Les rumeurs d’enlèvements et autres actes d’agressions avaient normalement peu de chance de vraiment faire surface hors des contrés du chaos. Les habitants avaient pourtant la plupart du temps beau haussé la voix ou tenter de mettre un peu d’efforts à se faire remarquer de l’extérieur que les autres civilisations, qui elle se disait plus civilisées, avait rapidement oublié leur cris de demande d’aide. On disait rapidement que les ennuies c’était normales, que mieux valait laisser faire, que peu importe ce que l’on essayait, toute tentative viendrais souvent mener a rien. Mais cette fois, la mention de rumeur d’étranges créatures inconnues fit en sorte que cet appel à l’aide vient aux oreilles de gens dont les moyens n’étaient pas négligeables. La guilde, plutôt attiré par l’espoir de découvrir quelque chose d’intéressant, mis donc sur pied une petite équipe afin d’aller porter assistance, du moins c’est ce qu’ils disent, au pauvres gens des villages victimes de ses dernières disparitions. Quelques porteurs et une petite poignée de combattants vinrent escortés dans l’endroit isolé le professeur Linwort, un des chercheurs en chef de la guilde et spécialiste du climat des landes et sa jeune assistante, Avania. C’était pour elle sa première vraie mission en tant que chercheuse depuis son ascension hors du rang de recrue. Elle était joyeusement nerveuse à l’idée cette mission. Non seulement elle admirait les travaux du professeur mais elle pourrait maintenant avoir la reconnaissance de son travail et non pas seulement devoir ce référé à un quelconque superviseur, n’ayant que le professeur comme supérieur.
-Je n’arrive toujours pas à le croire! Ils m’ont vraiment permise de me joindre à cette expédition et avec LE spécialiste de l’écosystème de cette région! Quel honneur!
-Franchement, miss Tukiwan, vous allez me faire rougir si vous continuez de me vantez ainsi! Je ne suis qu’un vieux passionné de plantes de brousse et de limaces géantes après tout hahaha! Et puis bon, vous connaissez les gens dans le coin, ils voient un chat noir et cri à la panthère.
-Quoi, vous ne me direz pas que vous n’êtes pas excité à l’idée de voir un peu ce qu’on pourrait trouver ici? Moi j’en ai peine à dormir!
-Boh! Je connais bien l’endroit, la vallée a déjà été étudier de fond en comble. Surement une petite tribu de gobelins, une bande de troll ou si nous somme chanceux des végépigmés en floraison. Ils ont souvent tendance à venir kidnappée des humains dans le coin, ils se servent du sang de leurs victimes pour fertiliser le sol et nourrir leurs jeunes pousses.
-Et ses témoignages des marchands qui on réussit à fuir et qui racontent avoir eu à faire à des insectes géants? D’autres affirment avoir vue de long tendons, tentacules ou lianes les attaquants. Il y a des informations fortement intéressantes dans le rapport et les dossiers fiché qui portent des similitudes sont…
L’homme aux cheveux grisonnant et a la moustache ciré ne laissa Avania terminé sa phrase et d’un air amusé vint l’interrompre dans sa lancé.
-Ho, vous avez fait vos devoir je vois! Et bien on peut dire que la jeunesse a de quoi de bon. Cette soif de voir sortir les idées les plus étonnantes et de toujours découvrir la nouveauté. Des lianes vous dites? Ce pourrait bien coller avec les théories des végépigmés ça. Il y avait quoi d’autres dans le dossier?
-Vous ne les avez pas lus? Lui répondit la jeune femme, grandement surprise d’apprendre que son aîné n’avait pas pris la peine de lire au moins le rapport initial de la mission.
-On en a lu un, on en a lu mille. C’est toujours les mêmes choses. Des insectes géants…. Humm, surement des puceron-boucs géants domestiqués, ce ne serait pas la première fois.
-Et bien il y a mention d’une femme qui…
Elle ne put finir sa phrase que le professeur l’interrompit à nouveau, plus intéressé a reposé ses vieilles jambes et retourné dans le confort de son bureau que dans la chaleur de la savane dans laquelle il se trouvait.
-Ah nous sommes arrivés! Roche grise. Petit village de cultivateurs et de sculpteurs de cailloux. Bon, messieurs, montés la tentes ici, commencé a ramassé un peu de bois. Miss Tukiwan, faite moi chauffé de l’eau, je prendrais bien un petit thé! Je vais aller faire un petit tour au village, j’ai de vieux amis a rencontré, ils sauront me donnés de bonnes informations.
Et laissant le soin à ses porteurs de préparer le campement et prenant avec lui deux combattants par strict minimum, le professeur partit nonchalamment en direction du centre du village. Il ne prenait apparemment pas cette mission au sérieux et semblait avoir une idée pré-construite du fin fond de l’histoire. Il espérait donc confirmer rapidement son hypothèse auprès des anciens du village, avant d’en profiter rapidement pour ramasser quelques herbes rares pour certaines de ses propres expériences, la raison réel de son intérêt pour la mission car celle-ci ne poussaient que dans la région. Avania elle, fronçait les sourcils de mécontentement et vira au rouge. Elle n’avait pas osé parler par respect pour le professeur mais était choqué de voir à quel point il semblait lassé de la chance qui se présentait devant eux.
-Il veut que je lui prépare du thé! Nous avons une opportunité en or et il veut du thé! Graah! J’ai…pfff…qu’il se le fasse lui-même! Je ne suis plus stagiaire bon sang!
Et elle partit, laissant les porteurs et les gardes s’occuper du campement, entrant un peu dans la foret pour essayer de se changer les idées histoire de garder son calme et bien paraître devant celui qui cosignerait le rapport d’expédition avec elle. Elle voulait avoir raison, mais n’avait pas besoin de faire une scène pour ça. Pendant un long moment elle marchât, ce repassant en boucle leur discussion et imaginant le moment où elle lui prouverait qu’elle avait raison. Elle pensait à la satisfaction qu’elle éprouverait et les félicitations qu’elle recevrait des autres membres mais la colère provoquer par ce manque total d’intérêt et la façon dont le professeur l’avait rabaissé revenait toujours à la surface. Elle ce rappela alors avoir vue une petite cascade juste avant l’entrée du village et ce disait qu’un peu d’eau fraîche la calmerait un peu et l’aiderait aussi un peu à alléger la chaleur du soleil qui tapait fortement. Elle retira ses chaussures et alla se tremper les pieds, s’assoyant sur une pierre à coté de laquelle elle avait déposé son sac. Elle profitât donc d'un moment de sérénité pour ce reposer, ne ce doutant pas que sa marche l'avait déjà grandement éloignée du campement et que dérriere la chute d'eau, on épiait déjà sa présence.