Elle avait appris à dompter sa peur, à maîtriser son angoisse du sexe, notamment du phallus masculin. Mine de rien, l’idée de sentir un truc aussi gros en soi avait quelque chose de profondément effrayant et angoissant, quelque chose qu’il fallait apprendre à dominer. Avec Reto, elle n’avait pas trop eu le choix. La jeune blonde était victime d’une sorte de syndrome de Stockholm assez curieux, car, tout en ayant toujours peur de Reto et en le haïssant, elle savait que l’homme pouvait la faire jouir. Il était brutal, sadique, autoritaire, mais il savait aussi comment s’y prendre avec les femmes. Plus il la prenait, et plus Doutz’ se disait que sa sauvagerie avait quelque chose d’animal, mais qu’il ne le faisait pas vraiment à mauvais escient. C’était simplement sa manière de faire l’amour, de pratiquer le sexe : avec rage, avec une passion dévorante et écrasante. Alex était un peu différent, plus doux, plus calme... Et ce n’était pas un mal. Doutz’ avait l’impression de maîtriser les choses, et elle se faisait effectivement plaisir. Elle masturbait tendrement ce sexe, serrant parfois ses doigts, juste pour le plaisir de le faire souffrir un peu. Sa bouche s’approchait ensuite, et elle reniflait ce membre, s’en imprégnant.
La fellation... Indéniablement, il y avait quelque chose de profondément humiliant dans un tel acte, qui amenait la femme à se retrouver à genoux... Mais il n’y avait pas que ça. C’était l’un des fantasmes préférés des hommes, celui qu’ils avaient honte de dire à leurs femmes, en pensant passer pour des pervers. À chaque fois que Doutz’ avait été envoyée séduire un homme, elle avait toujours dû, à un moment ou à un autre, lui sucer la queue. Elle supposait que ceci donnait aux hommes l’impression de dominer, satisfaisant ainsi leurs pulsions primaires. Une illusion, selon elle, car, dans la fellation, la femme obtenait un rôle actif, ne se contentant pas de subir comme dans un coït classique, mais pouvant en effet agir, influer sur leur danse érotique. Elle retrouvait donc un certain contrôle, et c’était en réalisant ça qu’elle avait fini par adorer la fellation... En plus du plaisir suscité par l’acte lui-même. La première fois qu’elle avait senti une queue rabougrie en elle, elle avait cru s’étouffer, et, quand le mec avait éjaculé en elle, elle avait bien cru vomir. Avec le temps, le plaisir avait fini par venir, même en goûtant au sperme, qui restait un liquide poisseux et potentiellement écœurant.
*Je me demande s’il préfère que je boive son sperme, ou me le foutre sur la gueule...*
Elle comptait bien passer aux choses sérieuses, mais l’homme se pencha alors en avant, tendant ses mains. Doutzen frissonna en sentant ses mains revenir sur ses fesses, l’un de ses pouces s’approchant de sa rondelle. Doutz’ soupira silencieusement, se mordillant ses belles lèvres.
« Haaa... »
Oh, visiblement, il avait l’air d’adorer ses fesses ! Tout cela faisait bien sourire la jeune femme, qui en profita pour dandiner un peu son cul, roulant ses fesses, un sourire sur le coin des lèvres. Oui, il n’était pas le premier des hommes à caresser ainsi ses fesses, encore un plaisir qu’elle avait progressivement fini par trouver. Il redressa le visage de la femme, visiblement guère aussi impatient que ça de sentir son membre dans la bouche de la jeune femme. Les deux s’embrassèrent tendrement, un baiser humide et intense, dans lequel Doutzen gémit de plaisir. Effectivement, elle ne simulait pas... Elle aurait pu le faire, mais elle n’en avait pas besoin, tout simplement parce qu’elle avait envie de cet homme. C’était aussi simple que ça.
Le baiser donna lieu à un ballet de langues, avant que l’homme ne s’écarte un peu, sa roideur se retrouvant à nouveau devant le nez de Doutz’.
« Hum... »
Elle déposa un tendre baiser sur cette verge, relevant ses yeux pour croiser ceux d’Alex, et lui sourit tendrement.
« Regarde-moi pendant que je te suce, Alex... Je veux que ton regard ne se décolle pas du mien. »
Elle posa ensuite sa main sur son sexe, venant le masturber à nouveau, puis ouvrit la bouche, écartant bien ses lèvres, et les abattit sur la grosse sucette, sans regarder son membre, mais les yeux de l’homme. Doutz’, là encore, savait que c’était quelque chose que les hommes aimaient bien... Son regard remua d’avant en arrière, au fur et à mesure que sa bouche remuait, glissant le long de cette verge. Elle suça, creusant ses joues en aspirant l’air, sa langue léchant le sexe. La femme le faisait remonter et redescendre, tout en poussant de longs soupirs, papillonnant des yeux, sa main sur la base de son sexe. Elle la déplaça lentement, afin de caresser ses bourses, remuant sur ses testicules.
« Hmmmm... !! »
Oh, que c’était bon !