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Alex avait beau être nouveau en ville, il n’avait pas tardé à se faire connaitre et à montrer qui il était. Il faut dire qu’un mec qui dépense sans compter en soirées, qui roule en voiture de sports et qui paye des bouteilles de champagne dans le coin vip, cela ne passe pas inaperçu. Bien sûr, cela pouvait énerver certaines personnes, mais cela en attirait d’autres. Et cela, le jeune homme l’avait très bien assimilé.
Comme avec cette Doutzen. Alex l’avait croisé lors d’une soirée étudiante. Certes, il ne l’était plus, mais ce genre de rassemblement l’intéressait au plus haut point. On y trouvait pas mal de cibles potentielles, souvent très influençables ou pas toujours avec les idées claires. Alex avait toujours le chic pour se présenter plus beau qu’il ne l’était. Pour chaque rencontre, il avait une histoire qui pouvait plaire.
Souvent, avec les étudiantes, il aimait jouer la carte du riche héritier. Son nom était malgré tout connu et la mort de ses parents avaient fait la une des médias tout comme ses déboires. Certes, il était pas forcément connu pour de bonnes choses, mais le nom Sanderson était en quelque sorte une marque, un ticket d’entrée. D’ailleurs, il aimait dire que c’était le plus beau cadeau de son père finalement.
Mais revenons à Doutzen. Cette dernière lui avait tapé dans l’œil, comme d’autres, et au cours de cette fameuse soirée, ils avaient échangés leur numéro. Jusque là, c’était assez classique mais là où cela devenait intéressant, c’est que dès le lendemain, elle lui avait fait une demande d’amis sur le réseau social. Le temps d’aller voir ses photos et surfer sur son compte, et Alex avait effectivement la confirmation qu’elle était étudiante et visiblement célibataire. Alors certes, il aimait posséder les femmes des autres, mais une aussi jolie plante ne se refusait pas.
Après quelques échanges, il avait assez vite compris que la jolie jeune femme n’était pas farouche. D’ailleurs, n’importe quel type sensé aurait finalement eu la puce à l’oreille. Car elle avait une attitude assez légère qui laissait penser qu’elle cherchait elle-même à coucher avec lui. Soyons clair, dans la vraie vie, il était rare que les éléments s’enchainent aussi facilement. Doutzen avait très vite envoyé des signaux qui auraient du l’alerter. Du moins, le faire réfléchir sur les motivations de la jeune étudiante.
Seulement Alex était avant tout un pervers et un obsédé sexuel . Et en la voyant, il pensait à bien des choses mais certainement pas à se méfier. Lorsqu’il l’avait vu dans sa belle robe rouge mettant sa poitrine en valeur tout comme ses fesses, il avait directement ressenti une pulsion envers elle. Voilà pourquoi il l’avait abordé. D’ailleurs, dès ce soir là, c’est comme si directement il n’y avait que lui qui avait compté pour elle. Ce que le jeune homme avait pris pour la preuve de son charme. A tort peut être qui sait.
Repensant à sa belle chevelure blonde, ses yeux bleus et sa bouche sensuelle, elle avait très vite accepté son offre de passer chez lui. Là aussi, pour lui, pas de doutes possibles. Dans sa tête, elle voulait du sexe, il allait lui donner. Il ne lui sauterait pas dessus, mais à partir du moment où elle avait accepté son offre, les choses étaient limpides.
« Entre Doutzen »
Se mettant de côté, il laissa le passage libre pour qu’elle puisse rentrer. Ne manquant pas une occasion de la regarder quand elle passa devant lui, il se hâta de refermer la porte, au verrou, la laissant entrer dans son loft dont on pouvait voir, par la grande porte vitrée au fond, , la terrasse qui donnait sur l’horizon et le soleil couchant. C’était la fin d ‘apres midi et il faisait encore relativement bon.
Portant une chemise blanche, il avait un pantalon noir de costume avec des chaussures parfaitement cirées. Passant une main sur la mèche retombant sur son visage, il ne portait pas sa montre pour une fois mais bien une gourmette au poignet gauche. La décoration était assez moderne, avec un mélange étudié de blanc et de noir. Aux murs, quelques œuvres d’arts, ce qui pouvait finalement surprendre vu le propriétaire des lieux.Il n’y avait aucune photo par contre. Sur la droite de la jeune femme, il y avait le coin cuisine qui selon toute évidence ne devait pas être souvent utilisé. Sur la gauche, après un petit couloir, il y avait deux portes, alors qu’un escalier ouvert conduisait à l’étage où se trouvait la chambre et la salle de bains. Droit devant elle, il y avait aussi le salon, en cuir noir, avec sur la table basse, une bouteille de champagne et deux flûtes. Alex avait décidé de sortir le grand jeu.
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L’argent était le nerf de la guerre, et était naturellement quelque chose qui attirait beaucoup le crime organisé… C’était même probablement, selon Doutz’, la seule raison d’être du crime organisé : amasser de l’argent. L’ultime finalité de toutes les opérations criminelles qui existent, que ce soit le trafic de stupéfiants, la corruption, le blanchissement d’argent, le racket, l’infiltration dans les conseils d’administration de certaines sociétés, la prostitution, n’était que de faire du profit. C’est à ce titre que Reto avait éduqué Doutzen, et qu’il continuait à l’éduquer, à lui apprendre le théâtre, et à mettre en valeur son propre corps. Doutzen servait généralement à coincer de vieux pervers, qui étaient, soit des Yakuzas, soit de simples individus que Reto voulait faire chanter pour servir ses affaires. Banquiers refusant de délivrer des informations sur les comptes en banque d’une personne, greffiers de tribunaux de commerce peu enclins à délivrer les statuts et les bilans de certaines sociétés en liquidation judiciaire… Il ne manquait pas de cibles potentielles, et Doutzen, avec sa belle chevelure blonde, ses formes généreuses, et sa belle robe rouge la mettant magnifiquement en valeur, les faisait toujours craquer. Le Japon était un pays abritant beaucoup de pervers et de prédateurs sexuels vouant une attirance pour la jeunesse… Pas bien différent des autres pays, mais suffisamment notable pour que Reto s’en serve. Chaque homme couchant avec Doutz’ était ensuite proprement menacé. Entre la révélation publique de leurs exploits sexuels et la préservation de leurs carrières, ils n’hésitaient pas… Et les rares qui avaient des doutes finissaient par recevoir la visite des hommes de Reto, ce qui, généralement, achevait de les convaincre.
Reto avait son réseau, et c’est ainsi qu’il avait appris la mort des Sanderson. Un riche magnat de l’immobilier qui mourrait, et laissait derrière lui une vaste fortune, ainsi que de nombreux titres de propriété. Tout son patrimoine retombait entre les mains de son fils, et l’homme avait très rapidement décidé de profiter de la situation. Toute cette fortune potentielle était pour lui un véritable appel, et il s’était un peu renseigné sur lui. Alex était un flambeur, gaspillant et dilapidant sa fortune dans des soirées et des filles.
« Tu vas t’inviter à l’une de ses soirées, Doutz’, tu vas te rapprocher de ce type… Faire ton beau petit Chaperon rouge. »
Et le Chaperon avait obéi, comme à chaque fois. Elle avait été à cette soirée, dans sa plus belle robe, cette robe rouge moulant ses formes à la perfection, et s’était rapprochée d’Alex. C’était un homme assez superficiel, et elle avait vite compris qu’il adorait parler de lui, et qu’il voyait volontiers les femmes comme des trophées à collectionner. Elle avait utilisé l’argument le plus susceptible de le convaincre : son avarice. Elle lui avait subtilement fait comprendre que sa fortune l’excitait, qu’elle était célibataire, et qu’elle se languissait de tomber sur un homme qui soit capable de la protéger… Un mauvais choix tactique, car Doutz’ ignorait alors que la spécialité d’Alex était l’adultère. Si elle l’avait su (mais Reto n’avait eu aucun moyen de le découvrir), elle aurait probablement modifié son histoire, lui disant qu’elle était, non pas une célibataire venant de la campagne en quête d’un bon parti, mais une fiancée lassée des problèmes financiers de son amant, et de son incapacité à lui montrer qu’il l’aimait. Néanmoins, malgré cet impair, Sanderson avait été emballé. Doutz’ l’avait vu dans son regard, et elle avait su qu’elle aurait pu, en forçant un peu, coucher avec lui dès le soir, mais ce n’est pas ce que Reto voulait. Son père adoptif voulait une relation durable entre eux, quelque chose qui dure plus qu’un simple soir, afin de savoir quoi faire de la fortune potentielle du jeune homme… Et, surtout, découvrir ses attaches avec le milieu du crime organisé. Les Sanderson étaient un puissant empire, remontant à l’époque de son grand-père, soit peu après la Seconde Guerre Mondiale, quand il avait fallu reconstruire le Japon. Reto, qui connaissait l’Histoire, savait que, à cette période, beaucoup de gens avaient réussi à s’enrichir, notamment dans l’immobilier, en rachetant à bas prix des terrains ne valant plus rien, et en les rebâtissant ensuite, s’enrichissant sur la valeur ajoutée de ces derniers. Plus simplement, le Russe soupçonnait un lien entre les Sanderson et certains clans yakuzas, et Doutz’ devait donc se renseigner là-dessus, en se rapprochant suffisamment d’Alex pour pouvoir installer un virus dans son ordinateur personnel, par exemple.
C’est ainsi que, après leur soirée, Doutzen lui avait envoyé quelques SMS innocents, puis l’avait retrouvé sur Internet. Contrairement à ce qui se faisait en Occident, Facebook n’était pas un réseau social très développé. La raison se trouvait dans la philosophie japonaise, reposant sur le conformisme social. Un proverbe japonais disait ainsi que, face à une rangée de clous, si on voyait un clou qui dépassait de la rangée, il fallait donner un coup de marteau pour l’abaisser. Or, Facebook ne connaissait pas l’anonymat, ce qui faisait que très peu d’internautes l’utilisaient, car ils ne voulaient pas que leur entourage proche les voit comme autre chose qu’un individu « normal ». Concrètement, voir Alex Sanderson sur Facebook était donc une preuve supplémentaire de son arrogance, de son envie de s’afficher, et elle n’eut aucun mal à obtenir de lui un rendez-vous intime chez lui, dans son appartement.
*Les gens arrogants…* avait-elle songé.
Elle avait de la peine pour lui, car il n’était jamais facile de s’en sortir quand on était dans le collimateur de Reto… Mais, après tout, il était lui-même partiellement responsable. S’il ne s’amusait pas autant à s’afficher, à flamber son argent, Reto ne se serait jamais autant intéressé à lui. Le brutal père adoptif de Doutzen lui avait dit d’aller à ce rendez-vous, et de tout faire pour que Sanderson soit content d’elle, et qu’elle puisse accéder à son ordinateur.
« Tout ce que tu auras à faire, c’est insérer cette clef USB dans son PC, et lancer le programme qui se trouve à l’intérieur. Aucun antivirus ne bipera, et tu pourras récupérer la clef, et faire comme si de rien n’était. »
Doutz’ avait acquiescé. Ce n’était pas la première fois qu’elle jouait à la James Bond girl en offrant ses fesses. Si Alex n’avait rien de compromettant, alors il se contenterait de se réveiller avec l’appel de son banquier, catastrophé en voyant que son compte en banque était vide. La jeune femme se rendit donc chez lui, un appartement situé dans le centre-ville de Seikusu. Elle avait l’habitude d’entrer dans ces tours, généralement en compagnie d’un type suffisamment vieux pour être son père… Voire son grand-père. Au moins, pour une fois, elle n’aurait pas à coucher avec un sac de rides et une queue rabougrie. Elle grimpa dans l’ascenseur, et se retrouva ainsi dans le loft de l’homme.
Elle portait un long manteau beige (http://www.canadienne-griffes.fr/manteau_agneau_beige_canadienne_griffes_femme_r1_2100.jpg) et un sac à main rouge, et sourit au jeune homme avant d’entrer.
« Ton appartement est vraiment magnifique, Alex… Ça me change de ma chambre d’étudiante ! »
Sur sa tête, Doutz’ portait aussi un bonnet, qu’elle retira avant d’enlever son manteau.
« J’ai remis la même robe qu’à notre soirée, j’ai cru comprendre qu’elle te plaisait bien… »
Elle lui fit un délicat sourire, rabattant discrètement une mèche de cheveux derrière ses oreilles.
« J’suis trop contente de te revoir ! Et… Je sais que je l’ai déjà dit, mais t’as vraiment un chouette appart’ ! »
Il avait préparé du champagne, ce qui la fit sourire.
Un vrai Don Juan…
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En galant homme qu’il s’efforçait de paraitre, Alex prit le manteau et le bonnet de la jeune femme pour aller les mettre sur le porte manteau située juste après l’entrée. Le fait qu’elle ait remise sa belle robe rouge ne le laissait pas de marbre bien sûr. C’était un signal de plus qui allait dans le bon sens, c'est-à-dire celui qui l’attendait. Là encore, pour lui, il n’y avait aucune raison de s’inquiéter. Sa fierté le rendait tout simplement incapable de se dire que peut être, c’était trop beau pour être vrai
« oui elle te va à merveille »
Dit il en souriant, revenant vers elle. Bien évidemment, il n’avait même pas besoin de le dire, tant cela se voyait. Il la regardait comme un enfant devant son cadeau de Noel, d’une certaine façon, il était déjà battu, même si avec lui, on était jamais à l’abri de rien
« Tu veux que je te débarrasse de ton sac aussi je suppose ? »
Attendant sa réponse, Alex s’éloigna de nouveau, pour aller chercher les deux flûtes et la bouteille de champagne. Au passage, il l’avait de nouveau bien détaillé, soulignant si besoin était à quel point elle lui plaisait.
« Merci, content qu’il te plaise, qui sait tu y passeras peut être pas mal de temps à l’avenir »
Plaçant la bouteille sur le plan de travail de la cuisine, il entreprit de l’ouvrir, ce qui paraissait plus compliqué qu’il ne le pensait. Satisfait de sa petite allusion, il continua de parler tout en se battant avec ce qu’il avait pourtant l’habitude d’offrir à tour de bras lors de ses soirées
« J’avoue que je n’ai pas vraiment de mérite. Ma famille a fait fortune dans l’immobilier mais tu le sais déjà cela.Je suis le seul héritier mâle et tout m’est revenu. Ce loft faisait partie de l’arrangement pris avec les personnes qui veillent sur mes intérêts. Comme d’autres choses d’ailleurs. Je suis un peu comme Bruce Wayne. Je profite du travail de mon père pour me la couler douce le jour et la nuit, je traque des personnes. Mais pas pour les mêmes raisons »
Et comme pour souligner ce qui était un trait d’humour qu’il jugeait bon, le bouton explosa enfin, libérant le précieux breuvage. Certes, il ne lui avait pas demandé ce qu’elle voulait, mais son silence était comme un oui pour lui.
« Je suis content qu’on puisse se revoir si vite, il y avait un bon feeling entre nous »
Regardant derrière lui, il vit que la belle blonde ne regardait pas forcément vers lui, trop occupé sans doute à balayer le contenu du loft du regard. Pourquoi prendre cette précaution ? Tout simplement parce que Alex n’aimait pas perdre. Et même si la partie semblait gagnée d’avance, il sortit de sa poche,une petite capsule contenant une poudre blanche du plus bel effet qu’il se hâta de verser dans le verre destiné à Doutzen. Le mélangeant avec une petite cuillère, ce n’était rien de bien méchant. Juste de quoi booster la libido de la jeune étudiante et s’assurer qu’une fois au lit, il pourrait en faire ce qu’il voulait.Une sorte de bouclier anti inhibition. Alex aimait plaisanter en disant que même la plus humble des bonnes sœurs finissaient en chienne avec cela. Quant à savoir où il se la procurait, mieux valait ne pas le savoir
« Je propose qu’on trinque à notre rencontre. Je viens certes d’arriver ici, mais ce que je vois pour le moment me plait beaucoup »
Tendant le verre à la jeune femme, il se mit face à elle, plongeant son regard presque mauve et si brillant dans celui de sa vis-à-vis. Affichant un sourire franc, il était certain que malgré ses défauts et son côté arrogant au possible, Alex, de par son physique, avait quand même pas mal d’atouts. Surtout si la jeune femme avait l’habitude de vieux mous du slip. Avec lui, rien de tout cela, même si comme beaucoup d ‘hommes, il se voyait plus beau qu’il ne l’était. Cependant, il était vrai qu’il pouvait se considérer comme un bon coup.
« Alors Doutzen, pourquoi cet empressement à me revoir ? D’habitude, c’est plutôt moi qui court après les filles. »
Malgré alex posait la question car au fond, il voulait combler son égo en espérant attendre ce qu’il voulait : qu’elle était là pour lui, pour son physique , pour sa personne. Buvant une gorgée, l’atmosphère était assez bonne dans le loft, vu la douceur climatique étant donné la saison. Le grand froid n’était pas encore là fort heureusement même s’il fallait bien se couvrir.Surtout quand comme maintenant, la journée se terminait
« Même si les réseaux sociaux n’ont pas le vent en poupe ici, sacrés japonais, j’ai cru comprendre sur ta page que tu étais seule. Comment est-ce possible ? »
Alex voulait savoir si elle était célibataire comme il le pensait ou si il aurait en plus la satisfaction de savoir qu’il la prendrait à un autre et qu’elle rejoindrait ensuite ses draps maculé du fruit de sa jouissance.C'était presque comme si il attendait qu'elle dise oui
« je n’ai pas vu de photos allant dans le sens où alors tu le gardes peut être caché ? »
Et pour l’encourager à boire, il lui dit encore
« Alors il est bon n’est-ce pas ? »
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Doutzen avait sa robe rouge, et une belle chevelure blonde, avec une frange recouvrant partiellement l’un de ses yeux, sauf lorsqu’elle s’amusait à l’écarter. Elle portait aussi un élégant parfum, sensuel, mais qui ne se voulait pas excessif. La jeune femme ne portait guère qu’un seul anneau autour d’un doigt, un simple bijou décoratif. Rien n’était excessif, afin de signaler que, si elle n’était pas pauvre, elle ne roulait pas non plus sur l’or au point de s’offrir quantité de bijoux. Doutz’ avait soigné chaque détail. Elle voyait chacune de ses prestations comme une sorte de scène de théâtre, où elle devait réussir à jouer un petit Chaperon rouge, chaque détail étant à affiner. Avec Alex, elle optait pour la jeune et belle femme, étrangère, facilement impressionnable, et observait le loft. Pour Alex, c’était le signe qu’elle était sous le charme. Elle, elle cherchait juste des traces de son ordinateur portable, des caméras, n’importe quel objet pouvant être utile à sa mission.
Lorsqu’il se compara à Bruce Wayne, la jeune femme sourit, hochant lentement la tête :
« J’espère que tu ne partages pas de lui son célibat… Vivre seul dans un si grand manoir, ça me ferait frissonner ! »
Grâce à Reto, Doutz’ savait évidemment tout de Bruce Wayne, et, même avant, elle avait entendu parler de l’empire Wayne. Wayne Industries organisait parfois des levées de fonds, et la transnationale était implantée en Europe de l’Est, dans son pays natal, où la Fondation Wayne avait financé il y a quelques années la construction de plusieurs orphelinats, ainsi que la rénovation d’un hôpital. Forbes le plaçait généralement en tête du bachelor parfait, que ce soit pour sa fortune, ses bonnes manières, ou sa générosité. Pourtant, on le voyait toujours dans des soirées mondaines très arrosées, et ses excentricités de milliardaire finissaient régulièrement dans les tabloïds.
Il continuait à parler, et Doutz’ comprit rapidement qu’il devait adorer s’entendre parler. Le comportement de ce type transpirait l’arrogance. Il savait qu’il était beau garçon, et fortuné. La recette du bonheur épicurien. Il lui offrit un verre, et, en souriant, Doutz’ l’accepta, et en but un peu, sans se douter qu’il était drogué. Un luxe bien inutile, vu ce qu’elle comptait faire, mais elle ne pouvait pas le lui dire. Il avait plusieurs questions à les poser, qu’il matraqua successivement, sans vraiment lui laisser le temps de répondre.
*Diable, je comprends pourquoi il est seul !*
La conversation avait à peine commencé que l’homme la monopolisait déjà. Doutz’ lui fit toutefois un ravissant sourire, et lui répondit :
« Je suis une immigrée… M’intégrer dans la société japonaise n’est pas facile… Mes parents m’ont envoyé ici pour mes études, mais ils n’ont pas beaucoup de revenus. Alors, non, je n’ai pas de petit ami… Oh, je ne dirais pas qu’il n’y a pas eu de prétendants possibles, mais… Je n’avais pas confiance en eux. »
Elle le regarda, et but encore un coup, prenant une ou deux gorgées, en sentant une chaleur commençant à croître dans soin bas-ventre.
« Je recherche un homme qui soit capable de me donner confiance en moi-même, de me montrer que je compte pour lui, sans pour autant qu’il en soit à me faire des flagorneries. »
Doutz’ allait droit au but, certes, mais elle ne faisait que suivre ce que l’homme avait dit. Elle but encore un peu du verre, et hocha la tête.
« Et oui, il est bon… Tu sais recevoir, Alex’… J’ai déjà l’impression d’être dans un endroit familier… »
Elle lui sourit un peu, et croisa alors les jambes, ce qui eut pour effet de relever un peu sa robe.
Une technique de séduction classique, mais qui, très souvent, produisait son petit effet.
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Assis dans le divan à la gauche de Doutzen, Alex avait trinqué avec elle en buvant une gorgée pour la forme. Pour être honnête, dans pareilles circonstances, il préférait garder la tête froide. Il voyait ce type de rendez vous comme un effort sportif. Cela faisait sourire, pour quelqu’un de banal, mais Alex considérait vraiment cela comme important. Il désirait être au top de sa condition physique, pour se montrer à la hauteur de l’événement.
« Merci, le champagne ne se savoure qu’avec des gens de bonne qualité »
Lui souriant, il avait mis sa main droite sur l’accoudoir, de sorte, qu’il était presque derrière son épaule à elle. Ayant bien remarqué le croisement de jambes, il se disait que sans doute la drogue devait commencer à agir.Mieux valait être prévoyant et mettre toutes les chances de son côté que cela plaise ou non.
