Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Ludya

Boulet

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Sur la même longueur d'ondes. [ PV Blue April ]

mardi 02 décembre 2014, 00:43:11


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C'était toujours si beau... Et puis aussi... Tellement triste l'hiver... Il faisait effroyablement froid; Les flocons avaient commencé à tomber il y a déjà quelques jours; il faisait déjà sombre... Le soir approchait, le soir de l'un de ces derniers jour de l'année. Au milieu des rafales, par ce froid glacial, et la ville s'était doucement laissée recouvrir d'un joli manteau de neige, les trottoirs et la rue, de gel laissant les passants mesurer leurs pas et se retenir sur les façades lors d'éventuelles et rares glissades. Mais personne ne s'aventurait vraiment dans ce fond de ruelle. Pas même les services d'épandage.

Alors... Oui, Oui C'était... Encore cette période là... Noel comme ils l'appellent. Et bien ce Noel figurez vous, contrairement aux autres petits garçons Ludya le passait tout seul dans le fin fond misérable de cette ruelle où il a trouvé refuge... Oh... Vous savez il n'est pas totalement idiot. Ce n'est peut être pas la première fois qu'il passe un hiver ici. Et puis cette période est spéciale, il sait... Il a finalement compris ce que cela représente pour le commun des humains... C'est en se promenant sous l'anonymat d'une longue veste couvrante et d'une capuche qu'il à pu les voir, tous ces gens ensembles... Ces parents emmenant leurs enfants sautillants, joyeux de savoir ce que représente cette période pour eux, emmenés par la main à travers les rues marchandes, les magasins de jouets et de jeux vidéos après une dure journée de travail.

De temps en temps, la silhouette assombrie par les jeux de lumière provenant d'une lucarne, s'arrête devant l'une où l'autre fenêtre. y colle une main, puis, y colle son nez et se laisse émerveiller par l'ambiance d'une famille réunie pour l'occasion. Le bord du cadre des lucarnes givrées donnaient le sentiment, à cette ambiance chaude des salons bien chauffés et remplis de décorations étincelantes luisant à ses yeux, un sentiment d'incroyable sécurité... De comfort et de beaucoup de choses dont lui, dans la rue manquait cruellement. Et les guirlandes, et les jeux de lumière dans le sapin et les boules qui y sont accrochées, scintillaient comme les plus belles des étoiles qui composaient cette magnifique voie lactée. Sur la table de la salle à manger, de beaux poulets et dindes rôties, bien dodues et dorées à souhait parvenaient à le faire saliver et déglutir de ce qu'il ne pouvait qu'imaginer du goût que ça aurait dans sa bouche.

Tout le monde était heureux en ce jour, et bien trop occupé pour le remarquer, tout le monde était affairé par le temps, la prudence nécessaire sur les trottoirs et les festivités, c'était une période difficile pour lui car le reste de l'année il survivait de petits vols pas bien méchants chez l'épicier, le boulanger, où le boucher. Mais l'hiver et surtout en cette période il y avait trop de monde dans les rues, trop d'activité et un dédoublement de sécurité devant chaque enseigne. Alors, il avait dans ses mains quelques jouets qu'il s'était amusé à confectionner. Mais même s'il y avait de la passion et une belle finition dans ses petits robots aux allures rigolotes entre ses mains, véritables petits chef d'oeuvre de métallurgie, ferronerie modelées à la chaleur de ses mains aussi chaudes que la fusion et d'inginérie fine, petite et précise, c'était hélas bien trop artisanal et pas assez commercial ! Rien qui ne ressemble à toutes ces marchandises étalées dans les rayons des super marchés. Dont le tappage télévisuel abrutissaient assez l'esprit des enfants, puis des parents pour considérer ses créations anonymes. Il n'en demandait pourtant que quelques sous mais personne sur cette planète ne semblait vouloir s'arrêter pour y regarder.

Seuls les plus petits à l'esprit éveillé et le regard curieux s'arrêtaient sur ses petites créations, tendant une main trop petite et emmitouflée dans les trop épais manteaux dont leurs parents les couvre, limitant leurs mouvements de poupons quand leurs bras se tendent vers ses créations. C'était désespérant. Et à la fin de journées comme celles-là, lorsque la fatigue le guette il se pourrait qu'il ne fasse plus très attention lorsqu'il traverse un passage pour piéton, le rouge... Le vert... L'orange... Il ne fait plus vraiment attention depuis des heures qu'il est ici. Ca le fatigue. Et donc se fait immanquablement renverser par une voiture trop pressée.

Ses petits jouets volant en éclats et s'éparpillant partout dans la neige, l'humain dans le véhicule lui hurlant des insanités, démarrant ensuite en trombe pour éviter le moindre problème où que quiconque ne puisse, sa plaque, le numéro relever. C'est dans l'indifférence générale qu'il se relève avec un soupir éreinté, la peine dans le mouvement et la douleur à l'épaule. Il ramasse ses jouets, pour peu que ceux ci ne soient pas complétement détruits, où écrasés. Ce ne sont que des humains... Se répètera t'il.

Une fois il s'était approché de ce grand monsieur que toutes affiches représentent à cette période de l'année, un de ces types au coin de la rue avec une barbe blanche, une allure bonhommique qui peut paraître sympathique et cet acoutrement rouge et blanc, il s'approche et d'après la légende, où de ce qu'il en a compris... Il exaucerait quelques voeux... Même si il est déjà assez intelligent pour ne trop y croire mais, il reste encore un enfant à l'intérieur, il s'est approché et attends, observant l'homme, son étrange pancarte et sa tasse remplie de pièces de monnaie.

Pendant de longues minutes il reste figé là à le regarder, le regard du père noel occupé à se montrer au coin de ce feu rouge se pose sur lui à une ou deux reprises, puis au bout d'un temps qui use apparemment la patience du bonhomme, un geste de la main lui somme de déguerpir. Ouste ! Lui dit il ! Toi, toi et ton allure de sale pauvre, de gosse des rues tu fais fuir la clientèle ! Tu ne vends pas du rêve avec tes vêtements sales et tu me fais de la mauvaise publicité ! Tu vois pas que tout le monde change de trottoir quand ils te voient ! Dégage ! Ludya s'en ira après plusieurs projections de neige frappées du bout de ses bottines noires dans sa direction.

Il pourrait éventuellement fouiller dans les containers de l'arrière d'un grand magasin pour y trouver de quoi se nourrir aujourd'hui, faute de pouvoir voler quelque chose de frais à manger... C'est sûrement ce qu'il fera avant de se rendre une énième nuit, bien que fatigué, à escalader de dangereux monticules de déchets électro ménagers, d'ordinateurs, de jouets brisés, de casse de véhicules dans un zoning industriel, sur ces collines de pièces de métal et d'électronique jonchant le sol des entreprises de recyclage de fers et métaux. Il passe souvent un temps fou à sélectionner des composants, n'arrachant souvent que l'essentiel, des circuits imprimés, des transistors, des puces désoudées du bout des griffes, un mécanisme de fermeture centralisée, des rails de portière avec moteur électrique, parfois la chance veut qu'il trouve des jouets encore entiers, des petits trains et des rails encore fonctionnels. Se faisant alors, son noel tout seul.

