Carsten, Lucia. Âgée de seize ans, la jeune fille faisait sa rentrée aujourd’hui. Assise dans son bureau, dans un
costume impeccable, qu’elle portait rarement (Pamela préférait ne rien porter sur le corps, n’appréciant guère les vêtements synthétiques), Pamela contemplait son dossier scolaire. Il n’était pas bien épais, mentionnant le fait qu’elle était orpheline. Elle venait des profondeurs du Japon, et Seikusu était probablement la plus grande ville qu’elle ait jamais vu. La belle Lucia était une mignonne petite femme, et, en observant sa photographie, Pamela avait un léger sourire. La professeur de sciences aventura distraitement son doigt sur la photo, et les plantes vertes multiples, disséminées dans son bureau, se mirent à frémir, en sentant l’excitation de leur génitrice.
Observant l’heure sur sa montre, Pamela se releva, et sortit de son bureau. Ses talons claquèrent sur le sol, et elle quitta la partie administrative du bâtiment principal pour rejoindre sa salle de cours. Quand elle arriva, il n’y avait aucun élève, et elle s’assit à sa place, consultant ensuite une revue scientifique, la lisant toutefois sans grande conviction. Poison Ivy était plus qu’une simple humaine, elle était une mutante, à mi-chemin entre l’humain normal et l’Alraune, ces êtres végétaux qui contrôlaient la Nature comme des Dieux, entretenant avec la Nature une relation symbiotique. Pamela menait de multiples expériences sur les plantes, afin de les renforcer, de les accroître, et son amour pour les plantes s’était encore plus renforcé et apaisé au Japon. Qu’allait-elle faire avec Lucia ? Pamela avait quelques idées, mais elle ignorait si elle aurait l’occasion de les appliquer sur elle.
Afin d’accueillir les nouveaux élèves, le lycée organisait toujours une visite des locaux. Cette visite était généralement organisée par un autre élève, un surveillant, un membre du personnel administratif... Ou encore un professeur. Cette fois, c’était Ivy qui s’en chargeait. Peu à peu, les élèves arrivèrent, et Pamela rangea ses lunettes, en les regardant. Certains n’arrivaient pas à soutenir son regard, d’autres rougissaient, se tortillant sur place. Elle avait couché avec plusieurs d’entre eux, et, pour ne rien arranger, le corps d’Ivy sécrétait naturellement des aphrodisiaques, qui s’échappaient de son corps. Un cours avec elle était donc particulièrement redoutable.
Pamela se releva, quittant son bureau, et avança le long des couloirs, ses mains venant parfois, distraitement, s’appuyer sur les épaules d’un ou deux élèves, des personnes avec qui elle avait fait l’amour.
«
Détendez-vous, tout se passera bien... »
L’Empoisonneuse alla dans l’arrière-salle, son petit laboratoire, une version miniature de son véritable laboratoire, au sous-sol. C’était un petit local avec des plantes. Pamela y entra, et s’approcha d’une grosse plante verte, la caressant avec les doigts. En arrivant à Seikusu, Pamela avait amélioré sa formule d’accroissement végétal, et, pour cela, elle s’était aidée de la sève d’arbres situés dans une forêt exceptionnelle, Alraunya, une forêt qui était dirigée par une Alraune, Weldenela. Ce sanctuaire végétal était son refuge, et la particularité d’Alraunya est qu’elle était une forêt très sexuelle. En conséquence, l’accroissement de ses plantes nécessitait du liquide intime, que ce soit le sperme ou la cyprine.
Pamela s’approcha de l’une des plantes, et, quand elle posa sa main dessus, cette dernière s’ouvrit lentement. Plusieurs couches externes disparurent, révélant, à l’intérieur, le corps endormi d’une femme :
Seika. Cette lycéenne était toute nue, le corps relié à la plante par des tentacules verts s’enfonçant dans sa bouche et dans ses parties intimes, d’autres appuyant sur ses tétons, les pressant et les caressant. Ainsi attachée, Seika était offerte à Pamela. Elle était là depuis hier, et Poison Ivy sourit lentement. Oui, elle aurait dû la libérer... Mais elle avait l’air d’aller bien, et Ivy referma donc la plante, puis retourna en salle de cours.
Elle ouvrit la porte, et vit que de nouveaux élèves étaient arrivés... Dont celle qu’elle recherchait. Pamela posa son regard sur la femme aux cheveux bruns. Une coupe semi-longue, une bouille d’ange...
«
Lucia ? Je suis heureuse de te voir... Je suis Pamela Isley, ta senseï. »
Elle lui sourit gentiment, les aphrodisiaques se mettant à se diffuser dans la salle, promettant de longues pensées masturbatoires à venir.
«
Pour une première fois, tu te mets tout au fond de la salle ? Est-ce que je te fais peur ? Dans tous les cas, Lucia... Je te souhaite la bienvenue au lycée Mishima ! »