« Le célibat n’a un sens que si on ne prouve pas la bonne personne. Et puis, vu mon statut, je ne suis pas dupe, dans certains cas, cela me facilite la vie avec les femmes. Mais contrairement à certains, je ne me prive pas cependant d’en profiter »
Pour une fois, il faisait preuve de lucidité, ce qui était à souligner. Le verre posé sur la tabledu salon , Doutzen pouvait chercher encore longtemps une caméra. L’immeuble en avait suffisamment que pour qu’il se sente en sécurité.Et s’il en avait une, c’était plus pour son petit plaisir personnel. Il l’avait placé dans sa chambre, discrètement, dans une imitation de spots halogènes. Un petit bijou de technologie qui lui avait couté assez cher, mais qui valait le détour.Quant à son ordinateur portable, il était justement en haut, à l’étage, près de son lit, posé sur la table de nuit.Si la jeune femme le voulait, il fallait passer par là, ce qui de toute évidence, ne lui posait pas de soucis même si Alex ne pouvait le savoir
« Je ne doute pas qu’il y ait eu des prétendants. Et il est normal d’avoir certaines attentes. Cela ne rend que meilleur le moment où on trouve la bonne personne. Et puis cela n’empêche pas de s’amuser en attendant »
Il parlait autant pour elle que pour lui, même si Alex se voyait mal un jour changer de mode de vie. Ou alors, seulement s’il était contraint et forcé de le faire. Ce qui pour le moment, n’était pas prêt d’arriver, même si sans le savoir, la jeune femme devant lui avait le pouvoir de bousculer l’ordre établi
« Et tu étudies quoi ? Comment cela se passe quand on est une jeune étudiante aussi belle que désirable qui se retrouve dans un pays inconnu, assez fermé sur les autres avec une culture particulière. D’ailleurs d’où viens-tu ? »
C’est vrai, il ne l’avait pas encore demandé. Il faut dire qu’il était complètement subjugué par la beauté de cette jeune femme. Il y avait quelque chose de spécial qui émanait de sa personne. Il ne savait pas dire quoi, mais il y avait quelque chose c’est certain. Que ce soit au niveau de sa coiffure, de ses yeux, de sa bouche ou de son corps, il ne trouvait rien à redire.De tout ce qu’il avait pu connaitre, nul doute que niveau physique, elle était haut placée. Et ce n’était que le début
Laissant un silence s’installer, il la regardait, ou plutôt la dévorait des yeux. Se rendant compte qu’il avait beaucoup parlé jusqu’ici, elle ne lui avait pas demandé si lui avait quelqu’un. D’ailleurs souvent, on ne lui posait même pas la question, comme si les gens savaient directement à qui ils parlaient. Alex s’amusait souvent de ce détail, même si sans doute, il se rendait aussi compte que sa vie n’était pas plus enviable que celle d’autres personnes. Simplement, il s’était construit un personnage qui lui plaisait.Il était Alex Sanderson, l’héritier d’un empire. C’était plus facile à vivre et accepter que le fait qu’il ne savait pas qui était sa mère et que peut être même, son père n’était pas son père non plus. D’ailleurs, il refusait de se poser cette question. Car elle impliquerait une remise en cause de tout ce qu’il pouvait penser
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Reto ne s’était pas trompé avec Doutzen. La belle blonde était une créature au corps magnifique, et il était normal qu’il l’habille en conséquence. Doutz’ devait taper dans les yeux de tous ceux qui la voyaient. Elle était une beauté fatale, une femme douce, sensible, mais qui travaillait pour un monstre. Un être brutal, pervers, sadique. Le Grand Méchant Loup. Le pauvre Alex ignorait dans quelle situation il était en train de se plonger, et Doutz’ se disait que les charmes de son corps étaient de biens sombres présages. Elle portait donc sa belle robe rouge, une robe qui lui arrivait à hauteur des cuisses, des bottes rouges en cuir (http://img110.xooimage.com/files/1/9/5/bottes-rouge-tama...19__4460-48ff94c.jpg), et, pour parfaire le tout, des jarretelles noires (http://img110.xooimage.com/files/2/8/e/bas-arabesque-noi...dentelle-48ff94e.jpg) filant sous sa robe. Il ne lui manquait plus qu’une paire de gants pour parfaire le déguisement, mais Reto avait estimé cet ajout inutile, compte tenu des circonstances. L’homme savait l’importance des vêtements. Ils servaient à mettre en valeur la beauté, à magnifier le corps de sa petite Doutz’. Si elle pouvait toujours se sentir triste et désolée pour les méthodes de son père, auxquelles elle participait, elle avait trouvé le temps de se consoler depuis. D’une part, les cibles de Reto étaient rarement des personnes innocentes, mais des individus n’hésitant pas à tromper leurs femmes pour coucher avec des filles plus jeunes encore que leurs propres enfants. D’autre part, Doutz’ voyait chacune de ses interventions comme une mise en scène, un jeu dans lequel elle adoptait un rôle prédéterminé. Pas de répétitions, tout se faisait à l’impro’, et c’était un domaine dans lequel elle finissait par s’en sortir de mieux en mieux.
Le champagne lui tournait la tête, pas dans le sens où elle commençait à sentir la migraine, mais où elle sentait son désir croître pour Alex. C’est à peu près à ce moment-là que la lucide jeune femme se demanda si le champagne n’était pas drogué, si l’homme n’avait pas glissé discrètement une pilule à l’intérieur. Elle y pensait, car Reto lui avait dit que ça se faisait beaucoup dans les night-clubs. Le fameux GHB, la drogue du violeur, que certains distillaient dans les verres des filles. À petite dose, le stupéfiant agissait au bout d’un quart d’heure, provoquant une déshinibition, et, surtout, des troubles de la mémoire, ce qui en faisait une drogue parfaite pour un viol, car la victime ne se souvenait pas de ce qui avait eu lieu.
*C’est sûrement ça…*
De fait, elle ne voyait aucune autre explication. Ce type l’avait drogué. L’alcool ne lui tournait pas aussi vite, et elle tâcha de ne rien montrer. Dans le fond, tout ça lui était utile, car c’était le signe qu’il la voulait dans son lit. Ce ne serait pas la première fois que Doutz’ offrirait son corps à un salopard, et il fallait bien reconnaître qu’il était plutôt mignon. Il n’était pas un gros lard, ni un vieillard, ce qui la changerait de ses « conquêtes » habituelles.
*Mais il vaudrait mieux éviter qu’il me drogue trop… Modère ta consommation d’alcool, Doutz’, je ne veux pas que tu tombes dans les pommes toute la nuit…*
La jeune femme devait rester lucide, et sourit à l’homme, avant de lui répondre :
« Je viens d’Europe de l’Est… Et je travaille dans un lycée, tout simplement. Parallèlement, je suis des cours de théâtre. J’envisage de devenir actrice… Mon rêve d’enfant. »
Elle lui sourit, un sourire éclatant révélant toutes ses dents, et bascula sa tête en arrière, son dos venant heurter le dossier du canapé, permettant d’avoir une vue meilleure sur son décolleté. Ses seins semblaient comprimés dans cette belle robe. Une merveilleuse poitrine, dans laquelle n’importe qui aimerait se plonger. S’humectant les lèvres, elle reprit :
« Par ailleurs, je trouve les Japonais plutôt accueillants envers les étrangers… Enfin, ce n’est pas le cas pour tous, bien sûr, mais, dans l’ensemble, je n’ai pas eu à me plaindre… »
Tout en parlant, elle venait d’entortiller autour d’un de ses doigts l’une de ses mèches de cheveux, et poursuivit à nouveau :
« Et pour toi ? Qu’est-ce que la fortune t’apporte ? »
Elle essayait de lui faire comprendre qu’elle était une fille avant tout intéressée par son argent.
« Tu vois, j’ai du mal à réaliser ce que signifie la richesse… Ce qu’elle apporte… »
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Alex n’était pas dupe du petit jeu de charme de la jeune femme. Il n’y avait rien de nouveau et de surprenant pour lui là-dedans. Il y était habitué et d’une certaine façon, elle était venue pour cela.Ce n’était pas se vanter que de dire cela, car il avait assez d’expérience là-dedans que pour le savoir et s’en apercevoir. Tout comme il avait bien compris que sa situation était un puissant aphrodisiaque. La question qu’elle venait de lui poser avait au moins le mérite de lui ouvrir les yeux sur ses intentions et ses motivations. Alex avait des défauts, mais il n’était pas idiot
« Cela fait que tu es ici avec moi »
Il avait dit cela, en souriant, la fixant dans ses yeux. Avait il deviné ses intentions ? Non Alex était loin du compte soyons francs. Simplement, il avait conscience de l’attrait de son pouvoir financier
« Si j’étais sans argent je ne pense pas que tu te serais empressée aussi vite de me revoir. Je ne te blame pas et ne me plains pas, soyons clair. Simplement, je sais aussi que j’ai beau avoir mon charme, tout est plus facile quant on est plein aux as. Beaucoup de femmes pensent que je ne le sais pas. Et ile st vrai que pour la fierté, je fais souvent celui qui ne comprend pas. Mais au final, crois moi bien, je ne suis pas le con que certaines pensent. »
Devenant finalement de plus en plus réaliste, Alex la regardait avec envie et désir. Il était rare qu’il se laisse aller à pareilles confidences. Habituellement, il était plutôt assez rapide dans ce qu’il voulait.Il ne s’embarrassait pas de ce genre de détails. Mais voilà, peut être qu’au fond, il sentait que Doutzen avait le pouvoir de lui faire payer pour toutes les autres. Il l’aurait oui, mais cette fois, au prix le plus fort
« Devenir actrice ? Tu as du talent c’est indéniable »
Sa remarque avait un sens assez lourd, il n’y avait pas de doutes là-dessus. Il voilait bien lui faire comprendre qu’elle devait cesser de jouer la comédie et avouer finalement qu’elle était ici pour une raison bien précise.Pour alex c’était soit pour son argent, soit pour se servir d’une façon ou l’autre de lui ou pour obtenir via son corps une quelconque faveur.
« Tu me plais Doutzen, d’ailleurs je ne sais pas pourquoi mais je ressens pour toi une attirance rare. Tu me donnes l’impression d’une beauté fatale, qui je sais, d’une manière ou l’autre, me fera payer l’honneur de ses charmes. Mais franchement, je m’en fiche. J’assumerai pleinement mes conneries »
Tendant sa main droite, il lui caressa le visage, via la joue, dans un geste lent, précis, qui avait un côté sensuel mais aussi étrangement tendre. Il y avait quelque chose qui le troublait chez elle, sans vraiment savoir quoi
« Si c’est du confort que tu veux, une sécurité, j’ai les moyens de te les donner. Mais alors, il faudra que tu sois à moi, toute à moi »
Il continuait de lui caresser le visage. Quelque chose était entrain de se passer là maintenant.Lui même avait un peu perdu le fil des idées. Sans doute car pour la première fois, il se sentait à la merci d’une femme qui avait la meilleure des armes pour le battre : son physique
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Les mots qu’Alex prononçaient étaient troublants. Est-ce qu’il avait compris pourquoi Doutz’ était là ? La jeune femme évacua rapidement cette possibilité. Comment pouvait-il savoir qu’elle avait été envoyée par Reto ? Ce n’était pas le genre de l’homme de l’envoyer tête baissée dans un piège, et, à chaque fois que les talents de Doutzen servaient à faire tomber quelqu’un, Reto prenait toujours d’infinies précautions pour éviter que les gens voient le lien entre Doutzen et ceux qui les faisaient chanter. De cette manière, son petit Chaperon rouge pouvait toujours rester ce qu’elle était : une femme piégeant les vilains méchants loups qui la voulaient dans leur lit. Alex parlait rapidement en se rapprochant un peu d’elle, et, peu à peu, Doutz’ comprit qu’il avait compris ce qu’elle voulait qu’il comprenne : qu’elle était venue uniquement pour l’argent.
*Ne panique pas, ma puce, tout se passe comme prévu...*
L’homme ne semblait guère énervé ou déçu qu’une femme ne pense qu’à lui pour son argent, ce qui semblait confirmer que, sous son apparence de play-boy et de Don Juan endimanché, cet homme était vide. Il ne cherchait pas de véritables relations, rien d’autre que des partenaires sexuelles suffisamment belles pour qu’il puisse s’afficher en leur compagnie en soirées. Il ne lui semblait pas si différent que tous ces autres gens avec qui Doutz’ était obligée de coucher, si ce n’est qu’il était plus mignon, et plus jeune... Mais, en songeant cela, Doutz’ se méprenait peut-être. Elle n’avait cependant encore jamais eu la chance de rencontrer de véritables galants hommes, ces Princes charmants des contes de fées qui, malgré leur fortune et leur beauté, étaient aussi remplis de qualités morales. Doutzen n’avait jamais rencontré ces individus. Tous les notables et les riches personnes qu’elle avait rencontré n’étaient rien de plus que des pervers, des hommes cyniques, des racistes, des xénophobes, ou des corrompus... Ils avaient pourtant une femme, des enfants, et se faisaient passer pour de sympathiques individus, leur hypocrisie étant telle qu’ils ne se rendaient même pas compte de la décrépitude de leur âme.
Alex se rapprocha d’elle, et caressa sa joue. La belle blonde entrouvrit légèrement les lèvres, son regard croisant le sien.
« Si c’est du confort que tu veux, une sécurité, j’ai les moyens de te les donner. Mais alors, il faudra que tu sois à moi, toute à moi. »
Toute à lui ? Comment était-elle censée interpréter ça ? Est-ce qu’il comptait la suivre ? Ou n’était-ce qu’une manière de dire qu’il voulait qu’elle couche avec lui ? Le cerveau de Doutz’ tourbillonna à toute allure. Elle aurait pu se confier à lui, lui dire qui elle était, lui dire qu’elle était un piège, qu’il allait s’entourer de problèmes en suivant ainsi la jeune femme... Mais il fallait encore qu’elle lui fasse confiance. En un sens, elle ne mentait pas en disant qu’elle recherchait un protecteur, un ange gardien. Cependant, il faudrait que cette personne soit plus forte que Reto... Ce qui ne semblait pas être le cas ici.
Après quelques secondes, Doutz’ papillonna des yeux, se mordilla les lèvres, et sa main vint agripper délicatement celle d’Alex. Elle tourna la tête vers sa main, et déposa un baiser sur le dos de sa main.
« Je ne vais pas te mentir, Alex... Ta fortune m’intéresse, car je suis pauvre. J’ai eu du mal pour acheter mes vêtements, tu sais... Et, quand on est pauvre, il n’y a que deux solutions : soit jalouser les riches, soit essayer de se rapprocher d’eux. Alors, oui, ton argent m’intéresse, mais il n’y a pas que cela... Ne crois pas que je cherche à te dépouiller. Je suis venue te voir, car, au-delà de ta richesse, tu m’as eu l’air d’être un homme fort, capable de me protéger, de veiller sur moi... De me montrer que j’ai de l’importance. »
Elle déposa un nouveau baiser, et remua un peu ses jambes. Son mollet frôla ainsi, pendant quelques secondes, l’entrejambes d’Alex, comme un appel implicite au sexe.
« Et je suis prête à te montrer toute l’affection dont je suis capable, Alex’... »
Elle approcha un peu son visage de lui, raccourcissant de quelques centimètres l’espace séparant leurs lèvres. Elle respira un peu plus fort, son souffle venant sur les lèvres de l’homme, caressant sa bouche.
« Je suis prête à être à toi... »
Si l’homme ne se penchait pas pour l’embrasser, elle allait le faire à sa place.
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Malgré ce qu’elle pouvait penser, Alex n’était pas vide. Du moins pas complètement. Certes, il avait une façon de se comporter qui laissait penser cela, mais c’était en quelque sorte voulu. Il était bien plus complexe qu’elle ne voulait le croire. Le personnage qu’il s’était construit lui servait d’écran de fumée pour cacher ses sentiments. Personne ne pouvait être heureux en cherchant à être détestable et à ne pas être aimé. Dire le contraire était utopique. Le jeune homme de 22 ans le savait mieux que quiconque. Mais il n’avait pas envie de changer ou de se poser les bonnes questions. Cette vie actuelle lui convenait assez bien. Elle ne lui demandait aucun effort, rien d’insurmontable ou de compliqué à faire. C’était tout ce qu’il voulait. Certes, à long terme, il ne serait pas heureux, mais finalement pourquoi se soucier de cela ?
Laissant de toute façon ces considérations loin de là, le jeune homme avait d’autres chats à fouetter. En l’occurrence Doutzen avait dévoilé un peu plus ses cartes encore. Cette fois, elle avait clairement fait passer le message en lui embrassant la main et en se rapprochant de lui. Alex sentait le sang monter à la tête mais pas seulement : sa verge, déjà, commencait à se durcir sous l’excitation.
Ne tardant pas à venir l’embrasser, Alex glissa sa langue entre les lèvres de la jolie blonde, venant chercher la sienne pou entamer une danse sensuelle.Melant sa salive à celle de son invitée, il tournoyait avec la langue de Doutzen, prenant grand soin de l’entrainer avec lui dans cette forme de parade amoureuse. Une de ses mains se posant sur la cuisse, par-dessus la jupe, il ne tarda pas à la faire descendre pour caresser la jambe gainée par le bas. Alex aimait cette sensation de caresse sur cette matière, il trouvait cela sensuel et excitant.
La jeune femme pouvait être rassurée d’ailleurs. Si il était clair qu’il avait des défauts, Alex était bien souvent à la hauteur de ce qu’il pouvait dire. Autrement dit, il assurait plutôt, même si comme beaucoup, il se voyait plus beau qu’il ne l’était. Mais pour une personne habituée au vieux rabougri, il était clair que le physique et le corps du riche héritier aller marquer un changement. Et si elle avait pensé prendre du GHB, il n’en était rien. Elle se souviendrait précisément de chaque minute, de chaque seconde avec lui.Simplement, elle serait plus vite déshinibée, et surtout, les sensations qu’elle pourrait ressentir seraient amplifiées au maximum.
« je sais que tu me mens Doutzen, mais peu importe. Je ferai en sorte que ce moment avec toi soit mémorable. Mais sache que si tu le désires, je ferai de toi une femme riche, puissante, qui ne devra plus se soucier de rien hormis s’occuper d’elle et prendre du bon temps. Pour quelqu’un comme toi, je pourrai revoir mes principes »
Et en disant cela, il était sérieux. Il en avait les moyens et les ressources. Mais assez de bavardages, l’essentiel était ailleurs. Lui comme elle était ici pour la même chose. Peut être pas pour les mêmes raisons, mais son instinct lui disait de bien en profiter.
Plongeant donc sa bouche dans son cou, il avait cette fois utilisé ses deux mains pour la caresser, l’une s’arretant toujours sur le haut de la jambe gainée par le bas et l’autre remontant lentement de la taille sans pour autant toucher la poitrine. Sa bouche venant mordiller le lobe de l’oreille gauche et même le lécher, avant de reprendre possession des lèvres et de la langue de Doutzen. Recommançant à flirter avec elle, il sentait son entrejambe se durcir et être de plus en plus à l’étroit dans sa prison vestimentaire. D’ailleurs, une bosse, bien visible, s’était dessinée au niveau de son entrejambe.La jeune femme avait du la remarquer très certainement.
Continuant de l’embrasser avec passion, la main qui caressait la jambe remonta sur la cuisse, soulevant légèrement la robe pour pouvoir mieux la caresser. Laissant sa main voyager entre le bas et la peau nue, Alex avait l’air d’apprécier ce petit jeu
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Les choses sérieuses allaient pouvoir commencer, et il ne fallut que quelques secondes d’attente avant qu’Alex n’aille l’embrasser, les lèvres du jeune homme allant se presser contre les siennes. Fermant les yeux, Doutz’ leva sa main, et agrippa la nuque de l’homme, ses doigts se glissant contre ses longs cheveux. Elle savoura la bouche de l’homme, et, quand sa langue partit à l’assaut de sa cavité buccale, elle écarta les lèvres, et accepta la venue de son organe. Soupirant de plaisir, Doutzen réalisa rapidement qu’il était différent des autres amants qu’elle avait pu avoir... Il était plus jeune, plus beau, mais, outre ça, il semblait réussir à contrôler sa libido, ce qui faisait qu’il ne s’était pas jeté sur elle, ou ne s’était montré brutal. Doutz’ avait déjà dû coucher avec des brutes, avec des hommes qui n’aimaient pas les femmes, et qui s’efforçaient de le montrer à chaque fois qu’ils en avaient l’occasion. Ils étaient brutaux, violents, sadiques, tirant sur ses cheveux, se délectant de ses hurlements. Au moins, pour l’occasion, elle avait l’air de tomber sur un homme qui semblait apprécier le beau sexe pour ce qu’il était : un ensemble de corps fragiles, de délicates formes dont il fallait prendre soin, afin de ne pas les entailler, ou de les briser.
Le baiser dura un certain temps, et Doutz’ y répondit avec plaisir, gémissant, sentant, contre ses jambes, la tension pointer entre les jambes de l’homme. Lorsqu’il se rompit, elle se mordilla les lèvres, sentant encore, sur ces dernières, le goût de la salive de l’homme. Leurs regards se croisèrent, et ce dernier lui avoua qu’il savait qu’elle ne disait pas toute la vérité. Si Doutz’ fut surprise, elle n’en laissa rien paraître, se contentant de le regarder avec une intensité vibrante dans les yeux. Personne n’avait jamais réussi à la démasquer. Il devait juste jouer la carte du bluff, ce qui était très fréquent chez les play-boys et les golden boys. Elle ne dit donc rien, un petit sourire espiègle sur les lèvres, l’homme lui promettant monts et merveilles.
*Toute ta fortune ne pourra pas te protéger contre la colère de Reto, jeune homme... Il est le Grand Méchant Loup de notre histoire.*
Néanmoins, elle ne pouvait pas le lui dire, et elle se contenta de rapprocher ses lèvres des siennes, goûtant à un nouveau baiser, tout en sentant ses mains caresser le sommet de ses jambes, ainsi que ses hanches. Ses doigts glissaient sur le tissu de ses vêtements, faisant frissonner de plaisir et d’envie la jeune femme.
« Hummm... ! »
Elle l’admettait : il était plutôt bon. Et ça, c’était suffisamment important pour le relever. Doutzen savait, à force d’expérience, qu’il y avait une certaine forme de corrélation entre la manière dont on se comportait au lit, et le comportement d’une personne. Quelqu’un qui était doux et attentionné avait souvent bon fond. Doutz’ avait goûté aux différents archétypes au lit. De simples hommes généreux ayant une mauvaise période, et qui goûtaient aux charmes empoisonnés d’une diablesse tenue en laisse par un monstre impassible... Et des pervers qui prenaient plaisir à la torturer, à la fouetter, à l’humilier, à uriner sur elle, ou à la battre, pour le simple plaisir de la faire souffrir et de la faire pleurer. Au moins, Alex était différent... Cela, Doutz’ pouvait le reconnaître.
La main caressant sa jambe filait sous sa robe, et Doutz’ gémit de plaisir, mordillant un peu la lèvre inférieure de l’homme. Une main sur sa nuque, l’autre était appuyé sur son épaule, et elle rompit le baiser avec un léger sourire, parlant ensuite d’une voix douce, calme et posée :
« C’est un bon début... Si tu veux que je sois entièrement pour toi, il faudra me montrer que tu es capable d’assumer... »
Sa phrase restait en suspens, et elle s’approcha de l’oreille de l’homme, pour le murmurer à voix basse, en profitant pour rapprocher un peu sa belle et généreuse poitrine de son torse, afin qu’il puisse sentir un peu mieux ses seins contre lui. Les hommes aimaient ça, non ?
« ...Toutes mes envies... » enchaîna-t-elle alors.
Une lueur espiègle et malicieuse brillait dans ses yeux.
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Doutzen pouvait être rassurée sur bien des points.D’abord, Alex n’avait rien deviné de son plan. Simplement, il sentait qu’elle mentait mais il ne savait pas vraiment dire sur quoi. A force de fréquenter les femmes, il avait appris à mieux les cerner. Ce qui ne l’empêchait pas non plus de tomber dans le panneau assez régulièrement ceci dit.
Quant à ses capacités d’amant, là aussi, pas de risques. Alex considérait une belle femme comme quelque chose de précieux, d’agréable et de plaisant C’était comme conquérir quelque chose et il n’avait nullement l’intention de tout casser. C’était une forme de respect, avec un sens particulier selon ses critères. Il voulait être la hauteur pour elle, mais surtout pour lui, pour son orgueil et son égo. Donner du plaisir à une femme était important pour lui. Quant à la violenter, l’humilier ou la « salir », il n’était pas question de cela. Quand on avait une belle voiture, on ne l’abimait pas. C’était débile.
Mais trêve de considérations, il y avait mieux à faire. Ne pouvant s’empêcher de sourire en l’entendant gémir, elle avait ensuite cessé le baiser non sans se rapprocher davantage de lui. La poitrine était désormais contre son torse, et il la devinait lourde et accueillante.Mieux, Doutzen se prenait au jeu ce qui n’était pas pour lui déplaire. Une certaine connexion s’installer entre eux.D’ailleurs, il n’y eut pas de réponses verbales de sa part, mais un regard des plus explicites. Il avait aussi une lueur qui brillait dans ses yeux, le genre qui laissait augurer du meilleur pour la suite.
Laissant place aux gestes, il revient l’embrasser, avec toujours la même fougue , la même passion. Les deux langues de nouveau unies, Alex la faisait tournoyer lentement, ne quittant la bouche que pour venir dans le cou de Doutzen ou lui mordiller le lobe de l’oreille. Il aimait son odeur, tout comme sa salive mélangée à la sienne ou le goût de ses lèvres sur sa bouche. Pour faire simple, il brulait d’une passion rare pour elle.