Et lorsqu'il sera très, très tard il retournera enfin dans son bout de ruelle avec ses emplettes chargé de bric et de brac entre ses bras, dans un sac à dos, ferailles et pièces en tout genre qui viendront s'accumuler a celles qu'il à entreposé à l'abri, dans un coin de sa ruelle abandonnée. Il fabrique quelque chose... Il fabrique toujours quelque chose mais cette fois la solitude le pèse beaucoup plus qu'une autre année et cette planète l'épuise un peu. Alors il à consulté des vieilles revues techniques, des magazines scientifiques, et cherche à se fabriquer un prototype de communicateur tridimensionnel ultra puissant, étendant son message non pas en ligne droite et en ondes simples à travers l'univers mais plutôt comme un sonar pour transmettre son message dans des fréquences qui pourraient être audibles comme inaudibles pour certaines espèces. Et ce, dans toutes directions. Quelque chose d'aussi avancé qu'un spectrographe intégral de champ, autrement utilisé son énorme appareil pourrait sans doute révéler en temps réel la distance et le mouvement de chacun des astres présents dans la voie lactée.

C'est là, pas loin de sa cabine téléphonique renversée transformée en module d'exploration spatial, enfin, pour l'instant encore qu'a l'état de prototype et plus de "jouet" ou abri que réellement fonctionnel, que se trouve cette énorme carte dont les composants électroniques fait mains sont plus gros que la moyenne, faisant avec les moyens du bord et les technologies trouvées, son communicateur prends une place folle et il doit faire attention ou il marche pour pas écraser quelque chose, ajustant ci et là des connexions et des dérivations, des relais. Ca clignotte comme des guirlandes de partout. Et si quelqu'un se demande comment il trouve le courrant pour faire fonctionner tout le bordel qui se trouve par terre, il s'est depuis longtemps raccordé illégalement aux cables de la ville, d'ailleurs il s'est pris un sérieux court jus lors d'une première tentative !

C'est son petit coin de chez lui, cette cabine téléphonique complétement rafistolée de tous les cotés fait penser à ces modules que les enfants s'amusent à construire dans le fond d'un jardin ou dans un salon pendant que les parents ne sont pas là, à s'élaborer des plans, des univers imaginaires, se sentir à l'abri dans leur petit monde et se créer des galeries et des maisons temporaires à coup de chaises, de portes, de tables, de panneaux en bois où tout ce qui tombe sous la main. Oui cet endroit ressemblerait à une salle de jeu si on regarde bien, avec tous ces petits jouets, ces robots marchant d'un coté à l'autre de ce fin de ruelle, des dentiers électriques rebondissant dans un sens et dans l'autre, un robot sauteur faisant des pirouettes d'un coté à l'autre, puis repartant dans l'autre sens quand il rencontre un mur.

Cette nuit il se concentre beaucoup sur ce projet de communicateur intersidéral, ayant eu une première mésaventure en utilisant des ondes hertziennes bien trop puissantes il avait déjà attiré l'attention de l'armée dans un autre endroit en faisant un simple test, s'étant rendu au sommet d'une pile de déchets métalliques en raccordant par cables électriques et masses boulonnées d'un coté du versant est sur tout objet capable d'amplifier son signal, alignant son + sur le versant ouest en faisant de même. Un hélicoptère de l'armée avait tantôt fait de rappliquer, les ondes hertziennes étant interdites au civil au delà d'une puissance de 1000, ou 2000 et il avait largement dépassé ce seuil de plusieurs zéros vu la puissance de l'antenne et l'ampli qu'il s'était fait avec ce monticule d'objets métalliques.

Alors oui il doit explorer d'autres types d'ondes, d'autres moyens d'envoyer un message tout aussi puissant sans passer par ce que connait le commun des humains, où ce que pense connaître les humains, où ce qui est régulé, établi, mis sous charte et sur-contrôlé. Puis surtout, y a ce désir d'être enfin trouvé par quelque chose là haut... Peu importe ce que c'est... Sans même savoir où imaginer qu'il pourrait s'attirer de gros ennuis en envoyant des messages comme ça, à l'aveuglette à travers l'univers. Ca a du lui traverser l'esprit quelques secondes, et s'il attirait à lui quelque chose de vraiment très dangereux ? Mais ce doute s'est vite dissipé face à l'éventualité de parvenir à contacter les siens, c'était un risque acceptable où inconscient, qui passait facilement à la trappe s'il pouvait juste... S'il pouvait juste passer noel avec quelqu'un. Aussi idiot que ça puisse paraître.
« Modifié: mardi 17 février 2015, 19:20:08 par Ludya »

Blue April

E.S.P.er

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Réponse 1 mardi 02 décembre 2014, 17:15:41

Son épais et long manteau vert lui donnait l'étrange aspect d'un sapin. C'est ce qu'elle se disait, en regardant son reflet dans la vitre d'une boulangerie. Elle était plantée dans la neige, avec ses deux bottes marron, le menton et la bouche enfouie dans le tissu rouge de son écharpe. Le bout de ses cheveux bleus s'agitait au gré du vent en dépassant par dessous son bonnet de laine blanche -la même laine blanche que celle de ses moufles. Elle avait l'air fine, tiens. Mais c'était les vêtements que lui avaient offert Linda avant qu'elle ne parte, pour qu'elle "n'attrapes pas froid comme la dernière fois. Au cas où tu ne serais pas rentrée pour Noël !" Ce qui serait certainement le cas.

April soupire pour chasser le petit poids qui commence à peser sur son cœur et remue son nez frigorifié. Elle voulait s'acheter quelque chose à manger, quelque chose de bon. Pour faire passer le blues d'être seule en décembre. Son regard passe d'une tarte au citron à une buche de noël. Boah. L'idée d'avaler un truc trop sucré lui pèse d'avance sur l'estomac. Elle n'a plus très faim finalement. Et puis un buche ça se mange à plusieurs. Rien que de s'imaginer découper dans cet énorme gâteau pour elle toute seule, elle en a le cafard. Bah !

C'est vraiment pas juste, d'avoir été envoyée en mission pour Noël. D'habitude, Noël c'est une période de vacances, on la laisse tranquille à l'internat. Toujours est-il qu'octobre/novembre dernier elle est rentrée bredouille. Pas le moindre gamin mutant, rien. Eh, c'est pas une raison pour l'envoyer dehors en plein blizzard ! Elle y peut rien, elle, si aucune piste ne s'est présentée. Si y'a pas d'mutant y'a pas d'mutant ! Pfft.  Dire qu'au début, c'était un cadeau, de sortir de l'internat. C'est devenu un devoir régulier. Bon, elle est peut être mauvaise langue de se plaindre ainsi. On ne peut pas la nourrir et la loger gratuitement toute sa vie dans une sorte d'hôtel de vacance, tout ça sans contrepartie. Et puis cette fois on 'a envoyée au Japon. C'est chouette le Japon, c'est la première fois qu'elle y met les pieds.

Il n'y a plus qu'à espérer que la saison fasse se manifester un quelconque enfant bizarroïde. Ça serait bien ça. Un enfant qui aurait le pouvoir de faire apparaitre les guirlandes sur le sapin. Un lutin du père Noël.

Merde, elle vient de pouffer toute seule dans son écharpe. Fait pas bon d'être seule trop longtemps. Elle soupire à nouveau, et ouvre doucement les écoutilles. Les sons qui batifolaient autour d'elle, qu'elle percevait sans entendre, remontent peu à peu à sa conscience : bientôt, elle se retrouve noyée aux milieu de leurs flux désordonnes. Elle ferme les yeux, passe d'une hauteur sans jamais s'y arrêter. Les radios New Yorkaises diffusent leurs musiques et leur émissions, toutes sortes d'appareils produisent des signaux autour d'elle. Elle reprend sa marche hasardeuse au milieu des rues.

