Miss Forge esquissa un léger sourire. Sa fille n’avait pas froid aux yeux, et, de fait, elle était effectivement ravissante. Comme Kara le soupçonnait si bien, à Tekhos, la promotion-canapé n’était pas vue avec dédain, mais comme une forme normale d’ascension et de progression au sein d’une entreprise. Après tout, une société n’était rien de plus qu’une collectivité de femmes se mettant ensemble pour produire de l’argent. Qu’est-ce qui interdisait le sexe au sein d’une relation de travail ? C’était un moyen très efficace de nouer des liens, de se rapprocher, et ainsi d’être plus productive au travail. Miranda autorisait volontiers le sexe, et même, dans certains cas, le rendait obligatoire. Dans les plus grands bureaux, ceux abritant les cadres supérieurs, la compagnie mettait ainsi à disposition des GeoSlave, avec lesquelles les employées pouvaient, pendant des horaires très précis, faire sauvagement l’amour. Un système plutôt bien rodé, et qui leur permettait parfois de dormir au bureau. Miranda avait bien ficelé son entreprise, et Kara comprenait très bien son fonctionnement. Non seulement elle ne voyait aucun problème à dormir, et à coucher, avec Miranda, mais elle lui avoua que Miranda était un fantasme. Elle se lovait contre elle, leurs seins se heurtant, et Miranda dut bien admettre qu’elle ne restait pas insensible au charme de Kara. D’un strict point de vue physique, Kara était en soi une femme magnifique… Et le fait qu’elle soit sa fille renforçait encore plus le désir de Miranda, un désir qui était sur le point d’éclater, gonflant et enflant dans sa poitrine, remontant dans tout son organisme.
Son sourire était magnifique, ses yeux flamboyant… Miranda aurait-elle autorisé une autre femme à être aussi tactile avec elle, à frotter ses seins contre elle ? Sûrement pas. Même si cette femme avait été aussi belle que Kara, rien que pour l’exemple, elle l’aurait puni, mais là… En ce moment, elle ne pensait à rien d’autre que Kara, que son souffle sur ses lèvres, que son corps magnifique. Elle avait suivi toute la vie de Kara, toute son existence depuis ses premiers jours. Ainsi, elle savait avec qui Kara avait perdu sa virginité. Elle savait énormément de détails intimes sur elle, tout comme la présence d’une puce dans son cerveau… Une technologie expérimentale proposée par une clinique privée appartenant à GeoWeapon Corp. Cette puce était très onéreuse, et permettait au cerveau humain de se connecter sur Internet, et de voir par la rétine ce qui se passait. Miranda savait donc que Kara avait été voir son profil sur GeoWeapon Corp., afin de s’assurer de son statut.
Kara s’empressa, à son tour, de flatter Miranda, et entendre sa douce voix sensuelle, incroyablement douce et chaude, était tout simplement magnifique :
« Une femme plus âgée que moi, donc très expérimentée, tout en ayant conservé la beauté de ses jeunes années, et surtout qui dégage une telle aura de puissance et d'autorité qu'elle me fait fondre...vous êtes tout cela et un peu plus encore Miss Forge. J'offre peu souvent mon corps, car rares sont celles qui me méritent, mais vous...vous avez tous les droits dessus. »
Expérimentée et talentueuse, Kara frottait sa jambe contre la sienne, sa cuisse glissant contre son corps, leurs peaux nues se claquant l’une à l’autre. Miranda avait ses mains sur les hanches de la femme. Kara aurait tout à fait pu être hôtesse d’un téléphone rose, tant elle était douée avec son timbre de voix. Sa bouche glissait près de son oreille, elle murmurait chacun de ses mots, semblant les porter avec la vague du désir. Oh ! Qu’elle pouvait être douée ! Miranda sentait les idées affluer en elle, et ses mains glissèrent davantage, venant finalement empoigner l’une des plus belles parties du corps de sa loquace fille : son cul. Chacune de ses mains se crispa ainsi sur son postérieur, le pressant, le remuant et le malaxant tendrement. Elle se mordillait les lèvres, appréciant cette masse de chair, ce cul parfait, le frottant à travers son tailleur, glissant joyeusement dessus, donnant des coups appuyés, écartant chacune de ses fesses, les malaxant. C’était une masse très confortable, agréable et douce, tendre et chaude. Miranda les palpait avec un plaisir évident, nullement feint.
