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Lorsque la nuit tombe dans les rayonnages [PV Naysha]

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Naysha

Humain(e)

Re : Lorsque la nuit tombe dans les rayonnages [PV Naysha]

Réponse 15 mardi 02 juin 2009, 13:43:12

Il avait été presque touchant, le pauvre Saïl qui venait indubitablement de subir un profond choc physique, et peut-être mental, ou alors la douleur l’avait légèrement peu aidé à rester maître de toute la situation, à vrai dire, l’avenante rouquine le trouvait presque courageux, même si elle ne pouvait imaginer la douleur qu’il avait du ressentir. Et oui, comme s’il était resté dans son élan de loup, l’homme voulait lui aussi se relever, et qui sait, peut-être aurait-il fait un nouvel étal de toute sa fierté, certes compréhensive après le succès de l’opération qu’il venait de mener, s’il avait pu se redresser ?

Naysha était relativement contente qu’il ne pusse le faire, en tout cas. La voilà qui avait une nouvelle raison de revenir bien proche, trop proche sans doute, mais en restant la plus correcte possible, juste gentille et avenante, mais pas aguicheuse ou provocatrice, d’après elle du moins. Mais c’est vrai que le beau brun qui gisait à ses pieds, et désormais, dont la tête reposait sur ses cuisses, avait eu de nombreux comportements très différents jusque là. Allait-il se troubler, rouspéter, ou simplement sourire en appréciant d’être assisté dans ce moment probablement pénible ? La réponse, la jeune femme l’aurait sans aucun doute suffisamment rapidement. Ah non, et bien non, il était juste empli d’une sorte de béatitude qu’elle ne lui avait pas encore vraiment connue. Un effet secondaire, ou alors était-elle si agréable dans son attitude, ou peut-être que seul ses cuisses l’étaient en ce moment ? Peu important, Naysha souriant légèrement, mi-attendrie, mi-amusée, par la situation qui devait dépasser toutes les limites que sa propre imagination connaissait jusqu’alors.

Il la regardait au moins, c’était une bonne chose, et dans les yeux, toujours, alors qu’entre ses cuisses et son doux minois presque enfantin se dressaient deux vallons qui auraient détourné l’attention de bien des personnes. Puis il donnait cet impression de la redécouvrir lui aussi, décidément, elle allait finir par rosir à nouveau, touchée de tant d’attentions si simples mais si plaisantes, et surtout si rares. A vrai dire, la jeune femme n’avait pas vraiment remarqué les longues secondes qui s’étaient écoulées, bien au contraire, elle aussi le découvrait. Un visage qui aurait presque pu paraître comme angélique. Ces traits faciaux semblaient bien correspondre au comportement que prenait le bonhomme, en tout cas. Puis comme s’il reprenait peu à peu contact avec la réalité, d’une voix redevenant plus assurée, il lui asséna un compliment qui ne resterait pas sans conséquences : il venait, pour elle seule, si simple qu’elle était, de sortir les fleurs, les bougies, les chandelles, les huiles parfumées, le meilleur repas au monde, le…
Il en avait peut-être fait un peu trop d’un coup, surtout dans une telle situation, mais le compliment lui était allé droit au cœur, sans détour possible, faisant naître un frisson le long de l’échine qui fut aussi bref que le temps mît par les mots à l’atteindre, mais lui aussi fut d’une douceur insoupçonnée…

Et il ne s’arrêta pas en « si bon » chemin, au contraire, il sembla luter pour venir apposer une caresse sur la joue de la donzelle. Le rose aux joues était de retour, très légèrement, et cette attention qu’elle espérait presque depuis trop longtemps était enfin arrivée. Allait-elle le laisser se défaire, allait-elle se laisser envahir par ce trouble qui était revenu de plus belle, allait-elle lui laisser le temps de regretter son geste, lorsqu’il se rendrait compte de sa portée ? De nombreuses questions qui filaient à une vitesse folle dans son esprit, alors que déjà la main avait rejoint son menton, et qu’il ne faisait guère de doute dans le regard de Saïl qu’elle allait s’en aller…

Le main libre de la belle arriva juste à temps, toujours en douceur, afin d’empêcher cette fuite et tout  ce qu’elle pouvait engendrer, elle se posa simplement sur celle de Saïl, comme pour lui faire comprendre que cette main s’aventurant sur un terrain inhabituel pour elle avait tout loisir de prendre le temps de le découvrir… si « l’intruse » le désirait, toutefois. Elle répondit également, très doucement, laissant là encore la spontanéité de ses sentiments les plus sincères s’exprimer, douce, mais presque intimidée devant la cascade de compliments qu’elle venait de recevoir…


-   … et seule je ne suis rien…

Elle venait simplement d’achever de la plus douce des manières la phrase de Saïl, de son ressenti à elle, simplement, l’amenant à une hauteur qui ne devait pas être la sienne, mais après tout… il s’était montré plus que méritant de l’atteindre jusque là. Elle ne savait trop quoi faire, entre lui laisser la suite ou la prendre d’elle-même, mais ce qui était sûr, c’est que sa main continuait de s’égarer dans la brune chevelure de l’homme. Il devait récupérer à priori, peut-être qu’un instant de calme lui ferait du bien, mais quel calme, voyons, il devait avoir tous les sens plus en alerte que bien souvent, là voilà qui se rendait compte qu’elle m’avait peut-être pas choisi la meilleure solution. Pourtant, elle l’appréciait vraiment, elle savait qu’elle ne voulait pas le voir fuir, ni elle-même partir.

Douce journée à côté de la précédente qui avait déjà été oubliée, elle ne voulait pas le brusquer, mais voulait continuer de se sentir si embellie, plus qu’aucun « mâle » n’avait réussit à le faire jusqu’alors. Impression délicieuse que de ce savoir désirée pas uniquement pour ses formes, par un homme plutôt mignon, mystérieux tout de même de part cette métamorphose, mais pas seulement, tout en lui le rendait si différent, si précieux, sans doute. Elle n’allait pas le laisser s’échapper trop vite, même si elle se doutait bien qu’il finisse par retrouver sa liberté, et peut-être ne plus jamais la revoir… Pensée triste, déplacée, et complètement idiote, elle ne pouvait pas savoir ce qu’il se passerait à l’avenir, et puis le présent était un cadeau, alors il fallait en profiter pendant qu’il était encore d’actualité.

Ne sachant à priori pas comment manifester cela par voie orale, elle se contenta de se pencher, et de déposer un délicat baiser sur le front de celui qui récupérait lentement sur ses propres cuisses. La bienveillante présence de son sous-vêtement eut pour effet d’empêcher tout déplacement inopiné de sa poitrine qui aurait pu être le « trop » de la situation, mais il était évident qu’elle espérait ne pas en rester là, et n’aurait peut-être pas l’envie non plus de s’en arrêter qu’à cette rencontrée voulue par le hasard seul.
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Saïl Ursoë

Créature

Re : Lorsque la nuit tombe dans les rayonnages [PV Naysha]

Réponse 16 mardi 02 juin 2009, 16:00:06

Ciel, ce même Ciel qui semblait avoir donné naissance à Naysha pour la combler comme une puissance supérieure seule pouvait l’avoir fait de tant de grâces, était-ce un effet de clair-obscur issu de la faible luminosité, une fausse impression due à sa vision encore légèrement trouble, ou la flamboyante jeune fille qui s’était montrée jusqu’ici si implacablement conquérante dans toute sa douceur était-elle saisie du même trouble épidermique que lui, ses joues, cette joue sur laquelle il promenait avec ravissement ses doigts, s’étant colorée de cet incarnat propre à une certaine gêne ou tout simplement un certain plaisir, voire aux deux combinés ? Il avait beau papillonner des yeux pour chasser ce détail irréaliste, celui-ci subsistait envers et contre tout ce qu’il pouvait avoir d’exceptionnel pour Saïl qui croyait bien ne jamais avoir pu susciter une réaction pareille chez une personne du beau sexe, s’étant toujours montré d’une maladresse bafouillante lorsqu’il s’agissait de faire preuve de jactance en ce qui concernait les choses de l’amour : ses mois passés en vie sauvage avaient-ils instillé dans son caractère quelque chose de plus hardi et spontané, ou la magnificence de l’objet de ses compliments s’était-elle reflétée sur le miroir qu’il voulait être pour elle afin de lui renvoyer sa splendeur dans tout son éclat ? Tout cela importait sans doute en réalité peu au fond, car le résultat était suffisamment éloquent en lui-même pour qu’on voulût bien se passer de vouloir en discerner les causes… le comble pour un chercheur, sans doute, mais le fait était que l’attitude du jeune homme n’avait pas grand-chose d’un savant en ce moment même ; ou plutôt qu’elle transcendait littéralement le domaine de la science : en effet, qui d’autre aurait pu se vanter d’avoir mis en place l’équation qui lui obnubilait la tête et qui était que Beauté suprême = Naysha dans toute son éblouissante simplicité ?

Embrouillé, brouillé, tourneboulé, son esprit était envahi de multiples réflexions et interrogations pour déterminer si ce qu’il faisait là était bien raisonnable, mais celles-ci ne pouvaient parvenir à percer la bulle de bien-être dans laquelle son contact si délicieusement rapproché avec la dame au teint velouté si captivant l’avait immergé, tel un plongeur baignant dans une mer de félicité sensorielle que rien au monde ne semble pouvoir troubler. Et dire que déjà, à cause de la continuité de son mouvement si plaisamment languissant, son toucher allait devoir délaisser cette parcelle de peau si fine et si délicate, l’obligeant à refaire surface en plein air après avoir barboté dans la béatitude... non ! Rebondissement inattendu, comme une sirène saisissant au col un explorateur déjà de retour vers la dégrisante civilisation, l’adolescente avait agrippé sans rudesse ni précipitation cette main aux longs doigts, l’enjoignant plutôt explicitement à ne pas rompre ce geste commis instinctivement dont la spontanéité avait apparemment été appréciable pour elle au même titre que pour lui. Echo de cette prise soudaine, son cœur d’artichaut fit un nouveau bond dans sa poitrine, revivifiant dans chaque parcelle de son corps le sens du toucher pour le faire jouir au centuple du creux de cette paume de soie contre le dos de sa paluche, accroissant encore le rougissement dont son propriétaire était envahi, de même que son sourire à présent littéralement figé dans une expression de complet contentement radieux.

Troublant la chape de silence qui s’était instaurée jusqu’ici sans le moins du monde la briser par la caresse douce de son timbre, l’ange de sensualité, telle une rédemption admirable d’un succube, clôtura les paroles de son admirateur toujours aussi obnubilé par chaque parcelle de son être en des mots qui lui parurent démesurés si l’on prenait en compte ce qu’il était par rapport à elle, mais qu’il n’eut la force de démentir, toute capacité à la parole ayant momentanément quitté son être pour se trouver remplacée par la brillance de ses iris noisettes qui n’avaient sans doute jamais lui d’un enthousiasme d’une telle nature. Joie, joie, joie, pleurs de joie, car à la vérité, des larmes qui n’avaient rien à voir avec les pleurs qu’il avait plus tôt versés étaient en train de naître dans ses yeux sous l’effet du bonheur dont il était inondé… comment aurait-il pu deviner qu’il était possible à un degré de sensations pareil ? Il avait goûté au plaisir platonique mais fort gratifiant de la découverte, il avait éprouvé la fierté d’être parvenu à repousser les limites des possibilités humaines, il avait ressenti l’exaltation dominatrice presque sadique de la chasse et de la traque, il s’était laissé tenter par la transe planante procurée par les drogues –qu’il avait abandonnées sans regret après en avoir subi le contrecoup-, il s’était adonné au péché de chair qui ne lui avait d’ailleurs pas laissé une impression aussi marquante qu’il aurait pu le croire… alors comment se faisait-il que toutes ces expériences, même combinées, ne paraissaient pas pouvoir arriver à la cheville du sentiment d’extase venu des caresses de Naysha sur sa tête qui semblaient couronner ce nectar émotionnel auquel il lui était donné de goûter ?

Mais il est dans la nature de l’homme de bousculer toujours les frontières de ce qu’il croyait auparavant inaccessible, et comme une étoile filante flamboyante d’une majesté candide, l’appendice labial de la princesse vint se déposer sur le front de cet être qui pouvait à bon droit paraître un crapaud tant le seul son qu’il fut capable d’émettre en réponse fut une espèce de gargouillement piteux alors qu’à la manière d’un coup de baguette magique, l’effet du baiser qu’il n’aurait pas osé espérer naissait sur le haut de sa tête pour se répercuter jusqu’aux moindres parcelles de son organisme, le laissant tout simplement pantois. En vérité, à voir l’état dans lequel il était, les paupières grandes ouvertes, la bouche déformée d’ébahissement, les membres amorphes, tout bon médecin aurait tristement secoué la tête avant de donner l’heure du décès mais, miracle, renaissance, resurgissement inattendu de ses énergies, Saïl se mit à agir sans même probablement réfléchir, guidé par la passion qui faisait tonner son cœur : quittant soudain son reposoir, son buste se redressa subitement alors qu’il se mettait d’un coup d’un seul sur son séant pour se diriger sans tarder vers la belle entre toutes les belles qu’il entoura de ses bras, la serrant si étroitement qu’il aurait fallu une paire de tenailles pour le décoincer, et pourtant si délicatement qu’une coquille d’œuf ne s’en serait pas retrouvé molestée.

