Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Le troisième chaos [Libre, autant pour le participant que pour le nombre]

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Daclusia Khaleos

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Un vent léger se lève. L'herbe des terres sauvages, soulevée par la brise, propage les murmures du vent dans son sillage. Il fait le tour du monde. Recueille les rumeurs, les histoires, les ragots, les annonces, les discours, les calembours... Toute parole prononcée est recueillie par le vent, fait le tour du monde avec lui, avant de chuter pour délivrer son message dans l'oreille de qui peut l'entendre... Mais on n'entend pas ce murmure avec l'oreille. On l'entend avec le cœur.

Inspiration. Expiration. Les terres sauvages rappelaient à Daclusia son pays d'origine. La Bretagne. Un pays magnifique, où la pluie vous caresse, où le vent vous enlace... Là bas, le tonnerre ne gronde pas. Il chante. Il chante, sa voix grave et suave résonant parmi le fracas des vagues sur les rochers. Dans les hautes herbes, milles et uns lutins sont prêts à jouer avec celui capable de les voir. Lutins, korrigans, fées, sylphes, nymphes, dryades, parfois même des sirènes et des harpies, la Bretagne est la pointe du monde sur laquelle se rejoignent tous les mythes.
Pas étonnant alors que cet endroit rappelle tant de souvenir au JYL. Mais il n'en oubliait pas pour autant la raison de sa venue. L'entraînement.

Ces temps-ci, les clients étaient rares. Les évènements plus encore. Le monde semblait se figer dans un immobilisme qu'il avait observé maintes et maintes fois. Si rien ne changeait... Lui et lui même allaient devoir faire quelque chose... C'est pour ça qu'il était venu s'entraîner ici. Pour ça, et aussi parce que ces longues journées à ne rien faire l'avait rouillé. Il avait toujours autant de foi, mais il n'était pas certain que le premier chaos serait suffisant pour les évènements à venir. Ainsi, il comptait renouer avec une force dont il s'était trop longtemps séparé...

Le premier chaos. Le chaos du vide, le chaos du néant, le chaos de l'avant monde. Le vide, là d'où le monde est né. Le vide, là où tout est possible. Le vide, là d'où tout nait, là où tout retourne. Le premier chaos puise dans le vide, en en insufflant son utilisateur. Le chaote peut modifier le monde par sa volonté, sa croyance en une chose devenant une réalité par la foi qu'il y met. Ce chaos permet, par la volonté, la notion de réel, en reniant l'existence d'une chose. Sa limite: le libre arbitre des autres, et leur propre foi.

Le second chaos. Le chaos de la discorde, le chaos de la destruction, le chaos du désordre. Le grand bouleversement que fut la naissance du monde. La loi de la jungle qu'il était à ses débuts. La discorde qui altère, la discorde qui fait bouger, la discorde, enfin, qui déséquilibre l'équation du monde. Le second chaos puise dans cette discorde, permettant au chaote de propager sa propre énergie pour effectuer des altérations sur les êtres ou les non-êtres qu'il a au préalable déséquilibré. Ce chaos est un coup de pied dans la fourmilière, qui peut détruire, mais qui préfère déséquilibrer. Pour que jamais le monde ne se fige dans l'immobilisme. Pour que continue de tourner la roue de la vie. Sa limite: il n'en a pas. Cependant, le chaote doit être prêt à faire face aux monstres qu'il risque de créer, ceux ci pouvant potentiellement les détruire dès les premières mutations.

Et enfin, le troisième chaos. Le chaos intangible, le chaos du hasard, le chaos de l'imprévisible. Il correspond à l'évolution de la vie. Le chemin parcouru est arrivé parce qu'il devait arrivé, mais on ne pouvait le prévoir. Juste le prédire. Ce chaos est totalement imprévisible. Il peut déclencher des tempêtes, des raz-de-marée, annoncer les cataclysmes ou bien la fin du monde, comme il peut se matérialiser par l'intermédiaire d'un canard en caoutchouc ou d'une vache en costume de martien avec un tutu rose bonbon. Appeler ce chaos, c'est choisir de jouer à pile ou face, de faire avec ce qui vient. Si on gagne tant mieux. Si on perd, tant pis. Sa limite: il n'en a aucune. Mais il est incontrôlable et imprévisible. Ceux qui se reposent sur lui font le choix de pouvoir se relever dans une défaite sûre et certaine, aussi bien que de choir d'une tour qu'on pensait inébranlable.