...

...

...

Voilà trois heures qu'elle erre, et ça commence à bien faire. Elle est frigorifiée. Tant pis pour la recherche, aujourd'hui, elle rentre se mettre au chaud ! Le sens de l'orientation n'étant pas ce qui lui manque, elle n'a pas prévu de trajet particulier avant de quitter son appartement. Elle fronce les sourcils et fait un tour sur elle-même, cherchant à évaluer sa position. Si elle remonte par là...

"AAh !!"


Un hurlement ondulatoire vient de lui agresser les tympans ; les passants se tournent vers elle, qui vient de manquer de se casser la figure en sursautant sur le sol verglacé. Elle reprend une posture naturelle, et se met à marcher comme si de rien n'était. Le cri continue : comme d'habitude ses oreilles s'y accommodent pour en rendre l'audition supportable. Bon. A les en croire, le bruit viendrait d'une source proche... un, deux, trois... quatre kilomètres ? Ça n'est certainement rien, ou en tout cas rien de surnaturelle, mais April n'est pas en position de faire la difficile. C'est toujours en suivant les évènements insolites qu'elle a pu trouver des enfants pour l'organisation : autant persévérer en usant des méthodes qui ont déjà fait leurs preuves. Il n'y a qu'à espérer qu'elle ne se trompe pas trop, concernant la distance. Elle tourne au premier angle de rue disponible pour se diriger dans la direction du bruit. Si rien de surnaturel n'a lieu là bas, sûrement essayera-t-elle de les convaincre de stopper leur tintamarre. Car c'est vraiment pénible. La puissance de l'onde semble fluctuer, sans pour autant devenir totalement inaudible. Vingt minutes d'un marche rapide (aussi rapide qu'il est possible sans tomber), et elle se trouve proche de la source. Quelques centaines de mètres, peut être moins. Tout ce vacarme provient donc d'une... déchetterie ? Celle-ci est entourée par des grilles ; un panneau aux tons rouges indique un danger ou une interdiction. Peut être les deux.

April retire ses moufles et les range dans une poche de son manteau : de la main gauche, à travers le rembourrage, elle tâte son portable qui attend dans le revers de son vêtement, près de son sein droit. Avec un peu de chance, elle va tomber sur un fille qui balance des ondes. Et ça ne sera plus son problème, elle n'aura plus qu'à appeler pour que quelqu'un d'autre s'en charge. Et elle pourra rentrer pour Noël !

Elle attrape le grillage à deux mains et entame une escalade fougueuse. Il lui faut une dizaine de secondes et force grognements pour avaler les trois mètres de grille de fer froid qui s'élèvent depuis le sol et lui scient les doigts dans la manœuvre. Elle attrape finalement la barre verticale qui marque le sommet du rempart et s'y hisse ; monte la jambe, y pose un pied, soulève son corps en position horizontale et précaire, tremble de tout son corps en tentant de retourner ses mains pour effectuer la descente : elle glisse, tombe du côté décharge, l'intérieur de sa cuisse heurte la barre, ses mains mal orientées lâchent prise, son corps pivote inexorablement en l'entrainant vers le sol, elle tombe sur le flan et se brise la hanche.

...

Non, c'est vraiment une idée de merde. Grimper une grille de quatre mètres pleine de givre avec des grosses bottes rembourrées, nan. Elle préfère faire le tour pour trouver une faille, ou quelque chose. Ce genre de grillage a toujours une partie découpée par laquelle on peut passer en douce. Elle commence à longer la muraille de grillage ; la décharge semble vraiment immense. Elle marche pendant une bonne minute, quand le bruit se met à nouveau à rugir à ses oreilles : elle y plaque ses mains pour se protéger et lance un regard vers l'intérieur de la décharge ;

Là ! Au somment d'un tas de ferraille, à un endroit qui lui était jusqu'alors caché par d'autres monticules, s'agite une silhouette. Oh... elle lève les yeux ; le temps se comporte étrangement... un bruit de ferraille  lui fait ramener le regard vers la silhouette : son cœur se met à battre frénétiquement d'excitation, et l'adrénaline lui envoie une décharge dans la colonne vertébrale. Autour de l'homme, d'énorme carcasse métalliques vibres et se mettent à léviter... elle en tient un ! Enfin, le terme est peut être un peu fort. Elle balaye les environs du regard : pas un seul trou de grillage. Bon. Tant pis, il faut qu'elle y aille.

Elle attrape le grillage à deux mains et entame une escalade fougueuse. Il lui faut une dizaine de secondes et force grognements pour avaler les trois mètres de grille de fer froid qui s'élèvent depuis le sol et lui scient les doigts dans la manœuvre. Elle attrape finalement la barre verticale qui marque le sommet du rempart et s'y hisse ; monte la jambe, y pose un pied, soulève son corps en position horizontale et précaire, tremble de tout son corps en tentant de retourner ses mains pour effectuer la descente : hop, trop facile. Elle se laisse glisser de l'autre côté, jusqu'à avoir les bras tendus, et retombe sur ses pieds. L'individu ne fait visiblement pas attention à elle : elle avance à pas rapide vers lui. Un rapide mouvement de la main pour vérifier que son pistolet taser est bien dans sa poche extérieur droite ; précaution peut-être dérisoire, étant donné la puissance supposée de l'inconnu. Peut être même ferait-elle mieux de fuir, de ne pas tenter le diable ? Mais... non. Non, elle veut voir cette personne de plus près.  La puissance du son devient bientôt insupportable, lui obligeant à plaquer ses mains sur ses oreilles. Elle arrive au pied du monticule : l'homme ne semble toujours pas avoir remarqué sa présence. Il est temps d'engager la conversation :

"EH !! BONJOUR !" hurle-t-elle à plein poumons, pour couvrir le bruit des ondes qu'elle est certainement la seule à entendre. Peut être, du coup, que la salutation paraitra un peu moins courtoise qu'elle aurait du.
« Modifié: mardi 02 décembre 2014, 21:25:11 par Blue April »

Ludya

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Réponse 2 mardi 02 décembre 2014, 20:48:18

C'était une chouette nuit, une nuit enneigée avec un ciel éclairci par endroits... Confondant flocons et scintillement des étoiles, une nuit Où il faisait drôlement froid d'ailleurs mais rien ne saurait l'arrêter quand il à une idée en tête. Son prototype était pas encore au point mais il voulait l'essayer quand même ! Il l'avait étalé au sol sur le revers d'un sac de jute et pouvait replier les cartes imprimées, les composants comme on replie une boite en carton et à la fin, lorsque tout était plié et lacé convenablement avec des ceintures, ça se terminait en prenant la forme d'un gros sac à dos ayant la taille d'un paquetage millitaire.


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C'était jamais une mince affaire de s'introduire dans le zoning industriel la nuit, et puis surtout dans cette entreprise de recyclage de métaux. D'après les nouvelles, les vols de cuivres et métaux précieux étaient plus fréquents l'hiver. Et quand des petits malins ne s'attaquaient pas aux câblages des lignes ferrovières ils s'introduisaient carrément dans des parcs comme ceux ci ! Ludya peut pas dire qu'il y ait pas eu recours à quelques reprises... Parce qu'une fois ici il est facile de se mettre à dénuder des cables et tirer du cuivre sur tous les appareils et par expérience Ludya savait aussi qu'en prenant certains circuits, y avait de vraiment grosses torches de cables en cuivre derrière les tableaux de bord ! Ca payait toujours un peu de miam.