Une de ses mains, la gauche, remontant sur sa poitrine, il caressa lentement, dans des mouvements circulaires, chaque sein par-dessus la robe. On sentait une certaine assurance, une maitrise dans ses gestes. Il savait ce qu’il faisait, d’ailleurs, il avait l’air d’apprécier la découverte de la poitrine de la jeune femme. Et ce même s’il ne faisait que la caresser par-dessus la robe pour le moment
« On va s’amuser toi et moi »
Plus qu’une promesse, c’était une certitude, alors qu’il revenait prendre possession de la bouche de Doutzen pour un nouveau et sensuel échange de salive. Sa main droite, repassant sous la jupe, il caressait toujours la cuisse gainée par le bas noir, tout en passant aussi sur la peau nue. Il était sans cesse à la limite, même s’il était évident qu’il aimait les bas de la jeune femme. Cependant sa main remontait de plus en plus sur la cuisse, au point de se rapprocher de son entrejambe
N’en restant pas là, la main gauche qui était sur la poitrine vint se poser sur la joue de la jeune femme, qu’il caressa, alors que les baisers redoublaient d’ardeur. Sentant son entrejambe de plus en plus à l’étroit, il guida une des mains de la belle étudiante en théâtre sur la bosse visible située dans le haut de son pantalon. Elle pouvait clairement sentir son excitation, et il lui faisait comprendre qu’il aspirait à ce qu’elle le sorte de sa prison vestimentaire et qu’elle lui laisse une chance de mieux respirer.Même si évidemment, il était surtout en quête de caresses expertes
La main sous la robe redescendant sur la jambe, il la caressa de haut en bas puis de bas en haut.Prenant le temps de savourer chaque seconde, son autre main redevenue libre remonta sur la poitrine, qu’il se remit à caresser, s’attardant sur le sein droit, il se montrait toujours aussi précis et adroit dans ses caresses.Et il n’avait aucun doute sur le fait qu’elle en ferait autant.
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L’homme continuait à lui prouver ses délicates attentions. Un vrai petit ange. Il fallait bien admettre que c’était... Agréable. Différent de l’amour brutal et sauvage auquel elle était régulièrement habituée, que ce soit avec Reto, ou avec d’autres hommes. Alex ne mentait pas : il voulait vraiment que Doutz’ apprécie aussi ce moment. En un sens, cette douceur rendait la trahison de Doutz’ encore plus cruelle, mais elle se dissimulait derrière le rôle qu’elle jouait. Elle voyait ça comme un film, où elle devait être l’actrice la plus convaincante possible. Une manière comme une autre de s’exonérer de sa propre responsabilité. Elle goûtait aux lèvres de l’homme, gémissant et soupirant, sentant ses mains explorer son corps, s’attardant sur ses seins, qui ressortaient partiellement de la robe, et se mirent à pointer. Les tétons n’étaient pas visibles, étouffés, non seulement par la robe, mais aussi par son sous-vêtement. Si on ne le voyait pas à travers la robe, on pouvait néanmoins le deviner, notamment en caressant les hanches de la femme. Là encore, le choix du sous-vêtement avait été important. Elle aurait pu opter pour un classique soutien-gorge, mais, quitte à marquer les esprits, autant voir les choses en grand. Ainsi, sous sa robe, Doutz’ portait un séduisant corset rouge (http://img110.xooimage.com/files/6/5/1/corset-rouge-4913926.jpg).
Une surprise supplémentaire, en quelque sorte. Pour l’heure, l’homme explorait encore sa robe et ses jambes, embrassant son cou, revenant fréquemment à ses lèvres, donnant lieu à de multiples échanges buccaux, des échanges auxquels Doutz’ répondait. Son plaisir n’était nullement simulé, et sa langue jouait volontiers avec celle de l’homme, remuant contre sa bouche. Il caressait ses formes, et elle en faisait de même, caressant le haut de son torse, sentant ses abdominaux. Elle sentait une certaine musculature là-dessus, la preuve que l’homme s’entretenait, sans pour autant ressembler à un gros tas de testostérone. Il était plutôt beau, tout à fait dans le type que la jeune blonde aimait... Et il embrassait super bien, s’il était besoin de le préciser. Yeux clos, elle goûtait à chacun de ses baisers avec bonheur.
« Haaannn... fit-elle quand il embrassa son cou, s’attaquant à cette partie sensible de son intimité. A-Alex, haaa... »
Elle se dandina un peu sur place, en sentant un doux feu se mettre à brûler entre ses cuisses. L’une des mains d’Alex attrapa la sienne, et elle put sentir la virilité du jeune homme, et se mordilla les lèvres. Ses doigts s’agrippèrent dans un premier temps à sa ceinture, sa paume venant appuyer sur cette queue venant l’écraser contre sa peau. Elle appuya un peu dessus, ne serait-ce que pour le faire souffrir. La jeune femme n’agissait pas par malice, mais parce qu’elle savait que les hommes aimaient bien ça, quand on serrait leurs membres. Elle retourna ensuite l’embrasser, et comprit vite qu’Alex avait l’air passionné par sa bouche. Son autre main s’agrippa à sa nuque, empoignant les cheveux de l’homme, tandis que la main sur son pantalon s’attaqua aux boutons, se débrouillant maladroitement pour retirer la ceinture. Elle tira sur cette dernière, l’ôtant de son attache, puis tira sur cette dernière, fort, rapprochant un peu le bassin de l’homme de son corps. Elle tira, et la boucle se défit. Elle n’eut ensuite plus qu’à tirer, et la ceinture glissa comme un serpent, la pointe en fer provoquant des cliquètements métalliques.
Doutz’ la balança sur le sol, puis déboutonna le pantalon, et tira un peu dessus, sans pour autant négliger son baiser, ce qui faisait qu’elle alternait. Elle embrassait l’homme, répondant à son envie, ses mains curieuses palpant sa poitrine faisant souffrir ses seins, en quête de davantage d’attention. Ainsi fonctionnait le sexe : plus on satisfaisait le désir, plus la frustration grimpait. Une sorte de montée paradoxale, mélangeant plaisir et souffrance, satisfaction et insatisfaction. Elle sentit le boxer de l’homme, et caressa son membre, à travers la tenue, ses jambes se relevant un peu. Elles se frottaient contre les cuisses de l’homme, se relevant, ses talons heurtant ainsi la table basse.
« Hunnn... »
Ce fut encore Doutz’ qui mit fin au baiser, un fin et étroit filet de salive reliant leurs lèvres. Elle l’évacua d’un coup de langue, puis sourit, une lueur malicieuse dans les yeux. Son nez se frotta tendrement à celui de l’homme, et elle poursuivit, toujours aussi joueuse :
« Je dois admettre... Que le morceau du roi est de première qualité. »
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Les gestes melant tendresse et séduction de Doutzen ne dérangeait pas Alex bien au contraire. Pour être franc, il aimait assez, tout comme la manière dont elle avait commencé à explorer son corps. Elle s’était attardée sur son torse, sentant sans doute sa musculation. Des années qu’il l’entretenait pour ce type de moment.Mais le plus important, c’était qu’elle avait commencé à déblayer le terrain au niveau de son entrejambe. Plutôt adroite dans ses gestes, elle avait fait ce qu’il fallait pour y avoir accès, se débarrassant de la ceinture tout en baissant assez le pantalon que pour avoir accès au caleçon. Caressant la verge par-dessus le tissu, elle semblait prendre le temps de découvrir l’objet de ses désirs et qui lui donnerait sans nul doute du plaisir. Visiblement satisfaite du premier contact, Alex sourit à sa remarque, alors qu’il était revenu l’embrasser avec toujours cette même fougue et ce même désir. Dans le caleçon, on sentait le pénis qui ne demandait qu’à être libéré de toutes ces contraintes. La verge était déjà bien dure, dressée fièrement au garde à vous. D’ailleurs Alex pouvait s’estimer heureux de ce qu’il avait. Largement dans la norme, il avait un sexe droit,non décalotté, avec juste assez de poils que pour donner un petit duvet doux au contact. Nul doute qu’il devrait plaire à Doutzen
Mais pour le moment, il était temps pour le jeune homme de reprendre le contrôle. Alors qu’elle s’était rapprochée de lui, il la guida pour qu’elle vienne complètement sur lui, lui faisant comprendre quelle position il attendait. On pouvait d’ailleurs encore une fois remarquer qu’il le faisait avec un certain doigté, comme si il ne voulait pas la brusquer.
L’ayant donc sur lui, il reprit un peu le contrôle des événements en laissant ses mains se posaient sur ses fesses, qu’il commença à caresser. Très vite, il passa sous la robe, venant toucher à pleines mains le fessier de son invitée. Appréciant au passage ce qu’il découvrait de ses sous vetements, ses deux mains semblaient explorer chaque partie de la surface ciblée, appréciant la fermeté de son joli postérieur. Décidemment, son corps était parfait.
« Tu es juste parfaite »
Pas de compliments inutiles ou faciles. Il était vraiment sous le charme, sans doute comme il l’avait rarement été. Les deux mains redescendant sur les cuisses et les bas une nouvelle fois, sa bouche n’était pas en reste. Il alternait toujours baisers langoureux, mordillage d’oreille et plongée dans le cou de la jeune femme. Chaque échange de salive se faisait avec voracité, sa langue ne cessant de chercher la compagnie de sa jumelle. Il y avait dans chacun de ses baisers l’envie de le prolonger au maximum. D’ailleurs, Alex, d’humour joueuse lui aussi, s’amusa pendant un moment à faire glisser lentement sa langue dans la bouche de la belle étudiante avant de la retirer aussi vite, de sorte qu’elle n’avait pas vraiment le temps de l’unir à la sienne. Une sorte de jeu de chat et de souris qui contribuait à instaurer un climat melant sexe, désir, découverte de l’autre et jeux de séduction. Mais comme lui non plus n’aimait pas trop être frustrée, il concluait toujours ce petit jeu d’un baiser plus franc, plus accompli, dans lequel chacun retrouvait la bouche de l’autre avec un plaisir non dissimulé
Ses mains continuant de caresser les fesses sous la robe ou les jambes gainées par les bas selon ses envies, Doutzen pouvait voir et surtout sentir la bosse dans le caleçon être sur le point d’exploser. Certes, le terme était un peu exagéré, mais l’afflux de sang dans la verge indiquait un degré très haut de plaisir sexuel
Une des mains venant écarter une mèche de cheveux de la jeune femme qui recouvrait en partie un de ses yeux, il laissa une caresse sur le visage accompagner le mouvement, avec une tendresse de nouveau assez inhabituelle pour lui , étant donné son côté en principe peu démonstratif. Mais à partir du moment où elle faisait de même avec lui, cela ne le dérangeait pas d’instaurer un peu de douceur dans un acte à la base plus primaire. Plongeant ses yeux dans ceux de la jeune femme, le temps semblait quelque peu suspendu dans le loft. Alex souriait, mais pas seulement parce qu’il allait coucher avec une femme qu’il trouvait très désirable. Non c’était aussi parce qu’il se sentait bien et découvrait de nouvelles sensations. Glissant son pouce dans sa bouche tout en lui caressant encore la joue, il continuait de lui sourire en la fixant droit dans les yeux et en commençant à donner quelques mouvements de bassin pour la stimuler davantage encore
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Les positions s’inversèrent. Après avoir tâté de la main la virilité de l’homme, elle laissa ce dernier la guider, et souleva sa jambe, se retrouvant ainsi sur Alex, chacune de ses mains posées sur ses épaules. Sa tête le dominait de quelques centimètres, et un tendre sourire ornait ses lèvres. Elle sentit les mains de l’homme se glisser sous sa robe, et serra ses mains sur ses épaules quand il caressa son fessier, le malaxant tendrement, s’attaquant à cette partie de son corps, cette zone sensible et ô combien délicieuse. Il ne serait pas le premier homme à saliver sur son cul, et, pour être honnête, ça ne dérangeait pas Doutz’. Si elle avait jadis eu peur de toute interaction avec cette zone sensible de son anatomie, Reto s’était chargé de l’éduquer en ce sens, afin de lui faire oublier ses anciennes hésitations. Elle sentait l’homme glisser sur sa peau, sentant son sous-vêtement... Doutz’ aimait se dire qu’elle s’était habillée à la Française. Elle aurait pu porter un simple string, sans rien d’autre, mais la jeune blonde s’était dit que cette tenue ne conviendrait pas avec le corset. En conséquence, elle avait opté pour un porte-jarretelles rouge à dentelle avec un string ouvert (http://img110.xooimage.com/files/1/7/c/front-491725d.jpg), une tenue qui laissait ses fesses à l’air libre (http://img110.xooimage.com/files/4/1/f/back-4917268.jpg). Une tenue relativement chic et élégante, qui devait amener à se dire que, pour une pauvre, Doutzen savait plutôt bien s’habiller. Sous sa robe, elle sentait donc les mains voraces de l’homme contre ses fesses, palpant cette masse de chair, l’excitant doucement.
De la bouche, il jouait avec elle, fourrant sa langue dans sa bouche, avant de la ramener rapidement. Ce devait probablement être pour lui un fantasme. Doutz’ ne voyait pas spécialement en quoi c’était intéressant. L’avantage d’un baiser, selon elle, était de s’inscrire dans la durée du moment, de partager la salive, de se coller à son amant, de se lier à lui et à son corps par le biais d’un contact sensoriel rapide et efficace, plaisant et intense. Ce qu’Alex faisait, c’était la titiller sans raison, et, vu la situation, elle avait déjà d’autres choses à penser que sa langue joueuse effleurant ses lèvres. Il y avait ses mains sur son cul, oui, mais aussi cette tension qui pointait contre son boxer. Tandis que leurs lèvres se rapprochaient et se cherchaient, Doutz’ avait descendu l’une de ses mains, et masturbait tendrement l’homme, à travers son sous-vêtement.
« Miaaaamm... » gémit-elle dans le creux de son oreille.
Elle sentit la main de l’homme rabattre une mèche de cheveux rebelles... Sa frange. Son éternelle frange, qui la provoquait fréquemment en se glissant devant l’un de ses yeux. C’était une technique qu’elle utilisait elle-même souvent, afin de renforcer le côté « femme fatale » quand elle allait séduire et attirer ses proies. En sentant les doigts de l’homme sur son front, elle sourit, et attrapa ladite main, la tenant dans le creux de la sienne. Une main empoignant son sexe, l’autre sur le dos de sa main, elle alla l’embrasser dans la paume de sa main, le regardant avec une lueur pleine de malice et de désir. Elle relâcha sa main, puis continua à s’activer sur son sexe, dont la forme commençait à être bien moulée à travers son sous-vêtement.
Se pinçant les lèvres, montrant ainsi, pendant quelques secondes, ses dents blanches, elle se pencha un peu vers lui, et, plutôt que d’embrasser ses lèvres, elle lécha le bout de son nez. Doutz’ se faisait volontiers tentatrice, femme fatale, séductrice redoutable.
« Ton mât a l’air de souffrir, mon pauvre... Tout comprimé dans cet étau de tissu... »
Un sourire délicat ornait les lèvres de Doutzen. Elle pencha la tête, en remuant un peu ses hanches, ne voulant guère que l’homme retire ses mains de son postérieur. Ses deux mains attrapèrent son caleçon, et elle le souleva, ses ongles venant frotter son sexe, et elle souleva ce tissu, avant de l’abaisser, permettant de voir une tige de chair en se redressant.
« Woow... J’aurais presque des regrets à laisser ce membre à l’air libre, il a l’air... Si triste. »
Nouveau sourire sur le coin des lèvres. Pour le coup, Doutz’ était sincèrement en train de se faire plaisir. Elle était prise dans la danse, entraînée dans son propre jeu de séduction. Son cœur battait rapidement la chamade, et elle se laissa lentement tomber, finissant sur le sol, à genoux, ses deux mains caressant et pressant tendrement le sexe de l’homme, sa bouche se rapprochant de son membre. Elle regarda à nouveau l’homme, captant son regard.
« Détends-toi, Alex’... Je vais te sucer. »
Une intensité brûlante irradiait dans ses yeux.
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Que dire ? Alex était plus que satisfait. Doutzen était encore mieux qu’il n’aurait pu le rêver. Elle se prêtait aux jeux érotiques divers. Mieux , elle en remettait chaque fois une couche, tant et si bien que le jeune homme était finalement excité comme jamais. C’était comme si il avait en face de lui la femme qu’il avait toujours espéré. Doutzen anticipait la moindre de ses demandes, ce qui était forcément attrayant pour lui
« Humm »
Gémissant devant les caresses sur son sexe, Alex avait enfin eu ce qu’il voulait : libéré de sa prison de toile, il était là, dressé comme rarement, avec une seule envie : avoir la chaleur de la bouche de la jeune femme sur lui. Dire qu’il attendait de cela était un euphémisme. Plus que mis entrain par le comportement allumeur et provocateur de son invitée, il l’était tout autant par l’impression qu’elle prenait son pied elle aussi. Elle ne simulait pas, se prenait au jeu et forcément, cela renforçait ce qu’il pouvait ressentir. Pour lui, le plaisir de sa partenaire était important, car comme expliqué précédemment, son égo en avait besoin.
N’ayant pas d’autres choix que de la laisser glisser sur ses genoux, alex avait ses deux mains pour la première fois totalement inoccupées. N’ayant pour le moment plus accès aux fesses de la Doutzen ni à sa poitrine, il se contentait de la dévorer des yeux, se cabrant quelque peu sous l’effet de ses caresses sur son pénis. Notamment quand les ongles frolèrent le sexe de très près.Nul doute qu’elle savait y faire, ce qui ne l’étonnait pas. Cette fille était vraiment un cas à part, différente de tout ce qu’il avait pu connaitre jusqu’ici.
« Fais ce que tu veux et comme tu le veux. Il est à toi de toute façon, je te l’ai dit »
Il lui souriait. Un bref moment d’accalmie était entrain de prendre forme. Tout relatif , car elle continuait de le masturber, mais on sentait que ce qui allait suivre s’annonçait pour le moins torride. La fixant droit dans les yeux, il avait bien vu cette intensité dans les yeux. Il avait la même dans les siens.
Tendant la main droite, il se mit à caresser le visage de la Doutzen, notamment sa magnifique chevelure. Se redressant un peu, il ne résista pas à l’envie de se pencher un peu vers l’avant pour venir de nouveau tater de son fessier. Le prenant bien en main, chaque fesse ayant droit à sa main, il se mit à donner quelques mouvements, laissant un doigt venir jouer avec l’élastique du string.Reprenant d’une certaine façon le contrôle, le pouce droit était à la limite de l’anus de la jeune femme, alors que l’autre main était bien ancrée sur la fesse voisine. Un deuxième doigt venant prêter main forte, notamment pour écarter davantage l’élastique, le pouce était désormais à l’entrée du petit orifice, faisant quelques mouvements circulaires bien nettes pour stimuler le désir. Alex n’avait pas l’envie immédiate de satisfaire Doutzen, ce serait pour plus tard. Par contre, tout comme elle, il voulait quelque peu jouer avec ses envies
« faudra que je m’occupe de cela plus tard »
Et connaissant Alex, ce serait fait. Les deux mains revenant se poser sur le haut des fesses, il retroussa quelque peu la robe pour avoir une meilleure vue sur ce qu’i l’intéressait. Et puis avec les bas et les dessous chics, il y avait une vision particulièrement plaisante.
Venant l’embrasser, sa langue retrouvant sa partenaire de jeu du moment, il avait saisi le visage de l’étudiante à deux mains, pour un échange une nouvelle fois très intense. Puis, se recala quelque peu dans le divan, les mains de nouveau immobiles, il supposait qu’elle allait commencer ce dont elle avait l’air d’avoir tant envie
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Elle avait appris à dompter sa peur, à maîtriser son angoisse du sexe, notamment du phallus masculin. Mine de rien, l’idée de sentir un truc aussi gros en soi avait quelque chose de profondément effrayant et angoissant, quelque chose qu’il fallait apprendre à dominer. Avec Reto, elle n’avait pas trop eu le choix. La jeune blonde était victime d’une sorte de syndrome de Stockholm assez curieux, car, tout en ayant toujours peur de Reto et en le haïssant, elle savait que l’homme pouvait la faire jouir. Il était brutal, sadique, autoritaire, mais il savait aussi comment s’y prendre avec les femmes. Plus il la prenait, et plus Doutz’ se disait que sa sauvagerie avait quelque chose d’animal, mais qu’il ne le faisait pas vraiment à mauvais escient. C’était simplement sa manière de faire l’amour, de pratiquer le sexe : avec rage, avec une passion dévorante et écrasante. Alex était un peu différent, plus doux, plus calme... Et ce n’était pas un mal. Doutz’ avait l’impression de maîtriser les choses, et elle se faisait effectivement plaisir. Elle masturbait tendrement ce sexe, serrant parfois ses doigts, juste pour le plaisir de le faire souffrir un peu. Sa bouche s’approchait ensuite, et elle reniflait ce membre, s’en imprégnant.
La fellation... Indéniablement, il y avait quelque chose de profondément humiliant dans un tel acte, qui amenait la femme à se retrouver à genoux... Mais il n’y avait pas que ça. C’était l’un des fantasmes préférés des hommes, celui qu’ils avaient honte de dire à leurs femmes, en pensant passer pour des pervers. À chaque fois que Doutz’ avait été envoyée séduire un homme, elle avait toujours dû, à un moment ou à un autre, lui sucer la queue. Elle supposait que ceci donnait aux hommes l’impression de dominer, satisfaisant ainsi leurs pulsions primaires. Une illusion, selon elle, car, dans la fellation, la femme obtenait un rôle actif, ne se contentant pas de subir comme dans un coït classique, mais pouvant en effet agir, influer sur leur danse érotique. Elle retrouvait donc un certain contrôle, et c’était en réalisant ça qu’elle avait fini par adorer la fellation... En plus du plaisir suscité par l’acte lui-même. La première fois qu’elle avait senti une queue rabougrie en elle, elle avait cru s’étouffer, et, quand le mec avait éjaculé en elle, elle avait bien cru vomir. Avec le temps, le plaisir avait fini par venir, même en goûtant au sperme, qui restait un liquide poisseux et potentiellement écœurant.
*Je me demande s’il préfère que je boive son sperme, ou me le foutre sur la gueule...*
Elle comptait bien passer aux choses sérieuses, mais l’homme se pencha alors en avant, tendant ses mains. Doutzen frissonna en sentant ses mains revenir sur ses fesses, l’un de ses pouces s’approchant de sa rondelle. Doutz’ soupira silencieusement, se mordillant ses belles lèvres.
« Haaa... »
Oh, visiblement, il avait l’air d’adorer ses fesses ! Tout cela faisait bien sourire la jeune femme, qui en profita pour dandiner un peu son cul, roulant ses fesses, un sourire sur le coin des lèvres. Oui, il n’était pas le premier des hommes à caresser ainsi ses fesses, encore un plaisir qu’elle avait progressivement fini par trouver. Il redressa le visage de la femme, visiblement guère aussi impatient que ça de sentir son membre dans la bouche de la jeune femme. Les deux s’embrassèrent tendrement, un baiser humide et intense, dans lequel Doutzen gémit de plaisir. Effectivement, elle ne simulait pas... Elle aurait pu le faire, mais elle n’en avait pas besoin, tout simplement parce qu’elle avait envie de cet homme. C’était aussi simple que ça.
Le baiser donna lieu à un ballet de langues, avant que l’homme ne s’écarte un peu, sa roideur se retrouvant à nouveau devant le nez de Doutz’.
« Hum... »
Elle déposa un tendre baiser sur cette verge, relevant ses yeux pour croiser ceux d’Alex, et lui sourit tendrement.
« Regarde-moi pendant que je te suce, Alex... Je veux que ton regard ne se décolle pas du mien. »
Elle posa ensuite sa main sur son sexe, venant le masturber à nouveau, puis ouvrit la bouche, écartant bien ses lèvres, et les abattit sur la grosse sucette, sans regarder son membre, mais les yeux de l’homme. Doutz’, là encore, savait que c’était quelque chose que les hommes aimaient bien... Son regard remua d’avant en arrière, au fur et à mesure que sa bouche remuait, glissant le long de cette verge. Elle suça, creusant ses joues en aspirant l’air, sa langue léchant le sexe. La femme le faisait remonter et redescendre, tout en poussant de longs soupirs, papillonnant des yeux, sa main sur la base de son sexe. Elle la déplaça lentement, afin de caresser ses bourses, remuant sur ses testicules.
« Hmmmm... !! »
Oh, que c’était bon !
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« haaaaaaaaaa »
Le soupir de plaisir du jeune homme en disait long alors qu’elle avait commencé à le sucer. Doutzen avait pris le temps certes, mais les choses étaient bien faites sans aucun doute. Il n’aurait pas mieux rêvé et pour être franc, lui qui était assez exigeant ne trouvait à rien à redire. Ses deux mains se crispant sur le fauteuil, cherchant appui, il ne lâchait pas des yeux la jeune femme. Comme elle le souhaitait, il la fixait avec toujours le même feu dans les yeux. Il ardent, brulant de désir pour elle, il n’y avait pâs de doutes la dessus. Mais c’était comme si elle lui renvoyait son propre regard. Car il pouvait aussi constater qu’elle était tout aussi chaude que lui et qu’elle prenait un plaisir non dissimulé. Certes, il l’avait drogué, mais Alex, ou du moins son égo, l’encourageait à se dire qu’il n’y avait pas que cela. Et toute modestie, sans doute avait il raison de penser cela. Effectivement, il y avait quelque chose qui se passait dans ce loft.
