Voilà bien des semaines voir des mois maintenant que j’avais terminé mes dernières aventures avec cette Terranide. Je ne sais encore la remercier … Il est vrai que nous avons débuté ensemble dans la même misère, dans la même cellule avec les mêmes conditions d’emprisonnement. Nous nous étions enfuis après avoir élaboré un plan judicieux … Bien que nous avions du souffrir pour arriver à un tel résultat. Cependant, il y avait une chose dans cette prison qui faisais que j’avais du y retourner : la pierre qui avait neutralisé mes pouvoirs. C’est ainsi, toujours avec l’aide de cette louve, que nous sommes repartit voir nos geôliers. Ils ont eu la sentence qu’ils méritaient mais j’ai surtout pu me procurer une autre de cette pierre étrange. Une pierre suffisamment petite pour me protéger de cette autre personnalité que je subissais depuis que j’étais devenu un dieu.
Le dieu démon.
Autre fois, j’étais humain. Comme vous tous, je n’étais pas un humain plus important que les autres. J’étais dénudé de pouvoirs … Mais j’avais des qualités exceptionnelles. J’étais né dans un univers médiéval fantastique, au plus bas de l’échelle hiérarchique. J’ai voulut prouver à ce monde que le destin n’était pas écrit d’avance, que nos choix bâtissaient notre avenir. Les conflits politiques, les pots de vins, les trahisons, les combats, les guerres, la gloire, la richesse … j’avais connu tout cela. J’étais devenu un chevalier et un guerrier exemplaire. Tous voulaient me ressembler à moi et ma bande … La bande du faucon. Ils me manquent tous … J’étais monté si loin avec ma troupe de mercenaire … nous étions même devenu des noble. Mais c’est au moment même où je m’apprêtais à toucher ce château, ce rêve dans les cieux que tous les piliers que j’avais construit s’effondrèrent. En une nuit, une soirée … A cause d’une petite impatiente.
La fille ainée du roi du royaume que je convoitais m’a embarqué dans sa couchée et nous avons fini la nuit ensemble. On nous avait vu … et ma vie ne fut plus qu’un enfer à partir de ce moment là. Le roi m’a enfermé et m’a torturé durant plus d’un an. Je n’étais plus rien de plus qu’un tas de chair peinant à rester en vie et dont seule la mort aurait été mon moyen de délivrance. Mais je finissais par croire qu’un mauvais sort m’avait été lancé … Mes hommes étaient venu me rechercher mais qu’en avais-je à faire maintenant ? je n’étais plus rien … Je voulais en plus mourir mais… Je ne mourrais pas. Du moins, mes tentatives échouèrent à chaque fois.
Puis vint le jour de l’éclipse.
Je ne le savais pas mais le
Béhélit qu’on m’avait offert durant mon enfance était la chose qui allait changer ma vie à tout jamais ainsi que me donner une sorte de seconde chance. Mon sang finis par se retrouver dessus et je me fus retrouver dans une dimension à part avec l’entiereté de mes hommes. C’est là que je les aie rencontrés : les membres de la main de dieux. Quatre dieux … Ils changèrent ma vie à jamais. En échange de la vie de mes hommes, je pourrais reprendre ce qu’on m’a enlevé. Prit par le désespoir, j’acceptai et je devins le dernier membre de la main de dieux. Je devins Femto, le dieu démon.
Durant mon périple avec cette Terranide, j’avais retrouvé un autre de ces Béhélits dans les caves de notre geôlier. Un Béhélit rouge, l’œuf des rois conquérants. Le seul et unique Béhélit réservé aux personnes qui deviendront les prochains dieux … J’avais pris soin de l’emporter et d’en faire une sorte de collier que j’avais constamment autour de mon cou. Cet artefact avait une signification pour moi : elle représentait le prix du sacrifice que j’avais effectué pour devenir le monstre que j’étais actuellement. Bien évidement, personne ne le savait ce détails omis l’Okami avec qui je m’étais échappé. Caché juste derrière le Béhélit, se trouvait le fragment de pierre que j’avais récupéré aussi. J’avais accroché cette dernière au sein même de ma peau, juste au niveau de la jonction du sternum. Cela faisait une belle petite
pierre rouge-rose-magenta, pas plus grosse qu’une petite perle en réalité. Sa puissance et son effet étaient suffisement puissante pour neutraliser ma seconde personnalité tout en me permettant d’avoir accès à mes pouvoirs divin. Diminué, certes, mais encore bien puissant.