Assit en tailleurs, les yeux clos dans une méditation profonde, Daclusia écoutait les murmures du vent, et puisait en eux la force de continuer. Il était là depuis plusieurs jours déjà. Fouillant son moi intérieur à la recherche de cette force qu'il avait délaissé. Il allait devoir la retrouver et la persuader de lui pardonner cet abandon. Il sentait bien qu'il se rapprochait. La présence d'objets hétéroclites et sans grand rapport les uns aux autres en était la preuve.
Et il tombait sur l'épicentre de tout ce chaos. Les négociations commençaient. Et tant qu'elles n'auraient pas été menées à leur terme, Daclusia n'était rien de plus qu'un humain avec de longues oreilles. Tout aurait pu se passer normalement il aurait pu attendre d'être tombé sur un accord avec son chaos. Mais le JYL pressentait bien qu'une présence se rapprochait de plus en plus. Trop concentré sur la diplomatie avec sa part de hasard, il ne put déterminer si elle était agressive ou non. Mais il était sûr de ça: cette présence allait interférer.

Crescentia Vae

Cela faisait bientôt deux semaines que Crescentia avait été libérée de la possession de Vae, bien sur il y avait encore Mersmentia, mais elle n'influençais pas l'avatar, elle observait en attente d'une demande d'aide de l'humaine. Cette libération n'avait pas permit à Crescentia de retrouver ces sens, elle était au contraire plus sensible à l'odorat et au toucher, de même elle avait une faim plus grande, la liqueur de démon n'étant plus suffisant. Elle était moins endurante et son corps semblait se raidir.

Elle n'avait plus trop le choix, elle devait se trouver un endroit pour se calmer, faire le point et s'entrainer pour perdre un peu du poids qu'elle avait prit, elle avait aussi prit un peu de poitrine, ce qui la fit arrêter de pratiquer certaine techniques qui aurait perdu 80 %  d'efficacité du à ce changement physique.

Vous me direz comment est-elle psychologiquement. Elle est plus joyeuse, plus souriante, pleine de vie, mais elle tombe souvent dans un état proche de la dépression quand un événement fait ressurgir son passé. Elle est aussi plus ouverte à divers expérience, mais à l'heure actuel, elle est hésitante, elle voulut aller au gymnase en passant par dessus un grillage très vieux et rouillé, qu'elle ne fut pas sa surprise quand elle retomba et observa un changement global de son environnement, il n'y avait pas de grillage, pas de bâtiment, pas de bouteille de bière par terre. L'environnement était plus sauvage, moins civilisé, une espèce de savane.

 Elle laissa ces sens éveillés sentir ce nouveau monde, le vent apporta des effluve de vie, des terranides, il y avait aussi des animaux inconnue. Crescentia posa sa main sur le sol et sentit toute les vie qui foulais cette terre sur un rayon de cinq kilomètre. Elle sentit un cœur ralentir et atteindre une résonance presque similaire au corps de la personne, sans pour autant être en parfaite symbiose.

Crescentia constata alors que son sac était humide, elle toucha avec sa main droite et ce fut l'horreur, la liqueur de démone était mal rebouché et se versa sur sa robe complexe aux ton gris et noir. Elle se dit qu'elle aurait le droit de changer de vêtement une fois qu'elle aurait trouvée un portail permettant un retour dans le centre ville de Kyoto. Cela ferait une tâche, mais elle était curieuse de savoir qui était la personne qu'elle avait sentit. Elle marcha pendant une vingtaine de minute et trouva la personne, il semblait méditer, il était humain, hormis ces oreilles, un elfe ?

Crescentia se plaça à côté de lui en position, elle aussi ,de méditation et tenta d'atteindre le même niveaux de concentration que Daclusia, elle plissa facilement les yeux n'y arrivant visiblement pas, mais Crescentia pouvait sentir la présence de Mersmentia qui semblait se marrer de sa tentative futile. L'avatar trouva que c'était trop dure et abandonna, se laissant choir sur le sol, les bras et les jambes détendus en regardant le ciel vide de nuage. Elle se demandait si c'était encore une conséquence de sa libération, sans doute aurait-elle réussit avant, mais elle n'allait pas revivre cette enfer, ça non. Elle voulait lui demander depuis combien de temps il était dans cette position, mais préféra le regarder, il aurait été mal venue de le déconcentrer, alors qu'il semblait vouloir faire quelque chose d'important.

Daclusia Khaleos

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Sans même ouvrir les yeux, Daclusia vit qui était là. Enfin, son âme voyait. Voyait l'âme de la nouvelle arrivante. Et voyait donc qu'elle n'était pas seule. Elle était accompagnée d'un autre être, mais sans recourir à sa vue, le JYL fut bien incapable de se rendre compte qu'ils étaient deux êtres pour un même corps. Aucune animosité ne se dégageant de la jeune fille, il songea donc rester à méditer, et avec un peu de chance, peut être allait-elle partir de son propre chef. D'autant plus que la situation en son moi intérieur se corsait de plus en plus.