Bon... Fallait grimper par dessus l'un ou l'autre grillage et éviter de rentrer dans le champ des caméras et contourner quelques petits système de sécurité, mais depuis le temps qu'il faisait ça Ludya savait bien ce qu'il faisait, à force d'essais et d'erreurs, de tentatives et de fuite lorsqu'il était repéré, il connaissait le chemin et les timing des caméras, des temps de passages des agents de sécurité comme sa poche. Il grimpait d'ailleurs toujours sur les collines de métaux du coté opposé aux projecteurs du site pour être caché dans l'ombre. Y avait toujours un coté amusant à risquer de se faire prendre comme ça quand il sortait d'une planque, de derrière un mur à finir sa course d'une glissade ou d'un tacle pour s'adosser à un relais, à un autre bout de mur ou tout simplement derrière un poteau. Quand on fait ce genre de bêtises il faut savoir parer à l'imprévu d'un garde rebroussant soudainement chemin, repérer d'éventuelles planques comme un lave vaisselle, une machine à laver pour s'enfermer dedans, grimper dans le coffre d'une voiture ou se cacher sous le capot d'un véhicule dépourvue de son moteur et attendre que les bruits de pas s'éloignent.

La grimpette est périlleuse sur les tas de ferrailles, Lui... il choisit toujours le monticule de feraille le plus élevé, ça permet d'échapper aux caméras et à l'attention des vigiles qui regardent rarement si haut. Dans sa progression il crochettes les carlingues de voitures ou de tours d'ordinateur avec une sorte de piolet à rivets, rivetant un cable électrique avec la masse, le - de son prototype tous les cinq mètres d'un coté, il doit reprendre son escalade à deux fois d'un coté et de l'autre de cette colinne, y a toujours l'une ou l'autre batterie pas totalement déchargée soit dans les containers du site même, soit encore stockées dans le compartiment moteur d'une ou l'autre voiture laissée à l'abandon, pour le désossage plus tard.

Sur le sommet de sa montagne de fer il aura établi son petit camp, sur le tout dernier toit du tout dernier véhicule posé en équilibre sur un autre toit de voiture par la grue de chantier en fin de journée, déployant son prototype en dépliant son sac à dos il fait quelques dernières petites modifications à coup de tournevis, de dés de raccordement et de pince à dénuder pour tordre des cables en cuivre ensemble avec ses doigts, bah oui, quand on a pas de petit soudeur à main on tord simplement les bouts de cuivre ensemble et on met un bout de scotch pour isoler !


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Il traficote on ne sait quoi là haut, mais apparemment ce qu'il fait éclaircit les nuages dans le ciel, ils semblent s'éloigner d'eux même de leur position précédente dans le ciel, comme si les ondes émises par ce truc avaient aussi une influence atmosphérique et climatique à l'échelle régionale, soudain, des éclairs tombent sur les pylônes à l'extérieur du site de recyclage, et sur la flèche du cygle du logo de l'entreprise elle même, la Raykember corporation.

Les ondes pluridimensionnelles fluctuent, un étrange phénomène électro magnétique s'ensuit, les plus petits morceaux métalliques jonchant le sol betonné se mettent à vibrer et flotter, tournent sur eux même, dansent, comme si ils étaient emportés par une mystérieuse musique, et tournent sur eux même comme des feuilles emportées par de mini tourbillons de vent, mais s'agissant plutôt de petites tornades électro-statiques, les éclairs tombent tout autour du parc, sur des antennes de voiture, sur la grue de chantier, sur l'unique antenne parabolique de la cabine du personnel administratif à l'acceuil du parc de recyclage.

Même les cheveux de Ludya se dressent tandis qu'il frissonne ! Des bouts de feraille tout autour de lui s'élèvent et il ressent lui même un allégement particulier de la force de gravité à cet endroit, où est ce simplement de la force statique ? Sais pas, il continue d'envoyer son message tant qu'il le peut, un autre phénomène illumine la nuit noire, des particules lumineuses bleues ondulant dans l'éclaircie cyclonique, ressemblant à s'y méprendre à une aurore boréale. Ludya l'observe non pas sans en rester complétement interdit... Il avait jamais vu un tel phénomène céleste, c'était vraiment du à la puissance de son prototype ? Il craignait bien que de telles perturbations atmosphériques finissent par lui attirer des ennuis, quand soudain un faisceau de lumière bleue jailli du ciel et l'enveloppa, lui, la camionette sur laquelle il était assis et son prototype, qui se surélevèrent pendant une paire de secondes... Qui parurent une éternité... Il se vit... Flotter...

Il se vit flotter, lui et ses vêtements, il vit flotter la camionette, et les composants de son espèce d'émetteur radio spectrographique intégral pluridimensionnel et puis soudain, lorsque la -réponse- étrange à son signal se coupa subitement...

tout se mit à retomber !

C'est à ce moment qu'il l'entendit, en contrebas...

"EH !! BONJOUR !"

Eh ! Y a... Y a personne !

S'exclame t'il à haute voix en se dépêchant de tout remballer en quatrième vitesse, ah ben sûr qu'il était pas passé inaperçu avec tout ce fichu bordel que son appareil avait provoqué ici ! Dans la panique en remettant son sac à dos il s'approcha peut être trop d'un coté de la camionette, qui en retombant était dans un équilibre encore plus catastrophique qu'auparavant, au moins le grutier l'avait tout de même posée avec précaution avant qu'elle ne s'élève dans les airs et retombe comme ça ! Là c'était plus trop le cas !

Nan, même que, euh, sur le coup, ben il tombe à travers la petite lucarne de la vitre du plafonnier, son sac à dos cognant et l'empêchant de tomber entièrement dans le véhicule. Ses jambes pédalant dans le vide alors qu'il voit que la camionette penche d'avant, en arrière, de plus en plus dangereusement vers le bas, vers la pente de la colline de feraille... Puis tout à coup, un réflexe, il déclique l'une des sangles de son sac à dos et passe enfin au travers de la lucarne, se retrouve assis sur le siège conducteur et la camionette en termine de pencher vers l'avant avec son poids retombé dans la cabine au moment même ou la camionette finissait de pencher de ce coté là !

Alors, une grosse luge hein, sauf qu'en guise de neige on avait des bouts de métaux rayant le chassis et la carrosserie en jolies gerbes étincellantes, de quoi être bien discret tant au niveau du spectacle des jeux et effets de lumière qu'au bruit de tôle crissée et métaux froissés ensembles ! Et ça prenait de la vitesse faut pas croire ! Même qu'il est passé très très près de la silhouette de la jeune femme qui lui a crié dessus, oui, il aurait presque pu deviner la couleur de ses cheveux tant ils sont passés bien près d'elle ! C'était bleu non ? Il croit que c'était bleu... Hmm... Drôle de détail à relever lorsqu'on fonce à plus de 80 Km/heures vers un grillage !