Lui souriant, il ne tarda pas cependant à redevenir quelque peu actif. Posant sa main droite sur sa magnifique tête, sur le sommet du crane, il accompagnait de manière assez calme ses mouvements de tête. Pas besoin d ‘en faire plus de toute façon, elle se débrouillait très bien toute seule.
Soupirant un peu plus d’aise quand elle s’attarda sur ses bourses, il quitta quelques fois les yeux de Doutzen, cherchant une certaine forme de contrôle en plissant les yeux et en canalisant son plaisir et son excitation. Alex voulait être à la hauteur, assurer comme jamais il n’avait assuré et cela pouvait se comprendre.
La regardant de nouveau, il déboutonna sa chemise, la laissant poursuivre son œuvre. L’enlevant boutons par boutons, il s’en débarassa sans aucune gene, dévoilant son torse musclé Il pouvait être fier de son corps, après tout, il avait tout fait pour.
Les bruits de succion résonnant dans la pièce, une de ses mains revint accompagner les mouvements de la tête, toujours avec une certaine forme de retenue. Il ne voulait pas la brusquer ni précipiter les choses. Il voulait simplement profiter un maximum et la laisser s’amuser avec sa verge.
Se penchant malgré tout vers l’avant, de manière à la laisser continuer à lui donner du plaisir, il revint donner un petit coup de claque sur ses fesses, mais surtout, titiller son anus. Un doigt puis un deuxième passant sous l’élastique du string, il avait désormais pénétré son joli petit trou. N’en restant pas là, un des doigts quitta l’anus pour venir dans le vagin de la jeune femme, de manière à ce que chacun de ses orifices soit occupées. Donnant des mouvements circulaires, les gémissements de Doutzen étaient étouffés par sa verge. Mais il pouvait les entendre. Faisant entrer et sortir ses doigts lentement mais toujours de manière régulière, il imprimait lui aussi un rythme assez plaisant pour la jeune femme. De cette façon, il voulait lui faire comprendre qu’il ne comptait pas rester passif.Et qu’il contribuait à lui donner du plaisir autant que possible.
Sentant d’ailleurs une certaine humidité dans son joli jardin secret, il n’avait pas de mal à la doigter. Quant à son anus, le chemin avait déjà été tracé avant lui c’était une évidence.Bref, la température avait encore augmenté d’un cran. Et cela n’était pas prêt de s’arrêter tant chacun des deux partis semblaient partis dans une forme de surenchère sexuelle visant à exciter davantage l’autre. Et à ce petit jeu, Alex avait pour une des premières fois une rivale de poids et de taille : Doutzen
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Doutz’ n’avait pas appris toute seule à sucer des queues. C’était un domaine dans lequel l’expertise de Reto ne servait à rien. Ce faisant, elle avait été formée par quelqu’un d’autre. Son apprentissage, elle le devait aux femmes qui accompagnaient Reto, et qui ne voyaient aucun problème à apprendre à une jeune fille à faire de belles fellations. Elles avaient utilisé des godes, au début, puis Doutz s’était expérimentée dans des bordels, avec de vrais clients. Elle se faisait passer pour la fille ou la petite sœur de la prostituée, et le client n’y voyait rien à dire, trouvant même plutôt excitant de se faire sucer la queue par une mineure. La jeune blonde avait trouvé cela dégoûtant au début. On lui avait appris qu’il fallait juste saisir le bout de la queue, mordiller un peu, et tirer. Le client était trop excité pour faire la différence, mais, plus Doutz’ avait grandi, et plus elle avait dû apprendre à faire de véritables fellations, afin que ses amants tombent sous son charme. On lui avait donc appris à faire des gorges profondes, à utiliser ses doigts, à remuer son corps, à gémir, et à capter le regard de l’autre. Elle avait été formée par des spécialistes, des femmes au passé inconnu, mais qui semblaient visiblement très contentes de leur statut de prostituées.
Avec Alex, elle ne se sentait pas forcée... L’homme lui plaisait, et elle était entièrement consentante. Une lueur espiègle brûlait ainsi dans ses yeux, et elle continuait à remuer, en sentant l’homme se rapprocher à nouveau de ses fesses, confirmant que, tôt ou tard dans leur nuit, ils en viendraient à l’indispensable sodomie. Si cette perspective avait pu effrayer Doutz’, ce n’était maintenant plus le cas, et, de fait, elle attendait avec une certaine impatience le moment où elle allait se faire défoncer. Les doigts d’Alex s’enfoncèrent dans son trou, la faisant soupirer, et elle continua à s’activer sur son membre, cessant de le regarder, dans la mesure où Alex avait du mal à soutenir son regard, occupé qu’il était par le postérieur de Doutz’. Ses doigts se déplaçaient parfois pour sentir son intimité. À travers sa robe et sa culotte, on pouvait sentir une certaine humidité, une humidité qui trahissait le degré d’excitation de la femme.
« Hum-hummm... »
Doutzen s’occupait de la grosse sucette du monsieur. Elle remuait d’avant en arrière, recouvrant cette verge de sa salive. Alex avait une belle pièce, et si chaud qu’il avait déboutonné sa chemise, permettant de voir un torse glabre et assez agréable, avec quelques pectoraux. Un homme bien bâti, ce qui l’excita davantage. Toutefois, la femme ne se contentait pas juste de remuer en avant et en arrière ses lèvres. Elle suçait aussi cette queue, et la frottait parfois avec ses dents, ou la léchait. Sa langue sur la partie inférieure de ce membre turgescent, le léchant comme une glace, remontant le long de ce tuyau de chair. Ce qu’elle trouvait fascinant avec un phallus, c’était que cet organe était à la fois mou et dur. Mou, car elle pouvait glisser dessus, et s’enfoncer dans la peau, et dur, car, sous cette espèce de couche externe, elle sentait quelque chose de dur et de tendu. C’était un organe surprenant, et qu’elle avait appris à adorer. Sucer... Elle n’aurait jamais cru qu’elle puisse aimer quelque chose qui semblait si humiliant, et pourtant... Ah, que c’était bon ! Elle continuait à glisser dessus, et, peu à peu, opta pour des gorges profondes. Sa bouche s’enfonçait le plus loin possible, jusqu’à ce qu’elle sente les poils pubiens de l’homme. Doutz’ soupirait alors, et devait se retirer quand la respiration lui manquait, ou qu’elle sentait une sensation de haut-le-cœur remonter dans ses tripes.
Elle se faisait plaisir, astiquant cette verge, cette grosse sucette. Alex était excité, évidemment... Mais comment aurait-il pu en être autrement, après tout ? Dès qu’elle était entrée dans cet appartement, elle savait comment ça allait se passer. La même cérémonie, le récital du sexe, une litanie qui remontait aux origines du monde. Elle se tenait à genoux devant l’homme, et l’une de ses mains continuait à soupeser ses bourses, l’autre s’appuyant sur lui, avant de filer sous sa robe. Elle se masturba alors, tout en soupirant et en gémissant, soulageant la tension et la chaleur qui était en train de naître dans sa cavité.
« Haaaa... Hummm... »
Parfois, elle retirait sa bouche de son sexe, s’amusant alors à le lécher, à l’embrasser, à délicatement le mordiller, puis retournait ensuite le prendre en bouche. Avec la salive qui coulait dessus, il était de plus en plus facile de glisser dessus, de remuer de plus en plus rapidement. Elle continuait à s’activer, encore et encore, en attendant le délicieux moment où l’homme allait lui jour dessus...
...Et ce ne serait probablement pas la première érection de la soirée !
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Alex luttait. Ce n’était pas un terme choisi par hasard car c’était vraiment cela. Doutzen lui faisait un plaisir incroyable. Si elle prenait du plaisir, que dire de lui ? Malgré son expérience, il n’avait jamais eu une pareille fellation. C’est comme si elle était née pour cela.D’ailleurs, ses gémissements de plus en plus prononcés étaient le signe d’une forme d’extase. Il avait mis ses deux mains sur le fauteuil, cherchant appui sur les accoudoirs. Il respirait assez fort, cherchant à controler son excitation. Peu à peu il sentait son abs ventre le tirailler, et il savait ce que cela voulait dire. D’ailleurs, à la base de son sexe, c’était aussi devenu très sensible. Il sentait que la semence commençait à remonter.
*bordel elle va me faire jouir si cela continue¨*
Prenant cela comme une humiliation, Alex était partagé, entre le désir de lui demander de stopper et le fait qu’il avait aussi envie qu’elle continue tant c’était bon.Jamais il n’avait ressenti un tel plaisir et s’en priver aurait été criminel
« Je ..je vais jouir »
On sentait qu’il luttait, sans doute la peur de décevoir Doutzen. Plus que tot, il se sentait blessé dans sa fierté,car il estimait que c’était trop tôt.Qu’allait elle penser de lui ? La sentant le pomper jusqu’à la limite de l étouffement, il gémissait de plus belle, alors que les rares fois où elle stoppait sa fellation, c’était pour caresser ses bourses ou s’amuser à le titiller de manière plus précise encore. Bref Alex n’avait aucun répit. Continuant de se battre avec son propre corps, la fin de cette fellation fut un mélange de plaisir et de torture.C’était une drôle de sensation pour lui, d’autant qu’en plus, habituellement, c’est plutôt lui qui menait les débats
« Haaa »
La semence chaude et visqueuse finit par se répandre dans la chaleur de la bouche de Doutzen. Deux très grosses giclées s’étaient suivies de très près, alors qu’une troisième moins dense s’était fait un peu plus attendre.Enfin, un dernier coup de semence clotura l’échange, accompagné de quelques gouttes. Le résultat était assez probant puisque de la bouche de la jeune femme,du sperme coulait déjà alors qu’elle était toujours sur sa verge.
Délivré de son mal, Alex accusa le coup et le choc. Ressentant la tension dans son bas ventre diminuer rapidement et son pénis redevenir mou, il se sentait quelque peu amoindri. Il venait de se répandre lamentablement dans sa bouche après une seule et unique fellation. Pour un type comme lui, cela faisait mal. D’ailleurs il lâcha un assez explicite
« Je suis désolé »
Dans son esprit il venait de décevoir son invitée du soir.Mais c’est surtout lui-même qu’il avait déçu. Son égo de mâle dominant en prenant un coup, il resta silencieux, n’osant plus trop regarder l’étudiante. Serrant les dents et les poings, il finit par se redressa et se saisit de la bouteille de champagne posée sur la table en verre devant lui. Buvant une gorgée, il était torse nu et avait bien évidemment remonté son pantalon, ne supportant pas vraiment la vue de son sexe devenue ridicule à ses yeux.
Nul doute que la jeune femme allait certainement devoir se montrer très fine psychologue pour mettre du baume sur la virilité blessée du jeune homme. Même si d’un coté, cela lui donnait finalement un coté assez touchant et plus humain. Son image de play boy superficielle venait de voler en éclats en quelque sorte
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Poli, Alex’ lui annonça ce que Doutzen avait déjà eu l’occasion de le réaliser en lui mastiquant la verge : il allait jouir. La petite Doutz’ ne se prétendait pas devineresse, mais, là encore, à force de pratique et d’expérience, elle savait comment le plaisir masculin fonctionnait. Il y avait des signes avant-coureurs, des signes beaucoup plus remarquables que chez la femme. Quand un sexe était dressé et raide comme ça, dur comme un bâton, c’est qu’il était sur le point de craquer. Et, même sans tenir compte de cet élément, le plaisir irradiait sur le corps et le visage d’Alex’... Un plaisir particulier, spécial, car le plaisir sexuel était un mélange de bonheur et de malheur, un subtil cocktail entre le plaisir brut et la frustration. Un double moteur, un paradoxe à part entière, ais qui faisait la qu’on saveur du sexe. Elle sentait l’homme se tortiller, s’absenter. À partir d’un certain niveau, le sexe provoquait une sorte d’aliénation, un passage où même les hommes violents semblaient se calmer, comme si le plaisir les avalait, les tenant dans la paume de sa main. Alex’ était dans cette phase, et la semence arriva. Le moment de la jouissance éclata avec une passion diffuse et vibrante. Doutzen continuait à se doigter, et sentit la semence jaillir, fusant en elle par à-coups, le chargeur du canon de l’homme se vidant dans sa cible, faisant mouche à chaque coup. Il balança de grosses giclées, et la bouche de Doutz’ ne parvint pas à tout avaler. La jeune femme soupira et gémit, et sentit le membre de l’homme se dégonfler, tel un ballon de baudruche venant de crever.
L’homme se retira d’elle, et Doutzen resta à genoux. Elle se nettoya les lèvres avec ses doigts, et les suça, après avoir avalé le sperme dans sa bouche, penchant sa tête vers le bas pour le faire. Il n’y avait plus que quelques gouttes sur le sol, et, fort heureusement, aucune tâche sur sa robe. Oh, le sperme finirait par partir, mais, dans l’absolu, Doutz’ préférait rester propre. Elle vit Alex se redresser, et, manifestement, le golden boy semblait... Gêné. Il se dépêcha de ranger son pistolet, tout en lui présentant ses excuses. Doutz’ le regarda sans rien dire, pensive, puis se releva lentement. Ses jambes soupirèrent, et sa robe se rabaissa. Elle avait toujours son sexe ne feu, et un peu mal au cul... Et la gorge asséchée. Doutz’ s’écarta un peu, et, dans un silence assez troublant, elle alla près du robinet de l’évier de la cuisine, et fit couler un peu d’eau dans un verre, qu’elle but ensuite.
« Ah... J’avais la bouche un peu pâteuse ! »
Il fallait bien avouer que le sperme, ça collait... Et, même si elle était habituée à en boire, et que ça l’excitait même, ce n’était pas pour autant que ça avait pris un bon goût. Elle se retourna vers l’homme, qui lui montrait toujours son dos, et s’approcha lentement. Elle ne disait rien, et se glissa alors dans son dos, entourant ses bras autour de son cou, ses seins s’enfonçant contre lui. Sa bouche se rapprocha de son cou, et il embrassa son épaule dénudée.
« J’admets toutefois que tu as bon goût, mon beau... »
Doutz’ sentait bien que l’homme était troublé, mais elle ne comprenait pas trop pourquoi. La jeune femme réfléchissait donc. Ressentait-il une certaine gêne à l’idée d’avoir joui dans sa bouche ? Ou d’avoir joui si vite ? Les deux hypothèses donnaient lieu à des explications totalement différentes, et l’une de ses mains caressa les côtes de l’homme, venant caresser son pantalon, glissant sur sa virilité apaisée. Doutz’ savait qu’il était possible de réveiller l’érection d’un homme, ce qu’elle avait tendance à faire quand un garçon lui plaisait, ou qu’elle pensait qu’il n’était pas encore totalement épuisé.
Son regard avisa ensuite le champagne posé sur la table, et elle attrapa un verre, se penchant pour cela pour le prendre.
« Continue à rester un hôte galant, Alex’... Remplis ma coupe. »
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Alex était à la fois surpris et rassuré par les gestes de Doutzen. Elle ne semblait pas vraiment déçue ou lui en vouloir ce qui était bon signe. Mieux, elle semblait même en vouloir davantage encore. Elle était venue se coller contre lui avec une certaine forme de tendresse. Peut etre se faisait il des idées sur la façon dont elle le voyait mais son attitude lui redonnait confiance en lui-même. C’était d’ailleurs « marrant » de constater le pouvoir qu’elle avait sur lui en si peu de temps.
Remarquant combien tout semblait naturel avec elle dès que cela touchait au sexe, il se retourna vers elle, venant l’embrasser de manière assez tendre. Un simple baiser sur ses lèvres, suivi d’un autre où cette fois, la langue avait fouillé la bouche voisine. Une manière de la remercier pour l’avoir rassuré. Elle en savait sans doute pas vraiment de quoi, mais le sourire du jeune homme en disait long. Ceci dit il ajouta une brève explication
« je t’avoue que c’est la première fois que je me soulage si rapidement. Je redoutais que tu en prennes ombrage mais je me rends compte qu’en faite, c’est avant tout parce que tu as me faire vibrer comme jamais avant. J’espère que tu as aimé autant que moi. Et je ne compte pas en rester là »
Il avait besoin de dire cela.C’était important pour lui de le préciser. Cela lui permettrait de mieux se sentir dans sa peau et de pouvoir enchainer par la suite. Prenant le verre de son invitée, il le posa sur la table mais sans le remplir. Par contre il avait saisi la bouteille qu’il tendit à Doutzen, non sans être servi avant dedans, buvant au goulot sans aucune gêne. De toute façon, vu ce qu’ils avaient partagé avant, il n’était plus question d’une quelconque gêne entre eux. Ce serait pour le moins malvenu
« On va marquer cette soirée d’une pierre blanche »
La regardant boire à son tour, il était venu la saisir à la taille, revigoré par la caresse qu’elle avait faite sur son entrejambe.Certes, ce n’était pas encore redevenu l’extase à ce niveau, mais au moins, sa verge était déjà pour le moins réactive. Ce qui suffisait pour qu’il retrouve toute son assurance. La laissant terminer l’exquis breuvage, il la tenait toujours par la taille, ne résistant pas à l’envie de la caresser et la serrer contre lui, voulant marquer ce corps de son étreinte. Il se doutait qu’il y avait un certain passage avant lui et qu’il y en aurait après. Mais elle voulait qu’elle se souvienne de lui, qu’elle garde un souvenir satisfait de leur rencontre.
Revenant lui mordiller le lobe de l’oreille et plonger dans son cou, il lui chuchota dans le creux de l’oreille
« Et si on montait à l’étage histoire de se mettre encore plus à l’aise »
Il la tenait toujours contre lui, attendant sa réponse. Cette accalmie lui permettait de se refaire une santé en attendant la suite. De toute façon la bouteille devait être vide maintenant. Toujours torse nu, elle pouvait admirer d’encore plus près la magnifique texture de son corps. Le jeune homme avait assez travaillé pour cela et pour pouvoir l’exhiber. C’était le but depuis le début de tout cela. Avoir un corps parfait ou s ‘en rapprocher le plus possible.Se sentant bien comme cela avec elle, il lui caressa le visage , jouant avec cette délicieuse mèche. Puis, la prenant par la main, il l’invita à le suivre pour monter à l’étage. Avec quelque chose qui pourrait intéresser la jeune femme : la présence de l’ordinateur portable d’Alex. Il était posée sur une petite table basse près du lit. D’ailleurs la chambre ressemblait au reste de la maison : un style assez pur , avec des couleurs blanches et noires. Il y avait le lit, la commode, la fameuse petite table et un bureau. Il y avait aussi une porte qui donnait sur les sanitaires et la douche. Mais une nouvelle fois il n’y avait aucune photo
« te voila dans mon antre »
Lui dit il en venant l’embrasser alors qu’ils étaient debout près du lit. La jeune femme touchait au but mais était-ce encore sa priorité ?
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Elle parvint plutôt bien à raviver la flamme, donnant lieu à quelques baisers entre eux, entrecoupés du délicieux champagne que Doutz’ buvait comme du petit lait. La mixture réchauffait son gosier, et elle entreprit de suivre ensuite Alex à l’étage, dans sa chambre... La jeune blonde vit ainsi le sésame tant recherché : l’ordinateur portable. Elle se rappela alors sa mission. Sa clef USB se trouvait dans son sac à main, au rez-de-chaussée, et, dans sa tête, elle commençait à envisager les différents scénarios qui lui permettraient de récupérer la clef, d’allumer l’ordinateur, et d’y brancher l’appareil. Tout devrait ensuite se lancer assez facilement, et, même si Doutz’ n’avait pas accès au Bureau de l’ordinateur, à cause d’un mot de passe, les informaticiens travaillant pour le compte de Reto lui avaient expliqué comment le déclencher depuis le BIOS. Il suffisait d’inverser les préférences de lancement, afin de lancer la clef USB avant le disque dur. Elle avait bien compris tout cela, et repensa ainsi à sa mission en voyant l’objet convoité... Avant que son regard ne se porte sur le lit.
*Hum... Oui, ne va pas trop vite, Doutz’... Le plat de résistance avant le dessert.*
Doutz’ nota fugacement l’absence de photographie. C’était une chambre très neutre. Soit Alex’ n’avait effectivement aucun ami, soit il n’était pas du genre à les afficher. Elle le comprenait très bien, dans la mesure où sa chambre était également nue, vide. Là où les gens voyaient généralement la chambre comme une sorte de sanctuaire inviolable, d’ultime refuge de la vie privée, Doutzen avait un point de vue légèrement différent. Sa chambre était truffée de caméras, de yeux pervers qui l’observaient continuellement. Son seul véritable refuge restait finalement dans sa tête, seul endroit où Reto n’avait pas encore pu lui greffer de caméra... Et chez ses rares amies. Elle n’était donc pas choquée outre mesure par l’absence de photographies, et ne s’y attarda pas plus longtemps.
Près du lit, elle sourit quand Alex’ lui indiqua qu’elle était maintenant dans son « antre », et ferma les yeux en penchant la tête sur le côté, ses lèvres venant se coller aux siennes, dans un claquement de chair et des bras qui s’étreignaient mutuellement. Sa main agrippa ses cheveux bruns, et l’autre s’appuya contre son torse, caressant sa peau. Ce baiser était délicieux, et la femme le savourait, avant de lentement s’écarter, la pointe de ses seins continuant à heurter le torse de l’homme.
« Ton antre m’a l’air... Très encourageant... »
Elle lui sourit, baissant brièvement les yeux sur sa virilité dressée, glissée sous le pantalon, puis poussa alors l’homme. Ses genoux heurtèrent le rebord du lit, et il s’affaissa devant elle, tombant à la renverse sur le lit. Peu importe Reto, peu importe ses directives, peu importe l’ordinateur portable... En ce sens, il n’y avait qu’elle et Alex’, et elle ne pouvait maintenant plus le nier, ou le dissimuler derrière de fausses excuses : elle avait envie de cet homme. Tout simplement. Elle le désirait, et elle le rejoignit sur le lit, à quatre pattes, marchant au-dessus de lui, jusqu’à e que son visage soit à nouveau proche du sien, ses longs cheveux partiellement en cascade sur lui.
Ses mains retournèrent se poser sur son torse, et Doutz’ lui sourit à nouveau.
« C’est vrai que tu es bien bâti... Un bonheur pour n’importe quelle femme. »
Elle alla ensuite mordiller son cou, tout en s’étalant sur son corps, ses seins retournant ainsi à nouveau s’enfoncer contre son torse. Elle savait que les hommes aimaient bien ça, dans la mesure où elle-même aimait bien ça. Il n’y avait aucune raison pour que ce soit différent avec lui... Aucune.
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Oui alex aimait cela comme tout le reste d’ailleurs. Il était difficile de prétendre le contraire quand une femme comme cela vous donnez autant de plaisir. C’était le rêve de tous les hommes. Elle était belle, classe, coquine, ne parlait pas inutilement. Si Alex avait rêvé d’une femme parfaite, Doutzen aurait pu y prétendre sans aucun doute. C’était d’ailleurs la première fois qu’il se faisait cette réflexion, la première fois qu’avec une de ses conquêtes il voyait autre chose qu’un coup d’un soir.
Mais trêve de considérations de ce type, ce n’était pas le plus important en ce moment. Il y avait mieux à faire puisqu’elle l’avait envoyé sur le lit, venant se mettre sur lui après avoir échangé de nouveau quelques baisers et quelques caresses.Avec en prime un compliment sur son physique qui allait droit au cœur de Alex ou plutôt droit à sa fierté. Ce n’était pas la première fois mais avec elle, tout prenait un autre sens, une autre saveur. Appréciant qu’elle plonge dans son cou, ses deux mains vinrent soulever la robe, afin de nouveau de caresser les fesses de la jeune femme. Il avait besoin de ce contact, alors qu’il sentait la poitrine contre lui et sa verge commençait à retrouver lentement mais surement une grosse raideur. Nul doute qu’elle serait d’attaque pour la suite assez rapidement.Revenant l’embrasser, il lui caressa la joue, tendrement, ne pouvant s’empêcher de lui sourire entre les baisers et de jouer avec cette délicieuse mèche de cheveux.Tout chez elle était exquis
« Tu me plais Doutzen….je veux dire tu me plais vraiment pas comme les autres. Je sais pas t’expliquer clairement mais y a quelque chose qui se passe avec toi.Et ca me plait »
Bon c’était maladroit et pas vraiment très choisi niveau mots, mais c’était une première pour le jeune homme de se livrer comme cela. C’était nouveau et c’était une nouvelle preuve qu’il s’ouvrait de plus en plus avec elle, sortant un peu plus encore de son rôle de play boy arrogant qu’il aimait jouer. Peu à peu, ses défenses sautaient, laissant apparaitre une personne plus humaine capable de tendresse, comme le montrer ses baisers ou les caresses sur le vidage de Doutzen.