La couverture de peau dont il était recouvert retomba contre son bassin à ce mouvement, recouvrant encore heureusement pour sa dignité son entrejambe alors qu’il collait son visage contre celui de l’admirable donzelle, joue contre joue, sans s’aventurer toutefois à laisser aller son torse nu contre sa poitrine de peur de l’incommoder. Parfum délicieux que celui que dégageait sa gorge sublime, et dans un élan de hardiesse, il apposa ses lèvres contre cet espace dénudé entre son cou blanc et son épaule gracieuse, y déposant avec ferveur un tendre baiser prolongé, ne pouvant s’empêcher au passage de gratifier cette chair si appétissante d’un petit coup de langue taquin alors qu’il se retirait pour faire face à celle qui possédait une plastique aussi voluptueuse, son regard brûlant presque d’un enthousiasme débordant :

« Prenez n'importe quelle activité humaine et poussez-la aussi loin qu'elle peut aller, au-delà de tout ce qu'elle a pu donner dans le passé, poussez-la jusqu'à ses dernières limites, et vous vous retrouverez dans le royaume de la magie. » Il avait prononcé tout cela d’un ton résonnant d’affection, et conclut son oraison plus doucement, mais non moins rêveusement. « Tu es magique Naysha… » Quelle formule enchantée en effet que ce seul nom ! « … tu es un rubis dans un écrin de diamant. »

Mais alors qu’il disait ces mots, il ressentit quelque chose d’à la fois familier et étrange, comme une rémanence de ce qu’il avait été en étant Khral et, baissant les yeux avec stupeur, il s’aperçut enfin qu’il avait gardé ce long appendice recouvert de fourrure brune qui se montrait beaucoup moins pudique que son possesseur, celui-ci ayant contourné le dos de Saïl pour se glisser sous le top de la demoiselle ravissante et caresser à la manière d’un plumeau son nombril, allant et venant de façon froufroutante contre le bas-ventre jusqu’à ce que l’homme auquel elle était rattachée lui intimât l’ordre de cesser de tels attouchements et se justifie d’une petite voix où perçait une culpabilité espiègle :

« Et… hum… les pierres précieuses ont besoin d’être fourbies. »
« Modifié: lundi 08 juin 2009, 08:40:13 par Saïl Ursoë »
Dites, en me voyant, que voyez-vous ?                             En vérité, je suis partagé
Est-ce un monstre, un cauchemar, un loup fou ?                  Entre Khral, ce fougueux loup emporté
Est-ce un fort centaure qui brame et mord ?                       Et Saïl ce timide humain gêné,
Est-ce une bête de poils au coeur d'or ?                            Mais ça, jamais mal intentionné !
Est-ce Elephant Man qui crie, mis à mal :                          Certes, je grogne, je bondis je rue,
« Non, je ne suis pas un animal ! » ?                               Mais jamais je ne griffe ni ne tue.
                                                                               Aussi, approchez donc, n'ayez pas peur.
                                                                               C'est promis, je vous recevrai sans heurt.



Naysha

Humain(e)

Re : Lorsque la nuit tombe dans les rayonnages [PV Naysha]

Réponse 17 mardi 02 juin 2009, 20:32:58

La belle, malgré son état de trouble plus que plaisant avancé avait bien observé chaque réaction de son interlocuteur, indéniablement, elle ne voulait rater, pour rien au monde, l’une de ses expressions toutes plus sincères les unes que les autres, tout en voulant probablement se rassurer qu’il ne fût pas un excellent comédien, car comme elle avait déjà eu tout le loisir de s’en rendre compte de par son passé, jouer un rôle peut être accompli avec une telle qualité qu’il peut paraître parfait s’il est bien préparé, mais toujours une faille arrivait, tôt, ou tard. Elle n’aurait pu nier l’apprécier énormément jusque là, et encore moins d’avoir envie de passer un moment que l’on pourrait qualifier de plus « câlin » en sa compagnie, afin d’éviter tout regret s’il venait à devoir disparaître à jamais de sa vie, chose à laquelle elle ne pensait toutefois pas vraiment, profitant simplement de l’instant présent et de ce brun qu’elle qualifierais aisément de « beau ». Comme s’il avait pu jouer un tel rôle, aussi, sinon qu’il était tout simplement le sien, quelle drôle d’idée que d’avoir de telles pensées, mais peut-être qu’elle voulût simplement se sentir plus en sécurité, ne pas trop s’ouvrir à n’importe qui non plus. Le problème était surtout là en fait, il est vrai qu’étaient passés entre ses cuisses bien des personnes, quel que soit leur genre, mais la plupart n’étaient voué qu’à cela, alors que là c’était différent, il était différent…
Dire qu’elle tombait amoureuse serait plus qu’excessif, mais le charme agissait toutefois sur elle, lentement, prenant, et elle ne pouvait s’empêcher de se dire que s’il devait à cet instant présent disparaître, elle serait probablement profondément attristée, comme si l’impression insupportable de se voir enlever une chose qui l’intéressait au plus point, et la frustration aurait sans nul doute été plus que grande.

Pour en revenir aux expression de Saïl, elles semblaient clairement indiquer que la gêne devait en faire partie, ou alors un désir plus que grand, le désir sûrement, et elle ne pouvait pas lui en vouloir, après tout ce qu’elle lui avait fait subir, à ce bonhomme qui ne semble pas vraiment à sa place auprès d’une demoiselle qui lui plaisait autant. Foutaise ! Au vu de son caractère délicieux, de son tact, de sa capacité à prendre sur lui alors qu’il avait probablement souhaité à maintes reprises se trouver n’importe où, loin de ce qui était devenu l’objet de ses désirs. Un immense sourire exprimant une joie incommensurable, une très probable envie, lui aussi, de « faire monter la température », une proximité, et il n’avait pas à s’en offusquer, Naysha était dans un était peut-être moins radieux, mais partageait le même désir. Elle n’était pas trop bête, et même si se vanter ou être mise en avant n’étaient pas vraiment de son goût, un réalisme qui l’habitait lui faisait bien se douter qu’elle était la source de nombreux plaisirs fantasmagoriques, dont elle était la principale héroïne. De parfaits inconnus devaient se permettre de se mener à la jouissance, solitaire qui plus est, en ne se remémorant qu’un souvenir bref de leur mémoire. Et Saïl l’avait vue dans une tenue qui faisait bien plus que de la mette en valeur, elle aurait été nue qu’elle n’aurait sans doute pas attisé autant son désir, comme quoi, une femme à de nombreux moyens, même si plutôt mignonne, d’augmenter le désir et l’envie des autres… Le pauvre homme, ce qu’il devait subir, ce à quoi il devait résister, là où la majorité auraient simplement continué leur chemin pour repenser à elle, préférant un moyen bien plus aisé de jouir « en sa compagnie », même si l’intéressée l’ignorait. Non, le Saïl avait du mener une lutte sans doute horrible pour rester, se contenir, et surtout, se montrer sous son jour le plus adorable…

Des larmes, de nouveau, il pleurait, décidément… elle en avait fait tourner des hommes, mais à un tel point, jamais. A moins que, mais non, impossible qu’il soit triste en cet instant, enfin, le connaissant peut-être, mais ses yeux, son visage figé, tout indiquait qu’il venait de découvrir une sorte de bonheur qui lui semblait inconnu jusqu’alors ? Nouveau « compliment » qu’elle recevait, simplement issu de la sincérité de l’expression naturelle des sentiments de Saïl, et évidemment qu’elle n’y fût pas insensible, comment aurait-elle pu l’être d’ailleurs. Le baiser offert n’en était que plus mérité, et malgré le « bruit » curieux, mais presque drôle qui fit sourire Nay légèrement plus avant d’apposer ses lèvres sur la peau de son homme. Elle aurait à priori, suite à cela, le croire décédé suite à un bonheur trop intense, mais elle sentait le cœur du brun à travers leurs mains. Il ne devait sans doute pas s’en rendre compte, mais les tressautements qu’il faisait était perceptible sans contact recherché auprès d’une veine ou d’une autre. Et enfin, oui, enfin, il semblait sortir de son rêve éveillé, non sans le quitter, absolument pas, il en sortait pour quitter sa passivité, il allait enfin se mettre à vivre ce rêve qu’ils partageaient désormais. Puisant une énergie insoupçonnée, il se retrouva sur ses fesses, et à peine l’était il que la belle se sentît enlacée. Elle appréciait sa douceur, malgré cette fermeté qui en disait long sur son envie, à lui aussi, de voir ce moment prendre fin : il semblait vouloir rendre rien que cette simple idée impensable, et il s’y prenait plutôt bien. Et puis l’animal semblait ressurgir, non, la chute de son pagne n’y avait aucun rapport, il aurait pu être entièrement nu que rien n’aurait changé, de loin pas. Non, il était juste agréablement doux, et le frottement de leurs joues en lieu et place d’un « simple » baiser qui aurait toutefois été de circonstances n’était là que pour lui rappeler une nouvelle fois l’unicité de cet être qu’elle désirait de plus en plus.

Délicieux frisson, Saïl venait de déposer un baiser à un endroit moins direct, mais délicieux lui aussi, il la faisait languir, il avait presque un ascendant qu’il devait ignorer sur elle, elle se serait très certainement pleinement offerte à lui s’il l’avait voulu, mais au contraire, il la savourait, il s’en délectait, il… il était simplement parfait. Léchouille avant d’abandonner ce lieu de peau dénudée et déjà il s’en allait, alors que son propre désir venait de monter d’un cran, la chaleur en elle aussi, elle allait devoir lui sauter dessus, le dévorer, avant qu’elle ne perde tous ses moyens et qu’il risque de ne pas oser, et de se montrer dans un tel cas trop cruel. Un regard ardent, une envie dans la voix, tout d’abord une jolie phrase sortit, féérique sans nul doute, et voilà qu’il la ramenait une nouvelle fois à elle, avant d’en rajouter une couche plus que superflue, mais très bien accueillie une nouvelle fois. Et puis elle sentait que quelque chose de poilu c’était insinué sous son haut, et qu’il jouait avec son nombril. Dans sa situation, ce n’était qu’une caresse de plus qu’elle affectionnait, et qui ne resterait pas vaine. A peine Saïl eut-il finit de gronder sa propre deuxième queue, et de commencer à culpabiliser, les deux mains de Naysha avaient s’étaient déposées sur les joues de son homme, et comme pour lui ôter toute perspective de fuite, elle s’était délicatement saisie de son visage avant de déposer sur ses lèvres un baiser qui était, à ce moment là, devenu plus que nécessaire. L’impatience du geste contrastait, cependant, avec la tendresse du baiser, alors qu’inconsciemment, elle laissait son corps lentement se pencher en avant, jusqu’à s’assurer que sa chute finisse sur celui qu’elle voulait sentir bien plus proche encore… maintenant qu’il semblât entièrement remis de sa métamorphose réussie ou non, au vu de ce côté plus instinctif de lui qui avait agi, et clairement énoncé de quoi l’avenir serait fait…
Fiche de Naysha - Disponibilité : Variable selon le boulot.
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Saïl Ursoë

Créature

Re : Lorsque la nuit tombe dans les rayonnages [PV Naysha]

Réponse 18 mercredi 03 juin 2009, 00:01:24

Terrain glissant, terrain glissant ! Tout ce qu’il y avait de perceptif en lui faisait résonner cette alarme dans son esprit de manière si insistante que c’était presque une voix intérieure qui lui hurlait cela et énumérait tous les signes décryptables chez Naysha pour le prévenir de ce à quoi il pouvait s’attendre en ayant filé un coton pareil : regard brillant et légèrement vague, rougissement du visage qui avait atteint un taux qui laissait deviner la chaleur qui l’avait envahi, augmentation de la température corporelle de manière généralisée, augmentation des rythmes respiratoire et cardiaques, quasi-imperceptibles mais bien présents tremblements… un goujat aurait pu dire qu’elle avait le feu quelque part, mais si quiconque avait osé dire une chose pareille d’elle, l’ex-homme-loup se serait empressé de démontrer qu’il avait retenu de sa précédente forme comment mettre quelqu’un à terre et le menacer de mort. Quoi qu’il en fût, il aurait fallu être aveugle pour ne pas discerner tout cela, surtout de la part d’un scientifique patenté qui aurait normalement dû les voir venir à cent lieues à la ronde, mais tout le monde connaîtra cet aphorisme qui affirme que l’amour rend aveugle. Cela voulait-il dire que Saïl était pénétré d’un tel sentiment ? En vérité cela aurait été des plus vraisemblable si l’on prenait en compte toutes les manifestations chez lui qui faisait écho à celles de sa compagne plus que prompte à les faire surgir, mais en vérité aussi, il aurait été bien en peine de répondre à cette question s’il y avait réfléchi : en bon connaisseur du corps humain, il s’était penché sur toutes ces données que sont les sécrétions d’hormones telles que l’endorphine dont on peut remarquer une recrudescence chez deux personnes se désirant l’un-l’autre, et avait d’abord cru comme beaucoup d’autres que c’était de là que provenait ce romantique sentiment qui n’aurait eu en fin de compte qu’une source purement chimique ; mais il s’était rapidement rendu compte que malgré l’abaissement de tels corps dans l’organisme, certains couples qui étaient loin de faire figure d’exception restaient toujours ensemble, faisant preuve d’une affection qui, si elle était plus tempérée qu’aux premiers jours, ne montrait pas moins que chacun des partenaires était dévoué à l’autre.

En un mot comme en cent, malgré tout son génie, il s’était très rapidement cassé les dents sur l’élucidation d’une énigme pareille, et son expérience personnelle ne l’avait pas aidé à avoir un point de vue plus clair sur la question : bien évidemment, plus d’une femme avait été de nature à provoquer chez lui une érection, et certaines s’étaient montrées disposées à ce qu’ils partageassent un coït, mais pour autant, si le plaisir sexuel avait été présent au moment de la jouissance, l’acte lui avait toujours laissé dans l’esprit une idée d’imperfection, d’inadéquation, d’incompatibilité qui lui aurait fait croire à la théorie des âmes sœurs si celle-ci ne s’était pas effondrée sur elle-même de par son concept même. En effet, comment supposer que, par une espèce d’effet miraculeux, deux êtres parmi les milliards d’habitants de la Terre auraient pu être spécialement destinés l’un à l’autre et se reconnaître comme tels ? C’était tout simplement délirant, et il aurait conclu de ses observations et de ses raisonnements que l’amour n’existait pas, qu’il n’y avait que les hormones, les affects qu’elles charriaient avec elles et le besoin de les satisfaire s’il n’y avait pas eu des contre-exemples comme Isaac et Claire Ursoë : comment ces deux personnes auraient-elles pu rester ensemble à s’aimer pendant tout ce temps si quelque chose de plus profond que les mécanismes corporels n’avait pas existé ? Et pourtant, des personnes couchaient à tire-larigot sans se soucier des sentiments de leurs coups d’un soir, quelle casse-tête ! La solution la moins insatisfaisante bien qu’assez vague aurait pu être que l’amour venait d’une consensualité que deux êtres partageaient ; certains l’éprouvaient lorsqu’ils s’adonnaient au sexe, d’autres personnes ne se consacraient qu’au plaisir que cela procurait… les degrés et les formes d’amour variaient tellement qu’il était impossible de mettre en place ce qu’on aurait pu appeler une charte de l’amour !