L'avant de la camionette s'est stoppé net contre le grillage, et l'arrière s'est soudainement levé, Ludya, hmmm... A comme qui dirait pas eu le temps d'accrocher sa ceinture et file droit sur le pare brise... Qui n'existe pas... Il passe simplement au travers du montant de pare brise sans pare brise et finis sa course avec quelques roulades, puis assis bêtement par terre...

Ouille... Ouille il a fait des roulades hein... par terre... Avec son sac à dos sur le dos... Super... Ah nion... Purée... Oui c'est ça, super idée... Il déglutit et soulève légèrement son sac à dos du bout des doigts puis le laisse retomber et ça fait le bruit qu'il craignait entendre... Un bruit de feraille éparpillée et de composants détachés les uns des autres trainant dans le fond de son sac, un peu comme de la vaisselle brisée et des bris de verres... Il roule des yeux vers le ciel et soupire en tappant des poings sur la neige, puis le ciel s'assombrit soudainement, une ombre le surplombe, la camionette n'en avait pas finie son mouvement, passant par dessus la grille se pliant sous son élan et son poids en faisant un magnifique soleil...

Par chance, oui, parce qu'il à toujours beaucoup de chance, il se retrouve à nouveau incarcéré dans le véhicule lorsqu'il retombe sur lui, rentré à nouveau par la lucarne du toit qui est tombée pile poil sur lui.

Re - Bienvenue à votre point de départ...


Blue April

E.S.P.er

Re : Sur la même longueur d'ondes. [pv]

Réponse 3 mardi 02 décembre 2014, 22:36:40

Un adolescent ! C'est la voix d'un adolescent qui lui répond. April exulte. C'est exactement ce qu'elle cherchait. Soudain un vacarme assourdissant la ramène à la réalité : toutes les carcasses en lévitation retombent dans un concert de claquements et grincements. Prise d'un réflexe de survie, April s'éloigne en quelques pas précipités. Puis un quasi silence se fait pendant un instant, troublé par le bruit de quelques objets qui dégringolent encore les pentes du monticule, et les bruits de pas du jeune homme qui résonnent sur le toit d'une vieille camionnette.

Celle-ci commence à pencher... elle perd à nouveau l'équilibre ! L'adolescent tombe à demi dans la cabine, et la jeune femme laisse échapper un cri de terreur alors qu'elle le voit emporté par la camionnette qui dégringole la pente dans un grondement de tôles martyrisées. Bientôt elle rencontre le sol, et continue son chemin droit sur le grillage : elle s'y écrase et décolle, emportée par son propre poids, comme un vélo qui aurait brutalement freiné de la rouge avant. Le corps du jeune homme est projeté hors de la cabine et s'écrase sur le sol. Elle n'ose pas bouger, captivée et terrifiée par la scène surréaliste qui se déroule devant ses yeux. L'énorme silhouette noir du camion décrit un arc dans les airs. L'inconnu se relève. Oh mon dieu, il est vivant !

"ATTENTION !!!"

Le hurlement strident d'April arrive aux oreilles de Ludya, juste avant que la camionnette ne s'écrase sur lui.

La jeune femme regarde les trois tonnes d'acier broyer l'adolescent comme un insecte, mettant brutalement fin à son existence. Un vague vertige l'attrape. Un relatif silence s'est installé, maintenant. Elle avance, sur ses jambes qui tremblotent comme des spaghettis cuits, vers le lieu du désastre. Elle ne sait pas pourquoi, mais elle doit... voir. Elle longe la carcasse disloquée de la camionnette, s'approchant de la cabine : du bruit. Ses entrailles se tordent, sa respiration se fait saccadée ; les pires horreurs défilent devant ses yeux, que faire ? Et s'il a perdu ses jambes, ou... oh non... elle ferme le point et se mord la jointure, pour s'empêcher de flancher, pour se faire taire. Elle plaque son dos contre la cloison, respire à plein poumons par le nez : maintenant.

Son coeur s'arrête pendant le dixième de seconde interminable où elle surgit devant l'ouverture de la cabine.

"RAAAAH !!..."

C'est un râle de soulagement qui quitte sa gorge : elle lève le visage au ciel, plaque ses mains contre ses joues, ferme les yeux. Vivant. Il est vivant.

"Putain..."

Elle se laisse tomber à genoux expire à nouveau bruyamment. Elle s'appuie de la main gauche contre le cadre de la porte et, de la main droite, retire son bonnet en laissant sa tête retomber en avant. Elle regarde le sol pendant une seconde, secoue sa tignasse pour décoller le mèches collées sur son front par la sueur, pour enfin relever le regard sur l'inconnu. Ce dernier est étrangement hâlé... elle ne peut pas réellement voir dans l'obscurité, mais elle jurerait qu'il est couleur caramel.

"Ce... ça va ?" demande-t-elle doucement, en le dévisageant d'un air soucieux.

Ludya

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Réponse 4 mercredi 03 décembre 2014, 20:20:51

- ...Qui t'es toi ?! Comment tu savais que j'étais là ?

On ne distinguait plus que l'or liquide des yeux de Ludya dans la pénombre, qui flottaient selon ses mouvements et clignaient avec inquiétude lorsqu'il vit l'ombre s'approcher de la porte coulissante de la camionnette, il s'était réfugié à l'arrière de la camionnette, tout dans le fond en entendant les bruits de pas se rapprocher.

Cette chose avait des cheveux bleus ! C'est pas commun ça ! Pendant un instant, un doute subsista... Et si c'était peut être une extra terrestre qui avait répondu à son appel ? Comment être sûr... Mais... bon... Elle ressemblait beaucoup trop à une humaine... Et puis elle parlait comme une humaine, et avait le même langage que lui, c'était peu probable.

- T'as pas l'air de venir d'une autre planète... Et je crois pas que tu étais là par hasard... En plus tu m'as repéré plus vite que l'armée et la police...

Lorsqu'elle se pencha sur l'ouverture de la porte latérale de la camionnette elle fut le témoin privilégié d'un geste défensif, une boule de neige fusa dans sa direction, la ratant de peu ! Mais une seconde tentative plus précise ne tarda pas ! Pour qu'elle se la prenne en pleine poire ! weepie ! C'était réussi, l'ennemi était aveuglé et il pouvait profiter de ce petit moment de confusion pour lui échapper.

- Touché !

S'exclame t'il d'une voix claire et vaillante en se précipitant alors depuis son coin d'ombre, démarrant vite, à vives foulées, essayant de passer d'un tacle glissé entre les jambes de l'humaine qui lui barre la route, hop là ! ça va très vite ! Un peu trop vite même... P'têtre même qu'il a oublié son sac à dos à l'intérieur...

- Hmmm... Attends deux pitites secondes, te fâche pas tout de suite, on va la refaire...

Hop il repasse vite fait d'une nouvelle glissade entre les jambes de la dame qui vient de se retourner en se débarassant de la neige sur son visage, puis lui se retrouve encore dans cette stupide camionnette et doute que son attaque surprise foncitonne deux fois de suite, même sur un être humain... Faudrait pas la prendre pour une cruche. Quoique parfois y en a qui sont assez stupides pour que ça marche hum... Il ramasse son sac à dos même si son équipement est en miettes peut être qu'il pourra le réparer une fois rentré.

- Bon, alors... On disait que toi, t'étais une vilaine humaine débarquée de la planète terre pour venir m'attraper et que moi j'étais un héros Abyssian essayant d'échapper aux vilains envahisseurs terriens.