Le chaos lui ressassait comment il l'avait abandonné, et comment il avait croupi ici, au fond de son être, attendant son heure. Tout ça se prolongeait beaucoup trop, le corps ne serait pas capable de tenir bien plus longtemps sans boire ni manger. Et la lutte intérieure de Daclusia se reflétait assez visiblement sur son visage. Au fur et à mesure que le temps passait, il se contractait de plus en plus, transpirait, même, par endroits, certaines parties de son corps tremblant comme agitées de spasmes. Par moment, il poussait des soupirs, et parfois s'échappaient de ses lèvres une plainte étouffée.
Car à l'intérieur, les mots avaient laissé place à la guerre, le chaos ayant perdu patience, le moi intérieur de Daclusia devait éviter des projectiles de toutes natures, qu'ils aient été des troncs d'arbres mentaux, des enclumes spirituelles, ou encore des vaches castor à tête d'ornithorynque...

L'air autour du JYL devenait étrangement lourd. La tension du duel intérieur se répercutait jusqu'en extérieur, l'herbe flanchant sous le poids de la bataille, et la température ambiante augmentant rapidement, pliée et distordue par les canons des deux esprits.
Le spectacle devait être bien triste pour Crescentia, qui ne pouvait que regarder, impuissante, les conséquences de ce combat intérieur.
Sentant la présence de l'avatar toujours près de lui, Daclusia trouva la force dans les réserves qui lui étaient inutiles pour combattre son chaos d'ouvrir les yeux pour fixer la jeune femme. Elle était seule. Et apparemment, aveugle. Enfin, c'est ce qu'il croyait possible, ne pouvant se concentrer pour examiner plus en détail la demoiselle. D'un ton presque mécanique, et d'une voix tendue, il articula difficilement, toujours figé en position de méditation:


" B... Bonjour... B... Belle journée non? Journée i... Idéale pour se détendre au soleil, n... Non? "

Quelle vision pitoyable il devait donner. Tremblant plus qu'un drogué, le regard plus vitreux qu'un légume sur son lit d'hôpital, et transpirant plus qu'un athlète ayant couru un marathon à pleine vitesse sans repos.
Tous ses gestes naturels, comme respirer, déglutir, ou battre des paupières, tous étaient empreins de douleur et semblaient par moment se bloquer, avant de repartir à toute allure, jusqu'au prochain blocage.
Du mieux qu'il pouvait, le JYL s'efforçait de cacher sa douleur et le mal qui le rongeait à sa compagne, mais ses efforts vains ne faisaient qu'empirer le résultat.
Au bout d'un petit moment, moment passé à fixer Crescentia dans le blanc des yeux, il s'effondra vers l'avant, entamant ainsi une longue descente, dévalant à toute vitesse la pente adjacente, roulade qui ne fut arrêtée que par la rencontre avec le tronc d'un arbre quelconque, provocant par la même une grande douleur physique au corps désormais inconscient de Daclusia, qui resta immobile, dos contre ce tronc qui l'avait stoppé dans sa course folle... Vers le bord d'une falaise...

Crescentia Vae

Crescentia senti que cette personne était en difficulté qu'il y avait une confrontation brutal en lui, même l'environnement autour de lui semblait écrasé, elle voulut réagir, elle tenta de se lever, mais son corps sembla bloquée, elle tenta de forcer mais rien ni fit, puis la vois glacial de Mersmentia résonna dans sa tête.

Laisse le combattre. Si tu intervient, il pourra certes gagner, mais il se demandera toute sa vie si il le pouvait tous seul. Imagine que tu soit à ta limite et que quelqu'un te vienne en aide, tu sera au début ravit de son intervention et puis après tu doutera de ta propre force. Donc laisse le seul face à ces problème.

L'avatar ne broncha pas, ce n'était pas dans sont tempérament et du voir ce pauvre homme souffrir aussi bien physiquement que psychologiquement. Puis d'un coup le combat cessa, comme un vent violent chasse une plume. Puis Crescentia puis sentir le son de la voix de cette personne, elle résonnais mais était neutre, il n'y avait ni de gentillesse ni de méchanceté, juste une voix qui souffrais et qui se voulais pourtant en pleine santé, puis son corps se pencha et il déboula la pente pour se trouver conte un tronc près d'une falaise.

Crescentia se leva et s'approcha de l'arbre et d'un coup elle s'affaissa au sol sa jambe droite était restée tendu et la voix de Mersmentia, qui était en boule, agressa sont esprit.

T'es conne ou tu le fais exprès, dire que même moi j'arrive à voir que ce sol est instable. Laisse moi me charger de le récupérer.

Crescentia parla avec un sort de vent, elle ne savait pas parler avec cet esprit par pensée.

- Tu as tout tes sens, c'est normal que tu vois tous. Je veux bien te laisser mon corps, mais ne lui fait pas de mal.

Mersmentia prit possession du corps et l'on pouvait voir dans ces yeux une lueur malsaine, bien qu'elle n'avait rien en tête. Elle prit une inspiration et incanta.