Mais Saïl était bien éloigné de telles préoccupations : toute l’importance de l’aspect purement technique ou cognitif de ce qu’il vivait s’était envolée devant les sentiments que Naysha lui faisaient éprouver et qui cognaient dans son cerveau et dans sa poitrine comme un tambour. Que l’on prenne cet avis pour argent comptant ou que l’on en fasse fi, mais il était indubitable qu’il éprouvait de l’amour pour elle : il la désirait sans l’ombre d’un doute, et toute culpabilité avait été comme balayée sous les flots d’affection, mais pas comme on désire posséder une belle chose ou qu’on désire se bâfrer d’une nourriture ; non, il s’agissait de quelque chose dont la racine se trouvait dans un stimulus plus élevé et qui pourtant se répercutait de la manière la plus charnelle qui fût comme les troubles que les deux intrus du centre commercial partageaient. Il était envahi d’une certitude qui lui noyait littéralement la cervelle du bonheur d’être en compagnie d’une demoiselle aussi charmante, aussi bienveillante, aussi vive, et un sourire qui paraissait bien destiné à persister pour l’éternité était le résultat de cette certitude, de même que les gestes presque aussi automatiques que ceux de son appendice caudal qu’il avait exécutés jusqu’ici pour se délecter de la sensation de la peau de l’objet de sa passion contre la sienne.
Pour autant, que l’on n’aille pas croire qu’il avait la situation sous contrôle, car si c’était le cas, on aurait été bien vite détrompé à voir à quel point ses yeux s’écarquillèrent de stupeur lorsque les deux mains douces se glissèrent de part et d’autre de son visage : à ce moment, il pressentit ce qui allait se passer, mais il ne fit rien pour l’en empêcher, autant parce qu’il était trop paralysé par la surprise que parce qu’il le voulait lui aussi, aussi certainement qu’il ne voulait pas la quitter de sitôt, qu’il voulait rester avec elle, près d’elle, contre elle dans cet antre gigantesque mais désert qu’ils avaient à leur disposition.

Serment tacite mais indestructible qui paraissait se sceller par le contact de sa gueule redevenue bouche qui lui donnait toutefois l’impression d’être bien indigne en comparaison de ces lèvres pressées contre les siennes, si délicieusement douces, si tièdes, si électriques, que ce coup de jus fit trembler l’intégrité de son enveloppe charnelle qui lui donna l’impression qu’elle allait s’embraser pour entrer en combustion spontanée ! Bien évidemment, rien de tout cela ne se passa, mais ce choc voltaïque eut comme effet de redémarrer complètement les batteries de Saïl qui ne demandaient que ça pour donner toute leur énergie au jeune homme qui était à ce point envahi des brumes de la passion qu’il n’écoutait pas un dernier murmure de culpabilité qui mourut bien vite avant qu’il ne rendît à Naysha son baiser avec ardeur, maladroitement mais résolument, tout en l’attirant contre lui en raffermissant encore son étreinte, accolant cette fois franchement leurs bustes l’un contre l’autre. Rapidement, il sentit que le poids du rubis brûlant qu’il avait dans les bras augmentait sur lui, et qu’il n’allait pas tarder à se retrouver sous elle, mais autant pour défouler ses forces resurgies que par un reste d’instinct de domination protectrice qu’il avait conservé de sa forme précédente, il fit basculer le rapport de forces, se redressant presque brutalement pour aller spontanément à son encontre et la faire tomber contre le sol carrelé.
Par ce geste peut-être trop démonstratif, avait-il donc molesté sa partenaire ? Que nenni, car quelqu’un qui a prêté le Serment d’Hippocrate veille toujours avec la plus grande rigueur à ce que l’objet de ses soins ne subisse aucun mal, et le médecin avait pris garde de positionner une de ses grandes paluches au niveau de l’arrière de la tête de sa tendre et chère, et l’autre entre le bas de ses omoplates, de sorte qu’elle put avoir une zone d’atterrissage assez confortable alors qu’elle heurtait le sol. Bien sûr, lui écopa d’un bon choc, mais la douleur qui en résulta fut vite mise de côté par le désir qui l’habitait, ce même désir qui ne le fit décoller sa bouche de celle de la jeune fille que le temps de prononcer d’une voix enfiévrée :

« Naysha… »


Et puis le ballet buccal reprit sans que son intensité se fût amoindrie, Saïl ventousant passionnément ses lèvres contre celle dont il venait de prononcer le nom tout en commençant à darder timidement sa langue vers sa voisine. Il serait bien hypocrite de dire que c’était le seul endroit de son corps qui s’activait, et de fait, ses deux queues réagissaient elles aussi à un pareil traitement, beaucoup plus librement que plus tôt maintenant que le pagne avait glissé d’une telle manière qu’il ne couvrait plus que le haut des cuisses : l’une, celle de chair, durcissait perceptiblement contre le bas-ventre ferme et souple sur lequel elle s’était retrouvée collée, l’autre, de poils, après s’être raidie, comme frappée par la foudre, avait commencé à s’agiter follement, et frottait présentement contre l’entrejambe de celle qui était la cause de tant de débordement, avec insistance, ainsi qu’en une tentative désespérée pour creuser à travers le jean et atteindre l’intimité instinctivement désirée.
« Modifié: jeudi 18 juin 2009, 12:14:37 par Saïl Ursoë »
Dites, en me voyant, que voyez-vous ?                             En vérité, je suis partagé
Est-ce un monstre, un cauchemar, un loup fou ?                  Entre Khral, ce fougueux loup emporté
Est-ce un fort centaure qui brame et mord ?                       Et Saïl ce timide humain gêné,
Est-ce une bête de poils au coeur d'or ?                            Mais ça, jamais mal intentionné !
Est-ce Elephant Man qui crie, mis à mal :                          Certes, je grogne, je bondis je rue,
« Non, je ne suis pas un animal ! » ?                               Mais jamais je ne griffe ni ne tue.
                                                                               Aussi, approchez donc, n'ayez pas peur.
                                                                               C'est promis, je vous recevrai sans heurt.



Naysha

Humain(e)

Re : Lorsque la nuit tombe dans les rayonnages [PV Naysha]

Réponse 19 mercredi 03 juin 2009, 01:55:15

La belle était encore trop directe, c’était incontestable, mais pour elle le temps de la prise de pincettes et de la mise de gants était passée, et il fallait que son partenaire suive le rythme, quitte à ce qu’elle l’y aide, ce qu’elle venait de faire en saisissant son visage. Stupeur, paralysie, panique, peur, c’était à peu près ce qu’elle croyait lire dans le regard noisette de son vis-à-vis, mais ça lui était égal, elle avait envie de ce geste, elle voulait ce baiser, elle lui en aurait voulu de ne pas le lui accorder, et l’on sait à quel point une femme frustrée peut être agréable, et dans une telle situation d’enfermement, le malheureux Saïl aurait trouvé le temps long, très long…

Mais contrairement à toute attente du lecteur, qui aurait sans doute pensé que le Saïl rougirait, serait envahi sous le trouble, aurait trouvé un motif pour paniquer ou s’enfuir sous sa honte, non, contrairement à cette presque attente qui aurait été si prévisible, il reçut le présent et l’honora de son mieux. Non, il n’était pas parfait, oui, il semblait s’émoustiller comme un jeune adolescent qui recevait alors son premier baiser, et il y prenait une part presque principale, après avoir été presque forcé de devoir le partager, ce baiser. Naysha ne demandait pas mieux en l’instant, elle voulait se sentir contre lui, dans ses bras, et que tout le reste ne soit plus qu’un souvenir dont il était complètement inutile de s’en rappeler. Elle le voulait pour elle seule, elle voulait être sa belle, elle voulait que cette nuit reste à jamais gravée dans leurs mémoires, dans leurs cœurs, et qu’elle ne soit que le prémisse d’autres rencontres, d’autres moments intenses, d’autres moments durant lesquels elle aurait pu le découvrir, et se découvrir…

En parlant de ça, elle commencerait presque à avoir chaud ainsi vêtue, elle n’avait pas la chance de son brun d’être nu, ou presque, il faudrait qu’il ne la laisse pas dans un tel état, il serait dommage qu’elle cuise dans ses bras alors qu’elle préférerait s’échauffer d’une toute autre manière…
Délicieuse étreinte, elle était enserrée encore plus dans ses bras, sa poitrine s’écrasant sous son top contre le torse musclé de Saïl, alors que ses pointes reprenaient évidemment de plus en plus une dimension toute nouvelle. Puis elle qui se laissait tomber en avant, tout en rendant le baiser de plus en plus empli de fougue, d’envie, de ce désir qui avait commencé à naître au fond d’elle depuis de longues minutes déjà. Réaction insoupçonnée, une nouvelle fois, du beau brun…
Non, il ne comptait pas rester dessous à priori, bien au contraire, il retourna la situation d’une façon à la fois ferme, mais conservant une douceur qui laissa tout le temps à Naysha de se préparer à se retrouver couchée sur le dos, à même le sol. En effet, elle avait juste eu le temps de laisser ses cuisses s’écarter, puis de les déplier, avant de les relever, une fois allongée sur le dos, enserrée et protégée de toute douleur par son « Loulou ». Posture indécente à souhait, provoquée par le galant personnage qu’était Saïl Ursoë, mais comment aurait-elle pu lui en vouloir, elle qui, plus les minutes passeraient, en attendrait toujours plus ? Mais il avait fait mieux encore, la main qu’il avait glissée dans le dos de la rouquine la forçait à rester cambrée. Et voilà qu’il parlait, mais cette fois au moins, il avait compris que les mots étaient déplacés, incongrus, absurdes, inconvenants, saugrenus et pire encore, indésirables.


-   Tais-toi idiot…

Le ton doux, murmurant, avait tout d’une supplique ordonnée plus que d’une demande à laquelle elle attendait une quelconque réponse, et comme si elle n’était pas certaine de la bonne compréhension de ses mots qui s’étaient échappés dans un soupir, c’est elle qui provoqua vivement, mais toujours tendrement, la reprise du ballet de langues, du recollages des lèvres. Il le sentait timide dans son approche, il aurait pu s’affoler, la sentant plutôt vorace. Et elle espérait bien qu’il s’affole dans le bon sens du terme, car elle sentait son pal de chair contre son pubis, à travers ce jeans qu’elle regrettait, qui prenait de plus en plus de volume, qui devenait de plus en plus dur, et elle ne savait qu’elle ne résisterai pas longtemps à l’appel du plaisir charnel. Et Naysha gémissait doucement, même s’ils étaient étouffés par le baiser, mais elle ne pouvait ignorer ce membre supplémentaire qui frottait comme un diable à l’orée de son antre. Perception légère, mais présente, à travers les deux couches de vêtements…

Ses mains auraient pu faire bien peu de choses, ou au contraire plein, comme faire naître de nombreuses frissons à son partenaire, en jouant de ses jolis ongles le long de ses flancs, ou être plus directe et s’attaquer aux fesses musclées de Saïl, mais elle n’en fit rien, elle le voulait, elle savait que son inconscient la voulait lui aussi, mais elle ne savait pas si son esprit était prêt à se faire une nouvelle fois brusquer. Une main se plaça sur la nuque de Saïl, alors que le baiser ne perdait aucunement en intensité, et entama l’un de ses petits massages qu’elle savait si bien dispenser, alors que la seconde longeait son dos, plus spécialement son échine, puis toute la zone ensuite, de manière plutôt lente mais très appuyée, augmentant encore la pression exercée par la verge qui grandissait toujours contre son bas-ventre…
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Saïl Ursoë

Créature

Re : Lorsque la nuit tombe dans les rayonnages [PV Naysha]

Réponse 20 mercredi 03 juin 2009, 04:37:53

Les paradoxes sont des formes de rapports logiques assez amusants, mais aussi intéressants à examiner. Pourquoi donc ? Car que deux éléments qui n’auraient d’ordinaire aucun rapport se trouvent par un concours de circonstances connexes permet de découvrir de nouveaux aspects d’un sujet que l’on n’aurait au premier abord pu envisager que sous un angle dichotomique et ainsi d’enrichir son point de vue, d’atteindre des révélations qui peuvent s’avérer percutantes. Comme exemple de paradoxe, on peut en citer un que représentait Saïl : lui qui avait consacré une partie de son étude à l’art de la parole, de la bonne manière de dire correctement les choses pour les faire comprendre le plus clairement possible à son interlocuteur, voilà qu’il se retrouvait en plein cœur d’un exercice où la parole s’avérait superflue comme le lui faisait comprendre Naysha par de doux reproches, après que c’eussent été précisément la tendre jactance de son aimant qui l’eût conquise. Non pas qu’il eût l’air d’être incompétent dans le domaine de l’action, étant donné qu’à en juger par les gémissements de sa partenaire, l’expérience lui était fort agréable, mais le fait était qu’il restait relativement débutant, aussi procédait-il par essais, tâtonnements et tentatives, se laissant guider avant tout par son instinct ; et celui-ci, soit qu’il eût de beaux restes de sa forme lupine, soit que l’adolescente resplendissante de sensualité eût stimulé sa libido fort adéquatement, ne le trahissait pas, le poussant à s’abandonner aux plaisirs de la chair sans réserve pour explorer les plaisirs qu’il pourrait donner et recevoir jusque dans leurs tréfonds. Profond changement qui était survenu dans la nature de ce savant auparavant si timide et si maladroit qui s’avérait maintenant un amant tout ce qu’il y avait de plus fougueux, mais après tout, qu’est-ce qu’il y avait donc de si étonnant ou d’invraisemblable à cela ? Un professeur peut se montrer un véritable papa gâteau avec ses enfants, les chérissant comme la prunelle de ses yeux et veillant sur eux avec une vigilance d’argus, et un tortionnaire avoué lorsqu’il a affaire à ses élèves, leur assénant sans coup férir devoirs, punitions et contrôles surprises, restant de marbre face à leurs suppliques déchirantes ; aussi il n’était pas aussi illogique qu’il l’aurait pu paraître que le jeune homme timoré se fût mué en bouillant amateur des délices carnaux.