Tant pis, il doit bien tester ses réflexes ! Une troisième boule de neige est projetée hors du véhicule, et ce, sans prévenir tout juste à la fin de sa phrase depuis l'intérieur de la camionnette. Et qu'elle fasse mouche ou pas il a décidé de ne pas rester là ! Il défonce les doubles portes à l'arrière du véhicule d'un bon coup de pied et se met à détaler dans la neige en direction de la ville !

- Pis tu sais quoi ? Maintenant, tu comptes jusqu'a mille et tu regardes pas ou je vais !

Oui, oui oui... Il prenait vraiment les humains pour des espèces de gros vilains idiots de dessin animé gobant tout ce qu'on leur raconte...

Ses membres s'engourdissaient plus vite que d'habitude... Et pas seulement à cause du froid... Il sentait bien qu'il manquait sérieusement d'énergie ayant pas assez mangé ces derniers jours, c'était pénible de sortir ses bottines de la neige à chaque pas de course... Mais ce qui l'arrêta dans sa course n'aura pourtant rien à voir avec ses carences énergétiques, au bout d'une petite cinquantaine de mètre à peine le manteau blanc se déroba soudain sous ses pas et il dégringola une pente givrée donnant sur l'ancien canal d'un fleuve gelé.

Il rouvrit les yeux... Sachant pas trop combien de temps il était resté là en bas, la neige ayant cédé là haut l'avait suivi dans sa glissade incontrôlée, comme une petite avalanche et l'avait partiellement enseveli à la fin de ses roule-boulés. Sa tête ressortit soudainement par le haut de son petit tas de neige et il scrutait l'horizon... Juste de la glace, plus d'humaine à l'horizon on dirait... Ah non, elle devait encore être là haut, saletée d'humains parfois ils lâchent pas l'affaire facilement hein ! Fallait qu'il mette de la distance le plus vite possible entre elle et lui. Alors, en posant une de ses bottines par terre il entendit la glace travailler un peu... Le rassurant pas d'trop.

Le second pas fut plus prudent que le premier et plus glissé qu'appuyé a terre, et il n'entendit plus de craquement, ce qui le rassura un peu sur la solidité de la glace. Peut être qu'il pourrait traverser comme ça !
« Modifié: mercredi 03 décembre 2014, 20:39:33 par Ludya »

Blue April

E.S.P.er

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Réponse 5 jeudi 04 décembre 2014, 21:19:34

" ...Qui t'es toi ?! Comment tu savais que j'étais là ?.. T'as pas l'air de venir d'une autre planète... Et je crois pas que tu étais là par hasard... En plus tu m'as repéré plus vite que l'armée et la police..."

Ces questions la forcent à reprendre ses esprit : elle se redresse péniblement sur ses jambes et émet un sourire mal assuré en signe de sympathie. Elle se veut plus rassurante que précédemment, n'ayant pas envisagé lors de sa première approche qu'elle pourrait l'effrayer. Erreur de débutante. Elle s'avance jusqu'à se trouver dans l'ouverture, cherchant à mieux le distinguer :

"Je t'ai entendu... quand tu as utilisé ton engin, là j'ai -EH ! Pourquoi tu m'env-mbpppeuh-peerk !..."


La jeune femme se penche en avant en crachant la neige de la deuxième boule qui lui est arrivée en pleine bouche.

"Nan mais ça va p-HEEEY !"

Un bond de côté lui évite de se faire faucher par un tâcle de l'adolescent ; elle se tourne vers lui, qui semble hésiter, et leurs regards se croisent ; mince, pour la première fois qu'elle le voit, ça lui fait un choc ; Son visage est plutôt rond, quelque peu enfantin. Typé caucasien, d'une étrange couleur : quelques chose qu'elle qualifierait de caramel, oui. Et la couleur surnaturelle de ses yeux... elle écoute à peine ce qu'il lui raconte. Sa stature est imposante ; étrangement imposante pour un individu au visage et aux paroles aussi juvéniles...

"Att- ahh !!"

Elle n'a encore pas le temps de parler, que la créature effectue une nouvelle glissade : elle s'écarte à nouveau, sentant instinctivement qu'un corps à corps avec cette créature ne tournerait pas à son avantage.

"Calme toi, je veux juste ... parler !"

Elle ouvre les mains dans sa direction en signe de paix, mais il ne semble pas être très sensible à ses promesses, et April doit se pencher pour esuiver une troisième boule de neige : alors le garçon se retourne et... fait sauter la porte arrière, d'un simple coup de pied. Le cri de surprise d'April est masqué par le vacarme assourdissant des énormes battants métalliques. La apuvre reste ensuite figée sur place, incapable d'agir pendant plusieurs secondes, comme frappée par la foudre : pendant ce temps, sa proie s'échappe en courant dans la neige. Prise d'une soudaine frayeur à l'encontre de cette bête à la force démesurée, elle sent son courage l'abandonner. Elle tâte à nouveau le taser qu'elle a dans la poche, pour se donner du courage, mais l'arme lui semble soudain bien dérisoire. Sera-t-il même chatouillé par le courant de l'arme, si d'aventure elle se trouve obligée de tirer sur lui ?... Rah ! Elle ne peut pas le laisser filer !

La course à pied fait partie des domaines de maitrise d'April ; pour autant, courir par ce temps, dans la neige, avec de grosses bottes aux pieds, est une autre affaire. Elle s'y emploie avec vigueur, suivant les traces du fuyard qui a de toute évidence disparu derrière un relief ; elle s'arrête au sommet de la pente, le souffle court et la gorge commençant à bruler : le sol subit une brusque descente, dangereusement raide, sur plusieurs dizaines de mètres et, à en croire les traces laissés par le passage du jeune homme, celui-ci a effectué une descente plutôt choatique. De nouveau sur pieds, il s'aprête maintenant à traverser une rivière gelée.

"ATTENDS !!"

Elle gesticule d'en haut en hurlant, pour attirer son attention.

"Il fait pas assez froid !!"


Elle n'en sait rien, en fait, mais elle le voit progresser à pas de loup, et il n'a pas l'air à l'aise... lui même doit avoir conscience du danger.

"Fais pas l'idiot, reviens !!"

Elle commence à vouloir descendre la pente à son tour, à pas prudents. Elle réfléchit à toute vitesse. Il faut qu'elle trouve un moyen de lui faire entendre raison, de le ramener. Elle ne veut pas le voir filer, et elle veut encore moins le voir se noyer...

"Pourquoi tu fuis ? Tu vois bien que t'es plus fort que moouUAAa-aaAAh !!" ; la fin de sa phrase s'achève par un éclat de voix affolé, tandis qu'elle perd son appuis en glissant sur une couche de neige instable : elle tombe sur les fesses et glisse en emportant sous elle une masse de neige qui s'accumule tout au long de la descente, jusqu'à ce que l'amas se stoppe soudainement lorsque le sol redevient horizontal et qu'elle s'écrase mollement, les quatre fers en l'air. Elle se relève prestement, et secoue ses membres pour chasser la neige de ses vêtements. Elle en a partout, de la neige : dans les manches, dans le col, dans les bottes, dans les cheveux. Ses mains sans gants sont devenues rouges de froid et s'engourdissent, et son visage suit le même chemin. Elle est assez proche du jeune homme, maintenant. Assez pour lui parler sans crier. Elle croise les bras et le toise de sa position.