Ainsi j’étais assis sur une chaise dans une auberge au sein d’une petite localité du royaume d’Alencor. Ma main était portée sur ce Béhélit que je contemplais durant de longues minutes en silence. Chaque jour, je tentais d’entrer en contact avec l’âme des personnes que j’avais injustement sacrifié pour leur demander pardon. Je m’en voulais tellement … j’avais sacrifié plus de milles hommes juste par un acte purement égoïste. Ils auraient, bien entendu, tout fait pour moi mais auraient-ils réellement sacrifié leurs vies pour que j’en débute une nouvelle. Je voyais plus cet acte comme un acte de trahison … un fardeau qui me suivra toute ma vie.
-Désirez-vous une autre boisson, Faucon Blanc ?Je relève doucement mon regard bleuté sur la jeune Neko qui attendait ma réponse. Je souris simplement et je désapprouve.
-Non merci, je vais y aller. Combien vous dois-je ? -Rien du tout monsieur ! Après que vous ayez sauvé la cargaison de marchandise de mon patron, on a décidé de vous offrir la chambré, le repas et les boissons ! -Il ne fallait pas, vraiment. -C’est la maison qui vous offre monsieur le Faucon ! Le Faucon Blanc. C’est le titre qu’on m’avait donné même déjà dans mon ancienne vie. La raison était très simple : mon armure avait l’
allure d’un faucon, le métal était fait d’un alliage particulièrement résistant d’acier argenté.
Et au moment où la jeune femme finit de prononcer ces dernières paroles, un homme tout en armure entra. Tous portent leurs regards sur ce dernier. Certains semblèrent assez étonnés. Je reconnais le blason que cet homme porte sur son plastron : il s’agissait du blason du royaume d’Alencor. C’était donc un garde royale ? Un messager peut-être ?
-J’ai un message venant de notre reine pour le dit chevalier du Faucon Blanc ! -Ho ! Un message pour vous monsieur ! Je ne dis rien et je reste assis, attendant que le messager finisse de porter son message.
-Sa majesté voudrait faire la rencontre du Faucon Blanc suite aux exploits que ce dernier à porté dans la région et le royaume ces dernières semaines ! Madame invite le chevalier de se rendre le plus vite possible à la capitale au sein même du palais royal ! Il se porte alors vers le tavernier.
Si jamais vous voyez ce dit chevalier, transmettez-lui ce message. Le tavernier n’a pas le temps de dire que je suis ici que le messager part déjà. Surement avait-il encore beaucoup de travail et de ville à visité pour faire passer cette annonce. Je me lève alors, me saisit de mon casque que je garde en dessous de mon bras et je regarde la Neko avec un tendre sourire dont j’avais l’art de faire succomber les femmes sans trop le faire exprès.
-Merci encore pour votre accueil et vos services, mademoiselle. Je transmets mes salutations au tavernier après lui avoir demandé des indications sur la localisation de la capitale d’Alencor. Il me les donna volontiers, c’était à quelques jours à cheval d’ici. M’enfin … Ce n’était pas très loin pour un dieu.