Ainsi, il ne se priva pas de réagir dûment au moment où l’ardente jeunette aux cheveux ardents qui s’étendaient sur le sol à la manière d’une traîne majestueuse appuya sur divers points de son dos, comme pour indiquer à cet apprenti les mouvements à suivre pour mener l’entreprise dans laquelle ils s’étaient lancés à bien. De tels attouchements faisaient un bien fou à son corps aux muscles encore un peu raidis par le brusque changement métamorphique subi, et il ne se priva pas de le montrer, sa respiration s’entrecoupant de légers grognements alors qu’il redoublait la force et l’intensité de ses baisers, suivant de son mieux Naysha qui avait accéléré le rythme, transformant leurs échanges salivaires en une véritable danse effrénée de langues qui se rentraient dedans, tournoyaient l’une contre l’autre, virevoltaient pour s’écarter et se réunir… tout ça sans que jamais Saïl s’en lassât ni s’épuisât d’enlacer sa si sublime princesse. Toutefois, il pouvait comprendre pourquoi on parlait d’« agonir quelqu’un de caresses », car celles qu’elle lui procurait lui donnait l’impression d’être un homme à l’agonie pressé de voir s’accélérer le dénouement de ses souffrances ; sauf que dans son cas, les seules choses en souffrance étaient ses désirs qu’il ne put pas maintenir endigués bien plus longtemps, se positionnant à genoux de manière à pouvoir libérer ses bras : elle était aguerrie dans l’art des points de pression ? Hé bien en ce qui le concernait, cela faisait partie de ce à quoi il avait littéralement consacré sa vie car, on ne le répètera jamais assez, le corps humain n’avait physiologiquement aucun secret pour lui, et il le démontra lorsque, sans cesser d’embrasser sa chérie encore et encore, il posa de part et d’autre de son bassin délicatement ciselé ses mains dont la largeur lui permit de l’englober quasi-complètement alors qu’il se mettait à remonter doucement, caressant la peau douce sur son passage alors que ses doigts appuyaient là où il fallait avec l’intensité qu’il fallait pour que celle qu’il voulait combler d’attentions ressentît des stimulus à la fois profondément relaxants et intensément énergisants.

Pendant ce temps, sa queue préhensile n’avait pas cessé son petit manège, et puisque le textile épais lui barrait irréductiblement la route, elle choisit de contourner l’obstacle et de remonter légèrement pour ensuite se glisser dans le mince espace entre la chair et l’étoffe afin de venir lécher les régions pubiennes de l’irrésistible rousse, poussant toujours plus loin vers cet objectif avec un empressement réellement animal. Et de l’autre côté, ce satané haut l’empêchait de procéder correctement lors de son massage, la pièce de coton s’interposant impudemment entre lui et elle ! Et bien qu’à cela ne tînt, car elle écoperait pour cela du prix fort que Saïl lui fit payer en en empoignant le bas pour entamer une déchirure vers le haut qui sectionna le vêtement d’un coup d’un seul, révélant dans toute leur splendeur les courbes féeriques de Naysha ainsi que sa poitrine fort bien proportionnée engoncée dans sa coquille de tissu dont la vision accrut encore l’excitation du garçon dont la virilité tenait maintenant à l’horizontale sans autre support que le sang dont elle était gonflée. Et les pognes continuaient de monter, avec un mélange d’attention scrupuleuse et d’empressement passionné sans cesser leurs attouchements experts, prenant le chemin de ces seins aux mamelles durcies qui avaient le moment d’avant pointé contre son torse… cependant, il n’alla pas jusqu’à ce point, pour la raison qu’il se rendit alors compte que la pauvre princesse reposait sur une surface rude bien indigne de sa personne qui méritait les draps de satin les plus finement travaillés pour accueillir son corps délicat.
Changeant alors soudainement de direction de même que de tâche, les mains se glissèrent sous le dos souple et, avec un effort à peine perceptible, leur propriétaire souleva sa dame de terre, se dressant sur une jambe, puis l’autre, laissant tomber à ses chevilles son seul habit sans y faire réellement attention, complètement obnubilé par les formes de ce visage dont il embrassa une fois de plus la bouche avant de glisser à l’oreille de son amante d’une voix susurrante, se permettant exceptionnellement de contrevenir à la loi du silence concernant les mots :

« Si nous trouvions un lieu plus confortable ? »

Aussitôt après, en attendant la réponse, il avança encore un peu la bouche vers le lobe charnu comme un petit grain de raison à croquer qu’il suçota et mordilla gourmandement, activité à laquelle il pouvait se livrer sans réserve et à laquelle il était heureux de pouvoir s’adonner maintenant que ses dents n’étaient plus des crocs. C’était une bonne chose qu’il eût toutefois conservé du muscle, puisque si dans le cas présent, il était capable de supporter le poids –poids plume mais tout de même- de Naysha, il aurait probablement été bien plus en peine de le faire dans sa forme physique ordinaire.
« Modifié: mercredi 03 juin 2009, 12:12:53 par Saïl Ursoë »
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                                                                               C'est promis, je vous recevrai sans heurt.



Naysha

Humain(e)

Re : Lorsque la nuit tombe dans les rayonnages [PV Naysha]

Réponse 21 mercredi 03 juin 2009, 13:46:15

L’ardente jeunette aux cheveux ardents avait effectivement pu sentir diverses tensions musculaires glisser sous ses mains, mais sa positions n’était de loin pas idéale pour les chasser, tout comme ces nombreux nœuds qu’elle pouvait subodorer sous ses fines mains emplies de délicatesse. La nuque était la seule à pouvoir bénéficier de quelques massages sur de petites zones plus appuyés, plus précis, qui avaient sans aucun doute relaxé l’homme qui n’était plus vraiment loup, bien qu’encore un peu à la queue curieuse qu’elle sentait toujours non loin de son intimité. D’ailleurs, il était patent de constater le bien-être qu’en ressentait ce cher Saïl, comme pouvait le prouver sa respiration devenue plus haletante, coupée de grognements plus qu'éloquents, à moins que ça ne soit dû à la montée d’un certain désir, ou peut-être… les deux. Le moins que l’on pusse dire était que le rythme de la chorégraphie intense et peu ordonnée qu’exerçaient leurs langues ne cillait pas, ne baissait pas, et qu’il n’échouerait pas pour la contenter sur cette voie là…

Son ventre plat fut forcé de légèrement se rentrer lorsqu’il posa ses mains à son bassin, puis elle eut un très léger mouvement de recul - qui n'en était pas vraiment un, un simple réflexe, rien de plus - lorsque son homme commença à son tour à effectuer des caresses plus que souhaitées, et malgré l’absence de main dans son dos, la cambrure de la demoiselle persistait inexorablement… bien des soupirs auraient voulu s’échapper de son corps de plus en plus chaud, autant des gémissements plus mignons et indécents les uns que les autres, mais rien ne sortait, tant le baiser, qui loin de la lasser, commençait à prendre une ampleur de plus en plus effrénée, comme si toute la suite dépendait de sa parfaite réalisation. Et force était de constater que, son compagnon qui paraissait un peu plus tôt pas forcément des plus doué dans cet acte, devenait de plus en plus assuré et précis, comme s’il voulait se surpasser pour la contenter, ou peut-être se satisfaisait-il à l’idée de qu’il pouvait combler sa belle s’il laissait simplement son instinct, guidé au mieux par les mouvements de cette dernière, diriger cette danse endiablée ? Puis, dans un geste plus animal qu’humain, Saïl déchira, comme si de rien n’était, son haut à elle, qu’elle n’avait certes pas payé, et qui n’était de ce fait pas vraiment le sien, mais ce détail n’était-il pas insignifiant au vu de la situation présente ? Légère surprise, mais imperceptible, tant ce geste la rassurait de la suite des évènements, surtout que le plumeau qui semblait agir de lui-même avait cessé son excitation presque vaine, afin de venir frotter, avec une certaine difficulté, sa région pubienne. Mouvements brefs, bloqués par le faible espace entre le jeans et son ventre, qu’elle s’efforçait de rentrer au maximum pour lui rendre la tâche finalement pas bien plus aisée…

Le top déchiré venait de révéler sa poitrine, dans toute sa rondeur, sa fermeté, son velouté inouï, sa tenue particulière même si elle n’avait pas porté encore un obstacle à des caresses directes. Les mamelons pointaient arrogamment, à travers la fine étoffe plus raffinée que ne l’était son haut, qui lui donnait pourtant cet air si adorable, et l’effet de la lingerie devait sans doute encore l’embellir bien davantage. Un soutien-gorge, en dentelle noire, entrecoupée de savant motifs qui se rapprochent d’assez près à l’avatar situé sur la gauche, et il y avait fort à parier que sa petite culotte était du même acabit. Dans tous les cas, ce petit sous-vêtement rehaussait incontestablement le charme que produisait la lycéenne, et c’est dans un profond soupir de plaisir, qu’elle fût forcée de rompre à peine un instant le baiser, lorsqu’elle accueillît les mains de son prince presque à la hauteur de ses seins : les mimines de son homme les avaient frôlé, et elle désespérait de les sentir poursuivre cette ascension sur son corps même, en proie à un désir ascendant. Nouvelle cambrure plus poussée finalement, lorsque ces mains qui semblaient évoluer en territoire connu, ou tout du moins, qui semblait savoir précisément par où passer pour atteindre l’effet désiré. Les mains de son Saïl étaient à nouveau dans son dos, alors qu’elle sentait contre son bas ventre une verge qu’elle peinait à ne pas saisir, non, il était conquérant, elle aurait commis une erreur de l’interrompre…

Soulevée, elle était portée, réflexe premier, enserrer les fesses de son homme à l’aide de ses propres jambes, pressant ainsi les intimités, qui ne pouvaient encore avoir le moindre contact direct, l’une contre l’autre, pressant et relâchant, afin de l’exciter lui aussi de manière bien plus directe. Ses bras l’avaient enlacé, passés derrière sa nuque, et elle avança son visage pour mordre avec gourmandise la lèvre inférieure de son prince à elle seule. Elle était portée, dans une position qu’elle aurait sans doute adoré avoir si elle avait été nue, tant la posture permettait une pénétration profonde, qu’elle aimait tant recevoir par instants, et elle était dans un instant ou la douceur l’avait en partie quittée, et elle aurait voulu pouvoir longuement jouer avec ce pal de chair, que l’on aurait pu comparer à bien des matières plus dures que ne l’était la chair dont il était question. De ce mordillement labial avait émergé un nouveau baiser, plus court, que l’on aurait même pu qualifier de bref, et il quitta sans remords aucun cette bouche qui adorait les lèvres qui lui étaient en cette nuit offertes. Murmure plaisant, mais qui n’avait lui non plus pas sa place, pourquoi voulait-il absolument parler pour proférer de telles insanités ? Oui, des insanités, et non, le terme n’était pas exagéré ! Et alors qu’elle faisait un effort considérable pour ne pas lui presque ordonner l’envie qu’elle avait en ce moment précis, il vint jouer avec le lobe de son oreille, aussi sensible que le reste de son corps, et Saïl reçut sa juste punition : un soupir, mêlé d’un gémissement, le plus indécent qui soit, un appel aux caresses, une supplication à l’acte, une supplication qui serait sans doute capable de faire chavirer l’esprit le plus chaste que cette Terre ait porté. Ou se trouvaient les lèvres de l’adolescente ? A quelques centimètres à peine de l’oreille de son brun, et elle ne doutait pas de l’effet que provoquerait sa « réponse ». Réagirait-il comme elle l’espérait ? Nous le saurons bien assez vite…
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Saïl Ursoë

Créature

Re : Lorsque la nuit tombe dans les rayonnages [PV Naysha]

Réponse 22 mercredi 03 juin 2009, 16:49:54

Un scarabée, il était une sorte de petit scarabée aux agissements encore mal contrôlés et mal pensés, et il avait encore à apprendre de sa mentor si proche de lui au sens le plus physique du terme pour parvenir à un certain accomplissement véritable de l’acte amoureux dans sa plénitude, sa complétude dénuée de toute intervention extérieure et de toute trivialité qui n’aurait pas eu de rapport avec ces deux enveloppes charnelles brûlantes de désir collées l’une à l’autre. Pourquoi d’ailleurs ne pas pousser la comparaison avec l’insecte jusqu’à un sens plus littéral étant donné que pareillement aux multiples pattes de cette bestiole, les doigts de Saïl étaient en perpétuel mouvement, déployant toute leur agilité supérieure pour démultiplier les sensations qu’ils offraient : de l’aveu de ses confrères passés, lorsque les mains du scientifique bougeaient, on avait l’impression de voir deux araignées quintupèdes s’agiter telles des entités indépendantes du reste de son corps, et l’habitude qu’il avait prise sous sa forme d’homme-loup d’écrire au moyen de ses griffes n’avait fait que renforcer cette façon de manœuvrer, les appendices digitaux s’avérant ainsi fantastiquement habiles pour manipuler toutes sortes de choses, y compris une beauté fatale aux cheveux de feu. Mais pour revenir à l’entomologie, si le jeune homme s’assimilait à l'arthropode susnommé, la jeune femme, elle, paraissait une tique étant donné l’ardeur avec laquelle elle s’y prit pour cerner le bassin de son amant au moyen de ses cuisses, mais une tique diablement savante pour moduler ainsi qu'elle le faisait la pression qu’elle exerçait en particulier sur son membre qui n’en finissait pas de gonfler encore et encore jusqu’à un point tout à fait indécent. Un scarabée et une tique en pleins ébats, voilà qui devait sacrément grouiller, et de fait, ça gigotait méchamment entre ces deux là, autant de l’extérieur où les deux partenaires se tortillaient l’un contre l’autre comme des escargots dans le but d’échanger les divers fluides qu’ils contenaient que de l’intérieur, véritable marmite de passion dans laquelle les sécrétions hormonales allaient redoublant pour échauffer toujours plus ce sang qui en aurait produit de la vapeur si on l’avait laissé sortir par exemple de la verge du spécimen mâle qui avait acquis sous l’effet de l’excitation une dureté qui aurait fait douter qu’elle n’était constituée que de chair, et qui s’interposait farouchement entre les deux abdomens, écrasée contre le bas-ventre du spécimen femelle dans l’intimité duquel elle ne demandait qu’à pénétrer sans plus tarder.

Il l'aurait avoué lui-même sans en rougir, Saïl avait visionné plus d’un film pornographique, mais contrairement à ses semblables, cela avait toujours été avec un regard blasé dans lequel on aurait été bien en peine de lire la moindre trace de lubricité tant il avait l’air aussi fasciné que s’il avait été en train de contempler un mauvais documentaire animalier, ce qui n’était pas vraiment éloigné de la vérité en fait : il connaissait toutes les réactions que des attouchements donnés peuvent stimuler, et avait toujours été déçu de voir le manque de réalisme dont faisaient preuve ces acteurs qu’il aurait fallu renvoyer à leurs manuels de biologie pour mieux leur faire entrer dans le crâne l’exactitude de leur métier. Qu’est-ce que c’était mal fait en effet, et qu’est-ce qu’ils paraissaient infoutus de faire autre chose que de se frottailler le lard en pépiant et en geignant comme s’ils avaient été en train de s’adonner à une colonoscopie plutôt qu’à un coït ! C’en était purement déprimant, et il n’avait jamais été capable de tenir tout le long, finissant toujours par arrêter le déroulement du film quelques minutes après le début de l’entrée en matière avec un soupir de déception rageuse.
Et tout ça… c’était la théorie, car désormais, il en était passé à une pratique dont le calibre était d’une intensité qui n’avait rien à voir avec les activités onanistes, et cela se voyait très facilement dans l’expression d’égarement languide et pervers qui se peignait sur ses traits transfigurés par le désir qu’il avait de Naysha, ce parangon d’érotisme dont le contact excluait toute autre donnée de son cerveau : on aurait pu dire que la raison et la passion se disputaient en lui pour réguler son comportement, mais cela aurait été de peu d’intérêt puisque la première donnée l’avait complètement déserté, ne subsistant que sous la forme de certaines règles de mesure nécessaires pour ne pas blesser ni brusquer sa partenaire, et bien sûr sous celle de ses connaissances anatomiques dont l’usage était peut-être tout sauf professionnel, mais qui se retrouvait tout de même mis en application à bon escient, le savant frottant les zones sensibles du dos de l’adolescente avec fermeté et expertise pour la stimuler d’autant qu’il le pouvait.

