Alyson sortit de son immeuble, s’étant fait un queue de cheval haute qui faisait tomber ses cheveux en cascade dans son dos, elle c’était maquillée sexy, et vulgaire juste comme il le fallait, et marchait en faisant claquer ses talons, dans sa robe rouge ultre moulante, les épaules a peine couverte d’une petite veste en faux cuir…
Elle avait gardée beaucoup de chose de sa vie de démone, notamment, le gout pour le tape a l’œil ! La robe rouge, les boucles d’oreilles créoles en or, ses bagues, ses bracelets, et même sa manière de tortiller popotin lorsqu’elle marchait, tout en elle criait « ragardez moi, vous ne m’aurez jamais, mais vous avez le droit de baver »…
Elle n’avait pas de mal à se frayer un passage, les hommes s’écartaient devant elle pour pouvoir mieux la mater après l’avoir dépassée, et les japonaises, dans l’ensemble, se sentaient écrasée par la féminité de la jolie brune… Elle était tout ce qu’une japonaise ne devait pas être : arrogante, voyante, sensuelle… Elle sentait le vice grandir dans les cœurs et les pantalons des hommes qui la croisait, et la frustration qu’elle leur infligeait, en adorant cela. Qu’ils souffrent, comme elle souffrait de sa condition d’humaine. Elle avait peu de pouvoir , sur terre, mais le pouvoir qui lui restait, elle en userait au maximum…
Elle passa devant des marchand ambulant, elle aussi, sans leurs accorder un regard, ni même ralentir le pas, elle se considérait toujours comme la reine de l’univers, les autres ne s’en rendaient pas compte c’est tout. Elle avait l’éternité pour devenir au moins, la reine de la terre. Les anges avaient cru la punir, mais elle saurait se faire un royaume, même ici, même réduite à si peu..
Un homme l’aborda, elle poussa un soupire, et allait lui répondre, sans même le regarder, lorsqu’elle posa les yeux sur lui. Riche. Il avait l’air riche. Il pouvait être utile. Il pouvait être mené par le bout du nez comme tous les mortels. Elle avait tant de facture…
Et… il faut dire qu’elle avait toujours été sensible à la flatterie, c’était comme une pommade rafraichissante, elle en avait été couverte du temps de sa grandeur, aujourd’hui, elle était en manque.
Elle lui fit un sourire rougissant, car les hommes aiment qu’on leurs montrent qu’ils vous impressionnent, et se cambra légèrement, faisant remonter encore sa jupe sur ses cuisses, et se bomber sa poitrine, toujours sans avoir l’air de faire exprès…
-Monsieur, si j’avais un petit ami, il n’aurait pas à me dire ce que je dois porter ou non… A moins qu’il ne m’ait acheté mes vêtements… Car dans ce cas, je le laisserais me faire porter ce qu’il désir… Mais je peux vous dire d’expérience, que les vêtements que choisissent les hommes, sont rarement fait pour cacher quoi que ce soit… Ils aiment montrer aux autres ce qu’ils son seuls a posséder… Pas Vous ?Elle gloussa, enlevant ses lunettes, et tirant sur sa robe pour la remettre en place, puis lui dit.
-Merci du compliment en tout cas…Avant de lui faire un sourire, et de repartir, en roulant des fesses, espérant qu’il la rattrape, elle ne voulait pas avoir l’air désespérée, ou croqueuse de diamant, puisque… elle était les deux !