Anastasia commençait réellement à déployer tous les efforts du monde pour satisfaire Marla. Après tout, celle-ci venait de lui lancer un défi, d’une certaine façon ; si elle voulait … Remplacer Friedrich, en quelques sortes, elle allait devoir se surpasser. Quel étrange défi, cela dit. L’idée n’était certainement pas pour lui déplaire, car elle s’imaginait bien devenir son amante principale. Mais de là à remplacer son odeur, son empreinte, c’était étrange. Friedrich était son époux, son mari et pas simplement son amant. Tandis que Anastasia, elle, était juste son amante. Elles n’entretenaient pas la même relation, et pour tout dire, il était improbable qu’Anastasia ou Marla finisse un jour par tomber réellement amoureuse de l’une ou l’autre. Bien sûr, tout était possible dans ce monde, mais il fallait bien comprendre que seul le sexe, et une bonne amitié, les liaient.
De ce fait, la Baronne ne pouvait pas s’imaginer en train de remplacer Friedrich en bonne et due forme. Jamais elle n’allait épouser Marla, et jamais elle n’allait devenir sa femme. D’une part car les relations homosexuelles étaient proscrites au sein de l’Etat, et d’autre part car les deux femmes n’étaient probablement pas très penchées là-dessus. Ce n’était pas le but de leur relation ; pour que ça marche entre elles, il fallait qu’elles se tiennent au stade d’amante. Elles pouvaient très bien être de ferventes et fougueuses amantes, comme ça l’était actuellement, mais elles ne devaient pas franchir le pas qui pourraient les unir davantage. Cependant, en toute objectivité, Anastasia, bien que pour toute les raisons citées ne se voyait pas devenir l’épouse ou la compagne de Marla, savait qu’au fin fond d’elle, l’idée la séduisait, malgré tous les inconvénients. Objectivement, partager la vie d’une telle femme serait un grand privilège. Sexe tous les jours, complicité explosive, même centres d’intérêts, mêmes fantasmes/désirs, etc. Et il fallait bien se souvenir que Marla, peu avant, avait déclaré qu’elle était à sûre d’aimer Anastasia aussi fort que Friedrich … Tout ceci devenait très complexe. Au final, qu’est-ce qui était sur et moins sur ? Rien …
Autant dire que Anastasia et Marla étaient quelque part faite l’une pour l’autre. Mais cette relation allait sans doute avoir un peu de mal à voir le jour. Ainsi, comme lot de consolation en attendant, elles se faisaient furieusement l’amour, et s’en était que mieux ! La Baronne avait ainsi entrepris de s’occuper correctement de son amie, après lui avoir fait tant de choses. Sa tête était nichée entre ses cuisses, et elle avait osé introduire deux doigts dans la tendre et chaude intimité de son amante. Celle-ci soupira, gémit, et commença à se tortiller sur son lit au moment où Anastasia commença à la doigter. Elle y allait doucement au début, mais rapidement, elle accéléra le rythme. Plus Marla gémissement fortement, plus elle accélérait, en réalité. Et ce n’était pas tout ; elle accompagnait ce geste régulier et vigoureux par d’intenses léchouilles et baisers sur le bouton de plaisir de son amante, voulant absolument la submerger de toute part !
« Hmmmm ! » Ronronna la jeune femme qui continua son traitement. Elle ne laissait aucun répit à sa féminité, qui était prise d’assaut à la fois par ses doigts agiles, et sa langue insolente qui n’arrêtait guère de stimuler son bouton. Ce qu’elle entendit ne put que l’encourager à continuer et à doubler ses efforts ; Marla était sur la bonne voie ! C’était bon signe. Nul doute qu’elle allait jouir dans pas longtemps. De son coté, Anastasia commençait déjà à sentir sa propre verge qui reprenait en poids et en vigueur. L’excitation la gagnait toujours plus, son sexe devint feu et bientôt, elle ne put s’empêcher de poser une main ferme dessus, afin de le masturber. « Haaaa … » Gémit-elle, sentant une hargne monter petit à petit en elle. Une furieuse envie était en train de prendre possession d’elle ; celle de prendre hargneusement Marla, de la baiser au sens propre ! De venir lui détruire sa petite fleur, de la faire hurler de plaisir et de douleur ! Voilà ce dont elle avait envie ! Et nul doute que cela n’allait pas tarder à venir …