Étrangement, la légère douleur de s’être fait mordre la lèvre lui avait tout sauf déplu, et l’avait encouragé à multiplier les manifestations de son amour, mais la goutte d’eau qui fit déborder le vase, ou plutôt le jet d’aphrodisiaque qui fit jaillir le liquide de l’amphore à débit redoublé, fut le souffle tiède de la ribaude contre son appareil auditif qui parut avoir conservé de sa sensibilité animale pour que son possesseur réagît au son parfaitement impudique qui lui agita les canaux internes d’une manière qui sembla se répercuter dans tout son être, le gémissement le secouant d’un tremblement qui aurait pu faire croire qu’il allait s’effondrer si une lueur proprement incendiaire ne s’était pas allumée dans ses iris qui parurent s’éclaircir avant que la tension accumulée par l'effet de quelques simples décibels ne se relâchât comme un élastique.
Saïl avait travaillé en tant qu’urgentiste, et il avait de beaux restes de cette expérience, notamment une promptitude à agir avec précision qui lui permit d’agir en un temps record pour défaire l’agrafe du soutien-gorge qui retenait injustement ces seins en turgescence qui ne demandaient qu’à connaître la liberté, la parcelle de tissu brodée de motifs représentant ce même organe qui palpitait si violemment chez lui s’affaissant rapidement pour exposer dans toute leur splendeur deux globes bien remplis d’une rotondité toute en plénitude sur lesquels celui à qui il était donné de les voir aurait pu s’attarder longtemps s’il avait pu résister à plonger sur l’un d’entre eux, activant sa langue pour parcourir cette petite masse de chair en des cercles concentriques qui se rapprochaient du téton durci sans pour autant le toucher… pour le moment.

Pendant ce temps, au Mont de Vénus, la révolte grondait parmi les citoyens encagés dans la prison du jean qui ne demandaient qu’à sortir pour se montrer au monde dans toute leur splendeur, souhait que réalisa une main surgie de nulle part qui, en deux temps trois mouvements, défit les verrous des geôles et se rua pour se glisser en travers de la culotte afin d’apporter ses bienfaits aux malheureux, l’engin d’opération à l’allure arachnéenne se mettant en position pour déployer tous ses talents, l’index et l’annulaire cernant la vulve de part et d’autre pour masser avec une délicate attention les petites lèvres, le pouce et l’auriculaire prenant pour leur part sous leur coupe le gland du clitoris auquel ils procurèrent de bienveillants massages légèrement pinçants ; dernier mais pas le moindre, le majeur, s’étirant de toute sa longueur, alla surveiller la tête de pont en frottant la partie inférieure de tout cet appareil féminin qu’on appelle le raphé. En réalité, ç’aurait été observer une merveille de coordination physique que de pouvoir contempler ces doigts qui se livraient tous à leur activité propre sans que l’habileté de l’un prît le pas sur celle d’un autre, mais cela se serait avéré peu aisé étant donné que ce spectacle était masqué par le pantalon de Naysha qu’elle portait encore, bien qu’ouvert ; dommage… quoique de toute façon, cette ingrate qu’est la communauté scientifique n’aurait sans doute pas compris toute l’ampleur de ces attouchements.

Derrière Saïl, son appendice caudal manifestait furieusement contre le chômage technique auquel il se voyait confronté, battant l’air comme pour exprimer son désappointement de ne pouvoir encore tâter de cette peau si douce à laquelle il avait goûté, ses mouvements rappelant ceux d’un serpent courroucé qui remue et siffle en attendant que son heure vienne. L’autre queue, elle se collait toujours contre la dame d’oubli, sa chair longiligne devenue épaisse de plusieurs centimètres qui avait encore invraisemblablement grossi avec les stimulants récents formant comme une tige incongrue dont le sommet s’achevait au niveau du bouton de rose de la demoiselle qu’était son nombril, se positionnant dans ce petit creux, comme boudeuse de ne pas être employée dans l’immédiat.
« Modifié: jeudi 04 juin 2009, 14:25:16 par Saïl Ursoë »
Dites, en me voyant, que voyez-vous ?                             En vérité, je suis partagé
Est-ce un monstre, un cauchemar, un loup fou ?                  Entre Khral, ce fougueux loup emporté
Est-ce un fort centaure qui brame et mord ?                       Et Saïl ce timide humain gêné,
Est-ce une bête de poils au coeur d'or ?                            Mais ça, jamais mal intentionné !
Est-ce Elephant Man qui crie, mis à mal :                          Certes, je grogne, je bondis je rue,
« Non, je ne suis pas un animal ! » ?                               Mais jamais je ne griffe ni ne tue.
                                                                               Aussi, approchez donc, n'ayez pas peur.
                                                                               C'est promis, je vous recevrai sans heurt.



Naysha

Humain(e)

Re : Lorsque la nuit tombe dans les rayonnages [PV Naysha]

Réponse 23 jeudi 04 juin 2009, 14:43:06

Naysha pouvait voir son homme dans tous ses états, rien que son faciès en disait long, mais il y avait bien d’autres signes. L’on pourrait parler des baisers, de cette étreinte passionnée qui les unissait d’une manière peut-être pas si mignonne que ça, mais que les faisait rester proches, très proches. Son « plumeau » avait été des plus expressif lui aussi, les mains, et, sans doute, le membre qu’elle sentait encore gonfler entre leurs bas-ventres. Et puis ses mains dans son propre dos, ces mains qui lui prodiguaient d’excellents mouvements, qui semblaient là encore connaître parfaitement les réactions engendrées par des mouvements qui semblaient choisis volontairement. Peut-être n’était il sexuellement pas très expérimenté, comme en donnait l’impression le départ du baiser qu’ils échangèrent, mais il savait quoi faire pour arriver à un but, ou plusieurs buts, et le guider serait des plus simple, même si elle voulait aussi de la spontanéité, de l‘instinct, pouvoir s’abandonner sans devoir le surveiller en tout instant…

Il avait apprécié le mordillement de la lève inférieure, ça ne faisait aucun doute, mais ce n’était rien en comparaison à la réponse qu’il ne devait pas pressentir arriver, ho non…
Il tremblait, et la jeune lycéenne à la longue chevelure qui avait un peu mieux replacé son visage, après lui avoir léché le lobe de l’oreille, avait pu apercevoir au plus profond du regard noisette de son brun, une sorte d’étincelle, ou peut-être d’explosion, comme si… elle ne sait pas vraiment, mais il était indubitable que le son qui fut une réponse des plus indécente avait fait son effet, ou tout du moins, son premier effet, car le but n’était pas d’allumer son homme, mais de le faire agir, car elle avait de plus en plus cette envie irrépressible d’aller de l’avant…
Divine libération ! Ses seins perdaient cette légère compression, et allait enfin pouvoir se mouvoir au rythme de sa respiration, pouvoir recevoir des caresses plus directes, plus propagatrices de ce désir qui continuait de se répandre lentement en elle.

Soupir, délicieux soupir, enfin, elle sentit une langue venir jouer avec l’un de ses seins, bien rond, ferme, tendu, à fleur… qui semblait en attendre encore plus, alors qu’il la faisait volontairement languir, évitant parfaitement son mamelon turgescent. Mais c’est un long gémissement qui s’enfuit de sa trachée, alors que son jeans venait de s’ouvrir, mais surtout, que d’une manière des plus suspecte au vu de leurs positions respectives, cinq doigts prirent possession de son intimité, en plusieurs façons toutes plus électrisantes les unes que les autres. Et les gémissements allaient devenir crescendo, à n’en pas douter. Mais force était de constater que la position n’avait rien d’idéal, bien au contraire : il la tenait à un bras, mais elle, elle devait jouer entre des bras et ses jambes pour se retenir sur lui, tout en li laissant suffisamment de marge de manœuvre, et comme si ça ne suffisait pas, elle aussi avait envie de jouer, et une perte d’équilibre aurait sans nul doute rompu tout le charme de la situation…

A contrecœur, tant la main qui venait à peine de prendre possession de son entrejambe allait lui faire du bien, elle décroisa ses jambes des fesses de Saïl, démontrait pleinement son intention de se retrouver à même le sol, et forçant son brun à lâcher ses prises, alors qu’elle entama un nouveau baiser, fougueux, désireux, tout en pressant légèrement sur ses épaules, comme pour le faire s'allonger sur un tapis non loin…
Alors qu’il obtempérait, elle baissait son jeans, tout comme sa culotte, et se débattait avec ses jambes pour qu’il finisse sa course loin, le plus loin possible, elle voulait clairement passer à la suite, plus que prête, bien plus que moite, humide, mouillée…
Les mains de Naysha, elles, étaient plus actives, maintenant que sa nudité était complète. Se décalant très légèrement, relevant une cuisse en posant mieux sa jambe sur son genou, elle venait de libérer le torse de sa bête devenue princière, et ses ongles jouaient sur ses pectoraux, son ventre… évitèrent le nombril avant de se retrouver sur son bas-ventre, et y retrouver l’objet de son envie du moment.

Alors que le baiser ne prenait toujours pas fin, devenu une vraie tornade d’émotions, la main se saisit doucement de la verge, l’enserrant entre ses doigts fins, et le décalotta, avant de mieux reprendre son membre, avec une certaine légèreté féérique, avant d’entamer un va-et-vient assez lent, et sans la moindre trace d’hésitation, bien au contraire…
« Modifié: jeudi 04 juin 2009, 14:56:57 par Naysha »
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Saïl Ursoë

Créature

Re : Lorsque la nuit tombe dans les rayonnages [PV Naysha]

Réponse 24 jeudi 04 juin 2009, 16:42:52

Faisait-il ce qu’il était juste de faire ? D’un point de vue purement pratique, oui, on pouvait dire qu’il se débrouillait bien, et même très bien, sinon les zones vaginales de sa partenaire n’auraient pas à ce point secrété leurs fluides, et si cela n’avait pas suffi, les sons qu’elle émettait et qui se faisaient de plus en plus forts auraient dissipé tout doute à ce sujet en plus d’exciter encore davantage Saïl qui s’abîmait toujours plus profondément dans les affres de la passion amoureuse avec enthousiasme. Mais justement, était-ce comme on disait bien raisonnable ce à quoi il s’adonnait en ce moment même ? Après tout, ils venaient à peine de se connaître, il avait une fois et demi son âge, et même si les mouvements experts de Naysha ainsi que l’absence d’hésitation avec laquelle elle opérait laissait peu de doute quant à ce qui était de son pucelage, lui faire ainsi l’amour aurait pu sembler de bien des façons un acte moralement répréhensible… « aurait pu » car dans le cas présent, le scientifique qui laissait d’ordinaire à la réflexion une place de choix dans ses idées était complètement balayée par les torrents de désir sulfureux qui rugissaient dans tout son être : lorsqu’il reprendrait un état de conscience plus clair sur la situation, peut-être aurait-il honte, peut-être choisirait-il d’assumer ce qu’il avait fait sans vergogne, mais pour le moment, il était tout entier à ce qu’il faisait, focalisant son attention sur ces lèvres moelleuses et chaudes, sur cette intimité tièdement humide, sur cette enveloppe charnelle de nacre si follement attrayante et si vigoureusement stimulante pour quelqu’un comme lui dont la libido longtemps refoulée ne demandait qu’à s’exprimer dans tout ce qu’il pouvait déployer niveau exaltation érotique.

Cependant, la posture qu’ils avaient adoptée n’était manifestement pas la plus adaptée pour les attouchements auxquels ils se livraient, la fougueuse adolescente le lui faisant bien comprendre lorsqu’elle se détacha à leur regret mutuel mais nécessaire pour se positionner debout devant lui et lui faire redresser la tête pour reprendre leurs baisers interrompus par les léchouilles de l’ex-homme-loup, cette pause ne nuisant toutefois aucunement à l’ardeur dont il firent à nouveau preuve pour entre-explorer leurs cavités buccales qui n’avait rien perdu de son énergie. Il ne pouvait pas le voir, mais il s’en doutait bien aux mouvements des bras de son amante ainsi qu’aux sons que ceux-ci émettaient, froissements de tissu empressés qui indiquaient que pour ce qu’ils voulaient faire, les vêtements étaient inexorablement voués à la caducité.  Au moment où elle bougea légèrement sur le côté sans pour autant cesser de l’embrasser, Saïl put d’un coup d’œil englober de la tête aux pieds ce corps féminin réellement tendre, poli, souef, si précieux qu’il en relâcha entre deux contacts labiaux un halètement passionné dans lequel se discernait facilement quelque chose d’admiratif propre à un extatique en pleine contemplation d’un artefact divin ; sauf que l’objet de son extase n’avait en rien ce caractère désincarné d’une illumination religieuse, se manifestant au contraire en quelque chose de parfaitement et indécemment digne du péché de chair que le jeune homme ne craignait en rien de commettre.
Apparemment, ce fut aussi à son tour de voir ses parties pectorales être sujettes à des soins attentionnés quand les ongles des mains habiles de Naysha se mirent à les parcourir du buste jusqu’à l’abdomen, traçant en des courbes descendantes des arabesques des plus agréables qui frottaient doucement contre les poils de son torse, lui transmettant de petits arcs électriques de plaisir qu’il recevait en entrecoupant ses baisers toujours plus voraces de soupirs languides. Au passage, s’il avait fait plus attention, il aurait pu s’apercevoir qu’il n’avait auparavant pas été aussi poilu que ça, et s’il n’avait pas été à ce point obnubilé par celle qui se collait contre lui, il aurait pu avoir de quoi se faire du souci en se rendant également compte que ses pognes qui avaient pourtant durement tapé contre le sol carrelé ne lui faisaient déjà plus mal… cela présageait certaines complications dans un futur proche, mais pour l’heure, il goûtait sans réserve aux jouissances que sa partenaire passionnée lui procurait, accolant sa peau contre la sienne de la manière la plus harmonieuse possible.

