« Qu’est-ce que tu dirais que… Hum… Je me charge du dîner ce soir ? »
« … Qu… »
Lulu était d'un seul coup devenue beaucoup plus silencieuse… en faite, Vaas ne l'avait peut être pas remarqué mais, depuis qu'il avait commencé à éventrer la ganguro. Sur le coup, le visage de la duchesse c'était lentement déconfit mais… Elle resta calme durant les premières secondes… Puis là Vaas lui expliqua son histoire, histoire que Lucrezia n'avait par ailleurs aucunement écouter car trop absorbée par la vision de Vaas éventrer sa victime. La jeune femme tenta bien de parler mais… Nan, mise à par quelque petits hoquetement sourds, Lulu n'arrivait pas à sortir le moindre mots… Avant de finalement voir l'homme plonger ses mains dans les entrailles de sa victime.
Là… à ce moment précis, Lucrezia eu un déclic et, comme piquée par une mouche, Lulu vite a bondir de sa place avant de violemment repousser Vaas sur le sol en s'écriant alors :
« ARRETE ! »
Sur ce, la femme observa alors son amant avec un regard à la fois colérique et déçus. Lourdement, la poitrine de la meurtrière s'abaissait et ce soulevait, preuve d'une forte stimulation cardiaque et pulmonaire. Lucrezia était elle entrain de perdre les pédales ? Vaas aurait il eu tort d'éventrer lui même ce beau gigot ? Et bien… Peut être car, peu après ces quelque secondes de battement, Lulu ce mit à légèrement paniquer sur place, retournant alors au chevet de la femme afin de voir son état.
Lulu tapota d'abord les joue de la femme… puis elle essaya des claque plus forte.. puis encore plus forte, le son de sa main raisonnant alors dans toute la pièce tendis que Lulu, en voyant que la pute était visiblement morte, ce mordit les lèvres en poussant un lourd soupir… Soupir que lucrezia ponctua d'un « front-à-front » avec la ganguro.
« Bordel… Aller… ALLER !!!! »
L'espace d'un instant, Lucrezia resta figée dans cette position en marmonna des trucs incompréhensibles, puis… Elle ce redressa rapidement en grognant et en soufflant de colère, plongeant alors ses mains dans les entrailles fumantes de la ganguro, arrachant et balançant le foie, le coeur, éclatant la vessie de la femme entre ses mains sanguinolentes tout en continuant de marmonner toute seule d'un ton colérique et paniqué. Entre ses mains, Lucrezia fit ensuite glisser les 9 mètre d’intestin, les balançant ensuite sur le sol. Une fois le contenue de ventre de la ganguro éparpillé partout, la duchesse vint enfin à ce relever en tournant toujours le dos à Vaas, puis, lentement, elle attrapa son scalpel et, d'un mains hésitante, elle essaya de ce masturber en tranchant « quelque-chose » dans la pauvre pute… Mais en vain, après une dizaine de caresse et un grognement d’insatisfaction Lucrezia ce mit à hurler d'un coup, hurlement qui fut suivie de plusieurs coup de scalpel dans le crane de la pute.
« CONNARD ! CONNARD ! CONNARD!!!CONNAAAAAAARD ! »
Et bam ! Lucrezia descendit ensuite maladroitement de sa table en faisant violemment basculer sa victime sur le sol. Apparemment, Vaas avait fait une boulette en éventrant lui même cette pauvre femme… C'est ça le soucis avec le fait d'avoir une tueuse en série comme copine, on peut lui pisser dessus MAIS ! Pas touche à ses jouets. Nan… Enfaite, la réalité était tout autre, si Lucrezia réagissait ainsi, il y avait forcement une raison… Pas claire, certes, mais il y avait une raison. L'éviscération d'une victime, c'était le « truc » de lulu, c'était son truc rien qu'a ELLE et lui, lui là, avec son iroquois, il avait tout gaché ! Et pour faire quoi en plus ? Des bouchée à la reine de ganguro ! Lulu était donc hors d'elle et, en ce retournant vers vaas, le femme ce mit à le pointer silencieusement du doigt, un doigt accusateur accompagné par un regard noir et emplie de colère.
« t'avais… PAS LE DROIT PUTAIN ! T'AVAIS PAS LE DROIT !!! » s'exclama t-elle alors en avançant d'un pas sec vers son amant qui, à peine quelque minutes plus tot était pour elle le plus chouette des copains. Une fois face à l'homme Lucrezia ce mit à faire taper son index contre le torse du mercenaire en le regardant fixement dans les yeux.
« Ta pas à faire ça ! T'a pas le droit ! C'ETAIT A « ELLE » ! TA PAS LE DROIT PUTAIN !
Sur ceux, la jeune femme vint à faire un tour sur elle même en crispant ses mains sur sa propre tête, visiblement complètement paumée et énervée par le geste pourtant si « galant » de son amant. Lucrezia était lunatique, ça, même Vaas devait l'avoir compris depuis le début de leur rencontre.
Mais ce lunatisme ne date pas d'hier. Aussi loin qu'elle s'en souvienne, Lucrezia a toujours eu de brusque sauts d'humeur, passant de la joie à la colère (ou la déprime) en un éclair ! Sauf que… Bas voilà, là, c'était pas un mec « normal » qu'elle avait en face d'elle… Mais ça, lulu semblait l'avoir oubliée et alors qu'elle était toujours en proie à une violent frustration, elle envoya une forte gifle dans la tronche a Vaas avant de ce stopper net, laissant un long silence s'interposer dans las scène.