- Nature presque morte retire tes patte de cet être, Vent du gouffre redonne moi ce corps.

Le tronc d'arbre craqua et roula jusqu'à tomber de la falaise, le corps de Daclusia suivit le même parcours sauf que un vent violent l'éleva dans les air pour le déposer en douceur au pied de Mersmentia.

- D'une eau glacial je réveil  l'endormit.

D'un coup il y eut des gouttes d'eau, vraiment froide, de quoi réveiller à coup sur Daclusia. Ce dernier se réveilla mais juste le corps, l'esprit paraissait embrouillé. Mersmentia discuta un moment avec l'avatar pour avoir une petite rallonge sur le temps d'occupation de son corps  et elle ne cacha pas le discours aux oreille de Daclusia. Puis elle obtena ce qu'elle voulut et pointa son visage près du dormeur.

- T'es aussi bête que Crescentia, combattre une entité sans y être bien préparé. Pff .. Dire que cette petite voulait t'aider, mais cela aurait été blesser ton honneur. Et en plus tu t'es blessé, vous êtes tous vraiment faible de nos jours. Toi corps meurtri que ta plaie se referme.

A peine avait-elle dit ces mots que la plaie sur son bras se soigna, ainsi que ces spasmes et les blocages.

- Je m'appelle Mersmentia, âme secondaire de ce corps. J'aurais preferée que le ciel soit noir, il est trop moche en  bleu.

[ Je ne vais pas laisser Mersmentia longtemps, je laisserai Crescentia reprendre le contrôle au bout d'un moment]

Daclusia Khaleos

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Sauvé d'une mort certaine par quelques vents providentiels, un déclic fit reprendre conscience au JYL. Les vents de magie avaient été manipulés. Et ça, il l'avait senti. Il l'avait senti, et ça avait remit en marche automatiquement tout l'organisme, son sens de perception étant un des plus développés chez lui.
Lentement, ses oreilles Xintiennes vibrèrent, animées qu'elles étaient par la présence de cette magie autour d'elles. Le contact de l'eau froide sur la peau eut bien pour effet de le réveiller, mais une coque vide n'a pas grande différence éveillée ou éteinte... Les yeux du corps s'ouvrirent, vides de pupilles, et floutés par le sommeil.

Peu à peu, imperceptiblement, il commençait à flotter au dessus du sol. L'air redevenait lourd. Mais d'une lourdeur différente. Une de celles qui annonce la venue de quelque chose de puissant. Après quelques minutes, la flottaison de Daclusia était plus que visible, ayant quitté le sol de quelques dizaines de centimètres. Dans le chaos, dans le vide, et directement dans l'esprit de Crescendia et de Mersmentia, une voix résonna. Une voix chaude, mais aussi distante. Il était très intelligiblement dit: " Ce n'est pas comme si je pouvais t'en vouloir jusqu'à la fin des temps... "

Apothéose. Crescendo de l'ouverture 1812 de Tchaikovsky. Dès que la voix eut terminé de parler, une onde de choc puissante se fit sentir, puis une autre, et encore une autre. Épicentre de ces vagues de force, Daclusia se colorait peu à peu d'un bleu marine très foncé. Ses yeux et sa bouche, quand à eux, devenaient blanc, rayonnant de lumière. L'incarnation du chaos était en plein retour. Flash. Éblouissement. En ouvrant les yeux, on pouvait contempler les transformations effectuées sur le JYL. Il avait revêtit sa véritable apparence. Bleu, bleu de pied en cap, on avait du mal à distinguer plus qu'une silouhette bleue, aux yeux blancs et brillants. Ses oreilles s'étaient allongées, et une sorte de longue queue lui avait poussé au bas du dos. Point final de ce tableau, des flammes bleues radiaient de Daclusia, lui dessinant une longue cape irréelle et translucide.

Cette transformation ne se fit pas sans conséquences. Dans un court rayon autour de lui, toute l'herbe avait brulé, seules subsistaient quelques flammèches, d'un même bleu que le JYL, qui lui même observait son corps, et le paysage autour de lui. Il reçut à retardement les paroles et les souvenirs des quelques minutes précédentes, aussi mit-il un petit moment à la dévisager, sans rien faire d'autre que de rester là, immobile. Il voulait voir ce qu'elle allait faire. Fuir? L'attaquer? Lui parler? Il avait bien sa petite idée sur la question... Mais il voulait quand même voir ce qui allait advenir...
Finalement, ses yeux semblèrent se plisser. Semblèrent seulement. Qui pouvait prétendre voir quelque chose sur ce corps brûlant et opaque? Mais ils semblèrent bel et bien se plisser en une expression moqueuse...