Lorsqu’elle prit prise sur son phallus, il ressentit un tressaillement qui le secoua de haut en bas et l’inspira de l’enlacer fougueusement en passant son long bras derrière son dos pour la presser contre lui alors que l’épaisse tige de chair turgescente se voyait dénudée pour être mieux stimulée, tressautant sous les vagues de délice tandis qu’elle se faisait masser tout en douceur, commençant à émettre ce liquide clair propre à l’excitation masculine. De son côté, il ne resta pas inactif et ne se priva pas de reprendre ses activités précédemment interrompues, la main de son bras susmentionné se chargeant du sein délaissé maintenant que la bouche était occupée à une autre tâche, passant en mouvements précis et tendres mais à dessein désordonnés sur le pourtour du téton en érection, appuyant là où ses attouchements se révèleraient le plus efficaces sur cette protubérance mammaire, frôlant de temps à autre celui-ci en le gratifiant au passage de gestes de pétrissage délicats qui se faisaient de plus en plus insistants. L’appendice manuel droit, lui, se chargea du dos, partant au niveau de l’atlas afin de glisser vers le bas en accompagnant sa descente de pressions parfaitement contrôlées le long de chaque vertèbre : on en faisant trop souvent fi, mais la colonne vertébrale était un lien direct avec les centres nerveux, entre autres celui du plaisir qui était celui que le médecin patenté voulait le plus titiller dans ce cas précis.

Une main pour une mamelle et une autre pour la cambrure… cela voulait-il dire que cet entrejambe féminin qui avait été l’instant d’avant autant gâté se voyait cruellement laissé à l’abandon, dépourvu de quoi que ce fût pour le dorloter ? Nullement, car la queue préhensile jusqu’ici laissée en berne se fit un devoir de répondre à l’appel maintenant que le sujet de ses aspirations était à découvert, piquant sur lui pour se mettre à gigoter à la manière d’une vrille, frottant ardemment contre cette chair moite qu’elle parcourut de long en large et en travers, de haut en bas, de droit à gauche, en cercles et en zigzags, s'agitant probablement sans grande maîtrise, mais avec une spontanéité empressé qui ne pouvait que stimuler ces parties érogènes.
Pendant ce temps, Saïl n’avait pas été sans remarquer l’appui que Naysha avait commencé à prendre sur ses épaules sans pour autant y aller suffisamment fort pour le renverser et, alors qu’ils se caressaient l’un l’autre, il se laissa lentement aller en arrière, pour lui montrer que si elle voulait adopter cette position, il pouvait l’assumer en encaissant sans problème le choc de la chute de ses os solides, l’entraînant éventuellement avec lui pour la réceptionner sur lui sans heurt.
« Modifié: jeudi 04 juin 2009, 17:45:29 par Saïl Ursoë »
Dites, en me voyant, que voyez-vous ?                             En vérité, je suis partagé
Est-ce un monstre, un cauchemar, un loup fou ?                  Entre Khral, ce fougueux loup emporté
Est-ce un fort centaure qui brame et mord ?                       Et Saïl ce timide humain gêné,
Est-ce une bête de poils au coeur d'or ?                            Mais ça, jamais mal intentionné !
Est-ce Elephant Man qui crie, mis à mal :                          Certes, je grogne, je bondis je rue,
« Non, je ne suis pas un animal ! » ?                               Mais jamais je ne griffe ni ne tue.
                                                                               Aussi, approchez donc, n'ayez pas peur.
                                                                               C'est promis, je vous recevrai sans heurt.



Naysha

Humain(e)

Re : Lorsque la nuit tombe dans les rayonnages [PV Naysha]

Réponse 25 jeudi 04 juin 2009, 18:20:24

Sa nudité totale semblait plaire à son « Loulou », à en croire le bruissement qui était parvenu aux oreilles de la jeune et belle donzelle. Réaction attendue, elle n’en fut que plus pressante encore dans l’échange buccal auquel ils s’adonnaient depuis peu de temps à nouveau, alors qu’une nouvelle danse endiablée avait pu reprendre, elle aussi. Il appréciait tout autant le passage de ses ongles, arrivés là comme par presque hasard, et accueillis comme si l’ont avait voulu qu’ils restent en place longtemps encore. Non, la main délicate de la rouquine n’avait pas été retenue, au contraire, mais elle sentait sous son passage lent un corps qui réagissait, par des frissons internes sans doute aucun. Puis des soupirs s’échappaient, le plus simplement du monde, entrecoupant légèrement le baiser…

Les corps étaient unis, soudés, et allaient probablement le rester pour un moment sans doute relativement long. Elle aussi savait s’y prendre, oui elle était très humide, puis devint mouillée, jusqu’à ce stade ou son propre lubrifiant s’écoulait lentement le long de ses cuisses, faisant naître de légers frissons à sa propriétaire. Nouvelle étreinte de son brun, au moment même ou elle se saisit du pal de chair, qui, comme s’il en avait souhaité bien plus, avait tressauté, comme s’il voulait que cette main délicate qui s’occupait de lui devienne bien plus ferme, et surtout, bien plus active. Elle ne le voyait pas, mais à peine quelques aller-retour de la peau sur cette hampe attirante, elle put sentir le premier liquide déversé par chaque homme, en guise de propre lubrifiant, et surtout, en témoin incontestable d’un plaisir grandissant qui ne devrait en aucun en rester à ce stade, tant la frustration qui s’en serait issue aurait été grande.

Elle accéléra le mouvement, légèrement, dès que son Saïl eût la bonne idée d’à son tour se remettre en mouvements, et quels mouvements. Soupirs et gémissements se mêlaient de plus en plus au torride baiser. Son sein était victime de caresses insistantes, appuyées, mais juste pas trop, juste très agréables, et la pointe durcie n’était pas en reste, elle aussi était choyée, et rendait Naysha un peu plus… folle, folle de ce qui ne tarderait pas à arriver. Une presque certitude qui devint une obligation non négociable, alors qu’un plumeau des plus doux, désordonné, et peut-être trop léger dans son attitude, se mit à survoler avec une rapidité et une émotion d’un ado devant la première femme nue qu'il lui était donné de contempler, une grande partie des zones érogènes de la rousse qui n’y tenait plus. Saïl était très bien dans ses gestes, mais sa queue animale était, elle, frustrante, elle la torturait plus qu’autre chose, lui faisant voir quelque chose qu’elle ne semblait pas capable de lui offrir. Son dos, son échine, délicieux frissons, délicieuses sensations, nouvelles bouffées de chaleur qui envahissaient l’adolescente, s’en était trop.

Sentant bien le phallus dans sa paume, entre ses doigts, prêt, et plus que prêt, et enfin, il se laissa aller sur le tapis qui était à peine plus loin, vers lequel ils s’étaient inconsciemment rendus. Aucune caresse n’avait  cessé du côté de la donzelle, alors qu’elle refusât en cet instant de s’allonger sur son brun, préférant rester légèrement de côté, se retenant sur un genou et à l’aide de son bras libre, pour avoir tout l’espace qu’elle voulait pour continuer la masturbation légère qu’elle octroyait, car elle ne voulait pas non plus qu’il jouisse trop vite. Bien tentée de se dégager de ces caresses délicieuses qu’elle recevait un peu partout encore, pour offrir sa bouche humide et chaude, non pas aux lèvres et à la langue de Saïl, mais à sa verge tressautante, elle n’en fit rien, trop aguichée par la queue du loup qu’était encore en partie son homme.

Devant calmer le feu intérieur qui avait naquit en elle, et voulant cela de tout son être, elle mit un terme au baiser, non sans mordiller la langue qui passait à ce moment là entre ses deux rangées dentées, puis se mit simplement à quatre pattes au dessus de son animal, ou alors, peut-être que les rôles avaient été inversés ? La seule certitude était que Naysha n’y tenait plus, et qu’elle voulait ressentir au plus profond de son antre cette verge dure, tendue, prête et surtout, qu’elle tenait de sa patte avant gauche, toujours, et présenta, alors qu’elle prenait lentement, voulant elle aussi le faire languir, une position plus assise. Puis, prise d’un éclair de presque lucidité, elle relâcha cette verge, dont le gland venait tout juste de se voir accueillit entre ses lèvres, et alla se saisir de la deuxième queue dont elle n’appréciait plus vraiment les agissements. Puis, sans crier gare, mais en laissant un cri s’échapper d’entre ses lèvres, elle s’assit, alors qu’elle venait, juste avant, de « coincer » le plumeau sous sa jambe gauche…

Regard embrasé, échangé avec celui illuminé de son amant de l’instant, elle se mordit la lèvre inférieure, avant d’entamer un va et vient lent, offrant toutes les rondeurs de ses seins aux mains arachnéennes de Saïl, s’il ne voulait pas rester trop inactif, alors que ses mains maintenant libres avaient pris appui sur le ventre de son chéri…
« Modifié: jeudi 04 juin 2009, 19:25:16 par Naysha »
Fiche de Naysha - Disponibilité : Variable selon le boulot.
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Saïl Ursoë

Créature

Re : Lorsque la nuit tombe dans les rayonnages [PV Naysha]

Réponse 26 jeudi 04 juin 2009, 21:34:09

L’acte sexuel, et pas seulement le coït, est un moment d’échange, de partage et de don de soi à une autre personne : bien sûr, de manière très littérale, on pouvait dire que les deux participants échangeaient leurs fluides salivaires, d’excitation sexuelle, reproducteurs, et même, dans certains cas peut-être un peu extrêmes, sanguins, urinaires ou défécatoires ; mais le concept allait au-delà de ce compte-rendu prosaïque au possible, car lorsque deux êtres faisaient l’amour, ils se disaient réciproquement implicitement « Voici mon corps, je le voue à tes soins pour ton plaisir et pour le mien. », scellant ainsi une sorte de pacte tacite qui se passait de tout langage autre que corporel et qui trouvait son accomplissement dans une activité si naturelle et pourtant si intense. L’être humain est une des rares espèces vivantes à s’adonner à une activité à but fondamentalement reproducteur pour le plaisir, contrairement à celles du règne animal qui, pour la plupart, n’ont de relations de ce genre que durant une période déterminée appelée « rut » et dans la pratique de laquelle il se pourrait bien qu’il n’existe aucune jouissance autre que celle consistant à relâcher ses gamètes pour la propagation de l’espèce. Les brutes, les dominateurs violents qui soumettaient leurs partenaires sans aucun égard pour ce qu’ils éprouvaient n’avaient pas compris cette leçon pourtant très simple, et, peut-être pour cette raison, voyaient leur vie vouée à un état de perpétuelle insatisfaction, autant du point de vue purement sexuel que de celui relationnel, vivant au mieux des aventures sans lendemain avant de délaisser leur voisin de lit d’un soir.

Ce n’était pas ainsi que Saïl concevait les choses, se montrant toujours d’un naturel bienveillant, altruiste ou miséricordieux même au sein des démonstrations de colère les plus terribles, ses actes n’étant motivés que par l’envie de faire du bien à autrui ; et en l’occurrence, autrui était Naysha, cette rencontre qui avait pris une tournure inattendue pour leur plus grand bonheur mutuel, cette vigoureuse jeune fille pétillante qui lui rendait bien les attentions dont il la comblait, leurs mouvements résultant en un tango sensuellement endiablé fait d’une gestuelle ardente de passion ayant pour but d’entretenir ce feu dont ils brûlaient tous les deux. Il se doutait qu’en dépit de son jeune âge, elle devait être loin d’en être à ses coups d’essai, et dans le fond, il n’était peut-être qu’un homme parmi d’autres sur lequel elle avait jeté son dévolu, mais même si elle devait se volatiliser la seconde d’après la séparation de leurs deux corps –ce qu’il était loin de vouloir-, il ne le regretterait pas et ne lui en tiendrait pas rancune : aucun de leurs actes n’aurait pu être qualifié de condamnable, excepté sans doute du point de vue de la décence ; ils étaient parvenus à ce stade sans jamais de mauvaises intentions, et le moins qu’il pouvait faire était de lui en témoigner de la reconnaissance sans chercher à l’étouffer, dut-elle disparaître de son existence pour aller faire la sienne ailleurs, même si c’était là tout sauf ce qu’il désirait, souhaitant la garder avec lui, contre lui, le plus longtemps qu’il serait possible jusqu’au moment où leurs chemins divergeraient… pour se recroiser tôt ou tard.

Tout se passait harmonieusement, comme un morceau de Jazz, registre dans lequel l’improvisation avait toujours une place prépondérante, mais qui malgré ce caractère imparfait, voire hasardeux, restait délectable à éprouver et à pratiquer, cet aspect d’adaptation nécessaire instaurant comme une tension sous-jacente qui ne faisait ressentir l’art exercé par le praticien que plus fortement. En douceur, sans brutalité, comme si le déroulement de leur acte avait été dessiné sur quelque invisible papier à musique, Saïl laissa le poids de sa partenaire le porter jusqu’à une carpette ornant la devanture d’un magasin qui ferait ainsi office de matelas sur lequel il atterrit sans heurt, tout n’étant plus que volupté sous l’impulsion manuelle de Naysha qui travaillait avec entrain à stimuler sa verge désormais gonflée de sang à un point presque douloureux d'où suintait toujours de cette substance incolore qui s’écoulait le long de la chair turgescente pour se perdre dans l’amas de ses poils pubiens. Mutine, la rouquine ne se donnait toutefois pas la peine de se dépenser sur ce membre au maximum de ses capacités, pas plus qu’elle ne se donnait celle de se laisser aller complètement contre lui dans le but avoué de le faire languir ; ce qui réussissait bien, la mesure dont elle faisait preuve résultant en une pointe de frustration chez son bouillant amant, pointe qui n’était toutefois pas dépourvue d’un certain charme, promesse que le moment de la satisfaction n’en serait que plus délectable : il avait un cœur d’artichaut, mais loin de vouloir effeuiller sans autre forme de procès son intimité pour la dévorer, elle savourait ce qu’il avait à lui offrir avant d’en arriver au nectar.

