que lui avait lancé le Pérégrin et qu'elle aurait trouvé n'importe quel prétexte pour ne plus y être confrontée. Pour s'en prémunir, la jeune femme s'était dissimulée derrière la violence préliminaire et le sadisme, ordonnant aux deux Sœurs de fouetter l'homme jusqu'à ce qu'il s'écroule. Était-ce l'effroi qui la saisissait, ou est-ce que son vernis de sympathie polie craquait simplement pour laisser éclore son véritable moi ?
Les fouets s'abattirent donc comme une grêle impitoyable sur le corps de l'homme et celui de Jessandra, qui serra d'abord les dents.
Avant de hurler à en faire trembler les puissantes murailles de la forteresse.

La douleur, la colère, la rancune, l'inquiétude pour Grayle... Tout cela forma une boule incandescente en elle, qui explosa dans un hurlement qui n'avait pas grand-chose d'humain au vu de sa puissance. La brésilienne releva la tête alors que les tortionnaires avaient suspendu leur geste sous la surprise, découvrant le visage de Chavez serti de deux perles à l'incandescence aussi violente que magnifique.


Instinctivement, Arleona recula de deux pas. Les Soeurs du Silence présentes se constituèrent en un rempart, adjoignant leur glaive à leurs fouets. Dans le couloir qui joignait la geôle et la sortie de la tour d'emprisonnement, tous les gardes sortirent leurs armes, prêtes à en découdre. Seule Ischwalt ne bronchait pas, tétanisée par la vision d'une Jessandra qui s'était dressée malgré ses blessures, tirant sur les chaînes qui se mirent à fondre. En quelques secondes, le lourd acier ne fut plus que flaques rougeoyantes éparses sur le sol.
Devant Grayle se tendit un bras, comme en barrière pour ne pas le laisser avancer. Et, face à leurs adversaires en armes, Jessandra se dressait, nimbée d'une aura surnaturelle qui irradiait autant de lumière que de la colère sourde qui avait créé cette situation.
Pourtant, le visage de la brésilienne se trouvait être d'un calme plat.
Celui qui précédait invariablement la fureur d'une tempête destructrice.


L'une des protectrices d'Arleona décida d'agir la première, estimant peut-être que Jessandra n'aurait pas le temps de réaction nécessaire pour la bloquer. Dans un mouvement-éclair qui méritait le respect, la Sœur du Silence bondit vers Chavez arme à la main pour lui trancher la gorge, mais Jessandra arrêta son poignet dans un réflexe et balança son poing libre dans la demie-seconde qui suivit son action, envoyant la soldate masquée aux entrailles explosées s'écraser contre le mur dans un choc qui la fit passer pour une poupée désarticulée.

- SONNEZ L'ALARME !, hurla Arleona.

Des runes magiques se mirent à lui dans le couloir, et l'instant d'après on put entendre résonner un cor lointain qui devait hurler depuis une des tours de la citadelle des Sœurs du Silence. La Voix chercha à se reprendre, invoquant un bâton magique dans sa main alors qu'elle psalmodiait quelques incantations pour faire naître des boules de feu qui restèrent en suspension autour d'elle comme autant de munitions prêtes à faire feu.
 
- Tu ne sortiras pas d'ici ! Nous sommes toutes entraînées pour juguler la menace que tu représentes !
{Mettre talents de vous à l'épreuve.}

La voix avait quelque chose de surnaturel, comme le bruit lointain d'un orage qu'on savait approchant. Une curieuse sensation pleine de menace, de promesse de douleur. Mais, pour Grayle, il n'y avait jamais que le ton habituel de Jessandra. Enfin, Jessandra... Celle qui promettait à ses adversaires de leur briser tous les os du corps quitte à s'en casser les mains. Rien qu'il ne connaissait pas, finalement, et rien qu'il n'ait à craindre.
La jeune femme tourna d'ailleur légèrement la tête, de façon à pouvoir l'apercevoir et lui offrir un sourire sérieusement étrange.
Un sourire qui, bien que fugace, se voulu rassurant à l'égard de l'homme avant de totalement s'effacer. Dans la rage qui l'animait, Jessandra avait voulu assurer son seul allié qu'elle discernait encore ses amis de tout le reste.