La femme ce tut alors en ce mordant les lèvres, affichant une mou à la fois colérique et apeurée.
Là… Lulu était entrain de ce dire « meuf, t'as peut être fait une boulette… » tendis qu'une autre partit de son cerveau lui hurlait « mais frappe putain ! Ce mec a tout pété ton « offrande », créant alors au fond de notre duchesse un mélange d'émotions contradictoire qui vinrent à ce mélanger et à exploser quand le regard de l'homme recroisa celui de la femme.
« Heu… T'avais… »
Sur ce, Lucrezia recula de quelque pas en ravalant fébrilement sa salive avant de commencer à renifler en sentant des petites larmes lui monter au yeux. Puis, rapidement, elle essuya ses yeux larmoyant d'un revers de son bras droit avant de fuir à toute allure cette pièce en manquant de tomber à plusieurs reprise. Et elle courra notre lulu, elle courra vite ! Car, elle le savait, ce coup de sang n'avait pas plus à Vaas et, sans ce retourner, sans réfléchir, la femme s’élançât à bride perdue dans les interminables couloirs de son « château », elle devait le semer ! Le fuir ! Même ci… Elle ignorait si l'homme l'avait suivit.
« Haa… Haa… Haaa ! L-LAAAISSE MOOOIIII !!! » hurlât elle alors en manquant un fois encore de tomber avant de repartir de plus belle, tournant à toutes les intersections possible, passant de pièces en pièces (reliées les pièces, bien sur) dans l'espoir de pouvoir ce débarrasser de ce « possible » poursuivant.
Et… Ce fut au bout d'une petite dizaine de minutes que Lucrezia commença à vraiment ce sentir mal, l'obligeant alors à s'arrêter dans un placard à balai (the best cachette) pour reprendre son souffle. Notre Duchesse écoutât attentivement les alentours et, n'entendant pas les pas de l'homme, la tueuse eu la sensation qu'une boule c'était crevée dans son ventre. C'est donc plus ou moins « rassuré » qu'elle ré-ouvrit timidement la porte de placard en prenant tout de même soins de regarder si, par hasard, Vaas n'était pas là et… Nan, il n'était pas là. Ouf !
Sur ce, Lucrezia ravala une fois encore sa salive en reniflant timidement à cause de ce trop-plein d’émissions et, prudemment, elle rejoignit le seule endroit où elle pouvait ce réconforter : Son « sanctuaire ». Sanctuaire qui n'était autre que la morgue du sanatorium, une pièce sinistre que Lucrezia stockait tous ses secret et tous ses trophée, pièce que la jeune femme avait par ailleurs scellée avec une chaîne et un lourd cadenas dont elle seule avait les clés. Une fois devant les porte de la morgue, Lucrezia sentit une fois encore son cœur fondre mais… Elle ce retint de pleurer et, rapidement, en gardant un œil sur les alentours, la jeune femme farfouilla brièvement sur le rebord qui ce trouvait en haut de la porte, attrapant ainsi l'une des deux précieuse clé.
« je suis désolée… Je suis tellement désolée... » murmura t-elle alors en ouvrant maladroitement le cadenas qui, ensuite, tombas mollement au sol avec la lourde chaîne et ce, dans un bruit de tout les diables. Une fois cela fait, Lucrezia ouvrit la porte de la morgue et… Et… Et d'abord, dans un premier temps, elle ce contenta simplement de garder le silence en écoutant une fois encore si, par hasard, son amant fou était pas loin. Là, oreille contre l'une des deux lourde porte à hublot, la jeune femme restât silencieuse pendant plusieurs seconde, avant de lentement fermer les yeux en lâchant un long soupir. Puis… Elle ce retourna, offrant alors à ses yeux bleus la vision d'une pièce recouverte d'écritures sanglantes, de dessins, de photos, une pièce sombre et malodorante au milieux de laquelle trônait un squelette de femme aux membres légèrement pas de la même taille, habillé d'une robe usée par le temps. Tout autours du squelette (et dans la pièce en générale d'ailleurs), il y avait des hortensias… Des centaines d'hortensia fanées tendis que, tout au fond de la pièce, juste derrière le squelette, il y avait deux grandes armoires en fer, là aussi mise sous scellée.
Lucrezia eut ensuite un petit soubresaut en voyant son « sanctuaire »… Puis un autre… Puis elle reniflât à plusieurs reprise en s'essuyant les yeux avant de… Fondre en larmes comme la gamine immature qu'elle était au fond.
Notre Lulu pleura donc, là, contre un mur, recroquevillée sur elle même, sa tête entre ses genoux.
Visiblement, Vaas avait déclenché un petit truc chez Lucrezia… Un truc qui, théoriquement, ce serait produit d'une manière ou d'un autre mais… Là, la duchesse n'avait pas eu sa phase dite de « totem », tout son « cycle » avait était foiré alors… Pourquoi est ce qu'elle pleurniche ? Bas… ça, faut demander à docteur Freud… Ou a Hannibal Lecter.
En tout cas, c'est pas ce cher Vaas qu'il faudra demander… Et d'ailleurs… Il est où lui ?