Espièglement, elle se redressa, mordillant au passage son muscle lingual, contact plaisamment titillant qui lui laissait pourtant un goût d’inachevé, la partie d’animal brut toujours présente en lui lui faisant désirer qu’elle se montrât plus franche, plus forte, plus bestiale même, qu’elle l’agresse jusqu’au sang pour lui montrer sa force ! Dans un sens, ses prières furent satisfaites, car à la posture qu’elle prit, on aurait véritablement dit que son mode de pensée avait perdu de son caractère humain pour laisser place à quelque chose de rugissant qui se lisait dans ses yeux sous forme d’une lueur qui aurait presque pu effrayer l’ex-homme-loup : comme tout le monde, il était au courant des pratiques de certaines espèces comme la mante religieuse dont la femelle dévorait le mâle après l’accouplement, et pour un peu, il aurait cru que c’était ce qu’il avait devant lui ; on pouvait se demander pourquoi dans la famille des insectes, monsieur mante laissait madame prendre le barreau d’au-dessus dans la chaîne alimentaire, mais quiconque était passé par les mains d’une personne comme cet esprit d’érotisme dans un écrin de chair qu’était l’adolescente qui s’apprêtait à chevaucher le savant pouvait savoir que c’était en raison de cet appel impérieux et irrépressible du plaisir, ce dieu du monde qui ne laisse jamais personne totalement indifférent.

Pour qu’un câble rentre dans une prise de courant, une seule condition est nécessaire, mais elle doit être rigoureusement respectée sous peine de faire sauter tout le secteur : il faut que l’un et l’autre soient compatibles de manière à ce que le jus passe correctement, et Naysha et Saïl étaient tout ce qu’il y avait de plus compatibles si l’on en jugeait par les regards qu’ils se lançaient qui auraient pu faire fondre une calotte glaciaire. Seul le bout du phallus du jeune homme avait commencé à s’enfoncer dans la grotte de moiteur féminine, mais rien qu’à ce contact, alors que les sécrétions des glandes de Cowper et la cyprine se mêlaient, ils pouvait sentir des courants exaltants de nature à lui couper le souffle remonter depuis son aine jusqu’à son cerveau sous l’enlacement de ces lèvres vives. De toute évidence, la queue d’un autre genre s’était fait damer le pion, et justement, pour s’assurer que les frasques agaçantes de celle-ci ne se reproduisissent plus, la princesse de luxure la frappa d’emprisonnement, plaquant au sol l’appendice caudal fautif qui ne manqua toutefois pas de manifester son mécontentement plaintif en des gigotements toujours aussi agités. Or dans le même moment, le prince avait pu pénétrer dans l’arène pour la plus grande joie de son aimée qui en poussa un cri de surprise et de plaisir mêlés auquel il fit écho d’un grognement plus lupin qu’humain qui s’acheva en un soupir extatique ; car ce qu’il faut savoir, c’est qu’en appuyant sur sa longue tige de poils, elle y exerçait une pression qui se répercutait jusqu’au abords du fondement de son amant, lequel éprouvait ainsi des sensations inouïes : rien que la pénétration qu’elle lui offrait dépassait tout ce qu’il avait connu jusqu’alors de par la manière dont les parois vaginales se refermaient sans pudeur mais pas sans force autour de son membre, aussi la combinaison des deux l’aurait laissé dans un état d’inertie béate à baver avec une expression d’abandon complet sur le visage si elle ne l’avait pas aussi plus stimulé que jamais, l’enjoignant à concentrer ses efforts sur ces mamelles qui se mouvaient lentement au rythme des mouvements de leur propriétaire, ce qu’il fit, emprisonnant délicatement les deux globes sous l’étreinte experte des deux araignées chasseresses quintupèdes, comme s’il les soupesait, avant de s’affairer plus directement sur les zones érogènes, les doigts fabuleusement dextres exécutant leur ballet toujours aussi surprenant, certains doigts –et pas tout le temps les mêmes-, pinçant les tétons qu’ils titillaient sans réserve mais pas sans violence tandis que d’autres appuyaient à divers endroits des seins admirablement charnus, ces attouchements se faisant au rythme des va-et-vient de Naysha de même que les mouvements du bassin de Saïl sur le ventre duquel elle était appuyée, ses mains se perdant à moitié dans un liseré épais de poils sombres.

Un liseré épais ? Oui car l’Humanis Simplex, comme son nom l’indiquait, ne brillait pas par son efficacité, et déjà son utilisateur commençait à reprendre la forme qu’il avait délaissée quelques minutes auparavant, sa fourrure se reformant lentement mais sûrement, accompagnant la métamorphose progressive généralisée de son corps : sa peau s’épaississait et se durcissait, ses ongles devenaient griffes, ses mains se recourbaient légèrement, ses membres s’allongeaient et s’élargissaient, ses os se solidifiaient, son faciès se déformait et se garnissait de ce qui pouvait pour l’instant passer encore pour une barbe, son nez s’allongeait et s’épatait en museau, ses cheveux foisonnaient en une crinière, ses oreilles prenaient une position peu orthodoxe alors qu’elles s’étiraient de façon presque elfique, et il grandissait, étant à ce moment précis passé de 1m77 à 1m84. Bien entendu, tout cela restait encore peu prononcé ; au milieu du plaisir intense qu’il éprouvait et qui l’inondait, Saïl était loin de s’en rendre compte, et il n’était pas improbable que ce fût le cas pour Naysha aussi, mais s’ils ne l’avaient pas remarqué dans l’immédiat, cela ne saurait tarder à l’avenir…
« Modifié: vendredi 05 juin 2009, 01:29:36 par Saïl Ursoë »
Dites, en me voyant, que voyez-vous ?                             En vérité, je suis partagé
Est-ce un monstre, un cauchemar, un loup fou ?                  Entre Khral, ce fougueux loup emporté
Est-ce un fort centaure qui brame et mord ?                       Et Saïl ce timide humain gêné,
Est-ce une bête de poils au coeur d'or ?                            Mais ça, jamais mal intentionné !
Est-ce Elephant Man qui crie, mis à mal :                          Certes, je grogne, je bondis je rue,
« Non, je ne suis pas un animal ! » ?                               Mais jamais je ne griffe ni ne tue.
                                                                               Aussi, approchez donc, n'ayez pas peur.
                                                                               C'est promis, je vous recevrai sans heurt.



Naysha

Humain(e)

Re : Lorsque la nuit tombe dans les rayonnages [PV Naysha]

Réponse 27 vendredi 05 juin 2009, 05:03:32

Naysha était, comme la plupart des lecteurs le sait, une jeune femme que l’on pourrait aisément qualifier de « nymphomane », tant ses désirs sexuels étaient grands, toutefois, elle ne se jetait pas non plus sur n’importe qui, et n’acceptait encore moins n’importe quoi, sans doute la cause en était probablement son côté trop égalitaire, qui faisait qu’il lui fallait pouvoir donner, mais aussi devoir recevoir, sans quoi le plaisir partait rapidement, tant la frustration devenait grande en elle, elle qui dans une bonne situation était des plus coquine, perverse, dévergondée, et tant que la délicatesse, humaine et non pas animale, voir bestiale, ainsi que l’envie de combler l’autre étaient présentes, ainsi qu’un certain respect, elle se laissait complètement aller, à des pratiques presque osées pour la plupart des gens, sans non plus rentrer dans des extrêmes que l’on associait plus à une catégorie que l’on appelle généralement « bizarreries », et là, pour citer quelques exemples, il y aurait par exemple la zoophilie – et non pas le rapport qu’elle entretenait présentement avec un « Homme-Lupin », capable d’avoir des sentiments, de parler, de ressentir, ce n’est pas pour autant non plus qu’elle se serait donnée à l’une de ces créatures à tentacules sans une certaine appréhension – ou encore tout plaisir tournant autour des déjections que les êtres humains se devaient tout de même de faire, mais en dehors de ces cas tout de même extrêmes, la jeune rouquine ne reculait devant rien ou presque, tant avec les hommes, ce qui était devenu, au fil du temps, son deuxième choix, tant l’attitude de ceux-ci, prévisibles, se montraient bien souvent décevants, à son plus grand dam, et comme la belle préférait tout de même certains mots bien choisis, contrairement à une drague préconçue, qui affichait clairement que le seul but était de « se la faire », même si l’intention des autres étaient souvent la même, au final, elle n’avait pas cette horrible impression de se sentir rabaissée au simple statut de poupée gonflable aux courbes de rêve, et pour cette raison, tout comme la trop grande rapidité d’en arriver à leurs fins, bien souvent, Naysha avait fini par leur préférer les femmes, bien plus douces, sensuelles, câlines, et pour lesquelles, l’acte passait plus simplement comme presque normal dans son esprit, puisque ça se résumait la plupart du temps à un échange de tendresse et de douceur que la gent masculine ne savait leur offrir, et de part ces expériences très nombreuse de bisexuelle accomplie, la jeune humaine à la longue chevelure de feu avait eu tout loisir de tester des fellations, accomplies en goûtant au sperme de son partenaire ou non, pour les cunnilingus, elle affectionnait particulièrement le goût unique du nectar précieusement offert, et  elle a également connu bien des pénétrations, tant vaginales qu’anales, et les affectionnait selon les circonstances plus ou moins, et, pour achever, elle avait déjà utilisé bien des gadgets sexuels – comme des godes, de toute taille ou forme, des vibromasseurs, certains de ces « œufs vibrants », et tant d’autres –, seule, ou accompagnée, et était entrée dans bien des rôles, comme l’on pourrait par exemple citer la dominatrice et la soumise, l’infirmière, la prof, et bien d’autres clichés pour égayer une rencontre sexuelle très active et jouissive, mais pour laquelle peu de sentiments allaient naître.

Tout ça pour en arriver finalement à la conclusion, que dans le cas présent, notre héroïne, dont nous venons d’apprendre bien des choses, aurait pu accorder, sexuellement, à peu près tout à notre lupin préféré, s’il n’avait pas été en train de revenir sous sa forme un peu plus particulière, quoique, dans la continuité peut-être, bien qu’encore, elle préférait largement la forme humaine. Naysha était effectivement une sorte de « bête de sexe », lorsque son excitation atteignait un certain point assez précis, qui prenait tout de même en considération un nombre plutôt important d’éléments. Ainsi, elle était devenue cet animal avide de plaisir charnel, attitude généralement dédiée au « sexe fort », qui était plus enclin à apprécier une certaine brutalité, voir dans ce centre commercial, une certaine domination : Naysha voulait être remplie, elle se servait sans vraiment demander à son partenaire si la position qu’elle s’apprêtait à prendre lui convenait, il devenait une sorte de spectateur d’un plaisir toutefois partagé, bien qu’il pusse, s’il en avait eu le désir, retourner la situation. Elle avait longuement gémi et soupiré des caresses reçues, plus qu’offertes, il était à présent venu le moment de donner sans compter, et  d’en recevoir du plaisir…

Elle se doutait bien, en son for intérieur, que dès l’instant de la pénétration tout irait vite, très vite, mais c’est ce qu’elle  voulait, elle était chaude, bouillante, ruisselante de son propre nectar intime, elle avait été allumée, à un stade proche de la frustration, et il fallait tarir momentanément cette source, éteindre cet incendie qui l’aurait menée sur des chemin ou toute conscience disparaissait, ou elle se serait simplement empalée avec le premier objet qu’elle aurait eu entre les mains, dans ce centre commercial, ou dans une autre situation, sur le premier pénis passant à sa portée, et aurait agi d’une façon purement animale, comme si elle avait été en « rut ».

Fort heureusement pour Saïl, le cas n’allait pas se présenter ici, bien au contraire d’ailleurs, elle avait un pal de chair dur, gorgé de sang, tout comme l’était son « abricot », et elle put s’enfoncer profondément sur ce dernier, provoquant un plaisir partagé, immense, attendu, prévisible mais surprenant, qui les foudroya tout deux. Et non, la « princesse de la luxure » ne connaissait pas le résultat d’un tel aplatissement de queue, mais présentement, la seule chose qui lui importait étaient leurs plaisirs à eux deux, elle si elle avait été consciente de cette donnée, elle aurait probablement emprisonné de la sorte cette « entité presque indépendante » depuis fort longtemps, et se serait évité cet état proche de la bestialité, qui la faisait désormais s’empaler rapidement, et profondément, sur la bite de son « Loulou », comme si sa vie toute entière dépendait de l’orgasme qu’elle allait bientôt, très bientôt, atteindre. Les yeux à demi clos, les lèvres entrouvertes, elle se délectait des caresses mammaires qu’on lui octroyait si généreusement, sans la moindre retenue, qui ne firent que de décupler ses sensations, toute lucidité était loin, elle aurait voulu changer de position qu’elle n’aurait, en l’état, pu décider de son propre chef de le faire.

La sulfureuse rouquine n’était plus que plaisir, et avait de plus en plus de mal à se retenir sur ses bras, qui allaient inévitablement ne plus soutenir son poids d’ici peu, comme pouvaient l’annoncer ses soupirs puissants, ses gémissements qui devenaient peu à peu des cris de jouissance, et surtout, le rythme au niveau du pieu de Saïl qui ne faisait qu’augmenter encore, et encore, par à-coups incontrôlés. Les bras ne tenaient plus, ils fléchirent, et seules les paluches de son brun la retenait encore, alors que son bassin n’arrêtait pas, sur ce nouvel appui, de s’envoyer contre la verge dressée. Sa poitrine écrasée ne donnait plus vraiment de bonnes sensations, mais la jouissance était proche, très proche, et la belle donnait tout pour y parvenir, et faire atteindre la sienne à son mâle, car oui, en cet instant précis, il était tout au plus un mâle… La jouissance arrivait pour la jeune fille, elle n’allait vraiment plus tarder, surtout qu’elle sentait depuis quelques dizaines de secondes la verge prendre plus d’ampleur encore…
Fiche de Naysha - Disponibilité : Variable selon le boulot.
Infos sur les RPs en cours et terminés sur la fiche.