Crescentia Vae

Mersmentia  et Crescentia virent la transformation de Daclusia, à ce moment l'âme de Crescentia trembla, cette apparition la faisait peur et elle avait cru un moment que c'était Vae, son image restait encrée dans sa pensée, la paralysant. Mersmentia sentit cette peur et lança un regard de braise sur cette chose. Elle cracha les mots suivants.

- Bon t'as finit ton spectacle, tu fait peur à Crescentia et ça c'est dure de pardonner. Lumière et ténèbres que je tient attachés de mes chaines venez vers votre maîtresse.

Deux épée magnifique apparurent, l'une irradiait de lumière, l'autre de ténèbres, les deux étant reliés par une chaine. L'avatar mit l'index et fit partir en rotation les deux lames. Le sol semblait être fendu au passage des deux lames.

- Tu es quoi au juste une créatures, une erreur de la nature ou tous simplement une facette du type d'avant qui veux se la péter en apparaissant. Comme je l'ai dit avant, je n'aime pas le bleu et encore moins le sort que tu as réservé à la flore environnante.

Mersmentia fermit les yeux et ouvrit la bouche, mais ces lèvres ne bougèrent pas, pourtant le vent faisait entendre une incantation avec une voix qui rassemblait sagesse, fureur et compassion.

Si ktfv n'zr tfvtfsi qz, tqqt b'z tfqzmtt tv bz biwbiwtt, tqqt f'z xiv mdzhhtw qt mdzch st bcf mctiw tv m'thv uqtddtt tf kciqzfv qt mzqbtw.
( Du vent j'ai entendu la nature, elle m'a enlacée et ma murmurée, elle n'a put chasser le chaos de mon cœur et c'est blessée en voulant le calmer.)

Un aura vert émeraude enveloppa le corps de l'avatar, il s'agissait de la carapace du vent, un sort de magie originel, la première et l'unique vrais magie où le contractant et la magie agissait ensemble en ne demandant pas à l'autre de contre partie. Vae était connut pour pratiquer cette magie et Mersmentia l'avait prit en approfondit pendant ces cinq ans de sommeil, seul la force pouvait le traverser et elle était atténuée . Elle dit à son adversaire.

- Tu as une minute pour, déjà retirer ce sourire de merde, et me dire qui tu es et de qu'elle race tu peus te qualifier. Passé ce délai, si tu n'as pas esquissé la moindre envie de répondre,  je considérerais que tu es un envoyé de Vae et je t'éliminerais.

Daclusia Khaleos

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Le spectre bleu qu'était devenu Daclusia pencha la tête sur le côté, perplexe. Revenu à ce stade, il redevenait un peu animal. Il était peu étonné de cette réaction. Mais cela le désolait. Pourquoi tout revenait-il toujours aux conflits et aux combats? À la dualité et à la confrontation? C'était dans la nature de l'être humain, certes, depuis le temps il l'avait compris.
Mais tout de même, cela le désolait de voir ça. Même ces épées incarnaient la dualité. La lumière et les ténèbres. Deux forces qui ne sont bonnes ou mauvaises qu'à travers les yeux de l'homme, et l'usage qu'il en fait. Cela lui rappelait un monde qu'il avait visité, il y avait de cela plusieurs siècles. Un monde où les rapports de forces étaient inversés. L'homme voyait dans la noirceur et les ténèbres l'origine de toute vie, et au contraire, dans la lumière, la mort et l'aveuglement.

La dualité qui se dessinait lentement devant les yeux du JYL n'était pas tellement celle de ces deux lames, mais plutôt celle des deux âmes plantées l'une et l'autre dans ce même corps. Il y voyait l'assurée et la timide, la peureuse et l'orgueilleuse, et, surtout, la marque d'une chimère que la foi des hommes dans la destruction concrétisait: la marque du cinquième chevalier de l'apocalypse.
Même si leurs noms variaient, que leurs rôles s'échangeaient, il restait toujours le principe de ces créatures, chevauchant des palefrois de peine, pour semer aux quatre vents le fléau sur le monde des hommes. Il les avait vu à l'œuvre un nombre incalculable de fois. Et la présence de celui-ci le conforta dans son idée que ce monde commençait à partir à la dérive...

La flore... En observant autour de lui, il vit que les plantes avaient bel et bien souffert. Mais il voyait aussi quelque chose auquel, trop aveuglée par sa colère, Mesmentia restait aveugle. Il n'existe aucune transaction où les deux partis ne demandent rien à l'autre. Il en était de même pour cette zone noircie où les seules tâches de couleurs étaient quelques braises bleus.
Soudain, le flot de magie du lieu se modifia. Le vent convergeait vers la jeune femme, lui créant une carapace d'air, un sort puissant, s'il en est, mais dont la nature est parfois faussée... Quelle que soit la magie, quelle que soit la raison, invoquer un élément est toujours une requête à l'élément en question... Et selon ce qu'on lui demande de faire, il demandera une contrepartie plus ou moins grosse... Mais en définitive, ce qui compte est qu'il en demandera une.