Mais Alex restait un homme aussi, surtout un amant, et plutôt bon d’ailleurs. Voilà pourquoi, avec un sourire qui en disait long, il fit basculer Doutzen sur son dos, revenant au dessus d’elle. Il avait quelque chose en tête , quelque chose de précis. Quittant sa bouche, il commença à l’embrasser dans le cou puis à descendre, s’arrêtant régulièrement pour déposer un baiser.Il agissa de la sorte jusque l’entrejambe, où il put encore mieux voir la délicate lingerie de sa sublime invitée.
« C’est superbe »
Dit il, avant de continuer à descendre, sa langue léchant la cuisse nue puis la jambe gainée par le bas.Arrivant au niveau des bottes, il les enleva, une à une, lentement, ne la lachant pas des yeux. La première, la deuxième, il les envoya sur le sol, venant soulever chaque jambe pour lécher la plante de chaque pied. Il le fit deux fois, avant de venir poser des petits baisers, remettant les jambes à plats sur le lit et remontant avec sa bouche et sa langue le long de celles-ci.
Arrivé de nouveau à l’entrejambe, il caressa l’élastique du porte jarretelle avant d’écarter légèrement le string pour avoir une vue parfaite sur son jardin intime. Levant les yeux vers elle, il s’humidifia les lèvres avec sa langue puis lentement, vint l’enrouler autour du joli bouton rose. La faisant tournoyer dans un sens puis l’autre, il s’arrêta le temps de glisser un doigt puis deux et de faire quelques va et vient. Cela rentrait comme dans du beurre, du coup, il replongea sa tête dedans, venant titiller son clitoris avec sa langue et donnant des petits coups rapides et précis. Quant à sa main gauche, elle était posée sur le sein droit de Doutzen qu’il caressait
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Ayant toujours sa robe et le reste de ses habits, Doutz’ avait plutôt bien réussi à s’installer chez Alex’. Le jeune homme ne faisait plus rien pour la repousser, et elle ne pensait qu’à lui faire l’amour, à coucher avec lui, et à satisfaire ce feu qui commençait à brûler entre ses cuisses. Si on lui avait dit, il y a quelques années, qu’elle aurait adoré coucher avec des inconnus, Doutzen ne l’aurait pas cru. L’homme la complimentait, en lui disant qu’elle n’était pas comme les autres... Que ce soit vrai ou non, Doutz’ l’ignorait. C’était la phrase typique que n’importe quel Don Juan sortait, en espérant tomber sur une potiche assez naïve pour le croire. Oh, il était bien possible que l’homme soit effectivement sincère, mais ça, Doutz’ ne pouvait pas le savoir, n’étant pas télépathe. Alors, à défaut, elle se contenta de laisser les lèvres de l’homme jouer avec son corps, glissant le long de sa robe, de sa peau, de ses collants... Elle soupirait et gémissait en se couchant sur le dos, et elle ne simulait pas. Alex’ était beau et doué, attentionné et calme. Doutz’ avait appris à simuler avec la plupart de ses amants, la majorité étant incapable de la faire jouir, tant ils étaient obnubilés par leur propre plaisir, et répugnants. Elle n’avait aucune honte à admettre que le corps d’Alex l’attirait en tant que tel, formant comme une sorte de base appréciable, ses douces attentions étant une sorte de valeur ajoutée le rendant encore plus appréciable comme amant.
Il s’attaqua à ses bottes, tirant sur leurs fermetures, afin de les ôter. Doutz’ soupira à nouveau, et l’homme alla ensuite embrasser ses pieds.
« Hum.... ! »
Elle se mordilla les lèvres en sentant une vague de plaisir supplémentaire la saisir, et ses mains agrippèrent les rebords du lit, tandis que son amant remontait le long de ses collants, embrassant et mordillant ses vêtements. Sa robe s’était à nouveau relevée, révélant l’accès à son sexe, dissimulé par un sous-vêtement. Il écarta un peu ce dernier, et entreprit de lécher son intimité.
« Haaaannn... !! »
Un nouveau soupir s’échappa des lèvres de Doutzen, exprimant tout son plaisir. L’homme était diablement doué ! Elle gémit encore, se tortillant sur le lit, et tendit sa main, venant caresser ses cheveux, s’agrippant à ces derniers. Elle n’avait pas l’habitude que les hommes lui fassent un cunnilingus. Généralement, les femmes aimaient bien lui faire en un, mais, pour ce qui est des hommes, s’ils trouvaient très attirants l’idée de sentir une femme lécher leur queue, l’inverse n’était pas vrai. Doutz’ avait déjà pu le remarquer, et il fallait bien admettre... Que c’était agréable. L’homme savait y faire, et ses mains se déplaçaient, l’une d’entre elles remontant pour empoigner l’un de ses seins à travers la robe. Doutz’ gémit à nouveau, sentant ses tétons se durcir. Il cherchait son clitoris avec sa langue, appuyant sur le bouton de plaisir, la faisant gémir, encore et encore.
« A-Alex... Haaaannn... !! »
Oh, que c’était bon ! Elle soupira à nouveau, ses doigts se serrant sur les cheveux de l’homme.
« O-Oui, haaa... Encore, hummmm... En-Encore, haaaaaa !! »
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Forcement Alex ne pouvait qu’être satisfait de l’entendre gémir de plaisir. C’était ce qu’il cherchait.D’ailleurs ces cris eurent comme effet de le lui donner encore plus de courage. Sa langue continuant de venir titiller le clitoris de la délicieuse Doutzen,il ne semblait pas vraiment fléchir ou laisser aller les choses. Il comptait continuer d’aller de l’avant ce qui voulait dire dans ce cas ci continuer de lui donner du plaisir. Une nouvelle fois, ses doigts vinrent lui fouiller l’intimité, ce qui offrait un soutien de poids en plus de sa langue. Alex alternait entre celle-ci et ses doigts et en voyant l’humidité du jardin secret de la jeune femme, il se disait qu’il devait effectivement être assez compétent.
Levant les yeux vers elle, il vit son visage déformé par le plaisir et par l’excitation. D’ailleurs, lui-même n’était pas en reste puisque dans le caleçon, il y avait aussi une certaine activité qui reprenait forme et vie. Plus que jamais, il se sentait redevenir d’attaque et nulle doute qu’il n’allait pas tarder à exhiber de nouveau fièrement le symbole de sa virilité. C’était une question de fierté mais aussi de plaisir, tant il était clair dans sa tête qu’entre lui et Doutzen il y avait une sorte d’accord tacite : le plaisir commun
« je vois que cela te plait »
Il cherchait une certaine forme de reconnaissance, toujours à cause de ce foutu orgueil. Venant l’embrasser, la langue de Alex avait encore le gout du jus de Doutzen, ce qui mélangé avec la salive, donnait finalement une saveur spéciale et un gout particulier à ce baiser. Qui d’ailleurs se prolongea un peu plus que de raison
L’interrompant, à regrets,il se plaça au dessus d’elle, se redressant presque, faisait admirer son superbe torse mais pas seulement. Il y avait une bosse, visible, au niveau de son entrejambe. Il voulait qu’elle la voit et d’ailleurs, une fois que ce fut fait, il ne tarda pas à de nouveau sortir sa verge de sa prison vestimentaire, pointant fièrement à l’horizon. Elle semblait de nouveau être en pleine forme
« Il est temps de passer aux choses sérieuses »
Alex avait envie de la posséder, c’était assez compréhensible vu l’excitation ressentie. Sortant un préservatif de sa poche arrière, il le déballa et le plaça avec une maitrise qui montrait que ce geste était banal pour lui. Si pour certains hommes mettre une capote était déjà une forme de préliminaire en soi, pour Alex, c’était finalement quelque chose qui entrait dans la catégorie banalité. D’ailleurs sa verge était désormais parfaitement recouverte de sa protection, qui assurerait une partie de sexe en toute sécurité. Pour lui, il était important d’éviter tout risque, surtout quand on avait une vie sexuelle particulièrement active et débridée.
Lui saisissant les hanches, il lui écarta les jambes, ne cherchant pas vraiment à la déshabiller. Pour être franc, il aimait la tenue sexy de Doutzen et il ne voyait pas pour le moment l’intérêt de la voire nue. Il valait mieux faire durer le plaisir. Ne la lachant pas des yeux, il plaça son pénis à l’entrée de son vagin, écartant une nouvelle fois l’élastique pour tracer le chemin. Puis d’un coup, il la pénétra, son sexe n’ayant aucune gêne à entrer dans la chaleur de son vagin. La saisissant aux hanches, il venait d’entamer une série de va et vient pour le moins jouissif.d’ailleurs, la réaction de la jeune femme face à lui laissait penser qu’une nouvelle fois, il avait pris la bonne décision
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L’homme avait bien préparé le terrain avec sa langue, faisant preuve d’une attention, qui, il fallait bien le reconnaître, était particulièrement agréable. Sa bouche se posa sur la sienne, et, en soupirant de plaisir, Doutzen agrippa ses cheveux, répondant fiévreusement à son baiser, gémissant dans sa bouche, sa langue allant jouer avec la sienne, se tortillant dans sa bouche. La bouche d’Alex’ avait un léger goût sucré, la mouille de Doutz’ humectant encore sa salive et ses dents. Elle sentit, durant ce baiser, la virilité de l’homme, puis ce dernier s’écarta, et entreprit de lui montrer à nouveau sa verge. Les joues légèrement rouges, Doutz’ baissa la tête vers ce chibre, admirant ce spectacle. Elle se mordilla les lèvres, et pencha la tête sur le côté, une lueur espiègle dans les yeux.
« Oui... Tu me plais beaucoup, Alex’. »
Elle savait que c’était le genre de mots que les hommes aimaient bien, et, pour le coup, elle ne mentait pas. Elle le vit attraper un préservatif, et le laissa faire. Il arrivait qu’elle fasse du sexe avec un homme qui ne se protégeait pas, mais, fort heureusement, elle prenait la pilule... Il y avait toujours le risque d’attraper des MST, mais, pour l’heure, Doutz’ avait su y échapper. Il lui arrivait aussi parfois sur des hommes qui aimaient la voir mettre leurs capotes, puis qui jouissaient à l’intérieur, et la faisaient ensuite boire le contenu de ce truc en plastique... Sans parler de ceux qui aimaient la voir sucer leurs queues tandis qu’ils avaient ce bout en plastique autour d’eux. Doutz’ ressentait-elle une différence quand un homme la pénétrait avec une capote ou non ? Au début, peut-être... Mais, après, les plaisirs et la douleur noyaient tout, l’envoyant sur Neptune... Ou alors, elle restait terriblement sur Terre en se faisant chier devant la queue rabougrie et les mouvements lents et gras d’un pervers arrogant croyant l’envoyer en orbite. Un scénario horrible, mais qui, ici, ne risquait pas de se reproduire.
Doutz’ sentit les mains de l’homme écarter ses cuisses, et elle le laissa faire. Il ne comptait pas la déshabiller, et avait légèrement sa robe, donnant accès à son sexe. Ceci la fit frissonner à nouveau. Ses vêtements ne seraient pas déchirés, et ils allaient faire l’amour avec eux... Ce qui, pour le coup, excitait encore plus Doutzen. La belle blonde sentit de nouveaux frissons la traverser, et se tortilla un peu, les frissons se tortillant en lui. La verge de l’homme se rapprocha d’elle, le bâton approchant du trou, de manière à perpétuer l’éternelle union.
« Haaaa... »
La blonde serra les lèvres, et poussa un léger cri quand la queue de l’homme rentra en elle, ses mains se crispant sur ses hanches. La robe se remit à glisser d’avant en arrière, et elle serra ses mains sur la couverture, se crispant sur le lit.
« Hummm... Haaaaaaannn... !! »
Yeux clos, elle avait les joues rouges, les rouvrant de temps en temps pour regarder l’homme, son corps remuant d’avant en arrière, ondulant le long de ce grand lit. Elle était comme une poupée de chair entre les mains expertes de son amant endiablé de la soirée. Doutz’ se mordilla les lèvres, soupirant à nouveau, et ses mains se relevèrent, venant caresser brièvement les bras de l’homme. Elle continuait à soupirer, à gémir et à haleter.
« En... En-Encore !! Haaaannn... Ouuuuiii, Alex’, huuuuummm... Plus... Plus profond, plus profond, haaaannn !! »
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Inutile de se demander si elle avait bon, il suffisait de l’entendre. De toute façon, le jeune homme n’avait jamais eu de soucis à satisfaire les femmes. Alors quand en plus comme ce soir il était particulièrement chaud, cela ne pouvait que marcher. Cependant, il était hors de question de se laisser griser par les dires de Doutzen. Il voulait marquer son esprit, faire en sorte qu’elle garde de lui un souvenir impérissable et qui sait qu’elle ait envie de le revoir. Après tout, pour ce genre de femmes, Alex était prêt à revoir ses principes. Ce qui déjà ne lui était pas arrivé souvent. Et qui montrait à quel point il l’appréciait d’ores et déjà
« T’en fais pas pour cela »
La prenant au niveau des hanches, il continuait d’aller et venir en elle. Il avait son regard plantait dans les yeux de sa dulcinée du moment et imprimait un tempo qui n’était ni rapide ni lent. Il visait simplement à faire durer le moment autant que possible tout en donnant le plaisir recherché. Imprimant des mouvements amples et réguliers du bassin, chaque fois on entendait le frottement de son pénis en elle, de ses va et vient responsables de tant de folies sexuelles et sensorielles. Venant embrasser Doutzen, il ne se privait pas de jouer avec sa langue alors que leurs corps continuaient de s’unir pour le meilleur. Chaque baiser était pour le moins passionné et quand il les stoppait, c’était pour plonger et encore dans son cou.
« Je ne pourrai plus me passer de toi Doutzen »
Lâcha Alex emporté par l’excitation. Complètement grisé par ce qu’il pouvait ressentir, il se retira d’elle, le temps de reprendre son souffle et le contrôle de ses sens. Quelque peu essouflé, il la retourna pour la mettre à quatre pattes sur le lit. Encore une fois, il le fit délicatement, ne la brusquant pas et venant même l’embrasser tout en lui décochant des sourires charmeurs. Il n’avait pas envie de la traiter n’importe comment, c’était clair et net dans son esprit.
Une fois placée dans la position voulue, qu’on appelait aussi la levrette, il se derrière elle, retroussant sa robe afin d’avoir une vue dégagée. Il ne faisait pas la fine bouche, caressant de nouveau ses fesses et adorant ses dessous chics affriolants. Enlevant cette fois le string de manière à ne plus avoir de gêne, il ne résista pas à l’envie de venir lui titiller l’anus avec sa langue. Donnant des petits coups brefs, il voulait la rendre ivre de plaisir et lui faire oublier ses autres amants. C’était devenu une forme de jalousie inhabituelle chez lui qui montrait quelque chose de différent dans sa façon de concevoir les choses à présent. Et quand il se lassait de sa langue, c’est un doigt qui entrait dans son petit trou, la faisant bien sûr gémir de plaisir. Il ne lui laissait aucun répit.
Venant déposer une petite claque sur ses fesses, il cessa de la titiller à cet endroit et revint placer sa verge à l’entrée de son vagin. N’ayant aucun mal à la pénétrer, il recommença à aller et venir, redoublant d’efforts. Ses deux mains la prenant aux hanches, on entendait cette fois les bourses claquer contre ses fesses, alors qu’il semblait aller plus vite dans ses mouvements de bassin.
« Putain que c’est bon »
Dit-il pleinement satisfait. Oui cette fille lui faisait du bien, et elle comme lui ne le cachaient plus. Ce qui finalement illustraient au mieux l’interaction qu’il y avait entre eux en ce moment même.
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Il aurait pu la faire jouir ainsi... Doutzen le sentait. Cet homme était extrêmement doué, et elle ne le pensait pas que par vaine flatterie. Il était prétentieux, ce qu’elle sentait bien, mais cette prétention ne reposait pas que sur un nuage d’arrogance et de fumée. Elle était appuyée sur un certain talent, sur une bonne expérience, et, dans une certaine mesure, sur une forme de respect vis-à-vis des femmes. Il continua à lécher son intimité, puis se releva lentement, et la retourna. Doutz’ le laissa faire, bien évidemment. Elle était son invitée, et il se comportait bien avec elle.
« Hmmm... » gémissait-elle.
Alex’ joua avec son postérieur, lui ôta son string, administra quelques fessées, enfonça son doigt en elle, dans sa rondelle... Comptait-il la sodomiser, ou la prendre par le trou classique ? Le choix lui était offert, car Doutz’ n’était hostile à aucune des deux, ce que son comportement témoignait. À quatre pattes sur le lit, avec sa robe légèrement relevée, Alex’ avait une vue imparable sur sa croupe, sur son bassin, et elle sentit sa verge caresser sa peau. La jeune blonde se mordilla les lèvres en fermant les yeux, crispant mécaniquement ses doigts sur la couverture. Un réflexe automatique et nerveux, comme à chaque fois que le coït approchait. Son corps se crispait pendant quelques secondes, avant de se relâcher. Les choses sérieuses allaient enfin commencer. Alex’ l’avait plutôt bien préparé, et Doutz’ mouillait déjà quand ce sexe glissa le long de ses fesses, et la pénétra.
« Haaaaaaaaaaaaaaaaaa... !! »
Un long soupir s’échappa de ses lèvres, elle redressa la tête en ouvrant les yeux, puis sentit l’homme remuer en elle, ses mains s’appuyant sur ses hanches, sur son corps. Il la prenait ainsi, pouvant ainsi plus aisément remuer en elle. Elle portait encore tous ses vêtements, à l’exception de ses bottes et de son string, et l’homme continuait à remuer longuement et profondément en elle, d’avant en arrière, multipliant des mouvements rapides et intenses. Oh, il ne cherchait pas à la ménager ! Fort heureusement, c’était tout ce que Doutz’ souhaitait ! Des soupirs et des cris s’échappaient de ses belles lèvres, son corps filait d’avant en arrière. L’homme soupira, affirmant que c’était bon... Et, sur ce point, elle n’allait pas le faire mentir.
« Ooooohhh... !! O-Oui, haaaaaan... !! Ouuuiiiii !! HAAAAANNN ! Encore !! Huuuunnn... Je veux la sentir, haaaaa... Sentir ta queue... HAAAAAAAAAAAAAAAAANNN !! »
Parler était difficile, ses mots étaient entrecoupés de soupirs et de gémissements. On pouvait entendre les crissements de la robe remuant d’avant en arrière. Il n’y avait pas que le corps de Doutzen qu’Alex’ était en train de baiser, mais aussi l’intégralité de sa tenue, soit un vaste ensemble. Ils remuaient et ondulaient ensemble le long du lit, les cris de Doutzen résonnant dans la pièce. En ce moment, il n’y avait plus de pensées parasites, que ce soit pour Reto, l’ordinateur-portable, ou quoi que ce soit d’autre... En ce moment, seul comptait le plaisir, vibrant et intense, honnête et totalitaire. Un plaisir qui la submergeait totalement... Et Doutz’ avait été si bien préparée par son amant que le plaisir explosait rapidement, la rapprochant à toute allure d’un premier orgasme... Orgasme qui se manifesta au bout de quelques minutes, dans un grand soupir, dans de longs cris aigus qui faisaient siffler les oreilles, le corps de la jeune femme semblant se creuser, comme anesthésié sous l’effet du plaisir qui bouillonnait en elle, remontant dans tout son corps.
« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNN !!! OOOUUUUUUUUUUUUUIIIIIIIIIIIIIIII !!! HAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNNNNNNNNNNN !!! »
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Si Doutzen avait déjà atteint le point de rupture, ce n’était pas encore le cas d’ Alex. Il avait encore un peu de jus dans les jambes et dans le bas ventre. Il faut dire que contrairement à elle, il avait déjà joui une fois. Les mains sur les hanches allant se poser sur les seins de la jeune femme, il avait ralenti un peu le rythme avant de repartir de plus belle. Lui-même gémissait et respirait de manière bruyante, signe qu’il luttait contre lui-même pour tenir un maximum et repousser le moment de l’explosion
« Je vais jouir »
Pour la seconde fois de la soirée, il était arrivé au bout de ce qu’il pouvait supporter. Il sentait ses jambes devenir du coton et il savait très bien ce que cela voulait dire. Par fierté, il grappilla quelques instants, ce qui lui permit de donner encore quelques coups de rein dans une Doutzen qui de son côté semblait déjà avoir déposé les armes signe qu’il avait réussi son coup de lui donner du plaisir
« Haaaaaaaaaa »
Ses cris de jouissances accompagnèrent les jets de sperme dans la capote,qu’il ne tarda pas à remplir.Comme la première fois, il y avait eu 2-3 jets puis quelques gouttes. Emboité en elle, Alex s’était laissé tombé dessus, le corps usé et marqué par la jouissance et l’effort sexuel fourni. Le souffle court, les jambes molles, il reprenait son souffle et finit par s’allonger à ses côtés, dans le lit, sur le dos, n’oubliant pas d’enlever le préservatif qu’il déposa sur la table de nuit. Son pénis était redevenue flasque, mou avec quelques gouttes de spermes qui tombèrent encore un peu sur le matelas. Heureux mais pour le moment fatigué, il se tourna vers Doutzen, un sourire illuminant son visage
« Je sais pas toi mais perso je suis vidé »
Lui caressant la joue, il vint l’embrasser, déposant un tendre baiser sur ses lèvres avant de chercher à jouer avec sa langue.Une nouvelle fois, c’était un mélange de sensualité, de douceur et aussi la preuve d’une certaine forme de complicité .Une fois l’échange buccal terminé, il prit un air plus grave, plus sérieux, tout en continuant à lui caresser le visage.On sentait qu’il était entrain de réfléchir à quelque chose d’important pour lui.
« Tu sais Doutzen, t’es pas obligée de me croire, mais je me sens bien avec toi. Déjà lors de notre premier rendez vous j’avais senti cela mais là c’est quelque chose qui »
Cherchant ses mots, il vint l’embrasser, estimant que c’était plus simple comme cela de faire passer ce message. Lui caressant à présent la poitrine, la nuit n’était certes pas terminée mais il exprima déjà ce qui était un souhait pour lui
« J’aimerais te revoir apres cette nuit Doutzen ».
Et pour la convaincre il était prêt à casser son image de play-boy arrogant.Alex espérait d’ailleurs qu’elle avait conscience qu’il était sincère pour la première fois depuis trop longtemps.
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Contrairement aux hommes, une femme n’avait pas un chargeur d’une seule balle. Avoir joui n’avait nullement restreint l’ardeur et le désir de Doutzen, qui continuait à être une véritable cocotte-minute, bouillonnant en sentant la verge de son amant niché en elle, remuant dans son corps, se tortillant d’avant en arrière en la faisant hurler et gémir. Elle continuait à couiner, sentant les minutes défiler à toute allure. Alex’ était sur le point de jouir, le lui annonçant… Mais elle avait déjà pu le remarquer, au vu de la manière dont il la prenait, dont il remuait intensivement en elle, s’enfonçant longuement et douloureusement dans son corps… Une douleur jouissive et bienvenue, qui la mettait en extase. Elle dandinait contre lui, jusqu’à ce qu’il s’abandonne en elle. Elle le sentit remplir son con, et soupira encore. Heureusement que l’homme avait mis un préservatif… Ce dernier tint bon, et il se retira ensuite d’elle, la laissant dans sa robe, les cheveux légèrement décoiffés, le corps en sueur. Sa robe collait à elle, épousant ses formes, ce qui ne l’empêcha pas d’apprécier le baiser de l’homme, qui s’allongea délicatement à côté d’elle, tout en continuant à parler.
