La cantine du Lycée, toujours de bons trucs à trouver, en même temps vu le lycée c'est normal que la nourriture de la cantine suive. Ce qu'il y a de bien pour Ata c'est que, la quantité de bonne bouffe est assez incroyable ici. Elle peut se servir autant qu'elle le souhaite, et elle en a besoin la pauvre...Aujourd'hui elle est célibataire, sa copine Inori est parti en la quittant, définitivement et sans expliqua. Elles étaient ensemble depuis plusieurs mois, elle l'aimait sa chanteuse, autant dire qu'actuellement la pauvre informaticienne était au fond du trou. Actuellement elle ne sortait plus, ne rigolait plus, ne parlait plus à qui que ce soit...elle n'avait pas eu de relation sexuelle depuis une semaine et ça, c'était assez important pour le noter.
13H, l'heure de déjeuner, Ata est assise seule à une table, pas besoin d'être fin psychologue pour voir qu'elle allait mal. Elle n'avait quasiment rien avalé, elle se contentait de touiller ce qu'il y a à l’intérieur de son assiette, visiblement pas prête d'y toucher plus que ça. Vêtue sobrement, avec un petit décolleté et un jean (surprenant ceux qui connaissent sa réputation de fille...aimant le sexe), on aurait pu avoir du mal à la reconnaître.
Un des jeunes élèves présent à la cantine approcha d'Ata, visiblement content de la voir dans cet état :
-Hé ba alors ? On a plus sa copine star ? C'est con hein, tu vois que t'es pas aussi canon que tout le monde le dis ! Héhéhéhé... » dit il en allant s'asseoir à l'autre bout du réfectoire.
Ata bouillait littéralement sur place, elle voulait l'étrangler, le tabasser et lui arracher les couilles pou les lui faire bouffer. Mais il y avait des surveillants et bon...elle était pas conne au point de passer à tabac un élève en public. Heureusement pour elle, et malheureusement pour lui, elle s'est beaucoup entraîné pour manipuler ses pouvoirs d'Esper en illusion. Elle se concentra, pour faire en sorte que le jeune homme assis là bas ai d'atroces visions...Des hallucinations effrayantes. Ata serrait tellement les poings de rage que ces derniers tremblaient et ses yeux plein de colère, mais aussi de tristesse, fixaient le garçon qui s'était mit à hurler de terreur, debout sur la table, hurlant à en cracher ses poumons. Autour de lui, personne ne savait comment réagir, certains étaient choqués alors que d'autres tentaient de le ramener à la raison...et se prenaient un coup de pied en réponse.