Et elle s'élança vers les premières Soeurs du Silence, son cri annonçant pour la citadelle qui avait eu la prétention de la retenir prisonnière le début d'un orage de fureur et de violence.
Ses poings s'écrasèrent comme jamais jusque là, l'impact des os se retrouvant amplifié par d'étranges détonations provoquées par les coups. Le métal des armures cédait comme du balsa de cinéma et les chairs noircissaient, explosaient comme des bubons trop plein qui relâchaient organes et muscles déchirés. Les corps des Soeurs du Silence étaient réduits à l'état de poupée, propulsés comme des marionnettes contre les murs où les guerrières achevaient leur agonie. Chavez, elle, était un véritable éclair. Déjà rapide, ce nouvel état surnaturel la transformait en forme presque indistincte qui ne se figeait que le temps d'asséner un coup de pied, un coup de poing, avant de passer à sa proie suivante. Et, à ce rythme, le couloir devint vite un charnier sanglant qui ne laissait qu'une Arleona trop pétrifiée pour penser à lancer ses boules de feu toujours en suspension.

Arrivée au monte-charge qu'avait emprunté Grayle pour descendre au niveau de la cellule, Chavez ceignit la taille du pérégrin de l'un de ses bras et, sans forme de préambule, se ramassa sur ses jambes avant de se propulser vers la sortie dans un bond formidable accentué par une détonation violente. A l'étage, Chavez défonça la porte qui vola en éclat dans la cour d'entraînement, ou des dizaines de Soeurs en armes s'agglutinaient à présent, prêtes à en découdre avec les fuyards...
« Modifié: lundi 12 février 2018, 20:50:12 par Jessandra Chavez »

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Knockout saloon [Pv]

Réponse 31 lundi 05 mars 2018, 22:42:35

L'explosion d'énergie dégagée par Jessandra avait sonné Grayle, dont l'esprit était encore étourdi par la douleur vive du fouet tressé d'obsidienne et de la chair à vif dans son dos. Lui qui avait tout vu, s'attendait tout sauf à ca. Il avait quasiment fait une croix sur le fait de la revoir un jour... et voilà qu'elle se révoltait, révélant sa nature enfouïe sous la colère.

Pour Grayle, c'était une belle leçon d'humilité. Même à son âge, les surprises et les miracles étaient encore possible. Il essaya de se relever, tant bien que mal, mais vit le bras ensanglanté et puissant de Jessandra devant lui. Il leva les yeux. Elle lui avait sourit, après qu'il lui ai donné de l'eau. Qu'il lui réponde qu'il aille bien semblait l'avoir rassurée. Mais là, elle ne semblait pas rassurée... mais assurée. Sûre, fière, dominatrice... et nue, alors que le manteau que Grayle lui avait donné tombait sur le sol, dévoilant ses jambes musclées, son bassin de femme, sa croupe ronde, ses épaules larges et son opulente poitrine. Une beauté sombre et sculpturale, gâchée par toutes ces marques de coup et de fouet. Gâchée et sublimée à la fois. Il la regardait avec un grand " O " sur sa bouche, d'admiration pure et simple. Devant quoi ? La femme, la guerrière, la divinité ? Les trois à la fois, sûrement.

Lorsqu'elle tua la soeur du silence en faisant exploser cette dernière, Grayle ne put s'empêcher de lâcher un "PUTAIN DE MERDE", absolument pas préparé à une telle horreur. Lorsqu'Arleona prévint Jessandra qu'elle serait vaincue, juste après la réponse cinglante de la brésilienne, vint celle de Grayle, à peine audible.

" C'est une très très mauvaise idée de ce que vous faites ! " avait-il affirmé, paniqué, aux soeurs du silence. Si Grayle n'avait aucun problème à utiliser la solution violente, massacrer à droite et à gauche n'était pas vraiment dans sa politique. Mais entre un couvent de maniaques de l'espadon fanatiques et une force de la nature destructrice et légitimement en colère, y avait-il de la place pour quelqu'un comme lui ?

Non bien sur. Que dalle.