"T'es vraiment un héros de pacotille, t'as peur d'une fille ! Et moi j'ai même pas de pouvoirs !"

Ludya

Boulet

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Réponse 6 samedi 06 décembre 2014, 12:25:07

"Il fait pas assez froid !!"

Parle pour toi, moi j'trouve qui fait déjà bien assez froid. Tu vois pas que ta planète est gelée ?!

Bon, elle parvient tout de même a le titiller d'un doute raisonnable, c'est une humaine, puis elle est plus agée que lui et à du en voir plus que lui des hivers alors il avance encore un peeetit peu plus loin tout prudemment en observant la glace sous ses pieds, il ne soulève pas ses semelles il les glisse juste vers l'avant en relevant les talons comme s'il patinait... Ca n'à pourtant pas l'air de craquer... Mais il est bien vrai qu'il était difficile d'évaluer l'épaisseur de la couche de glace.

"Fais pas l'idiot, reviens !!"

Ludya s'inquiéta de lui voir assez de témérité pour entamer la descente, puis à bien rigoler quand son air farouche et déterminé se transforme en affolement cristalisé dans sa voix, la voyant glisser sur son popotin jusqu'en bas !

D'accord, très Jolie technique m'dame, ma note est de neuf sur dix ! La prochaine fois moi aussi j'utiliserai mes fesses comme une luge !

Quand elle se relève elle est facilement une, voire peut être deux petites tête plus grande que lui, ça l'empêche pas de la défier du regard avec une moue peu convaincue, ses yeux tombent à terre là ou il observe ses pieds debout sur la glace à proximité de lui, croisant les bras, l'air parfaitement défiant dans la posture de son corps. Si elle est debout à cette distance là de lui sur la glace et qu'elle cède pas y a pas de raisons qu'elle tienne pas le coup s'il traverse non ?

"T'es vraiment un héros de pacotille, t'as peur d'une fille ! Et moi j'ai même pas de pouvoirs !"

Quoi que tu dis ?! Moi j'aurai peur d'une fille ? Ha ! Personne ! Non... Personne me dit que j'ai peur d'une fille ! Ensuite... bah... t'es plus une fille, hein...

Il était impressionné, ou facilement impressionable par une personne plus grande que lui, ses yeux s'écarquilleront quand elle se relève face à lui et qu'elle prend cette posture du genre que je t'engueule en croisant les bras, où bien c'était parce qu'elle avait eu l'audace de descendre cette pente là juste pour le suivre, pourquoi elle le suit d'ailleurs ? Si ce n'est comme tous ces autres humains qui veulent le mettre dans une cage et faire des trucs trop louches.

En tout cas il rougissait tout en continuant de, de reculer un peu, c'était idiot et sans doute qu'elle avait raison il était plus fort qu'elle ! Alors pourquoi ça lui faisait peur...

Déjà... T'es plus grande que moi, de deux, t'es une humaine et ça, ça suffit pour que je te croies pas ! Pis de trois tu m'as déjà menti ! Regarde la glace elle tient très bien !

Dit il, en s'éloignant de quelques pas et sautant à plusieurs reprises sur la glace, comme un bon gros cliché tout droit sorti d'un stupide dessin animé ! On sent pas l'extra terrestre éduqué à l'abrutissement de vieilles VHS trainant dans une décharge... Qui si a la surface ne craquèle pas encore s'affaiblit certainement un peu plus loin de sa position en arrière, c'est là bas que ça travaille le plus, c'est là bas que quelques fêlures commencent à apparaître.

Et pour finir, heuw... Il cherchait une dernière raison, peu importe laquelle, totalement aléatoire, gratuite et arbitraire pour clore le débat...

AAaah je vois... Je vois... voilà ! T'as des cheveux bleus ! Moi je crois pas les gens qui ont des cheveux bleus !

Il roule des yeux vers le ciel en ayant l'air de chercher encore une bonne raison quelque part, du bout de sa lèvre qui se fait appuyée par un doigt, tout en faisant des petits pas reculés en arrière en s'éloignant d'elle piti à piti... Puis maintenant il entend les craquements et les fissures de la glace qui rend moins assuré son appui sur le sol, se figeant tout à coup en faisant les yeux ronds quand il regarde à terre et fait un tour trrrrès lentement sur lui même.

Attends... Heu... Bougeons plus... Peut être... oui... Alooors Peut être que t'avais un petit peu raison... la glace elle est pas assez froide partout...

Il voit la glace se fêler depuis sous sa position et s'éloigner de lui, un peu comme une toile d'araignée se dessinant à la surface de la glace, des petits bris d'éclats de glace se divisant en milliers de mirroirs étincelants s'élevant dans les airs quand l'un ou l'autre plus gros morceaux se fendait... Il ose plus trop bouger.

Non je... Hihi... Alors... L'Abyssian déglutit C'est... hihi... A ce moment là que je devrais avoir un super grappin comme la chauve souris de la justice dans mon sac...

Il semble fouiller comme ça dans ses poches et puis dans son sac à dos mais il savait déjà qu'il avait pas ça sur lui, c'était... euh, pour faire bonne figure ?

Mais non... j'en ai pas, alors... Euh... Je sais que t a pas de pouvoir et tout mais... mais...

Il baisse la tête vers ses doigts qui s'emperlificotent ensemble et il caille un peu en tremblant de froid mais surtout, il tremble un peu parce qu'il a peur ! Ah oui c'est bien le moment où la bêtise est faite qu'il faut réfléchir !

Viens me chercher... Siteplait ?

Blue April

E.S.P.er

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Réponse 7 samedi 06 décembre 2014, 14:53:32

Comment ça, je suis pas une fille ?

Bah, tout ça c'est de la mauvaise répartie d'adolescent, c'est tout, elle ne devrait pas se laisser déconcentrer dans son objectif. Mais le "jeu" qu'elle a initié exige qu'elle réponde, sans doute.

"Ah bon ? Et toi t'en es une ? lance-t-elle, peu inspirée.
-Déjà... T'es plus grande que moi, de deux, t'es une humaine et ça, ça suffit pour que je te croies pas ! Pis de trois tu m'as déjà menti ! Regarde la glace elle tient très bien !"


Pas humain, mh ? Elle n'a pas le temps d'y réfléchir maintenant, mais elle aurait du s'y attendre... ou peut-être raconte-t-il simplement n'importe quoi. Difficile de faire la part du jeu et du sérieux, avec lui. Ce qui l'inquiète plus, c'est qu'elle vient de remarquer que le gamin a raison : la neige, en s'étendant depuis la berge, recouvre une partie de la rivière gelée : April s'est imprudemment avancée, sans réaliser que son poids à elle aussi reposait sur une croute fragile. La provocation d'adolescent la ramène donc à la réalité : c'est déjà un miracle qu'elle ne soit pas tombée en marchant sur un tel terrain. Elle pince les lèvres d'un air contrarié ;

"Je... j'avais pas vu..."

Elle se tend et reste le plus immobile qu'il lui est possible, craignant à chaque instant que la neige se dérobe sous ses pieds et la fasse chuter. Au delà du choc, c'est bien sûr de fracturer son plancher précaire dont elle a peur. Un simple choc pourrait bien fissurer le-

"ARRETE CA ABRUTI !!"

C'est un cri qui vient du fond du cœur, fait de panique et d'exaspération, lorsqu'elle le voit sauter joyeusement sur la glace. La mégère agite ses bras dans des mouvements de colère impuissante, en crispant les mains, pour finalement mimer un étranglement en direction de Ludya en tordant l'air à deux mains, une expression furieuse sur le visage.