Le vent avait cessé de souffler. Les feuilles ne bruissaient plus. L'air était comme vide. On aurait pu croire à une photo, ou que le temps se fut arrêté, si il ne restait pas quelques traces de mouvements, à savoir les flammes bleus du JYL, et l'aura verte de la demoiselle.
Une minute passa. Puis cinq. Puis dix. Aucun des deux camps ne fit le moindre mouvement, jusqu'à ce que retentisse l'ultimatum de l'avatar.
Amusant. Comment voir un sourire narquois sur un visage qui n'a pas de bouche? Et, de fait, comment espérer une réponse? Et puis, en avait-il seulement l'envie? Non.

Une autre minute passa. Et alors que Mersmentia se mit en position de combat, parée à -selon elle- éliminer Daclusia, celui-ci croisa les mains, paumes vers le ciel, et prononça quelques paroles au sens inconnu pour les autres que lui. Prononcer n'est peut être pas le bon terme. Disons plutôt qu'une voix retentissait dans le vide.


" Parka leos habui m'etq, parka leos anui m'emq... "

L'espace d'une fraction de seconde, une vague de tranquilité immense traversa l'espace et le temps. Indescriptible sensation. Comme si, l'espace d'un instant très limité, tous nos ennuis, toutes nos inquiétudes, s'étaient volatilisées, chassées qu'elles étaient par une force venue d'on ne sait ou. Après quoi, revenant à la réalité, le JYL positionna sa main comme si elle tenait une épée. Rien ne se produisit sur le coup, mais quelques dixièmes de seconde plus tard, une grande clef, de la taille du bras entier de Daclusia, apparu dans sa main. Elle était bâtie comme une épée, et sa garde avait la forme d'un papillon blanc. au bout de la garde, une petite chaine pendait, elle aussi dotée d'un papillon blanc.
Se tenant en garde, paré à repousser tout assaut, il attendit. Ce n'était pas sa nature de porter le premier coup, mais il était champion pour esquiver, parer, et riposter.

Crescentia Vae

Mersmentia attendit puis décida d'attaquer quand la voix de Crescentia se fit entendre.

Ne lui fait pas de mal, laisse moi essayer de lui parler. Si l'on doit à chaque fois résoudre les problèmes de cette manière, nous ne valons pas mieux que Vae.

- Tss … Soit je te le laisse, mais si il t'attaque je reprend le contrôle c'est clair !

Oui, ne t'inquiète pas.

Les deux lames s'enfoncèrent dans le sol et l'éclat dans les yeux de l'avatar disparut. Elle se mit à genoux et croisa ces bras, elle utilisa la voix de son cœur pour dissiper la carapace de vent. C'était une attitude pour le moins surprenante. Puis elle utilisa un sort du vent pour transmettre sa parole.

- Excusez les propos et l'attitude de Mersmentia. Elle croit que la magie originel est sans contrepartie, elle a vrais dans un sens et faux, quiconque utilise celle-ci aura son prix à payer à sa mort. Pourquoi les âmes veulent se battre tous le temps ? Je ne connais pas de réponse, mais se battre c'est être faible, dans un certain sens.

L'avatar posa ces mains au sol et fit toucher sa tête au sol avant de le relever et de continuer de parler.

- Moi Crescentia, âme originel de se corps, je voudrais savoir pourquoi vous avez changé de formes et pourquoi vous prenez les autres de haut. Je ne vous ferait aucun mal, aussi, si vous voulez vraiment me frapper, faite le, je ne bougerais pas.

Mersmentia voulut s'interposer, mais elle fut entravée par les sentiments présents de l'âme principal.

L'avatar n'avait aucune haine, aucune colère, si elle ne respirait pas on aurait dit une poupée laissée en ce lieu. Elle n'avait plus peur et n'avait pas de crainte comme-ci elle savait ce que l'avenir le réservait.

Le plus surprenant c'est qu'elle ne réfléchissait pas, elle laissait son âme parler au grès du temps. Elle put percevoir un nom sur ce coeur, ou tous de moins comment on l'appelait.

- Je vous ai sauvée votre vie monsieur Daclusia, il serait naturel que vous répondiez à ma question. Pourquoi existez-vous ?

Crescentia avait toujours posée cette question à des personnes, mais à chaque fois la réponse ne venait pas du coeur.
« Modifié: vendredi 26 juin 2009, 20:12:34 par Crescentia Vae »

Daclusia Khaleos

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Nouvelle lutte pour le pouvoir chez la jeune femme. La maîtresse légitime du corps le récupéra, et alors qu'il la regardait incrédule, elle commençait à se fondre en excuses et en attitude de martyr. Un peu plus, on aurait pu l'appeler Sainte-Blandine ou Marie-Thérèse. Durant ce même temps, elle avait renoncé à ses armes et à sa protection.
Entre l'une qui se prenait de haut par rapport à tous les autres et qui aimait à première vue le sang et les combats, et l'autre qui s'offrait toute entière en cadeau d'excuse, Daclusia ne savait pas vraiment laquelle il préférait avoir en face de lui, et pour une fois, il ne sut plus sur quel pied danser. Il se laissa tomber au sol, assit en tailleur, la tête penchée sur le côté.