Pendant ce temps, Kara, qui continuait de jouer avec elle, de frotter son beau corps, continua à parler :
« Que diriez-vous de...signer mon contrat ? »
Cette phrase déclencha instantanément dans l’esprit de Miranda une idée, et elle sourit lentement, avant d’approcher son visage de celui de Kara.
« Oh, mais c’était bien mon intention... »
Elle l’embrassa tendrement, plaquant ses lèvres contre les siennes. Bien des personnes avaient déjà complimenté Miranda, mais aucun compliment n’avait jamais autant excité la PDG que ceux que Kara avait prononcé. Cette femme était terrible, et elle serait sa digne héritière. Une véritable Forge, fidèle à ce que les Forge se devaient d’être. Plus les générations passaient, et plus les gènes s’affinaient. Miranda avait été nettement plus talentueuse que sa mère, et il en serait de même pour Kara. Tout en y songeant, elle l’embrassait, et, conservant une main sur ses fesses, appuyant à travers la robe, l’autre se déplaça pour s’appuyer sur le menton de la femme, le tenant entre deux doigts, sa langue filant dans sa bouche. Miranda et Kara embrassaient toutes les deux à la perfection. Une Forge se devait d’être l’incarnation de la perfection dans tous les domaines de la vie, et le sexe en faisait partie. La langue de Miranda jouait avec celle de Kara, la malaxant, la titillant, lui roulant une pelle longue et sulfureuse.
Quand Miranda la termina, elle retira sa bouche en souriant légèrement, terminant en laissant sa langue caresser les lèvres de Kara, puis la propre langue de sa fille. Leurs nez se touchaient alors, se frottant, et leurs bouches, seulement séparés de quelques centimètres, pouvaient laisser leurs langues parler. Miranda joua ainsi pendant un certain temps, avant de finir par se retirer, souriant à sa fille.
« Le contrat, donc… »
Emoustillée, elle se dirigea vers son bureau, et en servit une feuille. C’était un contrat-type, sur un papier spécial, fin et transparent.
« C’est du carbone spécial… Je suppose que tu as dû entendre parler de ces papiers. Ils sont incrustés de nanofibres et de capteurs qui permettent immédiatement d’avoir une version numérique. »
Un petit exemple de ce que le progrès, maintenant, permettait de faire. Kara sortit en conséquence un stylo, un sourire espiègle sur el coin des lèvres. Pendant ce temps, elle déplaça aussi le dossier sur son bureau, mettant en double page des photos très érotiques, prises depuis la caméra de sécurité du bureau de Kate, et qui permettaient de voir les deux avocates en plein coït sauvage contre le bureau de Kate, puis contre le mur. Le stylo, quant à lui, était une invention issue du département GeoSex pour les secrétaires s’ennuyant. Il se présentait comme un stylo tout à fait normal, mais la pointe était équipée de nanocharges électriques répandant des charges électriques ayant pour but de stimuler le système nerveux. Les secrétaires les utilisaient pour se toucher pendant qu’elles s’ennuyaient. Les charges traversaient en effet la plupart des vêtements pour directement atteindre la peau… Et, avec le papier spécialement choisi, et qui était vierge, la pointe le traverserait sans problème.
« Offre-moi ton dos… Appuie-toi sur mon bureau. »
Miranda la laissa passer devant elle, puis posa le papier sur son dos, louchant sur cette magnifique partie de son corps. Le papier était glacé, réfrigérant Kara, et Miranda en profita pour caresser les hanches de la femme, se glissant contre elle. Elle se pencha alors vers l’avant, et embrassa sa nuque, ses seins venant s’enfoncer contre son torse.
« Alors… Es-tu prête à ce que je rédige ton contrat, ma chère ? » sussurra-t-elle à son tour dans le creux de son oreille.