Jessandra se retourna vers lui. Il s'était redressé, droit et fier, bien que saignant et lui rendit un sourire déterminé, avant de cligner de l'oeil.

- Pète leur la gueule.
Et elle ne s'était pas retenue.

Il la suivait, doucement, marchant comme s'il se baladait au parc, le regard dans le vague. Jessandra frappait, découpait, pulvérisait. Ses bras et ses jambes tracaient des arcs de cercles dans l'air, ou de puissantes fentes, les membres quasiment flous. A chaque coup, un fracas, celui de l'armure écrasée, de la chair broyée, des os réduits en miettes, suivis d'un cri étranglé et d'un corps projeté contre le mur, le sol, voir même le plafond. Elle avancait, tel l'orage vengeur, et brisait toutes celles qui lui faisait face. Pas une ne parvint à la toucher ou à la dépasser, certaines essayant de viser Grayle.

L'homme, qui marchait derrière avec lenteur, était éclaboussé de sang, le liquide pourpre maculant son visage et faisant encore plus ressortir le vert de ses yeux. Chacun de ses pas était ponctué d'un "flac" alors que sa semelle s'enfoncait dans le sang. Il regardait autour de lui. Il vit une guerrière agonisante, la moitié du torse arrachée, et se dirigea vers elle, alors que Jessandra continuait de massacrer ses camarades.

Elle ne dit rien lorsqu'il tira son couteau, mais il put voir une infinie tristesse et douleur dans son regard.

" Je suis désolé. On a jamais voulu ca. Je ferais en sorte que ca s'arrête. "

Il lui enfonca sa dague dans le coeur, à travers l'armure, et la vie quitta le corps féminin. Il espérait sincèrement qu'elle se trouvait en un endroit meilleur. Pour aveugles et brutales qu'elles étaient, ces femmes n'avaient pas de mauvaise intention en soi, et surtout...

Il regarda Jessandra, qui venait de briser une épée et d'arracher une tête d'un coup de pied.

Personne ne mérite de mourir ainsi. Il ramassa le bouclier de la guerrière, ainsi que son épée. Elle n'en aurait plus besoin. Puis, il rejoignit Jessandra, enjambant un corps.

" Et maintenant ? " dit-il, plongé dans ses yeux brillants et éthériques. Elle ne lui répondit pas, se contentant de le prendre par la taille.

" Attend, non c'est pas une bonne id... " dit-il, comprenant les intentions de la jeune femme.

" déééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééé ! "

Ils arrivèrent en haut après une fantastique impulsion, qui avait enfoncée le sol sous leurs pieds. Puis, sans attendre plus longtemps, elle pulvérisa la porte. Ils entrèrent tous les deux dans la cour, fixés par des dizaines de guerrières. Il vit Jessandra plisser les yeux. La brusque lueur du soleil dans le ciel bleu en était elle la cause ?

Les soldats s’agglutinèrent vers eux. Combien ? 20 ? 30? Une centaine ? En tout cas, elles semblaient motivées pour les découper, les fixant avec haine, toutes armes dehors, attendant un signal muet. Grayle pouvait sentir Jessandra fulminer, son corps tremblant comme un volcan sur le point d'entrer en éruption. Il en sentait l’origine. Jessandra. Bien qu’elle était ici l’incarnation de la colère contenue, tous autour d’elle étaient bourrés d’adrénaline et d’une envie d’en découdre surnaturelle, bien au-delà de la normale. Les guerrières n’avaient plus envie de capturer Jessandra et de tuer Grayle, mais de les massacrer, les couper en morceau et les foutre au feu. Grayle… lui-même avait une folle envie de les tuer et les bouffer.

Il sentit peu à peu l’envie de meurtre l’envahir. Mais il décida, ultimement, de débloquer la situation.

«  Laissez nous partir. Revenir chez nous. Il n’y aura plus de mort. On A JAMAIS VOULU DE CA MERDE ! » se mit-il à rugir, pris d’une colère montante à chaque seconde. Il avanca alors, dépassant Jessandra, et se mit en position défensive, tapant son bouclier avec la lame de son épée.

«  DEGAGEZ ! »


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