Il lui avoua qu’il était bien avec elle, et termina en exprimant le souhait de la revoir :
« J’aimerais te revoir après cette nuit Doutzen. »
Elle le regarda pendant quelques secondes, en clignant lentement des yeux. Elle sentait que l’homme était sérieux dans sa manière de parler. Il était un play-boy, quelqu’un qui enchaînait les femmes comme des objets de collection pour sa satisfaction personnelle, mais… Doutz’ ne savait pas. Peut-être était-ce simplement le fait de lui en parler ? Elle avait couché avec d’autres archétypes de ce style, et, une fois qu’ils avaient tiré leur coup, c’était limite s’ils ne la poussaient pas hors du lit, s’affalant comme de grosses limaces, ronflant et pétant, la réveillant en pleine nuit avec leurs queues rabougries pour la prendre à nouveau. Alex’ avait un comportement différent, ce qui était… Troublant. Doutzen ne savait pas sur quel pied danser avec lui. Est-ce qu’elle devait encore accomplir la mission de Reto ? Et, surtout, est-ce qu’elle devait continuer à le voir ? Tout s’embrouillait dans la tête de la jeune femme… Ce qui, au départ, ne devait être qu’une simple mission de routine, avec un habituel porc, se révélait maintenant plus complexe. Elle avait beau être le jouet de Reto, et savoir que le rôle du petit Chaperon rouge n’était pas de se dresser seule face au Grand méchant loup, Doutzen avait malgré tout une conscience… Conscience qui était en train de la tirailler devant ce qu’elle s’apprêtait à faire. Elle allait ruiner cet homme si elle s’engageait dans cette voie, et elle ne pouvait rien dire… Alex’ était en train de goûter au fruit empoisonné, de s’enfoncer dans un piège vicieux et particulièrement malicieux.
Doutz’ se mordilla les lèvres, et se redressa un peu, sa main venant caresser la joue de l’homme. Elle l’embrassa tendrement, collant ses lèvres contre les siennes. En définitive, se rattacher à son rôle initial semblait être pour elle la meilleure approche. Elle tira un peu sur sa lèvre inférieure, puis lui sourit :
« Ce sera avec plaisir, Alex’… Car, pour ne rien te cacher, je me sens aussi bien avec toi… Et ça n’est pas lié qu’à ta fortune. »
Elle le poussa un peu, et se retrouva au-dessus de lui, une main sur son torse, un sourire sur le coin des lèvres. Elle l’embrassa sur la nuque, appréciant ce torse solide, se disant qu’il ferait un magnifique coussin.
« Je me sens bien avec toi… J’aime cette attention que tu me montres. »
Et, cette fois, en le disant, elle ne mentait pas. De fait, elle ne faisait qu’exprimer la plus stricte des vérités.
« Tu es un bon amant, Alex’… Quelqu’un qui aime sincèrement les femmes, et c’est tout à ton honneur. »
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Alex avait souri encore une fois. Doutzen était sur lui, le caressant, et il était heureux. Tout simplement.IL ne savait pas quoi dire d’autres. C’était perturbant aussi car c’était la première fois qu’une femme lui faisait cet effet. Lui le dragueur qui ne s’occupait que de lui-même venait d’être heureux qu’une femme puisse le revoir. C’était touchant mais cela montrait aussi à quel point jusqu’ici sa vie avait été superficielle et vide. Tôt ou tard, il allait devoir payer la note.
Mais pour le moment, il voulait savourer un maximum chaque instant. Lui caressant le visage, ses yeux brillaient, il ne la quittait pas du regard et il vint l’embrasser, posant un délicat baiser sur ses lèvres au goût si délicieux. Ses mains étaient dans le bas du dos de la jeune femme, posées sur ses fesses même. Il les caressait,ne se lassant pas de cela, de ce contact.
« je suis content qu’on puisse se revoir Doutzen. Je sais que je donne une image de moi particulière. Je ne le nie pas et l’assume. Mais je voulais te dire qu’avec toi je trichais pas, je jouais pas »
Bon on était loin d’une confession ou d’un aveu sur ce que avait été sa vie depuis des années. Mais au moins, il commençait à s’ouvrir et à montrer une certaine sincérité. Ce qui était déjà mieux que tout ce qu’il avait pu faire jusqu’à présent. Les choses étaient claires à ce sujet.
« Cependant notre soirée ne fait que commencer »
La faisant basculer sur le dos, il était de nouveau au dessus d’elle. Revenant l’embrasser, il se redressa lentement, visiblement sur le départ. Pour être franc, lui-même se sentait un peu « poisseux » après tout ses efforts et il estimait qu’il était temps d’aller se rafraichir un peu avant de continuer. Ce qui ne voulait pas dire qu’il voulait y aller seul.
« Je ne sais pas ce que tu en penses mais je me dis qu’il serait bon d’aller prendre une petite douche avant de reprendre les débats. »
Quittant le lit, il se dirigea vers la sortie, prêt à rentrer dans la salle de bains , qui se trouvait juste à côté de la chambre à l’étage du loft. Mais il s’arrêta pour se retourner, lui lançant d’un ton taquin
« Tu peux me rejoindre si tu veux »
Bien entendu il espérait qu’elle vienne. Il n’avait jamais désiré autant une chose que cela. Et alors que mettant le reste de ses vêtements sur le carrelage noire de la salle de bain, il pénétra dans la douche et commença à laisser l’eau lui tombait dessus. Etrangement ce bain avait une saveur particulière pour lui. C’était le premier qu’il prenait en ayant la sensation d’être bien dans sa peau. Et il savait que c’était du à son invitée du soir. Lui que même la découverte du fait que sa mère n’était pas sa mère n’avait pas vraiment ébranlé, se surprenait même à siffloter en prenant sa douche. Fermant les yeux, il attendait l’arrivée de Doutzen.
Ce qui l’ignorait aussi, c’est qu’il venait d’offrir une chance inouie à Doutzen de commettre son forfait. Elle était seule dans cette chambre avec le pc tant convoité à portée de mains. Si elle avait l’air de ressentir certaines choses au niveau de son état d’esprit, elle n’en demeurait pas moins en mission. Ce qu’Alex ne savait pas lui. Et pour une fois, il avait le rôle de la victime. Comme quoi tout s’équilibrait dans la vie finalement.
-
Alex’ avait encore de l’énergie à revendre, et visiblement un fantasme à accomplir… Dans la douche. Hochant lentement la tête, Doutz’ caressa ensuite la joue de l’homme, un tendre sourire venant sur ses lèvres.
«
Une douche, ça ne fait jamais de mal… Je vais te rejoindre, mon beau, laisse-moi le temps de me déshabiller… »
Contrairement à l’homme, mis à part son string, elle portait encore tous ses vêtements. Elle laissa Alex filer, tout en se redressant, se tenant assise sur le rebord du lit, et ne bougea pas avant d’entendre le son de la douche couler, et être sûre que l’homme ne l’espionnait pas… Puis, tout naturellement, son regard se porta vers l’ordinateur portable dans un coin. L’objectif de sa mission était à portée de main, et son cœur se mit à battre la chamade. Elle était nerveuse, inquiète à l’idée qu’il sorte subitement de la douche et ne la voit attablée devant son ordinateur portable… Mais il n’y avait pas que ça qui la travaillait, il n’y avait pas que cette légitime peur qui, en ce moment, lui serrait les entrailles. Doutzen sentait aussi autre chose la tenailler… Alex’ était différent de ce à quoi elle s’attendait, et elle savait qu’insérer la clef USB dans cet appareil risquait, tôt ou tard, de lui causer du tort. Sa conscience la tiraillait, car elle savait très bien combien il était difficile de se libérer de Reto, quand ce dernier vous tombait dessus. Il était comme une invincible sangsue, qui vous pompait jusqu’à la moelle, et vous brisait en mille morceaux sans la moindre hésitation.
Elle se releva lentement, et, pour ne pas qu’Alex’ ne se pose des questions, commença à se déshabiller. Ses mains se glissèrent machinalement dans son dos, et elle tira sur sa fermeture Éclair, ôtant sa robe, qui tomba mollement sur le lit. Débarrassée de ce vêtement, Doutz’ avait encore, sur elle, son corset, et elle s’assit sur une chaise, face à l’ordinateur portable, et entreprit de retirer également ses jarretelles, machinalement, son regard se portant vers l’appareil. La clef USB se trouvait dans son sac à main, recouverte d’une carapace rose, afin de ne pas éveiller les soupçons.
*
Fais-le, Doutz’, n’oublie pas qui est Reto ! Alex’ n’est pas le Prince charmant, arrête d’y croire ! Tu ne voudrais quand même t’opposer à lui ? Pense à nous !*
Cette sage voix l’amena à se mordiller les lèvres. Machinalement, elle avait attrapé son sac à mains, et se releva, afin de dénouer les nœuds de son corset, tâche particulièrement difficile quand on était toute seule. Là encore, les prostituées de luxe de Reto, qui l’avaient formé au sexe, l’avaient initié là-dessus, et, au bout de quelques minutes, sa poitrine se libéra d’une solide pression quand le corset tomba sur le sol. Doutz’ était maintenant nue, et tenait dans la main la clef USB. Elle commençait à prendre son temps, et savait que, d’ici quelques instants, Alex’ risquait de sortir de la douche pour voir ce que sa dulcinée faisait.
*
Dépêche-toi, bourrique ! C’est trois fois rien, tu enfonces la clef, et puis basta !*
Doutz’ soupira à nouveau, ferma les yeux, puis leva l’écran de l’ordinateur portable, et appuya sur le bouton. L’écran s’alluma, et elle enfonça rapidement la clef USB, puis pianota sur le clavier, accédant au BIOS en martelant plusieurs touches. Elle savait où aller, et alla dans les paramètres de lancement. Plutôt que de lancer en premier le disque dur, elle choisit de lancer l’exécutable qui venait d’apparaître. L’ordinateur se relança, puis le programme de la clef USB se lança.
« Chargement en cours… »
C’était un programme qui chargerait un cheval de Troie. Dès qu’Alex lancerait son ordinateur, le programme se lancerait, et permettrait subtilement d’avoir accès aux données de son ordinateur, sans qu’il ne puisse le remarquer. Doutz’ n’avait pas le temps de copier tout le contenu de l’ordinateur, et le chargement ne mit que quelques secondes. Elle referma ensuite rapidement l’ordinateur, le cœur battant la chamade, craignant que des milliers d’yeux inquisiteurs ne se dressent dans son dos… Mais il n’y avait rien. Elle balança la clef USB dans le sac à mains, puis fila alors précipitamment dans la douche.
La salle de bains était luxueuse, et la douche grande. L’eau jaillissait, se reflétant sur le corps d’Alex, l’enveloppant de vapeurs. Elle se mordilla les lèvres, dissimulant sa nervosité en ouvrant la porte, et entra à son tour. Ses bras s’enlacèrent autour du cou de l’homme, et elle alla l’embrasser, enfonçant ses seins dans son torse.
«
Navrée de t’avoir fait attendre, mon chéri, j’ai dû ôter toute seule mon corset, ça a pris du temps… »
Elle lui sourit ensuite, tendrement, et innocemment. Le délicieux sourire d’un Ange…
Tout ce qu’elle n’était pas.
-
Sous la douche, Alex avait trouvé le temps long. Ce n’était pas anormal car plus que jamais, il s’était assez vite habitué à la présence de Doutzen. Cette fille lui faisait toujours autant d’effets finalement. Cette sensation nouvelle l’intriguait et il était curieux de voir où cela pouvait le mener. Elle était d’accord de le revoir, c’était déjà un bon point pour lui. Le contraire ne lui aurait pas plu. Là aussi c’était inhabituel pour lui. Logiquement, sauf rares exceptions, il ne cherchait jamais à revoir ses conquêtes. Loin de se douter de ce qu’il se passait dans sa chambre, il y avait quand même un détail qui pouvait avoir son importance. Comme mentionné au début de cette soirée, Alex avait une caméra dans sa chambre. Il l’avait disposé pour pouvoir revoir ses exploits et les savourer.Sauf que forcément, cela risquait de poser soucis. Etait-elle branchée ? En principe oui comme à chaque fois qu’il recevait des filles. Est-ce qu’alors il y avait une chance qu’il enregistre ce que Doutzen était entrain de faire ? Sans doute que oui. C’était même très probable. Après, il était un peu compliqué de savoir quand il pourrait visionner tout cela. Mais cette information pouvait remettre en cause certaines choses dans un futur proche.
« Ha te voilà »
Mais pour le moment ses pensées se tournaient vers Doutzen qui enfin l’avait rejoint. Ne cachant pas son impatience, il était ravi de la voir arriver comme cela et l’enlacer tout en l’embrassant. Pour la première fois , il voyait sa poitrine complètement nue et elle paraissait bien plus lourde encore et aguichante qu’il ne l’avait imaginé. D’ailleurs, en la sentant contre son torse, il eut la confirmation de cela. Et comme il n’en avait pas vraiment encore profité, il n’allait pas se priver de cela.
« Tu es encore plus belle nue. Tu es juste parfaite »
Sa virilité ayant retrouvé toute sa vitalité ou presque, il la tenait contre elle, profitant de cette étreinte plutôt agréable et rassurante. Plongeant ses yeux dans ceux de sa belle, il ne tarda pas à venir déposer ses mains sur ses seins, laissant l’eau ruisselait sur leur deux corps. L’eau était chaude et la sensation plus qu’agréable. Il était compliqué de ne pas trouver cela plaisant et cela contribuait à créer une atmosphère propice à ce genre de plaisir.
Venant avec sa bouche embrasser chaque sein, sa langue passait de l’un à l’autre venant titiller et jouer avec chacun des tétons. Ne tardant pas à durcir sous l’effet des caresses, il tenait la poitrine dans chacune de ses mains, laissant parfois sa bouche s’attarder plus longuement sur l’un des seins afin de mieux le prendre dans sa bouche. Là encore, il agissait avec un mélange d’assurance, de douceur et de savoir faire
« Quel délice »
Il n’avait pas besoin de le préciser car cela se voyait. D’ailleurs son pénis commençait à durcir de manière visible et à se redresser. Ce qui laissait penser que la jeune femme l’avait aussi remarqué. Que comptait-elle en faire ? C’était à elle de voir. De toute façon, Alex lui faisait confiance pour que elle comme lui puissent y trouver leur plaisir ensemble. Il ne s’en faisait pas outre mesure. Et c’est aussi pour cela qu’il aimait chaque moment passé avec elle.
-
Maintenant qu’elle était dans la douche, Doutz’ ne cherchait plus qu’à oublier cette séquence avec son ordinateur portable. Ça avait beau être rapide, elle avait eu une tension phénoménale dans tout le corps, faisant battre rapidement et dangereusement son cœur. Maintenant, elle allait un peu mieux, sentant cette tension se diluer dans le plaisir naissant qui pulsait dans son corps. L’homme l’embrassa, la serrant contre lui, et elle frémit au contact de l’eau chaude, au contact de son corps. Elle couchait moins dans la douche, généralement parce qu’elle forniquait avec les hommes choisis par Reto après des soirées… Elle avait parfois passé la matinée avec certains de ses amants, et ils l’emmenaient dans la douche… Cependant, Doutz’ couchait surtout dans la douche de la maison, souvent avec Reto, ou avec d’autres femmes. Reto aimait bien la prendre contre le mur, écrasant son massif corps contre le sien, la broyant entre lui et le mur, et elle adorait ça, griffant son dos, couinant et gémissant, poussant de longs hurlements.
Pour l’heure, Alex’ se tenait là, et l’écarta un peu. Le dos de Doutzen heurta le mur, et elle sentit ses mains pétrir ses seins, puis sa bouche se rapprocha de sa poitrine, et elle couina, soupirant en sentant sa langue et ses lèvres jouer avec son corps. Sa poitrine se mettait à durcir, ses tétons pointant en avant.
« Haaaan… »
Sa main se crispa aux cheveux d’Alex’. Chaude et onctueuse, l’eau les éclaboussait, et, comme toujours, le plaisir vint balayer sa culpabilité, ses doutes et ses hésitations. Névralgique, le plaisir éclata en elle, remontant rapidement, se galvanisant et se structurant autour de sa poitrine et de la bouche de l’homme. Alex’ était un amant talentueux, endiablé et expérimenté, qui s’évertuait à lui faire plaisir de la plus belle des manières, en s’attaquant à ses seins, en les empoignant et en les malaxant avec une tendresse infinie et une douleur jouissive. Les minutes défilaient rapidement, ses seins émettaient des vibrations d’impatience, et elle sentit progressivement, contre ses cuisses, frottant sur son bassin, la virilité tendue de son énergique amant. Elle était là, caressant ses cuisses, glissant sur sa peau, provoquant des frémissements. Doutz’ se mordilla les lèvres, remuant encore un peu contre le mur.
« Hooow, Alex’… »
Un nouveau soupir s’échappa de ses lèvres, et sa main alla caresser la joue de l’homme, le forçant à redresser un peu son corps. Elle l’embrassa alors, venant se blottir contre lui, un baiser passionné et fougueux, sa langue ne tardant pas à aller jouer avec la sienne, s’enfonçant dans sa bouche. Elle voulait s’absorber dans ce plaisir naissant, s’y perdre totalement, afin de ne faire plus qu’un avec lui, et s’aliéner totalement. C’était son souhait, et elle se crispait contre lui, tout en usant de ses bras, enroulés autour de sa nuque et appuyés sur ses cheveux, pour relever ses jambes, venant les enrouler autour de sa taille, en position experte. Les muscles d’Alex’ allaient servir à quelque chose, et Doutz’ se retrouvait bloquée entre lui et le mur… Exactement comme elle l’aimait.
Son regard croisait donc le sien, et elle lui sourit.
« Vas-y, lui demanda-t-elle. Prends-moi… Prends-moi, Alex’, et fais-moi l’amour… Comme un homme sait le faire, comme tu sais le faire, mon beau… »
Comment résister à un tel appel ?
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Alex n’avait pas l’intention de faire autre chose. Comme toujours depuis le début de cette soirée, il allait donner à la jeune femme ce qu’elle voulait. Oh bien sur, elle n’était pas la seule à vouloir cela, Alex le désirait aussi. D’ailleurs, il avait bien compris ce qu’elle avait en tête. L’accompagnant contre le mur, il l’avait soulevé de terre, alors qu’elle avait mis ses jambes autour de sa taille. Elle voulait qu’il la prenne ? Et bien il allait le faire, et plutôt deux fois qu’une. Bien calée dans un coin de la douche, il n’avait pas eu de mal à glisser sa verge en elle. Redevenue dure et prête à exploser, comme elle avait pu s’en apercevoir, il avait certes du se montrer agile mais il avait la force pour cela. La soulevant sans mal, il l’avait redéposé sur son sexe, qui n’eut aucun mal à la prendre et à la pénétrer.
« Haaa »
La prenant au bassin, il l’avait soulevé à chaque coup de rein, alors que Doutzen elle-même n’était pas en reste. Elle l’accompagnait bien sûr, alors que le jeune homme avait ses yeux dans le ceux de son invitée. On pouvait voir tout ce désir, toute cette envie qui les tenaillaient depuis maintenant un moment maintenant. Une nouvelle fois, l’ambiance était chaude et dans la douche, les vapeurs d’eau chaude n’étaient pas la seule chose qui cotnribuait à cette chaleur
« Doutzen »
Il murmurait son nom, le gémissait, alors qu’il continuait d’aller et venir en elle, ne la lâchant pas des yeux. Le visage déformé par le plaisir, il sentait déjà une certaine fiablesse le saisir mais il était hors de question de lâcher prise. Il suffisait qu’il la regarde pour retrouver sa force, d’ailleurs quand il le faisait, il retrouvait toute sa puissance et sa vigueur dans ses mouvements de bassin.
Même le fait de ne pas avoir de préservatif ne semblait pas pour le moment l’inquiéter. Certes, cela lui avait traversé l’esprit, mais il n’avait pas le temps ni l’envie de tout stopper pour ce détail. Pillonant toujours sa belle, il avait cette fois plongé sa tête dans la poitrine de Doutzen. Essayant de lécher ses seins, il calma un peu le jeu pour avoir l’occasion de mieux les caresser, les embrasser.
« Dis moi que t’aime cela, dis moi que j’aurai l’occasion de te refaire l’amour »
Il avait repris son rythme de croisière, recommençant à lui faire l’amour. Il devenait de plus en plus esclave de son désir, de ses pulsions. Il n’avait plus aucune retenue mais elle non plus. C’était comme dans une orgie où chacun des participants désiraient prendre un maximum de plaisir. Sauf qu’ils étaient que deux, deux amants, deux partenaires qui se découvraient de plus en plus d’attaches communes dans cette recherche du plaisir
« Je vais jouir Doutzen »
Il la prévenait. Sans doute pour voir si elle voulait se retirer de lui. Alex ne voulait rien forcer même si d’une certaine façon, jouir en elle serait le moyen ultime de la posséder. Croisant les yeux de sa belle, Alex la couvait du regard comme jamais. Cette femme était devenue précieuse pour lui. Et il n’allait pas la lâcher comme cela
-
Les deux amants étaient partis pour une nouvelle danse endiablée, cette fois dans la douche, et, pour le coup, Doutz’ devait bien admettre que le fait d’être nue était relativement agréable. Oh, ce n’était pas qu’elle n’aimait pas coucher habillée, loin de là, même, mais elle reconnaissait aussi les avantages qu’il y avait à sentir la chair claquer entre deux corps, à sentir son corps nu heurter le corps de l’autre… A fortiori dans une douche. L’eau ruisselait sur eux, rendant les glissements et les frottements de leurs corps beaucoup plus agréables et beaucoup plus tactiles. Oh oui, elle aimait ça ! Alex’ était un amant passionné, endiablé, un amant qui, pour son plus grand bonheur, ne cherchait nullement à la ménager, aucunement à l’épargner. Il était rapide, brutal, endurant, fort, dominateur… Tout ce que, lors d’un coït, on se devait d’attendre d’un mâle. Emporté par sa passion, il avait oublié d’enfiler son préservatif, ce que Doutz’, sur le coup, ne nota pas vraiment. Elle prenait toujours la pilule, mais il y avait toujours le risque qu’elle attrape des MST… Un risque qui était en réalité pratiquement nul, dans la mesure où Reto disposait avec lui de médicaments n’existant pas sur Terre, mais sur Terra, et qui permettaient de protéger Doutz’ contre ce genre d’infections sexuelles. Cependant, la jeune femme l’ignorait, et elle se disait surtout qu’elle avait de la chance.
« Haaaaannn… !! Haaaaaaaaaannnn… !! »
Alex’ continuait à la prendre, remuant en elle, contre elle, et son corps se crispait contre le sien. C’était la même danse, à l’infini, qui se répétait entre eux. Deux amants endiablés dans une danse sensuelle, éternelle, et toujours aussi bonne. Un récital magnifique et somptueux où les corps s’entrechoquaient. Le dos de Doutz’ heurtait le mur, à chacun de ses soupirs. Elle ne se contentait pas de soupirer, hurlant parfois, ses ongles s’enfonçant dans les épaules de l’homme, qui continuait à parler, à essayer de contacter Doutzen, à essayer de la ramener dans le monde réel, et ce alors même que la jeune femme flottait dans un autre monde, dans un autre univers… Dans celui de tous les Possibles et de toutes les joyeusetés. Doutzen planait, tout simplement. Cette verge qui la pilonnait, cette verge qui s’enfonçait dans les profondeurs de sa chair, voilà quel était le véritable plaisir ! La belle blonde savourait ce contact, dans toutes ses dimensions. Son dos lui faisait mal, tout comme sa chatte, ses seins étaient tendus, s’enfonçant dans le torse de l’homme, et ses soupirs étaient entrecoupés de baisers fiévreux, tandis qu’elle ne touchait même plus le sol. La buée qui les enveloppait lui faisait perdre toute contenance des réalités physiques environnantes, seule la voie d’Alex’ venant en elle.
Il voulait savoir s’il pouvait la revoir ensuite… Savoir si elle aimait cela… Pensées confuses, visions embrumées, mots fragmentés et dispersés, brisés sur le vent rose du désir et du sexe. Répondre, former des mots, s’exprimer, était, pour le coup, extrêmement difficile. Les pensées éparses de Doutz’ se mobilisaient progressivement, et elle finit par lui répondre, en serrant ses jambes autour de ses cuisses :
« O-Ouuuuiiii, haaaannnnnnnn… Ouuuiiii !!! Haaaaaaaaaaaaaaaannnn !! »
Oui à tout, oui à son plaisir, oui au fait de le revoir, mais Doutz’ était incapable de développer plus. Haletant et gémissant, elle continuait à sentir son dos rebondir contre la paroi de la douche, à sentir les assauts intenses et fougueux de son amant endiablé. Alex’ ne la ménageait pas, et c’était comme ça que Doutz’ aimait les choses. Il continuait à la prendre, à remuer dans son corps, en elle, et finit par lui annoncer qu’il comptait jouir.
« Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa… !! Vas… Vaaaaaaaaaaaaaas-yyyy !! Haaaaaaaaannnnnnnn… Ouuuuiiiiii !!! Baise-mooooooiiii !!! »
Doutz’ était partie, s’envolant au loin. Qu’Alex’ jouisse en elle, partant de là, ne la dérangeait nullement.
Bien au contraire, même.
-
Alors Alex répandit sa semence dans rien dire de plus ou de moins qu’un puissant râle. Il avait encore pu tenir un laps de temps assez court mais il était humain et pas un robot. Par conséquent, il n’avait pas vraiment eu d’autres choix que de se répandre encore une fois dans son vagin. Elle avait pu sentir une chaleur particulière à cet instant, même si de toute façon, la sensation n’était pas inconnue pour elle.
Si elle était ailleurs, lui aussi. Alex la garda encore un moment contre le mur avant de relâcher son étreinte bestiale. C’était compliqué de garder la tête froide et il ne cherchait pas vraiment à le faire d’ailleurs. Il était complètement embrumé au niveau de son cerveau.Et il essayait de retrouver un semblant de contrôle de la situation.
« Doutzen »
Essouflé, son bas ventre le tiraillant toujours peu, il s’était laissé glisser le long du mur de la douche pour finir le cul par terre, laissant l’eau couler sur lui. Il était certes ravi, mais aussi très marqué par ce rapport aussi bon que prenant. Chose incroyable, il avait l’air pour la première fois tout simplement éreinté par une femme. Sans doute aussi parce que c’était la première fois qu’il s’impliquait aussi émotionnellement là-dedans. Ce n’était pas que du sexe mais bien plus finalement. Du moins pour lui
Levant les yeux vers elle, il avait supposé qu’elle devait être pour le moins aussi marqué que lui. Effectivement, elle avait l’air d’avoir un peu de mal à récupérer, mais il avait aussi la sensation qu’elle était quasi prête à recommencer. Cette femme était insatiable et rodée à la pratique du sexe sans aucun doute.
Lui souriant, il ne pouvait pas s’empêcher de la trouver sexy et désirable. Il avait toujours autant envie d’elle.Pourquoi le nier ?Si elle le voulait, il recommencerait encore et encore, quitte à finir épuisé. Alex ne pouvait pas se lasser d’elle, il l’avait déjà compris. Elle cumulait tout ce qu’il cherchait chez une femme. Certes, on pourrait dire que c’est pas grand-chose, mais pour lui , c’était parfait.
« Tu es la première qui pourra dire m’avoir mis sur mes fesses »
Un trait d’humour était toujours bien vu. Et c’était le signe d’une certaine ambiance agréable entre eux.Il se sentait bien avec elle et parvenait à s’ouvrir de plus en plus, à sortir du personnage arrogant pour qui on pouvait le prendre. Caressant la jambe de Doutzen, il se montrait à la fois tactile et doux, comme depuis le début avec elle.
« Tu as envie de quoi ? »
Il voulait voir ce qu’elle avait en tête. Après tout, il n’était plus fermé à prendre en considérations les désirs d’une femme. Supposant en plus que de toute façon, elle allait surement avoir quelque chose d’intéressant à proposer, il profitait de cette relative accalmie pour reprendre des forces. Sans vraiment savoir pourquoi, il était presque convaincu que le bonheur était un sentiment semblable à ce qu’il pouvait ressentir maintenant.
-
Malheureusement pour lui, Alex’ est un homme. Autrement dit, il se déchargeait dès qu’il tirait son coup, mais, avec une femme, les choses étaient bien différentes. Doutz’ était comme un réceptacle de plaisir, et elle n’avait pas besoin d’avoir une queue durcie pour être furieusement excitée. Oh, elle n’irait pas jusqu’à dire qu’elle était inépuisable, car ce serait faux, mais le fait est qu’elle tenait mieux sur la durée. Alex’ venait de jouir en elle, un plaisir magnifique, jouissif et délicieux. Elle l’avait laissé s’abandonner en elle sans rechigner, sans émettre la moindre protestation, tout simplement parce qu’il n’y en avait aucune à formuler. Elle avait longuement et joyeusement joui, et elle ne regrettait nullement d’être là. Face à l’homme, assis contre le rebord de la douche, elle se mit à sourire. Son sperme et sa mouille dégoulinaient de ses cuisses, ondulant le long de ses jambes. L’homme était en sueur, et avait besoin de repos. Elle aurait pu arrêter les pommeaux de la douche, afin de l’inviter à la rejoindre dans le lit, mais Doutz’ avait d’autres projets. Elle n’en avait pas encore totalement fini avec l’homme.
Face à lui, il lui laissait l’embarras du choix, et elle se contenta de sourire, un sourire espiègle, tout en ondulant un peu des hanches.
« J’ai envie... J’ai envie de me doucher un peu. Tu n’as qu’à observer le spectacle... »
Elle se retourna alors, cessant de lui montrer la vue de son bassin et de ses seins, pour celle, non moins admirable, de son dos, de sa chute de reins, et de sa croupe. Doutz’ écarta ses jambes, et commença à remuer son corps, basculant sa tête en arrière, attrapant d’une main le pommeau de la douche pour le faire tournoyer le long de son corps. L’eau filait le long de ses cheveux, éclaboussait contre ses seins. C’était une sorte de danse sensuelle, comme un curieux et atypique strip-tease improvisé, un strip-tease où l’idée ne serait pas de se déshabiller, mais d’exciter l’autre par des poses sensuelles et aguichantes... Un art dans lequel Doutz’ semblait exceller. Elle se dandinait sur place, et promenait le pommeau de la douche sur son dos, faisant ruisseler l’eau, puis sur ses fesses...
La jeune blonde se retourna ensuite, et éclaboussa ses seins, puis son bassin, venant nettoyer les traces de sperme qui filaient dessus.
« Il vaut mieux que je nettoie bien ma chatte... »
Elle lui sourit à nouveau, et s’aspergea ainsi cette partie de son corps. C’était souvent une technique que les femmes frustrées utilisaient pour se faire jouir. Doutz’ se mordilla les lèvres, basculant sa tête en arrière. L’eau fusa dans son intimité, heurtant son clitoris, et elle soupira, restant ainsi pendant quelques délicieuses secondes. Le plaisir affluait en elle, fort et vibrant, et elle finit par retirer le pommeau, après plusieurs soupirs, qui n’étaient presque pas feints. C’était à croire que Doutz’ était une véritable succube, insatiable... Ou peut-être que, inconsciemment, elle cherchait à offrir à Alex’ une nuit formidable, afin de se faire pardonner en avance pour tous les soucis qu’elle allait lui causer.
Un sourire sur le coin des lèvres, la belle femme blonde se massa l’un des seins, puis désigna du nez le savon, avec le gant de toilette.
« Rends-toi galant, Alex’... Aide-moi à me laver... »
Elle voyait bien l’homme la caresser avec le gant... Nul doute que ce serait sensuel.
Après tout, quand on avait un Petit Chaperon rouge sous la main, qu’est-ce qui ne l’était pas ?
-
Alex avait pas vraiment le temps de récupérer. Doutzen était comme le feu, elle ne cessait de vous surprendre à tout moment. Alors qu’il était entrain de souffler un peu, elle lui avait offert un show merveilleux. Il était bien sûr impossible de rester de marbre. Il l’avait regardé avec des yeux brillants. Bon sang que cette fille était spéciale et rare. Alex pôuvait pourtant se targuer d’en avoir déjà vu, mais là, chaque fois, elle repoussait les limites encore et encore.
L’admirant, il souriait, la laissant faire. Au fond, c’était parfait pour se ressourcer. Il joignait l’utile à l’agréable et se disait qu’elle lui offrait le meilleur moyen de retrouver la plénitude de ses actes.En effet quoi de mieux que de pouvoir se rincer l’œil sur une superbe femme pour laisser l’excitation reprendre possession de votre corps ? l’entendant gémir, il avait la confirmation qu’elle était sans doute très douée et expérimentée. Ce n’était pas une novice en la matière, il n’y avait pas de doutes à avoir là-dessus. Il le pensait déjà mais cela confirmait une fois de plus. Sentant sa verge se redresser, il ne se fit pas prier quand elle lui demanda de le rejoindre. Il n’était pas fou et pour être honnête, il avait eu la même idée
« Les grands esprits se rencontrent ma belle »
Se redressant, il ne se fit pas priver et prenant le gant de toilette dans sa main droite, il commença à frotter Doutzen. Encore que c’était plutôt des caresses. N’ayant pas omis de mettre du savon liquide sur le gant, il continuait de sourire et commencer à lui caresser la poitrine. Lentement, surement, avec des gestes lents, prenant le temps de redécouvrir ce corps si charmant.il prenait facilement son plaisir. Il faudrait être fou pour ne pas se rendre compte de cela. Il était entrain de faire ce que certains pouvaient à peine imaginer.
La fixant toujours, le gant de toilette descendit vers l’entrejambe qu’il se mit aussi à caresser. Laissant un doigt se redresser, il était certes sous le gant de toilette mais elle pouvait le sentir d’ores et déjà. C’était de toute façon le but.Il voulait par là la doigter à travers le gant de toilettes. Et comme il était plutôt doué, il lui fit ouvrir la bouche, ce qui lui permit d’y engouffrer sa langue. Une nouvelle fois, on était parti pour une danse sensuelle entre les deux bouches.
L’autre main libre remontant sur sa poitrine, Alex une nouvelle fois se montrait habile et fiévreux dans ses caresses. Doutzen avait réussi à le reveiller une nouvelle fois, comme le montrait sa verge qui durcissait une nouvelle fois. Sans doute pour le plus grand bonheur de la jeune femme. Et aussi pour celui du jeune homme pourquoi le nier
« Je ne sais pas si tu vas rester propre longtemps »
Mais était-ce vraiment un soucis. Toujours entrain de fouiller son entrejambe et de malaxer sa poitrine, Alex se disait que cette soirée et cette nuit allaient encore durer longtemps. Eternellement même qui sait. Et au fond, c’était tout ce qu’il souhaitait. Car il craignait pour la première fois de voir partir de chez lui une de ses conquêtes.
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Doutzen trouvait l’idée de se nettoyer avec le gant de toilette particulièrement excitante. Tout simplement... Elle laissait parler son imagination, prenait des initiatives, ce qui était indéniablement le signe qu’elle se sentait bien ici... En sécurité. Pas comme quand elle était avec les types machistes, gros et gras, qui la traitaient comme de la viande, comme du bétail, bonne à se faire défoncer et violer continuellement. Ici, c’était différent, et elle appréciait ça... Ce n’était certes pas la première fois qu’elle y pensait, mais c’était tellement rare que Doutzen s’autorisait à le faire plusieurs fois. L’homme se rapprocha d’elle, et, lentement, entreprit de la laver. Elle aurait, là aussi, pu le faire toute seule, mais... Et bien, c’était plus excitant avec lui. L’homme caressait sa peau, glissait sur son cops, avec tendresse. L’eau ruisselait entre eux, et ses caresses la faisaient soupirer. Le corps d’une femme était comme une immense chaudière qui, si on la secouait bien, s’enflammait à merveille. Il s’approcha de son intimité, et Doutz’ soupira de plaisir, entrouvrant les lèvres... Avant de sentir l’homme retourner l’embrasser.
« Hummmm... »
Alex’ allait sûrement passer toute la journée de demain à dormir... Du moins, c’est ce que Doutz’ se disait, non sans une certaine fierté à cette idée. Reto avait beau être insoutenable et brutal, il avait au moins bien formé les capacités sexuelles de Doutzen, ce dont cette dernière se rendait maintenant bien compte. Elle suivait l’homme, et était même maintenant en train de faire quelque chose qui, jadis, lui aurait tout simplement semblé impensable : diriger les ébats... Imposer son rythme, imposer ses envies et sa propre volonté. Il l’embrassait tendrement, une tendresse infinie, dans laquelle la jeune femme sentait aussi un désir vibrant, une passion qui ne demandait qu’à s’exprimer et à se libérer pour la consumer intégralement... Encore. Cette nuit continuait à s’étirer. Ils n’étaient plus en train de jouer les prolongations, là, c’était le match-retour. L’homme caressa aussi ses seins avec son autre main, et ils étaient là, eux deux, au milieu de la piège, à se rouler des pelles, l’eau tombant sur eux. Deux amants entremêlés l’un à l’autre, leurs préjugés mutuels fondant et glissant sur leurs corps comme cette eau qui ruisselait. Elle, qui avait vu en lui un homme arrogant, présomptueux, coureur de jupons notoire, voyait désormais autre chose... Perdue et désorientée, elle se réfugiait dans une valeur sûre et partagée entre eux, le sexe.
Contre ses cuisses, elle sentit la virilité de l’homme se réveiller. Une main sur sa nuque, s’appuyant contre son torse, l’autre se glissa vers le bas, ses doigts glissant le long de cette hampe de chair, remuant dessus d’avant en arrière. Elle frissonnait au contact de cette verge pointue, ce petit bout de chair qui allait à nouveau retourner en elle. Son amant nocturne était clairement en train de se surpasser. Le baiser se rompit à nouveau, et il lui fit une remarque, une réflexion qui la fit sourire.
« Alors, je crois qu’il va falloir que tu me nettoies à nouveau, Alex’... »
Elle avait susurré cette phrase dans le creux de son oreille, sur un ton langoureux et mielleux, avant de lécher sa peau. Il nettoyait son intimité, et Doutz’ gémissait et soupirait, remuant un peu des hanches.
Le plaisir était bel et bien là.
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Alex était prêt. Prêt pour un nouvel assaut, une nouvelle chance de la combler. La verge de nouveau pleinement opérationnel, il savait qu’il devait assurer. C’était ce qu’elle attendait de lui et il ne voulait pas la décevoir. Sur ce point, elle pouvait être rassurée, il allait faire ce qu’il devait faire et se montrer digne de confiance. Il avait sa réputation et son honneur à défendre. Et il n’allait certainement pas lâcher quoique ce soit à ce niveau là.
« Il est temps de reprendre le contrôle de choses plus agréables »
Délicatement, et en n’omettant pas de la caresser, il la fit se retourner face au mur de la douche, pour qu’elle lui tourne le dos .Se débarassant de ce gant de toilettes qui ne servait plus à rien, il ne fallait pas être grand clerc pour comprendre ce qu’il avait en tête .Plaçant sa verge une nouvelle fois à l’entrée de son vagin, il la saisit aux hanches et donna un coups de bassin pour de nouveau la pénétrer
Bien sûr on pouvait se demander pourquoi il ne cherchait pas à la sodomiser .A vrai dire, Alex réservait cela aux femmes sans importance ou qu’il jugeait comme tel. Il n’était pas spécialement fan de cette pratique qu’il jugeait humiliante pour la femme .Oui Alex Sanderson avait certains principes et ne pas aimer la sodomie en faisait partie aussi fou que cela puisse paraitre. Et si en d ‘autres temps il aurait sans doute oublier ses principes, avec Doutzen, il tenait à les respecter. Voilà pourquoi il préférait la prendre de manière plus conventionnelle, d’autant que le plaisir était loin d’être négligeable.
De nouveau en elle, il donnait des petits coups de bassin, commençant lentement. Les bruits du sexe entrant et sortant claquant tout comme ses bourses contre ses fesses, il l’avait saisi aux hanches pour mieux la pénétrer .Ne mettant pas de préservatif et ne se souciant pas vraiment non plus de la facture d’eau vu le temps passé dans cette douche, il augmenta au fur et à mesure le rythme de ses mouvements de bassin. La faisant hurler et gémir, de plus en plus fort, Alex avait entamé un vrai travail de sape et bientôt, suite à l’efficacité de ses coups de rein, Doutzen qui cherchait appui, se retrouva à se laisser glisser sur le sol, à quatre pattes sur le revetement carrelé de la cabine de douche .Loin de s’en satisfaire, Alex continuait de la prendre, ne lui laissant aucun répit .Ses gémissements couverts par ceux de son invitée, il la prenait toujours en levrette, alors qu’il serrait les dents pour ne rien lâcher .Une nouvelle fois il l’honorait de la plus belle des façons, en lui offrant la possibilité de jouir et de prendre son pied.Lui même se penchant au maximum sur elle, il avait remonté ses mains sur ses seins et venait lui lécher le cou et le lobe de l’oreille autant que sa position lui permettait
« Je veux qu’on ne soit plus qu’un Doutzen, je te veux à mes côtés »
Avec une femme pareille, Alex savait qu’il serait intouchable. C’était l’évidence même à ses yeux.Peu importe si pour cela il devait changer de style de vie ou perdre une partie de ce qu’il était. Le jeu en valait la chandelle et Doutzen était en quelque sorte une récompense qui en valait la peine. Et pour la convaincre il lui dit encore
« je t’offrirai une vie de rêve »
Oui il le ferait. Car il en avait les moyens tout simplement.
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Et le rodéo reprit... Doutzen le laissa faire. Elle continuait à attiser le feu de cet homme, à puiser dans ses ultimes ressources, en se gargarisant d’être peut-être la seule femme à avoir autant tirer sur la corde avec lui. Il la mit contre le mur. Ses seins heurtèrent le rebord, froid et pavé, et ses mains se serrèrent lentement. Il allait la prendre comme ça, et elle sentit sa verge caresser à nouveau son corps... Puis elle gémit, se mordillant les lèvres en redressant la tête, quand ce membre entra en elle, s’immisçant dans son organisme. Elle soupira, se tortilla un peu, sentant l’homme remuer en elle, d’avant en arrière. Il y allait rapidement, avec une passion soutenue et contenue, qui enflait progressivement.
« Haaaan... Hummm.. !! Haaaannn... !! »
Elle sentait l’homme entrer en elle, et le corps de Doutz’ heurtait la paroi. L’homme filait encore et toujours eux, rendant son appui précaire et glissant. Plus simplement, Doutzen se sentait emportée, sans rien pouvoir faire pour l’en empêcher. Elle glissait progressivement le long du mur, tombant le long du rebord, jusqu’à finir par se retrouver à quatre pattes, Alex se reculant progressivement pour la laisser passer. C’était un coït classique, l’homme se refusant visiblement à l’anal. Il pouvait, de fait, choisir le trou qu’il voulait, Doutz’ n’aurait pas été choquée. Elle gémissait et se tortillait, poussant de nouveaux cris, forts et intenses, dans cet espace clos et exigu. Haletant et gémissant, la Russe se laissait pleinement faire. Alex’ ne la ménageait pas, continuant à la prendre, avec force et passion. Son sexe vibrait en elle, remuant, glissant, gros et énorme, la remplissant de bonheur et d’un plaisir intense et particulièrement jouissif.
Le temps défila à nouveau à toute allure, et Doutz’, au milieu de ses cris et de ses soupirs, eut droit à un nouvel orgasme, s’abandonnant contre son amant. Épuisée, éreintée, elle finit donc à quatre pattes, après que les deux amants aient à nouveau copulé... Encore. Sa respiration était longue, accélérée, profonde, des plaques rouges de sueur sur tout son corps. Ses cheveux étaient défaits, remplis d’eau, filant en cascades sur sa tête, et elle accusait les contrecoups du plaisir et de l’effort physique. Oh oui, oui, mille fois oui, c’était bon, mais c’était aussi intense... Intense et épuisant !
Tout en la prenant, Alex’ avait caressé ses seins, s’aplatissant contre elle, murmurant des mots doux dans son oreille, des mots que, malgré son plaisir tonitruant, Doutzen avait entendu... Cependant, elle n’y avait pas fait attention. Pour elle, son amant était juste en train de délirer, de laisser s’exprimer son bonheur sans pouvoir le retenir. Maintenant qu’elle avait joui, elle se retourna, s’asseyant sur le sol. Cette fois, c’était elle qui était au sol. Ses cheveux recouvraient une partie de son corps, et elle les écarta d’un revers de la main, avant de lui sourire, la respiration longue et précipitée.
« Une vie de rêve... Vraiment ? »
Elle était sceptique. Alex était en train de délirer, et Doutzen se sentit encore un peu coupable. Elle allait lui briser ses rêves... Mais elle se consolait en se disant que, à Seikusu, pour un homme riche et célibataire, ce n’était pas les occasions qui manquaient. Reto n’accepterait jamais que son Petit Chaperon Rouge parte si facilement, et Alex n’avait pas vraiment l’allure du Chevalier Errant prêt à affronter le vilain beau-père tortionnaire, ou la redoutable belle-mère... Sa vie se résumait à ça : un sordide conte de fées, où les rôles étaient inversées, où la demoiselle en détresse était une vampire qui vous séduisait pour mieux planter ses crocs dans votre cou et aspirer votre sang jusqu’à la moelle, ne vous laissant plus que vos yeux pour pleurer.
Se redressant lentement, elle s’adossa contre Alex, posant ses mains sur son torse, et sa tête contre lui.
« Ne fais jamais une promesse que tu ne pourras pas tenir, Alex... »
La vie n’était pas un rêve. Doutz’ le savait mieux que personne.
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Alex avait bien des défauts mais il ne disait jamais rien sans en être certain. Alors qu’elle s’était mise contre lui ; sans doute pour en quelque sorte chercher une forme de réconfort, il avait perçu en elle une forme de résignation. Sans doute avait elle une vision négative de la vie à cause de ce qu’elle avait vécu. C’était fort probable. Et il pouvait le comprendre. La serrant fort contre lui, il voulait malgré tout lui faire prendre conscience qu’il avait les moyens de ses ambitions. Certes, il ne connaissait pas toute l’histoire. Il est évident que si il l’avait su, il ne serait peut être pas sur de lui à ce point. Reto était un criminel et Doutzen son employée. Mais malgré tout, même s’il l’avait su, il aurait essayé de l’aider de la même manière qu’il le faisait maintenant. Doutzen avait réveillé chez lui quelque chose d’inconnu. Rien que pour cela, il ne voulait pas la lâcher, du moins pas tant qu’il ne serait pas certain de ce que c’était ou de ce qu’il voulait. Dans son esprit, il avait l’argent, il avait une situation enviable, il pouvait faire en sorte qu’elle ne manque jamais de rien. Lui caressant le visage, tendrement, il lui embrassa le haut du crâne, cherchant d’abord à l’apaiser comme il se devait. Il voulait qu’elle sente qu’elle pouvait lui faire confiance. C’était son vœu le plus cher, car il se rendait bien compte que c’était la base s’il voulait nouer avec elle une relation sérieuse. Encore qu’il n’avait aucune idée de ce que cela voulait dire vu son parcours
« Tu sais très bien que j’ai les moyens de le faire si tu voulais me laisser une chance. Tu pourrais devenir une reine, ma reine. Tu n’aurais plus jamais à te soucier des lendemains peu importe leur contenu. Je ne dis pas cela sous le coup de l’émotion ou de l’excitation. C’est juste que tu es une femme exceptionnelle. Et je voudrais pouvoir te convaincre que je suis l’homme qu’il te faut »
La serrant toujours contre lui, l’eau coulait toujours sur eux, et les vapeurs d’eau chaude envahissaient la cabine. Le temps s’était une nouvelle fois suspendu. On pouvait toujours se dire qu’il en faisait de trop mais ce n’était pas le cas il pensait chaque mot prononcé. Il n’avait jamais été aussi sincère de toute sa vie d’ailleurs. Et peut être ne s’était il jamais autant exposé non plus
« Maintenant si tu veux juste me voir comme un amant occasionnel Doutzen je le comprends. Jamais je ne chercherai à t’imposer ce que tu ne veux pas. J’ai bien trop de respect pour toi »
Toujours aussi courtois et sincère, il y avait un nouveau Alex qui sortait de sa coquille. Bon ok, il restait le petit merdeux arrogant qu’on connaissait mais avec Doutzen, c’était différent. Elle faisait ressortir ce qu’il y avait de mieux chez lui.Ou tout au moins le rendait plus humain et plus tendre dans son attitude et ses gestes.
Plongeant ses yeux dans ceux de la jeune femme, il vint l’embrasser, une nouvelle fois, avant de lui prendre la main et de l’embrasser aussi. Il se doutait qu’il ne devait pas être le premier à lui promettre une vie meilleure. Mais il était peut être le seul à en avoir les moyens.
