Naysha était, comme la plupart des lecteurs le sait, une jeune femme que l’on pourrait aisément qualifier de « nymphomane », tant ses désirs sexuels étaient grands, toutefois, elle ne se jetait pas non plus sur n’importe qui, et n’acceptait encore moins n’importe quoi, sans doute la cause en était probablement son côté trop égalitaire, qui faisait qu’il lui fallait pouvoir donner, mais aussi devoir recevoir, sans quoi le plaisir partait rapidement, tant la frustration devenait grande en elle, elle qui dans une bonne situation était des plus coquine, perverse, dévergondée, et tant que la délicatesse, humaine et non pas animale, voir bestiale, ainsi que l’envie de combler l’autre étaient présentes, ainsi qu’un certain respect, elle se laissait complètement aller, à des pratiques presque osées pour la plupart des gens, sans non plus rentrer dans des extrêmes que l’on associait plus à une catégorie que l’on appelle généralement « bizarreries », et là, pour citer quelques exemples, il y aurait par exemple la zoophilie – et non pas le rapport qu’elle entretenait présentement avec un « Homme-Lupin », capable d’avoir des sentiments, de parler, de ressentir, ce n’est pas pour autant non plus qu’elle se serait donnée à l’une de ces créatures à tentacules sans une certaine appréhension – ou encore tout plaisir tournant autour des déjections que les êtres humains se devaient tout de même de faire, mais en dehors de ces cas tout de même extrêmes, la jeune rouquine ne reculait devant rien ou presque, tant avec les hommes, ce qui était devenu, au fil du temps, son deuxième choix, tant l’attitude de ceux-ci, prévisibles, se montraient bien souvent décevants, à son plus grand dam, et comme la belle préférait tout de même certains mots bien choisis, contrairement à une drague préconçue, qui affichait clairement que le seul but était de « se la faire », même si l’intention des autres étaient souvent la même, au final, elle n’avait pas cette horrible impression de se sentir rabaissée au simple statut de poupée gonflable aux courbes de rêve, et pour cette raison, tout comme la trop grande rapidité d’en arriver à leurs fins, bien souvent, Naysha avait fini par leur préférer les femmes, bien plus douces, sensuelles, câlines, et pour lesquelles, l’acte passait plus simplement comme presque normal dans son esprit, puisque ça se résumait la plupart du temps à un échange de tendresse et de douceur que la gent masculine ne savait leur offrir, et de part ces expériences très nombreuse de bisexuelle accomplie, la jeune humaine à la longue chevelure de feu avait eu tout loisir de tester des fellations, accomplies en goûtant au sperme de son partenaire ou non, pour les cunnilingus, elle affectionnait particulièrement le goût unique du nectar précieusement offert, et elle a également connu bien des pénétrations, tant vaginales qu’anales, et les affectionnait selon les circonstances plus ou moins, et, pour achever, elle avait déjà utilisé bien des gadgets sexuels – comme des godes, de toute taille ou forme, des vibromasseurs, certains de ces « œufs vibrants », et tant d’autres –, seule, ou accompagnée, et était entrée dans bien des rôles, comme l’on pourrait par exemple citer la dominatrice et la soumise, l’infirmière, la prof, et bien d’autres clichés pour égayer une rencontre sexuelle très active et jouissive, mais pour laquelle peu de sentiments allaient naître.
Tout ça pour en arriver finalement à la conclusion, que dans le cas présent, notre héroïne, dont nous venons d’apprendre bien des choses, aurait pu accorder, sexuellement, à peu près tout à notre lupin préféré, s’il n’avait pas été en train de revenir sous sa forme un peu plus particulière, quoique, dans la continuité peut-être, bien qu’encore, elle préférait largement la forme humaine. Naysha était effectivement une sorte de « bête de sexe », lorsque son excitation atteignait un certain point assez précis, qui prenait tout de même en considération un nombre plutôt important d’éléments. Ainsi, elle était devenue cet animal avide de plaisir charnel, attitude généralement dédiée au « sexe fort », qui était plus enclin à apprécier une certaine brutalité, voir dans ce centre commercial, une certaine domination : Naysha voulait être remplie, elle se servait sans vraiment demander à son partenaire si la position qu’elle s’apprêtait à prendre lui convenait, il devenait une sorte de spectateur d’un plaisir toutefois partagé, bien qu’il pusse, s’il en avait eu le désir, retourner la situation. Elle avait longuement gémi et soupiré des caresses reçues, plus qu’offertes, il était à présent venu le moment de donner sans compter, et d’en recevoir du plaisir…
Elle se doutait bien, en son for intérieur, que dès l’instant de la pénétration tout irait vite, très vite, mais c’est ce qu’elle voulait, elle était chaude, bouillante, ruisselante de son propre nectar intime, elle avait été allumée, à un stade proche de la frustration, et il fallait tarir momentanément cette source, éteindre cet incendie qui l’aurait menée sur des chemin ou toute conscience disparaissait, ou elle se serait simplement empalée avec le premier objet qu’elle aurait eu entre les mains, dans ce centre commercial, ou dans une autre situation, sur le premier pénis passant à sa portée, et aurait agi d’une façon purement animale, comme si elle avait été en « rut ».
Fort heureusement pour Saïl, le cas n’allait pas se présenter ici, bien au contraire d’ailleurs, elle avait un pal de chair dur, gorgé de sang, tout comme l’était son « abricot », et elle put s’enfoncer profondément sur ce dernier, provoquant un plaisir partagé, immense, attendu, prévisible mais surprenant, qui les foudroya tout deux. Et non, la « princesse de la luxure » ne connaissait pas le résultat d’un tel aplatissement de queue, mais présentement, la seule chose qui lui importait étaient leurs plaisirs à eux deux, elle si elle avait été consciente de cette donnée, elle aurait probablement emprisonné de la sorte cette « entité presque indépendante » depuis fort longtemps, et se serait évité cet état proche de la bestialité, qui la faisait désormais s’empaler rapidement, et profondément, sur la bite de son « Loulou », comme si sa vie toute entière dépendait de l’orgasme qu’elle allait bientôt, très bientôt, atteindre. Les yeux à demi clos, les lèvres entrouvertes, elle se délectait des caresses mammaires qu’on lui octroyait si généreusement, sans la moindre retenue, qui ne firent que de décupler ses sensations, toute lucidité était loin, elle aurait voulu changer de position qu’elle n’aurait, en l’état, pu décider de son propre chef de le faire.
La sulfureuse rouquine n’était plus que plaisir, et avait de plus en plus de mal à se retenir sur ses bras, qui allaient inévitablement ne plus soutenir son poids d’ici peu, comme pouvaient l’annoncer ses soupirs puissants, ses gémissements qui devenaient peu à peu des cris de jouissance, et surtout, le rythme au niveau du pieu de Saïl qui ne faisait qu’augmenter encore, et encore, par à-coups incontrôlés. Les bras ne tenaient plus, ils fléchirent, et seules les paluches de son brun la retenait encore, alors que son bassin n’arrêtait pas, sur ce nouvel appui, de s’envoyer contre la verge dressée. Sa poitrine écrasée ne donnait plus vraiment de bonnes sensations, mais la jouissance était proche, très proche, et la belle donnait tout pour y parvenir, et faire atteindre la sienne à son mâle, car oui, en cet instant précis, il était tout au plus un mâle… La jouissance arrivait pour la jeune fille, elle n’allait vraiment plus tarder, surtout qu’elle sentait depuis quelques dizaines de secondes la verge prendre plus d’ampleur encore…