Le fait que Kyli apprécie déjà le sadomasochisme et les fessées était troublant... Excitant, mais troublant. Il allait falloir que Pamela s’en occupe. Le sexe était une bonne chose, mais il fallait aussi que Kyli vive en société... Et vivre en société, c’était aussi savoir restreindre ses pulsions, un exercice très difficile, comme Pamela le savait. Elle le vivait au quotidien, et, si elle avait appris à le faire, il faudrait aussi qu’elle éduque Kyli dans ce sens... Mais, pour l’heure, elle la fessait, et sourit quand Kyli, affreusement gênée, se mit à prononcer des mots sales.
*À quoi ressemblera-t-elle dans quelques années ? Ohlàlà, ma petite fille... Tu es une vraie perverse !*
Pamela pensait cela avec un élan de fierté qui vibrait dans tout son corps... Et elle continua donc à la fesser, et alla même lui mordiller le cou, quand elle la mit sur ses genoux, assise contre elle. D’une autre main, elle alla également la doigter, enfonçant un ou deux doigts dans son intimité, et remua, en soupirant dans son oreille quelques mots doux :
« Petite catin... Perverse... »
Rythmée par cet élan, Kyli finit par jouir tout contre elle, mettant ainsi, derechef, fin à ce petit jeu pervers entre les deux femmes. Kyli était toute silencieuse, bien loin de ses soupirs heureux, alors que sa mouille coulait le long des jambes de sa mère. Ivy retira de son intimité les doigts trempés de mouille, et les approcha des lèvres de Kyli.
« Goûte à ton délicieux nectar, ma chérie... »
Silencieusement, Kyli obéit, mais elle restait troublée... Perturbée. Pendant qu’elle mastiquait et nettoyait les doigts de Pamela, cette dernière réfléchissait, et, quand Kyli eût terminé, Pamela la retourna en la soulevant par les aisselles, et caressa les belles joues de la femme.
« Je suis ta mère, Kyli... Et je suis une perverse. Dans mon monde natal, je suis une professeure qui couche avec ses élèves. C’est... C’est difficile à expliquer, mais... Pour commencer, tu dois savoir que le sexe est un sentiment normal, naturel, mais que les hommes ont réprimé. Ce faisant, ils ont pu s’élever, et ont découvert une chose simple... Ils ont découvert que désir et frustration étaient liés. Moins on fait l’amour, et plus on a envie de faire l’amour, ce qui fait que, progressivement, on développe de nouveaux aspects de sexe. On appelle ça la perversion, mais... La perversion a bien des aspects. Je ne pense pas que je suis très claire, mais, pour t’expliquer, Kyli, il n’y a rien de mal à éprouver du plaisir par la douleur. »
Ah, comment expliquer ça à une jeune enfant ? Avec ses élèves, Pamela ne s’embêtait pas à expliquer, et agissait avec ses tentacules... Mais, avec Kyli, tout serait différent, car elle était bien incapable de la faire souffrir inutilement.
« Le sexe est l’exaltation de la vie, Kyli... Et, dans la vie, il existe deux grandes sensations : le plaisir et la douleur. Les deux sont inextricablement liés par un procédé, et le sexe est la synthèse entre les deux. Dès lors, il n’est pas étonnant que les êtres intelligents et conscients aient des approches variantes du sexe. Et puis, tu as été conçue par Lily et Raune, deux Alraunes terriblement perverses, elles aussi... Pour t’enfanter, elles m’ont fait faire des choses que je ne peux même pas te dire, car tu es encore un peu trop jeune pour cela... »
Tout en parlant, elle continuait à caresser son visage. Elle savait que l’esprit de Kyli était rempli de multiples questions, et c’était son rôle de la soulager, de la guider... Elle devait faire la mère, tout simplement, ce à quoi elle s’appliquait en ce moment, en embrassant le nez de Kyli, puis ses lèvres.
« Tu n’as rien de monstrueux, Kyli, bien au contraire... Tout le monde a un zeste de perversion en soi, tout le monde... Je t’apprendrais à vivre en société, je t’apprendrais à restreindre tes pulsions quand tu côtoieras d’autres êtres humains en public... Je t’apprendrais à te fondre dans la masse, mais aussi à agir comme une Alraune, et donc à jouer, sexuellement, avec les autres humains. Tu verras comme il est jouissif de jouer avec eux, d’utiliser des tentacules pour les pénétrer, d’en faire tes prisonniers... »
Pamela lui sourit à nouveau.
« Tu n’es pas méchante, Kyli, et tu ne le seras jamais... Mais, parfois, il est excitant de vouloir agir comme si on était une méchante. C’est quelque chose de lié à la psychologie humaine, et que j’ai moi-même bien du mal à expliquer... Mais je veux que tu saches que tu n’as pas à rougir de ton comportement. Moi-même, je fouette mes élèves les plus talentueux, et ils adorent ça... »
Ivy ne voyait pas quoi dire de plus, et conclut donc avec un sourire sur les lèvres :
« Maintenant... Mes jambes sont pleines de ta délicieuse mouille... Alors, montre-moi que tu es une gentille fille, et va me les nettoyer... Avec ta langue. »