Autant dire que Pauline était comblée. Myumi lui baisait sa magnifique petite bouche d’amour, et, dans son dos, Mélinda lui bourrait les reins, enfonçant sa verge dans sa chatte. Levrette et fellation, le combo du bonheur, servi par deux magnifiques hermaphrodites ! Pour sa nouvelle vie de servitude, Pauline la commençait dans la jouissance et dans l’opulence ! Mélinda la prenait bien fort, grognant, n’hésitant pas à gifler ses fesses. Bien dure, bien élancée, son vit tambourinait dans son intimité luisante, se noyant dans la mouille que Pauline sécrétait furieusement. Il en allait de même pour Myumi, qui baignait dans la salive de la jeune femme, crispant ses mains sur ses cheveux, continuant à la pénétrer avec force et acharnement. Son mandrin s’enfouissait en elle, avant de repartir, puis de s’enfoncer encore, pilonnant sa bouche en tapant sa gorge.
« Haaaaa...
- Mmmmhmmm... !! »
Rien n’était épargné à la belle Pauline, et ce traitement intense dura bien une bonne dizaine de minutes, soit autant de temps à se faire prendre dans tous les sens. Mélinda et Myumi n’étaient pas connues pour jouir rapidement, et la petite vampire, dans ce genre de choses, adorait prendre son temps, savourer le moment, et faire durer le plaisir autant que possible. C’est donc ce qu’elle fit, offrant à Pauline une première fois qu’elle voulait mémorable.
Finalement, les deux puissantes femmes allèrent se vider en elle, venant bien remplir le corps de Pauline, pour se retirer ensuite, dans des profonds soupirs. Mélinda reprenait son souffle, tandis que Pauline, de son côté, sortait peu à peu de la torpeur de lubricité dans laquelle les deux sensuelles femmes l’avaient plongé. Reprenant son souffle, Myumi ne dit rien quand la jeune lycéenne, à la surprise de la vampire, annonça vouloir refuser à ce que la vampire lui offrait.
Devant l’insolence de la jeune femme, Mélinda... S’esclaffa. Elle secoua la tête, comme pour se convaincre qu’elle n’avait pas rêvé.
« Ah, les humains... »
Un soupir s’échappa ensuite de ses lèvres, et elle croisa les bras.
« C’est ce que je déteste chez votre espèce. Vous maniez les mots comme du papier, les jetant au vent sans en attacher la moindre importance. Mais les mots ont un poids, Pauline. Je t’ai laissé le choix, Pauline ! Et tu as dit, très précisément : ‘‘Je veux être votre esclave’’. Tu crois quoi ? Que tu peux revenir sur ce pacte ? »
La main de Mélinda frappa alors, et gifla Pauline au visage, l’envoyant se clouer au sol.
« Tu t’es engagée, ma chérie, et, chez moi, il n’y a pas de droit de rétractation ! Tu es une esclave ! MON esclave ! »
Mélinda posa soudain son pied sur le torse de la jeune femme, et acheva de la plaquer au sol. Aussi belle soit-elle, Mélinda ressemblait ici à une véritable furie, ses yeux venant s’injecter de sang, ses canines se déformant en de longs crocs pointus.
« Et puis... Vu comment tu mouilles... Je crois que tu te mens à toi-même. Tu aimes ça, Pauline... Être une soumise, n’avoir rien d’autre à faire que de suivre mes ordres. C’est un énorme poids en moins sur tes épaules, tu sais... Confier sa vie à quelqu’un, c’est pouvoir profiter pleinement de la vie, sans avoir à se demander ce que le futur nous réserve. Plus de futur à s’inquiéter pour toi, car ta Maîtresse s’occupera de ton avenir. »
La vampire rajouta ensuite.
« Maintenant, tu vas arrêter tes caprices. Tu es ma chienne, et ta destinée n’est rien de plus que d’être un sac à foutre, de vivre chaque jour en ayant l’impression d’être dans un rêve perpétuel, entourée de femmes et d’hommes magnifiques qui te feront l’amour tout le temps. Il n’y a que les humains pour être aussi ingrats et capricieux. On vous offre le bonheur sur un plateau d’argent, et, tout ce que vous avez à faire, c’est de l’accepter, mais vous refusez... Et vous refusez pour quoi ? Des idéaux moraux aussi creux que futiles ? La liberté ? Ah, la bonne affaire ! »
Mélinda retira finalement son bras, et se retourna alors, tournant le dos à Pauline.
« Qu’est-ce que tu en penses ? » finit-elle par demander à Myumi.
Cette dernière ne dit rien pendant quelques secondes, fixant Mélinda, puis Pauline.
« Le libre-arbitre est la base de tout. Mais elle s’est engagée à te servir. Je pense qu’elle doit choisir, mais en comprenant bien les conséquences de son acte. Pars maintenant, Pauline, et tu ne seras jamais rien de plus qu’une élève transparente. Tu mèneras ta petite vie au lycée sans histoire, et tu ne goûteras plus jamais au bonheur suprême que tu as ressenti ici. Oh, tu trouveras assurément d’autres amants, et peut-être même qu’ils te feront jouir, mais, le soir, quand tu te coucheras, tu ressentiras comme un grand vide en toi... Et tu repenseras toujours à ce moment, cet instant précis, là, en ce moment, où tu as laissé ta peur te guider. Car, tu as beau retourner ça dans tous les sens que tu veux, Pauline, ce qui te motive, ce n’est pas l’appel de la liberté, mais la peur. Les humains sont comme ça, ils craignent toujours le changement. Tu penses peut-être qu’il y a un piège ? Mais... C’est faux. Alors, choisis bien... La pilule bleue, et tout s’arrête, tu pourras faire de beaux rêves, penser ce que tu veux, et mener ta petite vie ordinaire et finir en quadragénaire frustrée se dopant à des romans à l’eau-de-rose en pensant aux toiles d’araignées qui poussent dans sa chatte... Ou tu peux prendre la pilule rouge, rester au Pays des Merveilles, et descendre avec nous au fond de tes fantasmes les plus fous et les plus inavouables. »
Myumi était partiellement démoniaque. Elle connaissait l’importance du libre-arbitre, et, s’il était vrai que Pauline avait effectivement énoncé vouloir être une esclave, on pouvait objecter que, sous l’état d’excitation sexuelle dans lequel elle était, son consentement était vicié. Mélinda aurait pu la corriger sur place... Mais ce n’était pas de ça qu’elle voulait comme soumission. Elle ne voulait pas des esclaves contraintes, et, de fait, il lui arrivait, parfois, de tirer une croix sur des filles qui, s’emballant au début, se refermaient ensuite comme des moules vides. L’expérience lui avait prouvé que ce genre de filles avaient souvent tendance à causer plus de problèmes qu’à apporter d’aide, alors...
...Alors, elle n’hésiterait pas à tirer une croix sur Pauline si elle décidait de prendre la pilule bleue, et, donc, de partir.
« Donc... ? Le frisson de l’excitation, ou la morosité rassurante du quotidien ? Dépêche-toi, le compteur tourne... »