Saïl Ursoë

Créature

Re : Lorsque la nuit tombe dans les rayonnages [PV Naysha]

Réponse 28 vendredi 05 juin 2009, 18:42:55

Halètements, cris, grognements, gémissements, soupirs, gestuelle effrénée, mouvements plus ou moins contrôlés, insoutenable et délectable consomption du désir, remue-ménage, désordre, folie, furie, ardeur, fureur, pamoison, extase, sublimation, décadence, puissance, jouissance… tels étaient les ingrédients de l’acte amoureux, et ceux dont était composé le duo de bouillonnement d’hormones sauvage et incontrôlable qu’étaient les deux amants qui se plaquaient à répétition l’un sur l’autre sans jamais relâcher leurs efforts un seul instant, l’adrénaline et la soif de plaisir sexuel leur fournissant des forces démesurées pour mener à bien cette activité dont la conclusion était à la fois espérée et redoutée pour le sommet de délicieuses sensations perverses qu’elle offrait tout en représentant la fin de quelque chose qui procurait un bien aussi incomparable aux deux partenaires offerts l’un à l’autre en un complet abandon des sens qui divulguait la conviction de dépasser tout élément extérieur, plus rien n’important que ces masses organiques agitées et tressautantes de spasmes orgasmiques : le spectre des impressions que le monde pouvait leur transmettre se réduisait au fur et à mesure que le moment de la délivrance se faisait de plus en plus proche, passant du centre commercial au tissu sur lequel Saïl était plaqué, puis de cette étoffe trop rêche et déplaisante à Naysha, créature à la douceur charnelle et à la tendresse naturelle inimitables, puis ce qui faisait la personne elle-même venait à consister uniquement en une suite de gémissements, de battements cardiaques affolés cognant comme un tambour, et, par-dessus tout, de frottements des parois vaginales contre la verge de son amant, laquelle ne semblait jamais s’être montrée aussi incroyablement réactive qu’en ce moment, chaque parcelle de sa chair turgescente donnant l’impression de pousser de son propre chef dans cet antre de féminité ruisselant de liquide qui lui-même se resserrait à la manière d’un étau de délectables tortures pour pousser le supplicié à cracher le morceau au sens le plus crûment littéral du terme ; cette expérience que le savant vivait dépassant sans l’ombre d’un doute tout ce qu’il avait vécu au cours de son quart de siècle en matière de luxure, le transfigurant d’une telle manière que son esprit paraissait quitter tout autre préoccupation que ce coït pour se vouer à s’en gargariser les centres nerveux jusqu’à l’excès, sans pour autant que sa nature profonde en changeât, car il avait un grand cœur, et même en ce qui concernait les attraits libidineux, il pensait avant tout aux autres plutôt qu’à lui en bon médecin à l’hygiène de vie toujours teintée d’optimisme et d’humanisme, se focalisant sur le bien-être de la princesse qui le chevauchait si follement présentement, même s’il aurait été bien hypocrite de dire qu’il était laissé au second plan en dépit du statut de bâton de plaisir raidi au maximum auquel il tendait à être réduit ; car il se doutait encore une fois bien que la jeune fille pourtant si suave risquait fort de vouloir délaisser un pauvre hère comme lui dès qu’elle se serait lassée de ce qu’il pourrait avoir à lui offrir, même si c’était là tout sauf ce que désirait un gentil garçon tel que lui qui n’aurait de cesse que cette relation qu’ils avaient tissée et qui s’avérait si pleine de voluptés ne s’achevât pas brusquement à la façon d'un coup d’un soir mais atteignît au contraire un niveau plus intimement gratifiant, plus doucement consensuel, plus durablement affectueux… mais bon, cela n’était nullement uniquement de son ressort mais aussi et surtout de celui de sa compagne, et cela ne changerait pas, quand bien même il aurait pu donner tout l’or du monde pour une promesse de la revoir et de la revoir encore pour partager d’autres moments de tendresse qui ne se cantonneraient en aucun cas à de simples rapports sexuels mais revêtiraient un caractère franc d’entraide, de compassion et d’attachement mutuel, quitte à ce que le commerce qu’ils en viendraient à entretenir fût exclusivement composé de cela de la manière la plus platonique du monde, ce qui ne serait pas une perte pour lui mais bien une preuve que l’on pouvait épauler quelqu’un avec le plus total désintérêt sans attendre pour autant une rétribution quelconque en échange.

Mais pour l’heure, la situation en était à des agissements beaucoup moins élevés, même si on pouvait dire, selon l’expression consacrée, qu’ils étaient en train d’atteindre le septième ciel étant donné que Saïl percevait tout autour de son membre sensible au possible des mouvements des parois vaginales qui indiquaient que l’heure de l’éjaculation était proche pour Naysha, tout comme elle l’était pour lui qui avait déjà dû à plusieurs reprises contracter fortement ses muscles pelviens pour éviter de laisser échapper ses fluides en risquant ainsi de laisser sa partenaire sur sa faim. Mais maintenant, ils étaient tous les deux aux frontières de la jouissance dont quelques secondes à peine les séparaient, l’attitude de la rouquine qui commençait à s’affaisser sur elle-même sous le plaisir qui l’envahissait montrant que la conclusion de cet acte d’une richesse jamais atteinte pour lui dans le domaine des sensations approchait… et allait-il donc la laisser s’effondrer sur lui comme une poupée de chiffon tandis qu’il savourerait égoïstement la délivrance ? Certes non, et d’ailleurs, ce n’était pas comme si la soutenir jusqu’au bout de tout ce qu’il pouvait donner lui aurait demandé un effort surhumain vu que ses mains larges et protectrices étaient déjà à l’emplacement qui convenait par lui fournir un reposoir des plus convenables afin qu’elle se laissât aller autant qu’elle le voudrait.

Toutefois, il ne voulait pas se limiter à un tel contact ; il voulait qu’ils soient le plus rapprochés possible de façon à partager leur extase de la manière la plus charnellement et spirituellement connexe pour ce moment d’ultime oubli : alors qu’elle s’effondrait littéralement, comme à bout de forces, son aimant se redressa tout à coup d’une vive impulsion de ses muscles pectoraux maintenant que toute pression sur eux avait été relâchée avec la défaillance de l’adolescente à la peau rougie qui faisait ton sur ton avec ses cheveux flamboyants, contre laquelle il apposa avec une douce fermeté son corps brûlant de désir, l’enlaçant tendrement de ses longs bras alors qu’il l’embrassait passionnément comme en un clou du spectacle. En effet, le mouvement qu’il venait d’exécuter avait évidemment déplacé son bassin et par conséquent son braquemart qui se pressa plus fortement contre le fourreau de velours qui l’accueillait, faisant naître une nouvelle vague de sensations chez son possesseur qui n’aurait pas pu résister une seconde de plus et vint alors de la manière la plus fantastiquement exaltante qu’il eût jamais expérimentée avec un long et profond gémissement étouffé par le baiser qu’il partageait, ses muscles se contractant pour serrer Naysha contre lui plus étroitement encore sans se départir de cette absence de brutalité dont il avait fait preuve jusqu’ici, tenant à ce que ce grand final fût un moment marquant pour elle, un souvenir qu’elle pourrait ressasser sans amertume comme ce serait le cas pour lui en tout cas.

Cependant, des données plus prosaïques commençaient à sourdre dans son esprit qui avait été jusqu’ici trop immergé dans les brumes languides induites par l’intensité des relations charnelles qu’il venait de vivre et vivait toujours pour se rendre compte que son corps était en train de changer : désormais, son visage ne pouvait plus passer pour réellement humain qu’avec une certaine distance, et une couche de poils difficile à ne pas percevoir recouvrait la quasi-intégralité de son corps alors qu’il avait continué de gagner en taille pour en atteindre une avoisinant les deux mètres. Bien entendu, il s’en rendait compte, et en éprouvait au fond du cœur une pointe de déception teintée de mélancolie à l’idée qu’un instant pareil prenait déjà fin pour qu’ils en revinssent sans doute à des idées moins libidineuses maintenant que la vapeur avait été lâchée, mais il ne voulait pas rompre la magie en en faisant état trop brusquement, pas plus qu’il ne voulait que cela se produisît en prononçant le moindre mot. Pour quelqu’un qui avait dû devenir un ermite par la force des choses comme lui et qui avait d’ailleurs passé toute sa vie sans vivre beaucoup de moments réellement intimes, celui qui avait lieu lui était immensément précieux, et il voulait prolonger l’enchantement le plus longtemps possible.
« Modifié: lundi 29 juin 2009, 15:08:15 par Saïl Ursoë »
Dites, en me voyant, que voyez-vous ?                             En vérité, je suis partagé
Est-ce un monstre, un cauchemar, un loup fou ?                  Entre Khral, ce fougueux loup emporté
Est-ce un fort centaure qui brame et mord ?                       Et Saïl ce timide humain gêné,
Est-ce une bête de poils au coeur d'or ?                            Mais ça, jamais mal intentionné !
Est-ce Elephant Man qui crie, mis à mal :                          Certes, je grogne, je bondis je rue,
« Non, je ne suis pas un animal ! » ?                               Mais jamais je ne griffe ni ne tue.
                                                                               Aussi, approchez donc, n'ayez pas peur.
                                                                               C'est promis, je vous recevrai sans heurt.



Naysha

Humain(e)

Re : Lorsque la nuit tombe dans les rayonnages [PV Naysha]

Réponse 29 samedi 06 juin 2009, 06:04:38

Oui, l’heure était à l’orgasme approchant, à leurs deux jouissances respectives qui n’allaient pas tarder à les envahir, à les faire chavirer, à les emmener dans ce « 7ème ciel », que l’on pouvait aisément comparer à une espèce d’univers parallèle, proche de cette réalité, à quelques détails près, mais non loin insignifiants. L’on peut, par exemple, dire que cet univers là ne prends en compte que les choses essentielles et impossible à éloigner pour tout ce qui englobe l’aspect du « plaisir ». Le rejoindre est en général assez aisé, en effet, il suffit de s’adonner au plaisir charnel, que ce soit de manière solitaire, via une masturbation généralement lente et appliquée, à l’aide d’objets, ou non, ou alors en étant plusieurs, à donner et recevoir ce plaisir, et le nombre est généralement de deux personnes, mais il est tout à fait possible de rejoindre ce « 7ème ciel » à trois, quatre, cinq, et sans doute plus encore, et cet univers est peu restrictif, que les protagonistes soient hommes, femmes, ou les deux, tous sont les bienvenus, dans leur monde. Car non, toute personne s’octroyant ce genre de plaisir de rejoignait pas un univers, grand, dans lequel leurs esprits échauffés auraient pu se rencontrer, non, l’univers se rejoignait seul, à deux, ou plus, mais seulement pour les personnes partageant cette montée entre elles, et de ce fait, l’on pourrait aisément dire, scientifique ou non, que cet espèce d’univers parallèle se copiait lui-aussi en univers parallèles, en nombre ascendant ou descendant, selon le nombre de personnes se faisant, ou se donnant du plaisir. Et pour en revenir à ce que l’on trouve dans ce monde, et bien c’est principalement du plaisir, et son ou ses partenaires, si l’on en a. Et le reste, alors ? Et bien le reste, tout le reste, fait partie de ce superflu, et est de ce fait totalement inutile à ce moment de l’orgasme, qui déploie tant de bienfaits pour le corps et l’esprit. En quelque sorte, l’on pourrait dire que les choses les plus simples sont bien souvent les meilleures…

Et justement, le chemin menant à ce fameux « 7ème ciel » était présentement arpenté par Saïl, l’homme-loup redevenu humain pour quelques minutes, alors qu’il reprenait sa forme animale petit à petit, sous les effets de cet « Humanis Simplex » qu’il s’était injecté, causant en lui une douleur affligeante, avant d’éprouver grâce un lui un plaisir des plus délicieux. Et il ne cheminait pas seul, bien au contraire, il était accompagné par une jeune lycéenne, sulfureuse, habituée bien plus que la moyenne à rejoindre cet univers pour lequel elle avait reçu depuis longtemps son passe V.I.P., qui s’adonnait, elle, de façon presque bestiale à un coït qui lui était devenu à peu près indispensable, tant les circonstances avaient été favorables à la montée de son propre désir. Si l’on revient quelques heures plus tôt, à peine, nos deux protagonistes n’avaient absolument aucune connaissance l’un, comme l’autre, de l’existence de celle, et de celui, qui les y amèneraient, une sorte de manière de prouver une théorie avancée plus haut : ce monde parallèle était bel et bien accessible à tout le monde, de manière assez aisée, pour peu que l’on s’en donne la peine.

Comme pour s’assurer d’y parvenir, Naysha, qui était plus que proche de la jouissance, empourprée, en sueur, et bestiale dans le rapport qu’elle entretenait présentement, tant elle avait été « chauffée », voulait être absolument certaine que son Jules de l’instant l’atteindrai, lui aussi. Pour se faire, accompagnant ses profonds mouvements sur la turgescence grandissante de son « Loulou », elle ne se privait pas de faire travailler ses muscles intimes, afin de serrer cette verge qui grandissait en elle à l’aide de ses parois vaginales, notamment, afin de décupler un plaisir qui atteindrait, au vu de la situation exceptionnelle, un sommet qu’elle n’avait sans doute que rarement atteint jusqu’alors en compagnie masculine, et il y avait fort à parier que dès sa retombée de cette puissance orgasmique arrivante, elle s’en rendrai compte. Son Saïl l’avait rattrapée, puis faite atterrir sur son torse de plus en plus velu d’une manière très douce, malgré la brutalité de la scène, une brutalité que la sulfureuse rouquine dégageait, comme expliqué précédemment, que rarement, mais c’est celui qui redevenait bête qui l’avait causée…

Ainsi enlacée, et enlaçante, car elle aussi voulait se rapprocher encore plus de lui, puisant dans les dernières forces qu’avaient encore ses bras, après que son homme-loup se fut redressé, échangeant un baiser passionné, fougueux, ardent, torride, avec cette bouche qui allait sous peu redevenir gueule, et ainsi positionnée, l’axe de pénétration avait légèrement changé, et n’en était que meilleur pour la lycéenne. Et comme pour atteindre ce fameux « 7ème ciel », le Saïl, à bout, venait d’éjaculer en elle, profondément enfoncé en elle, elle qui trembla en ressentant ses à-coups de ce sperme qui venait de se décharger en elle, et qui l’entraîna à son tour dans une longue jouissante, alors que tout son corps se raidît, se cambrant, dans un cri digne de l’animal qu’elle venait d’être, d’un cri d’une jouissance certaine, d’un cri se mêlant à ce baiser qui allait devenir plus tendre…

Et puis, lentement, la descente se fit, la respiration de la belle redevenait moins effrénée, son cœur semblait lui aussi reprendre un rythme plus conventionnel, alors qu’elle restait enlacée à son « Loulou », après avoir rompu ce baiser, et avoir le plus simplement du monde posé sa tête dans le creux de l’épaule du velu, puis, sentant la verge qui venait d’exploser en elle diminuer en taille, alors que le sang dont elle s’était gorgée retournait à ses autres occupations, plus rapidement que ce qu’elle prenait en taille, elle restait là, le gardant en elle pour l’instant, le regard voilé, elle ne voudrait plus que tendresse désormais…
« Modifié: dimanche 07 juin 2009, 23:48:30 par Naysha »
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