Voir Kyli se déplacer à quatre pattes vers elle, de manière si féline, accéléra grandement le rythme sanguin de la belle Poison Ivy. C’était sa fille, sa belle fille, sa succulente plante verte, adorable et magnifique. Une beauté sans pareille, qui se pencha vers elle, filant entre ses cuisses, afin de lécher son intimité, plongeant sa tête entre ses jambes, venant goûter à son nectar intime, à la délicieuse et parfaite mouille de sa Mère. Ah ! Oh, que c’était bon ! La langue de Kyli filait en elle, et Pamela s’étala sur le sol, gémissant de plaisir, une main venant empoigner et caresser les cheveux de la femme, l’autre se crispant sur des brins d’herbe. Son corps remuait lentement, ses jambes caressaient le corps chaud et doux de la belle Alraune. Kyli était instinctivement douée pour ce genre de choses, comme si la sensualité était génétiquement encodée dans son corps. Jouant son rôle à la perfection, l’Alraune offrait à sa Mère le plus grand des plaisirs, et c’est tout naturellement dans ces circonstances que l’orgasme vint.
Pamela n’avait tout simplement que des raisons d’être heureuse, comblée. Elle avait une fille, une fille magnifique, une perfection, et, alors que Kyli léchait ses lèvres intimes, s’enfonçait en elle pour chercher son clitoris, des larmes de bonheur ruisselaient sur le visage de Poison Ivy. Combien de temps avait-elle attendu ce moment ? Combien d’amants avait-elle épuisé la nuit pour se réveiller, le lendemain matin, et constater, en tâtant son ventre, que la graine n’avait pas germé ? Sa stérilité était une conséquence de son sang si particulier, des antitoxines qui parcouraient son corps, et qui tuait tout spermatozoïde. Elle avait fait sur son corps quantité d’expériences, de recherches, de tests, sans aucun succès. La vie, éternellement, s’était refusée à elle... Jusqu’à ce que Lily et Raune lui proposent une alternative, en recourant à une sorte de fécondation in vitro. Pamela n’avait pas été contre ce système, et, maintenant, il était parfaitement accompli. La Nature répondait à sa ferveur en lui offrant une adorable petite fille, et Pamela était comblée, ravie. Son bonheur était si grand qu’aucun mot ne lui semblait suffisamment fort pour pouvoir l’exprimer. La bouche entrouverte, elle gémissait de plaisir, remuant lentement sur le sol, ses doigts se crispant dans la belle chevelure de Kyli... Puis l’orgasme vint, libérateur, jouissif, magnifique. Ses cuisses se remplirent, et elle se déversa contre le visage de Kyli, aspergeant ses joues et sa figure de son délicieux nectar parfumé, jouissant longuement. Kyli avait déjà pu goûter à sa cyprine, mais, là, avec cet orgasme, sa mouille éclata encore plus, et se déversa le long de ses cuisses, tombant sur le sol.
« Haaaaaaaa... !! Kyli !! Kyyyyyyyyyyyyyliiiii-haaaaaaaaaaaaaaaannnnn... !! »
Pamela avait laissé tout son plaisir s’exprimer, et elle se vida contre la tête de sa fille, avant de se détendre d’un bloc, tout son corps s’écroulant sur le sol. Le soleil les éclairait, éclairant son beau sourire.
*Kyli... Kyli, Kyli, ma fille, ma charmante petite fille...*
Pamela se redressa alors, et lui offrit le goût de sa mouille. Sa fille, visiblement fascinée par ce goût, se jeta à ses doigts, faisant légèrement glousser Pamela. Ivy ne s’était jamais aussi sentie légère qu’en ce moment, aussi heureuse et épanouie. Elle partageait un moment intime avec sa fille, sa fille parfaite, adorable. Impossible de lui trouver le moindre défaut, et encore moins quand on la voyait suçoter ses doigts avec envie et passion. Poison Ivy s’en mordilla les lèvres, le visage rempli d’amour et de tendresse.
Après cette séance, Kyli lui posa ensuite plusieurs questions sur les phéromones, ce qui la fit sourire. Elle répondit rapidement, en expliquant qu’elle pouvait générer des phéromones pour séduire les autres, pouvoir qui sembla visiblement fasciner Kyli :
« Dis... tu voudrais bien me montrer ? Tu pourrais utiliser tes phéromones sur moi, que je voie ce que ça fait ? Ensuite, je m'entraînerais pour y arriver toute seule. »
Pamela la regarda silencieusement, et caressa à nouveau son visage.
« Je pourrais le faire sur toi, mais... J’ai peur que ça ne marche pas. Tu as hérité de mon système immunitaire, Kyli, et notre système immunitaire est renforcé. Tu ne tomberas jamais malade, Kyli, car tes anticorps tueront toutes les bactéries nocives, et tous les virus. Et il en va de même pour le reste. Les phéromones que je dégage sont une forme de doux empoisonnement, contre lequel ton corps se bat. »
L’Empoisonneuse esquissa un nouveau sourire, doux et attentionné, tout en continuant à caresser le visage de la femme.
« Mais, sur Terre, je suis une professeur, et je dispose d’humains qui m’aiment... Tu pourras t’expérimenter sur eux, mon amour. »
Pamela l’embrassa tendrement sur le front.
« Mais, pour l’heure, je veux que nous passions la nuit ici, Kyli... La Terre... C’est un monde différent de celui-là, et je veux que tu t’y prépares. La pollution y est plus forte, et elle t’agressera tes sens avant que tu ne t’y adaptes. Alors, je veux que tu découvres cette forêt. Tu vois, Kyli, tu es une Déesse végétale, mais, en étant ma fille, tu ressentiras toujours une attirance fondamentale envers les êtres humains. Rassure-toi, je t’apprendrais à gérer les humains... Tu verras comme il est amusant de pouvoir les contrôler avec les phéromones, et jouer avec eux. »
Elle lui sourit, et l’embrassa à nouveau, ses doigts continuant à jouer dans ses cheveux. Pamela n’osait imaginer quelle bêtise Kyli allait faire avec ses pouvoirs plus tard.
« Mais, pour l’heure, je veux que nous profitions ensemble du bon air. Tu viens de sortir de ton cocon, et ta première journée mérite d’être merveilleuse... Du début à la fin. »