Et maintenant, elle se tenait en position presque de prière, en demandant des explications comme si elle était indigne de les recevoir. Le JYL songea que cette demoiselle avait bien besoin d'une leçon d'amour propre pour se respecter un peu plus, et que l'autre dame avait besoin de se faire moucher, ainsi que d'apprendre l'humilité. Se balançant d'avant en arrière, maintenant ses chevilles collées avec les mains, il bailla, un peu lassé de toutes ces palabres et de toute ces assemblages de verbes inutiles. Puis il se figea, se rendant compte qu'il avait trahis son camouflage de muet en ouvrant grand la bouche, qui était blanche et rayonnante, à un point qu'on ne voyait que du blanc quand elle s'ouvrait.
Cependant, ce n'était pas vraiment grave. Car même s'il avait une bouche, il ne pouvait réellement plus parler, son corps n'étant composé à cet instant présent que d'un flux de foi et d'énergie mentale, et que ces yeux et cette bouche n'étaient qu'une variation du taux d'énergie créé inconsciemment par ses souvenirs d'humain.
En ouvrant grand la bouche, l'esprit fit comprendre d'un geste du doigt qu'il était incapable de parler, et bailla une nouvelle fois pour accentuer le fait qu'il s'ennuyait, tout en affichant une expression d'enfant qui s'ennuie à cause d'un adulte lui délivrant un sermon bien trop long et bien trop inutile.

Malgré tous ses beaux sentiments, malgré sa non haine, et sa soit disant pureté, Daclusia se fichait un peu de ce qu'elle disait. Il s'était levé, et pendant que ses répliques jouaient comme un fond sonore sur ses actions, il traçait dans les airs un grand cercle, qu'il détailla et décora de signes étranges, formant pour finir une moitié d'étoile alchimique, où s'incrustaient des symboles Xintiens et des sigils incompréhensibles pour autre que lui même.
Au moment exact où Crescentia avait terminé de parler, lui retirait son doigt du sceau ainsi formé. Quand la jeune femme releva la tête ce même sceau, formé de flammes bleues, brilla dans un flash court mais aveuglant.
Puis une phrase retentit dans l'air. Une phrase qui venait de partout, et également de nulle part. La voix de l'âme du JYL.


" J'existe pour faire ce que je crois avoir à faire. "

Reprenant une position de combat, le regard dur, et la keyblade pointée droit sur la gorge de la demoiselle, qui avait, par ailleurs, sans que l'une des deux femme ne le remarque, reprit dans les yeux l'éclat caractéristique de Mersmentia, il conclua:

" Habituellement, je vend, en échange d'une contrepartie, les vœux qui sont les plus chers à mes clients. Mais là... Je ne suis qu'une créature chaotique, sans loi, sans ordre. Je fais ce que je crois avoir à faire. C'est tout. Et je crois que, l'une comme l'autre, vous avez une leçon à apprendre. "

Un moment passa. Le vent recommençait à souffler. Les braises bleutées qui gisaient un peu partout sur le cercle d'herbe noirci commençaient à étendre leurs flammes. Et, étonnamment, les herbes noires redevenaient vertes. Elles récupéraient de leurs blessures. En échange de leur force vitale pour changer de forme, le JYL leur avait offert de son énergie à lui, pour les régénérer. Sa lame toujours dardée sur le pharynx de l'avatar, Daclusia intima enfin:

" Allons, Mersmentia. Lèves toi, et bats toi. Crescentia ne viendra plus te déranger pour un moment. "

Et, alors qu'elle s'apprêtait ou non à reprendre ses armes, sans crier gare, la keyblade de l'esprit se changea, dans un rayon de lumière et un " POUF " sonore... En mouton. Un mouton blanc, à la peau noire, avec une boucle d'oreille en or, et un sigle nucléaire tagué sur la laine. Ce mouton toisa d'ailleurs assez agressivement le JYL, comme si ces deux là se connaissaient déjà...

Crescentia Vae

Mersmentia reprit le dessus comme l'avait dit Daclusia, mais elle était furax. Elle cracha les mots suivant.

- T'es au moins conscient que tu viens de signer ton arrêt de mort en me sortant contre ma volonté, mais je dois cela dit te remercier car maintenant que Crescentia dors, je vais pouvoir libérer toute la puissance que ce corps renferme.