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C’était une réaction totalement inattendue. Doutzen n’avait encore jamais rencontré un tel scénario... Qu’un homme s’attache à elle, elle le comprenait, mais, généralement, dans la mesure où ces derniers avaient déjà des femmes, ils abandonnaient rapidement l’idée de s’y attacher. Le Japon était un pays extrêmement à cheval sur le mariage, sur les relations conjugales, et très sévère à l’encontre des rapports extraconjugaux ou adultérins. Les femmes célibataires ayant la trentaine étaient ainsi toujours mal vues, à tel point que bien des sociétés incorporaient dans leurs propres structures des agences matrimoniales, destinées à aider les salariés célibataires à rencontrer d’autres salariés. Le Japon restait donc un pays très atypique, et bien des gens ne voulaient pas qu’on nuise à leur réputation. Avec Alex, les choses étaient différentes, car il était célibataire... Et venait visiblement d’être frappé par Doutzen, tellement frappé qu’il voulait maintenant qu’elle reste avec lui. Diable ! Quelle situation horrible ! Tôt ou tard, Alex saurait que Doutz’ lui avait tendu un piège... Qu’allait-il se passer ? Comment allait-il réagir ? Est-ce qu’il était sérieux ? Est-ce qu’il pensait vraiment ce qu’il disait sur elle ? Qu’il était vraiment amoureux d’elle, et vraiment soucieux de prendre soin d’elle ? La belle Doutzen avait bien envie d’y croire... Mais il y avait en elle une couche de cynisme qui la protégeait, et qui l’entourait, enveloppant son cœur. Cette couche faisait qu’elle avait du mal à croire à ce que l’homme disait, et que, même si elle voulait y croire, elle se refusait à y croire.
Elle ne répondit rien, relevant la tête, et laissa l’homme l’embrasser, soupirant lentement, fermant les yeux. Elle devait retenir ses émotions. Doutz’ avait beau se dire cynique, elle restait fondamentalement une jeune femme romantique, qui avait toujours cru au Prince charmant, et ce même si elle était maintenant avec le Grand Méchant Loup. Mais Alex... Elle avait du mal à croire que ce puisse être le cas. Reto l’envoyait toujours chez des types qui n’étaient pas exemplaires. Elle ne pouvait pas y croire, ni ne voulait y croire.
« Tu serais donc un vrai gentleman, Alex... »
Doutzen lui sourit. Devait-elle encore continuer à jouer son rôle ? Elle état venue le voir en indiquant être une femme en recherche d’un homme riche et puissant, fortuné... Dans l’absolu, Doutzen se raccrochait donc à son rôle, afin de ne pas laisser l’homme comprendre qu’elle jouait un double jeu. La tâche était d’autant plus difficile qu’elle ne s’était vraiment pas attendue à ce qu’il fasse preuve d’un tel sentimentalisme, d’une telle forme de romantisme... Elle était piégée, prise à son propre jeu, mais, fort heureusement, elle réagissait vite. Reto lui avait appris à réfléchir rapidement, ce qu’elle savait faire, et c’est même ce qu’elle entreprit de faire.
« Je ne sais pas... C’est tentant, mais... Je ne pourrais le croire que sur le long terme... »
Elle sourit à nouveau, restant contre lui, ses mains sur son torse, et embrassa un peu son torse, glissant le long de sa peau.
« Mais tu commences très bien... »
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Alex la serrait toujours contre elle pas vraiment déçu ou surpris. Il savait que tout ceci était rapide et pour le moins surprenant. Lui-même avait du mal à le croire et à le comprendre. Il ne s’imaginait pas vraiment pouvoir penser cela un jour d’ailleurs. A la base Doutzen lui plaisait physiquement et il ne l’avait vu que comme une énième conquête. Mais durant cette soirée, il y avait eu quelque chose qu’il ne connaissait pas mais qui l’avait perturbé. Il ignorait ce que cela voulait dire. C’était un sentiment nouveau pour lui. Il était trop tot pour pouvoir mettre un nom dessus d’ailleurs. Mais il voulait voir plus loin, essayer de comprendre ce qui lui arrivait. Et il savait aussi une chose : il voulait aller plus loin, voir plus loin, avec elle. Il n’avait pas envie que cela s’arrête. Et c’était une première pour lui
« Je sais que tout est soudain, moi-même j’ai parfois du mal à comprendre ce qui m’arrive. Tout ce que je sais c’est que je me sens bien avec toi. Et j’ai envie de voir où cela peut nous mener »
Il tenait le visage de Doutzen entre ses mains, le caressant avec tendresse, posant sur elle un regard bienveillant. Ayant fendu l’armure, il s’exposait plis que jamais, prenant un gros risque. Mais il avait la sensation que cela valait le coup avec elle. Déposant un tendre baiser sur ses lèvres, il essayait d’expliquer ce qu’il ressentait. En parler lui faisait du bien, cela lui permettait aussi de chercher à mieux comprendre.
« A la base je te voyais comme une conquête de plus, et sans doute que toi tu me voyais comme tout le monde : un play-boy arrogant vide de sens. »
Oui, c’était le schéma classique. Après leur nuit, il aurait du passer à autre chose et elle aussi. Mais tout était différent maintenant. Pour lui surtout et peut être pour elle. En tout cas, elle ne fermait pas la porte, ce qui était une bonne chance pour lui. Déposant un baiser sur son front, Alex découvrait de nouveaux gestes tendres et délicats avec elle.
« Seulement quelque chose s’est passé en moi quand on a commencé à se rapprocher et à laisser libre cours à nos désirs mutuels. Et je sais que c’est la première fois que je ressens avec une femme. Et c’est à toi que je le dois »
Alex jouait carte sur table. Bien évidemment, rien ne laissait présager de l’avenir. Il n’y avait aucune garantie pour la suite des choses. Mais il voulait avoir une chance de pouvoir faire ses preuves. C’était important pour lui
« Jamais je ne te forcerai à quoique ce soit. Mais tu fais sortir le meilleur en moi et j’aimerais avoir une chance de faire mes preuves. Mais si tu préfères garder cette nuit comme unique, je comprendrais aussi. Mais je sens que ce n’est pas forcément ce que tu veux. Mais de toute façon on fera comme tu le sens »
Et un nouveau baiser vint sceller ses propos.Alex devenait de plus en plus humain. Et donc de plus en plus exposé à la souffrance.
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Son empathie était mise à rude épreuve. Aïe, aïe, aïe, elle ne s’attendait vraiment pas à un tel scénario ! Pourquoi fallait-il qu’Alex’ fausse ainsi les données ? Pourquoi fallait-il que ce maudit homme joue sur la corde sensible ? Ne pouvait-il juste pas rester dans son rôle de play boy extraverti ? Était-ce un jeu ? Qu’avaient-ils donc fait de si exceptionnel, ce soir, pour qu’il se mette à lui ouvrir sa flamme, à lui sortir le grand numéro ? Tout ce qu’ils avaient fait, c’était baiser comme des hyènes en chaleur ! Certes, Doutz’ était peut-être le plus beau coup qu’il ait jamais tiré (ce que, à sa grande terreur, Doutz’ appréciait avec une certaine once de fierté), mais elle ne restait qu’un coup. L’amour, ce n’était pas le sexe... L’amour, ce n’était pas juste vouloir prendre quelqu’un. Que savait-il d’elle ? Rien. Absolument rien ! Il ignorait tout de son passé, il ignorait qui elle était vraiment, et elle-même n’en savait rien... Il lui confiait être plus qu’un vulgaire Don Juan, mais, à bien y réfléchir, n’importe qui aurait tendance à se présenter comme cela. Personne ne viendrait séduire une fille en lui disant qu’il était un remake de Popeye.
*Ne te laisse pas avoir, Doutz’ !*
Fondamentalement, Doutzen était un petit Chaperon rouge. Elle était fondamentalement gentille et compatissante. Sa route avait croisé celle de Reto, qui ne ressentait aucune forme d’empathie. Il était un véritable psychopathe, fou furieux, brutal, et dominateur. Le Grand Méchant Loup. Doutz’ atténuait toujours les reproches qu’elle se faisait en vendant son corps, en piégeant des individus ayant des enfants et des familles, par le fait qu’ils étaient des loups, voire des louveteaux... Mais Alex’ essayait de lui dire qu’il n’était pas un loup, mais un renard. C’était différent... Doutzen ne pouvait pas tomber dans ce piège, car Alex’ le verrait, et, surtout, Reto le verrait... Et, s’il apprenait que Doutz’ avait fait des bêtises, il la punirait. Et ça, Doutz’ ne le voulait pas ! Qu’est-ce qu’Alex’ comptait vraiment faire contre quelqu’un comme Reto ? Quelles étaient ses chances ? Croyait-il pouvoir le vaincre en claquant des doigts ? Reto avait ses entrées, il était intouchable... Et, quand bine même, que ferait-elle, ensuite ? Retourner à son pays natal, au village ? Retrouver sa vie de fermière auprès de parents qui l’avaient abandonné ? Finir dans un centre social ? Alex’ prétendait pouvoir s’occuper d’elle, en avoir les moyens et la volonté... Mais Doutz’ en doutait. Elle ne supporterait pas d’être libérée de la griffe de Reto pour tomber sur un autre Loup.
*Méfie-toi des sourires d’anges, de ceux qui ne sont pas ce qu’ils prétendent être... Ton jugement, Doutz’, fie-toi à ce dernier !*
Voilà son refuge, voilà son échappatoire... En définitive, il fallait se rabattre sur ce qui était clair, sur ce qui était admis. Reto lui avait dit qu’Alex’ était un coureur de jupons, elle avait pu le vérifier par elle-même. Non, non, on ne changeait pas comme ça, en une seule nuit. Leur rencontre n’était pas une sérendipité, elle était une rencontre calculée pour répondre à des intérêts distants : se soulager avec une belle femme pour Alex’, satisfaire son père adoptif pour Doutz’. Ce n’était PAS de l’amour ! Oui, Doutz’, voilà ce qu’il fallait se dire ! Refuser l’autre option, afin de préserver tes nuits heureuses et insouciantes ! Pas de l’amour, pas de l’amour, pas de l’amour... Mais elle avait beau se le répéter, le fait même qu’elle se le dise avec tant d’insistance était bien qu’elle cherchait à se convaincre...
...Car il était possible qu’Alex’ dise vraiment la vérité, et qu’il ait été vraiment touché par elle. Il était possible que son objectif initial n’ait été que de sauter Doutz’, et qu’il se soit trouvé une conscience. C’était un scénario digne de films à l’eau-de-rose, mais Doutz’ se prédestinait à être actrice. Et puis, la vie ne raffolait-elle pas elle-même de ces histoires invraisemblables ?
Il termina sa tirade par un nouveau baiser, et Doutz’ cligna lentement des yeux.
« Je... »
Elle secoua la tête, baissa les yeux, puis les releva, s’humecta les lèvres... Et finit par répondre :
« Pour l’heure, je pense que j’ai froid... »
Elle bottait en touche, le temps de répondre, et sortit de la cabine. Elle s’enroula dans une serviette, tournant le dos à Alex’, fermant les yeux. Dans la vie qu’elle menait, il n’y avait aucun manuel, aucun paragraphe à lire pour savoir quel était le traitement à apporter pour résoudre le problème qu’elle avait sur les bras. Elle était seule, seule face à elle-même, seule face au doute qui la tiraillait de part en part. Elle secoua lentement la tête, puis se mordilla les lèvres.
« Je... Je ne sais pas, Alex’... Tu... C’est vrai que tu es différent de ce que je pensais, mais... Je ne peux pas m’engager aussi rapidement, je... J’ai besoin d’apprendre à te connaître. J’ai besoin de m’assurer que tu ne confonds pas passion sexuelle et... Et autre chose... Mais je suis flattée que tu me trouves si bonne au lit... »
Non, ce n’était pas clairement le domaine dans lequel Doutz’ était la plus à l’aise...
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Alex n’avait pas tardé à la suivre hors de la douche. A vrai dire, il sentait bien ses hésitations et il n’était pas vexé. Lui-même se demandait encore ce qui se passait en ce moment. De plus, il avait bien conscience qu’il y avait sa réputation et ses faits. Il n’était pas un mec bien il le savait. Et Doutzen avait sans doute compris qu’à la base , elle n’était qu’un coup d’un soir. C’était sa façon de faire, sa méthode. Il n’avait pas vraiment caché cela et aujourd’hui, il devait la convaincre qu’il était autre chose
« je ne demande pas mieux que d’avoir l’occasion de te montrer qui je suis »
Nu comme un ver de son côté, il vint derrière elle, la prenant par les épaules, l’embrassant dans le cou et sur le haut de son crâne. Elle était un peu paumée et il avait la sensation qu’elle était fuyante pour ne pas poser les bonnes questions. Elle ramenait tout au sexe car c’était plus facile. Plus pratique. Mais Alex avait couché avec assez de femmes que pour savoir que ce n’était pas qu’une question de plaisir sexuel. Ce qu’il avait ressenti pour Doutzen, c’était la première fois. Et donc, oui il ne savait pas mettre un mot la dessus, mais c’était aussi le signe que c’était différent
« J’ai couché avec un nombre important de femmes et j’ai jamais ressenti cela »
Toujours dans son dos, il lui caressait le corps par-dessus la serviette, ne cherchant pas autre chose qu’à la rassurer. Il se rendait compte que quelque chose de différent s’était passé et que maintenant il fallait en tenir compte aussi. Il n’allait pas pouvoir faire comme si rien avait été dit et elle non plus. Le fait qu’elle ne parte pas était déjà un bon signe mais il n’y avait rien de fait. Il allait devoir maintenant la convaincre qu’il pouvait être plus qu’un amant. Et si jamais c’était pas le cas, il se contenterait de ce rôle.
La faisant retourner face à lui, il lui caressa la joue tendrement, comme pour la rassurer. Les choses allaient vite pour lui mais moins pour elle. Pas grave il était prêt à attendre. Mais il tenait à ce qu’elle sache qu’il était sérieux et qu’il ne jouait pas.
« j’ai bien compris que pour toi c’était sans doute moins clair que pour moi. Je le comprends et je le respecte. Après tout mon pédigrée n’inspire pas confiance. J’assume cela. Mais il est important pour moi que tu comprennes que je ne rigole pas. Je ne joue pas avec ce que je dis. C’est bien trop important. Si tu me laisses entrer dans ta vie, je la rendrais meilleure. Peu importe le prix à payer»
Bien décidé à sortir le grand jeu, Alex n’avait pas peur de perdre la face. Il avait confiance en lui et se disait qu’il avait tout en main pour la convaincre. Cela prendrait peut être du temps mais il savait qu’il pouvait le faire.
« Es-tu d’accord pour au moins essayer ? »
Il la regardait avec des yeux emplis de passion et de désir.Et quel autre meilleur moyen que venir l’embrasser tendrement pour la convaincre. Alex se la jouait séducteur romantique. Un rôle qu’il ne maitrisait pas encore mais qu’il avait envie d’approfondir.
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Doutz’ ramenait cela au sexe... Car c’était la seule chose qu’ils aient vécu ça ensemble. Pour elle, soit Alex’ la manipulait, soit il n’avait pas autant la tête qu’elle sur les épaules. Ils n’avaient fait que coucher ensemble, et, pour Doutz’, elle était respectée dans la logique « clients », se refusant dès le début à voir en autre chose qu’Alex’ une autre poule à plumer pour les bons soins de Reto. Une sorte de pacte implicite qui convenait très bien aux autres hommes avec qui elle avait couché, car, ce qu’ils redoutaient surtout, c’était que leur conquête d’un soir ne s’attache à eux, afin de bouleverser leur petit train-train. Malheureusement, Alex’ était célibataire, et n’avait visiblement plus envie d’y rester. Est-ce qu’il tentait d’allumer Doutz’ parce qu’il le pensait vraiment, ou parce qu’il avait en horreur le célibat, et qu’il voyait en elle un bon moyen de s’occuper le soir ? Doutzen avait beau se dire romantique et rêveuse, vivre avec un homme comme Reto, c’était apprendre à être réaliste, et à savoir contenir ses ardeurs. En un sens, elle était encore pire qu’une prostituée, car, avec la prostituée, on était sûr de ne pas se faire entuber. Elle, elle était un vicieux petit Chaperon rouge, et Alex’ voulait s’entacher à elle. Non seulement c’était incompréhensible, car Doutz’ n’arrivait pas à comprendre ce qu’il pouvait lui trouver d’autre en-dehors de ses performances sexuelles, mais c’était aussi risqué, car, en faisant ça, il entrerait davantage dans le jeu de manipulations instillé par Reto.
Elle n’avait aucune réponse tranchée à donner. Elle ne pouvait pas dire « Non » car, si elle avait une entrée, et que Reto avait encore besoin de sa poule, il pourrait s’énerver... Et elle ne pouvait non plus dire « Oui ». Elle était déstabilisée, et Alex insistait, se rapprochant à nouveau d’elle, posant ses mains sur ses épaules, l’amenant à croiser à nouveau son regard. En d’autres circonstances, elle aurait pu émettre des doutes sur les capacités d’Alex à séduire les femmes. Entamer son discours avec un « J’ai couché avec un nombre important de femmes » n’était clairement pas la bonne approche... Mais Doutz’ n’allait pas lui reprocher sa maladresse, et ce d’autant plus qu’il y aurait eu, là-dedans, un brin de mauvaise foi et d’hypocrisie. Elle-même avait couché avec un nombre « important » d’hommes... Sûrement moins qu’Alex, mais assez pour avoir un doute sur leur nombre.
« Essayer... »
Ce fut tout ce qu’elle arriva à murmurer. Alex l’embrassa à nouveau, et Doutz’ soupira. Sa bouche s’entrouvrit, et elle sentit la langue de l’homme filer dans la sienne, s’enfoncer dans sa cavité, dans son antre, allant chercher son propre appendice lingual pour un doux ballet. La main de Doutz’ se crispa sur ses cheveux, une autre sur ses épaules, et elle répondit à son baiser, soupirant et gémissant... De l’amour, vraiment ? Elle avait plutôt l’impression de voir une émanation hormonale intense, mais il était si facile de confondre les deux, si facile de se tromper, si facile de croire qu’un désir sexuel fort était une forme d’amour... Mais ce n’était qu’une lune de fiel, le plus terrible des poisons, car le plus exquis... Ou peut-être devenait-elle trop cynique. Quoi qu’il en soit, tout en l’embrassant, sa serviette se défit, probablement à cause du contact avec le corps de l’homme, et, alors que le baiser se prolongeait, cette dernière finit par tomber, glissant le long de son corps pour s’étaler à ses pieds. Doutz’ était à nouveau toute nue, ses cuisses se frottant contre la verge de l’homme.
Elle n’était pas dupe... Il y avait forcément quelque chose qui puisse expliquer l’attrait d’Alex envers sa personne, et sin espèce d’acharnement sexuel... Doutzen devait avoir un corps et une attitude sexuelle qui, en tout point, correspondait à ses fantasmes inconscients. C’était une autre hypothèse possible, préférable à celle, plus froide, du Don Juan continuant à jouer son rôle, mais, faute de savoir lire dans les pensées des autres, la jeune blonde ne pouvait que broder.
Le baiser dura donc un certain temps, jusqu’à ce qu’il se termine. Le regard légèrement perdu dans le vague, Doutz’ se mordilla les lèvres, et hocha la tête.
« Essayer, ça, je veux bien... Ta compagnie reste agréable, Alex... Très agréable, même... »
Trop agréable, en fait... Mais, en disant cela, elle devait sans aucun doute aussi parler d’elle-même. À force de l’envoyer sur le terrain, Reto avait fini par la rendre « trop » douée. Maintenant, ses proies devenaient amoureuses d’elle, amenant Doutz’ à se demander, avec horreur, quand elle changerait... À partir de quand cesserait-elle d’être un petit Chaperon rouge pour devenir une Veuve noire ? Plus elle multipliait les amants, et plus elle s’en rapprochait...
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Alex savait que pour le moment il n’aurait rien de plus. C’était déjà pas si mal finalement. Encore une fois, pour lui, la situation était nouvelle et compliquée. La prenant par la main, il la guida vers la chambre où ils allaient de nouveau faire l’amour. C’était compliqué pour Alex de savoir vraiment ce qu’il voulait. Encore une fois tout était nouveau pour lui là dedans. Doutzen avait peut être raison finalement, il fallait penser au sexe c’était plus facile et plus pratique pour tout le monde. Il avait peut être tort de vouloir voir autre chose derrière cela.
L’amenant sur le lit, il avait recommencé à l’embrasser et à la caresser. Nu, sa verge gonflé de désir et d ‘excitation, il savait qu’il allait l’honorer encore une fois. La nuit allait être longue ou courte, c’est selon, et il ignorait de quoi serait fait demain matin.
Embrassant la jeune femme, il laissait de côté ses interrogations. Il avait assez questionné la jolie Doutzen comme cela. Et alors qu’il avait recommencé à la pénétrer, il était malgré tout drole de se dire que c’est la première fois qu’il ressentait cela et que c’était aussi sans doute la première fois qu’il prenait le risque d’être malheureux. Cela pouvait être une bonne chose comme une malheureuse chose. Il pouvait devenir plus humain ou devenir encore plus gerbant selon la réussite ou l’échec de ce qu’il espérait.
Continuant de la limer avec cette efficacité qui lui était habituelle, l’esprit du jeune homme était quelque peu embrumé. Au fond, il attendait toujours de savoir vraiment ce qui allait se passer. Il avait envie de voir plus loin que cette nuit. C’était normal pour lui mais un peu moins pour elle. Doutzen semblait prête a refuser ses avances. Il ne pouvait pas l’accepter et cela renforçait son intérêt pour elle. Elle était spéciale et il avait envie de savoir pourquoi. Ce qui impliquait de la revoir forcément.
Se disant que pour le moment son meilleur atout était finalement le sexe, il redoublait d’ardeur en elle. Il était dans son élement, dans quelque chose qu’il maitrisait depuis un moment maintenant et qui était le symbole de sa vie. Si elle ne voyait en lui qu’un amant il l’accepterait. Ce qui comptait c’était garder le contact avec elle. Et cela passait par être en elle aussi.
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Dans quoi venait-elle de s’engager en venant ici ? Ce qui n’aurait dû être qu’un simple contrat était en train de prendre un peu trop d’importance et d’ampleur à ses yeux. La jeune blonde n’avait pas l’habitude d’une telle situation. Gênée et perturbée, elle suivait le mouvement, tout en se demandant où cette histoire la mènerait. Doutz’ pouvait légitimement se poser cette question, dans la mesure où, généralement, elle savait d’emblée qu’une relation avec un «
client » ne durerait que la nuit. Pour l’heure, elle n’avait jamais vraiment rencontré de personnes souhaitant la revoir après leurs ébats. Après avoir goûté au fruit empoisonné, elle leur laissait se faire les dents sur la carapace musclée de Reto et sur ses chantages odieux. Ici, la situation semblait différente... Doutzen le
sentait.
Tandis qu’Alex’ la ramenait sur son lit et la pénétrait, remuant profondément en elle, lui faisant à nouveau l’amour, et qu’elle dansait avec lui, se tortillant dans son lit, dansant sur son corps, s’empalant sur sa verge, elle le pressentait... Elle pressentait qu’il n’était, et qu’il ne serait pas, comme les autres. Pouvait-elle encore le voir comme un vulgaire client ? Comme une simple proie qu’il fallait séduire pour pouvoir ensuite la laisser partir ? Doutzen n’en savait rien, et cette hésitation la turlupinait. Que pouvait-elle faire ? Qu’était-elle
censéefaire ? Tout se mélangeait, tout n’était plus qu’hésitation, et, plutôt que de se lancer dans des questions sans réponse, elle préféra s’absorber dans le reste de la soirée, oubliant Reto, oubliant les projets de ce dernier, oubliant ses ambitions, oubliant sa situation compliquée, afin de ne retenir plus que le plaisir, fort et sincère, honnête et vibrant.
Pendant un moment, il n’y eut donc plus de Reto, plus d’hésitation, plus de doute. Il n’y eut que Doutzen et Alex.
«
Haaaaaaaaaaaaaaaaaa.... »
Il n’y eut que le plaisir, que deux individus en train de se faire l’amour pendant une bonne partie de la nuit, puis une femme endormie dans les bras de l’homme, la respiration lourde et profonde, les corps entremêlés et collés l’un à l’autre, les chairs se retenant et claquant entre elles par une sueur abondante, une respiration lourde et profonde. Elle s’affala contre lui, et c’est ainsi que Doutz’ finit par trouver le sommeil. Les questions et le reste étaient bannies de son esprit pour le moment...
Elle aurait amplement l’occasion d’y repenser par la suite.
FIN (?)