Je sors alors après que les gens me saluent au passage et je m’enfonce dans le bosquet environnant. J’ouvre alors un portail après avoir vérifié que j’étais seul pour me rendre dans un autre bosquet aux alentours de la cité. Je fais apparaitre un
cheval blanc vêtu d’une coiffe et d’une selles aux apparence de mon armure, le tout posé sur un drap aussi blanc que la neige même. Je grimpe à son dos et j’avance gracieusement sur mon destrier jusqu’à la cité. Je mis quelques heures histoire de ne pas lever les soupçons. Bien que le message avait du être envoyé depuis plusieurs jours déjà …
Une fois entré dans la cité, je pouvais déjà entendre les murmures et la curiosité des personnes que je croisais sur le chemin. Mes actes dans le royaume étaient déjà si connu ? Les femmes semblèrent fortement intéressé par ma personne … je n’ose imaginer leur réaction si je n’avais pas mis mon casque quelques heures plus tôt … J’arrive ainsi tranquillement jusqu’aux enceintes du palais où on ferme l’accès après mon passage. J’annonce simplement que je suis là suite à une invitation de la part de la reine. Dès que j’évoque mon titre, les gens se reculent et me laissent passer.
Je confie mon cheval à un écuyer avant d’entrer dans le palais et marcher jusqu’à la salle du trône où la reine n’était pas encore présente. J’entends alors un homme annoncer l’arrivée de la reine. Je me mets immédiatement à genou par respect et j’attends que sa majesté s’asseye avant de relever la tête pour la regarder.
Par respect, je décide de
retirer mon casque afin que la reine puisse voir ce
dont à quoi ressemble le Faucon Blanc sous cette armure de chevalier. Je retire délicatement mon heaume dont ma chevelure se voit enfin libérée et retombe gracieusement sur mes épaules. J’ouvre mes yeux bleu comme le ciel et la glace et je la regarde simplement, un genou encore au sol, le casque dorénavant sous mon bras.
-Soyez le bienvenu au sein d'Alencor, chevalier. J'ai eu vent de vos actes et mérites au cours de votre voyage sur nos terres, mais j'aimerais entendre ces histoires de votre propre bouche. Qui plus est, sachez que je vous ai invité ici pour vous remercier et vous récompenser pour vos actions on ne peut plus nobles et justes. Je ne pus m’empêcher de sourire … cette situation, je l’avais bien entendu déjà vécu. J’avais aussi été, du temps où j’étais humain et à la tête de la bande du faucon, appelé par le roi suite aux actes de bravoures que ma troupe et moi-même avions réalisé. C’était presque amusant de voir comment l’histoire se répétait. Sauf que cette fois … j’étais seul.
-Je suis honoré de voir que mes actes se sont fait entendre jusqu’aux seins de vos murs, majesté. Laissez moi tout d’abord l’honneur de me présenter … je suis Griffith. On me nomme depuis bien longtemps le Faucon blanc comme vous avez pu l’entendre par la bouche de vos informateurs et messagers. Je la regarde alors avec un simple sourire.
- Vous contez mes exploits peuvent prendre plusieurs jours madame. Mais, pour faire simple, j’ai beaucoup aidé les villages de votre royaume contre les pilleurs, les bandits qui cherchaient à voler vos citoyens en cours de transport ou même au sein des villages. J’ai toujours cherché à les neutraliser mais bien souvent j’ai du avoir recours à la violence et au meurtre pour les arrêter. Vous savez, majesté, quand vous vous retrouvé seul face à plus de cent ou deux-cents hommes, il est très difficile d’être diplomate et de ne faire aucune victime. J’ai aussi protégé certain village de Golem, de trolls ou encore des ogres. Le combat n’était pas facile mais j’ai su les vaincre. Je dois bien vous avouer, majesté, que le village qui avait subit cette attaque de golem de fer était bien heureux dès que j’ai vaincu ce monstre. Je revois encore tous ces mineurs attaquer la peau de cette créature pour récupérer le minerai. Je lâche un léger rire en revoyant tous ces hommes courir avec leurs pioches pour miner le métal sur la créature. Mon regard se reporte alors sur la reine alors que j’étais encore agenouillé devant le trône.
-Souhaitez-vous savoir autre chose, ma reine ?