Un pentacle apparut sous l'avatar et elle changea de vêtement et d'apparence. Son corps était  le même hormis un aura chargé de haine, son visage se fit plus froide, des cheveux noires tombant jusqu'à ces genoux, des lèvres rouge et des pupille de démon jaune. Les armes disparurent et ces ongle devinrent des griffes noires. Sa voix changea elle aussi elle devint glaciale et transperçant. Elle porta une tenue de danseuse légère qui n'avait que sa mobilité comme atout.

- Tu as dit tout à l'heure que tu voulais nous donner à chacune une leçon, je suppose que pour moi cela va être un rapport de force. Un conseil ne me sous-estime pas et tient toi prêt, car je n'hésiterais pas à profiter de la moindre ouverture de ta part.

Elle continua à regarder les deux adversaire et eut un pouffement de rire nerveux et s'écroula à terre. Elle n'avait pas perçut la présence du mouton auparavant et cela eut l'effet de la faire rire.

- Hi ! Hi !Hi ! C'est quoi ce mouton ? Ton arme ? A elle est trop bonne celle là, il va me faire quoi la barbaque sur batte, me brouter à mort.

Si Crescentia était éveillée, elle aurait soupiré en disant quelque chose disant que Mersmentia était irrécupérable. L'avatar se reprit vite et laissa paraître sur son visage une sourire.

- Bon assez plaisantez, je commence les hostilités si cela ne te dérange pas. Darkness World.

Elle claqua des doigts et tous le monde se trouva dans les  monde des démon plus connut sous le nom de Enfer, d'ailleurs un démon qui semblait ne pas apprécié d'être dérangée dans sa partie vint voir l'humaine en la menaçant de la tuer si elle ne déguerpissait pas vite fait  avec Daclusia. Tous ce qui l'eut droit ce sont les griffes de Mersmentia transperçant sa tête. L'autre démon voulut intervenir mais le seigneur de cette partie de l'Enfer apparut. L'avatar lui parla comme-ci c'était un cafard.

- J'avais envie de me battre et c'est ton terrain qui sert de champ de bataille.

Le seigneur répondit qu'il allait regarder cette joute et apprécier le spectacle. Restait à savoir comment le prenait Daclusia et son ami végétarien.

Daclusia Khaleos

Avatar

En lieu et place de se mettre en garde, l'esprit bleu se ramollit, et dans une pose zigzaguante et instable, il bailla. Le mouton, lui, toujours suspendu au bras du JYL, commença à lui bêler dessus pour qu'il se reprenne. En toute réponse, il tourna la tête vers Mersmentia. Il n'aimait pas faire violence, que ce soit contre des hommes ou des femmes. Mais il ne s'était pas défoulé depuis un petit moment.

Une sorte de mélopée monta des flammes bleues qui s'échappaient toujours de Daclusia. Elle donnerait le tempo du combat.
D'un bond plus que rapide, fulgurant, il se précipita face à son adversaire, la mitraillant de coups de queue, esquivant ses ripostes et ses contre attaques avec l'agilité d'un félin. Évitant en se plaquant contre le sol un coup horizontal, le JYL attrapa la demoiselle par le pied, avec son membre postérieur, et lui fit faire la toupie avant de la lancer plusieurs mètres plus loin, provoquant une collision avec un démon trop téméraire qui n'avait pas jugé utile de se décaler.

Se positionnant en course à quatre pattes, Daclusia se mit à courir en cercle autour de la jeune femme, avec une vitesse impressionnante qui lui donnait beaucoup de mal pour le suivre des yeux. Se rapprochant d'elle, il évita une nouvelle série de coup en plongeant et en glissant sous la jeune femme,  se redressant juste au bon moment pour porter dans le dos de Mersmentia un double coup de pied, d'effectuer un petit salto, et d'atterrir plus loin, prêt à se battre.

Mais il était l'heure du mouton. Celui-ci, impatient de servir, fit signe au JYL pour que celui-ci le lance, ce qu'il fit. La bête pliée sur elle même pour mieux glisser sur le sol elle fut projetée au sol, et alors qu'elle passait et s'arrêta sous Mersmentia, elle commençait à briller d'une lueur jaune indiquant, à la surprise générale, qu'elle allait... Exploser. Ce qu'elle fit.
La déflagration était gigantesque, le souffle puissant, mais Daclusia resta fixé au sol, comme si le souffle de l'explosion n'avait été qu'une brise. Levant le bras, il rattrapa le mouton, qui lui aussi avait été projeté par sa propre attaque. Qu'il l'ait touché ou pas, l'esprit se mit à nouveau en position de combat, et alors qu'il scrutait la fumée pour voir apparaître Mersmentia, le mouton sur son bras flasha dans un éclat blanc, avant d'être remplacé par un grand katana à la lame aussi blanche et pure que la lune et au manche aussi noir que la nuit.


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