"Espèce de débile ! Je te préviens si tu... putain tu vas nous tuer, et je vais... je te préviens, je viens pas te chercher, je retourne, je... tant pis pour... MAIS FAIS GAFFE REGARDE !!"

Pendant que le jeune non-humain continue de faire le pitre, la glace autour de lui se fendille, et les vibrations qui viennent aux oreilles d'April sont de très mauvaise augure. Elle ne saurait le décrire avec des mots précis, et elle n'a pas l'habitude d'écouter la glace se fendiller, simplement les sons de craquement qu'elle perçoit indiquent que le point de rupture approche dangereusement... enfin, elle le suppose intuitivement, elle n'a pas le loisir de  se montrer plus critique. Le jeune homme lui-même semble s'en rendre compte en voyant les fissures blanches se dessiner autour de lui. Il s'arrête, comme s'il prenait soudain conscience du danger. Enfin, c'est à se demander s'il a vraiment peur où s'il est encore dans un quelconque jeu.

"Viens me chercher... Siteplait ?
- Tu... te fous de ma gueule ?..."


Pour l'instant, elle a plutôt envie de lui en coller une. Parce que oui, forcément, elle va devoir le récupérer. Elle ne va pas laisser un gamin se noyer, la question ne se pose même pas.

"Ne bouge pas !"

Elle regarde autour d'elle : une corde, s'il vous plait ? Dans les films on trouve toujours une corde, une perche, quelque chose pour récupérer un personnage en situation précaire... il y aurait sûrement un objet utile dans la décharge, mais celle-ci est beaucoup trop loin, ça n'est même pas la peine d'y penser. Le temps qu'elle revienne avec le moindre instrument... sa main trouve à nouveau, dans sa poche, son pistolet taser. Non non non... Lindeberg a récemment remplacé l'ancien modèle par un taser sans fil, pas moyen de d'en tirer quoi que ce soit dans cette situation. Elle n'a pas 36 solutions. Elle recule avec précaution, jusqu'à être sûre de se trouver sur la berge, et non sur la glace.

"Passe moi tes vêtements, dépêches toi ! Et NE BOUGE PAS."

Elle même est déjà en train de défaire fébrilement son manteau et de son écharpe, en serrant les dents : dès qu'elle l'ouvre, un courant d'air glacial s'enroule autour de son buste et la fait frissonner. Le manteau étant très épais, elle ne porte en dessous qu'un maigre haut de corps noir, qu'elle retire avec tout autant de hâte, laissant son torse complètement nu. Puis c'est au tour des bottes et des chaussettes, et enfin du pantalon. Elle jette tous ses vêtements derrière elle, le haut et le pantalon posés en boule sur le manteau étendu en grand dans la neige. Vêtue seulement de sa culotte noir, elle fait face à l'adolescent, tous les muscles du corps crispés par le vent glacé qui la mord de toute part, ses membres serrés contre son corps dans une vaine tentative de retenir la chaleur.

"Essaie de venir vers moi !"

Pour peu que l'adolescent se soit exécuté et lui ait envoyé ses vêtements, elle se baissera pour les ramasser et les mettre à côté des siens. Si jamais la glace venait à se briser, il faudrait certainement qu'elle plonge pour récupérer l’imprudent, mais elle espérait ne pas avoir à en arriver là.

Ludya

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Réponse 8 samedi 06 décembre 2014, 20:16:56

"Viens me chercher... Siteplait ?
- Tu... te fous de ma gueule ?..."


Il hoche la tête par la positive... Nerveusement Euh, puis il corrigea très vite par la négative, parce qu'autrement ça voudrait dire qu'il acquiesce et qu'il se fout d'elle hihi... En se mangeant le bout des doigts... nion, nion y se fichait pas de sa tête... Même si elle avait l'air colère et tout... Où peut être juste un tout petit peu ? Oui ? Non ? Humhumm... Sais pas... Il voulait peut être voir quelque chose. Mais nan... Il avait peur. Il se fichait pas d'elle il avait besoin d'aide. Il ferait bien un énorme bond là, un bond puissant... Mais non... Il sent bien qu'en appuyant avec sa force surhumaine il ferait que craquer la glace sous ses pieds et se plonger dans l'eau plus vite.

"Ne bouge pas !"

Mais voui... C'est cela ! Je vais m'en allée quelque part... J'ai pas l'impression que j'ai trop intérêt à bougée...

"Passe moi tes vêtements, dépêches toi ! Et NE BOUGE PAS."

Quoi ?! Mais... Mais je vais être tout nu ! Y fait froid ! Et puis je sais pas ce que tu vas en faire en plus !

Il la voit se déshabiller, et s'il faisait pas si froid... S'il était pas si préoccupé par la glace qui se fendille tout autour Il serait déjà en train de rougir ! Mais qu'est ce qu'elle fait ?! Bien sûr il était évident qu'elle veuille garder ses vêtements au sec et les siens aussi, mais lui à jamais vu qu'on se déshabillait comme ça quand il fait si froid et ça n'a pas l'air de faire tilt dans la tête de l'Abyssian, que c'est juste pour empêcher qu'ils se trempent si jamais elle tombait...

"Essaie de venir vers moi !"

Ahah ! Dit il, bras croisé en plissant des yeux qui font mine d'avoir compris ce qu'elle trame...

C'est... Euh... C'est une drôle de stratégie... Hmmm... Tu te mets toute nue pour m'attirer vers toi. C'est sûrement une technique... Ou un pouvoir d'humaine... Je sais pas si ça va marcher.

Peut être qu'elle montrait l'exemple, ouais, il serait plus léger sur la glace sans son pantalon, ses bottines, sa veste... Et ses grosses lunettes d'ingénieur soudeur... Il hésite encore sur une dernière phrase idiote, juste parce qu'il aime faire l'imbécile aussi :

Aaah je vois, en fait... Tu implores sûrement tes dieux paiens d'humains d'épargner ta vie en te mettant toute nue dans le froid... Tu penses vraiment que ton dieu va t'accorder, chais pas, un miracle parce que tu es a pwal ?

La glace s'est mise à craquer avec plus d'insistance, et la rivière se fêle jusqu'en son milieu en faisant le parallèle avec ses paroles il à l'impression d'avoir injurié une entité céleste qui apprécie pas sa plaisanterie et brise la glace plus vite !

Glups... D'accord... Bien que... Je n'aie que peu de foi en tes croyances primitives de terrienne, je vais faire ce que tu m'demandes hein ! Faut pas se fâchée !

Okay alors il a pas envie de commencer par ses pieds y fait trop froid, il retire d'abord ses lunettes, qu'il jette vers ses mains, pis sa veste... Dévoilant son physique d'éphèbe aux reliefs particulièrement bien sculptés et une musculature bien développée pour son âge, qui rendraient jaloux quelques anciens athlètes et dieux athéniens, le velours abyssinial de reflets mordorés laisse un rendu marbré de miel et finement pôli sur son corps, mais le froid vient vite recouvrir ce marbre d'un pointillé de chair de poule et purée, ce qu'il aime pas le frrrrrroid... Y se frotte vigoureusement les épaules et fait une mauvaise tête puis une moue boudeuse lorsqu'il doit aussi enlever son pantalon.

Il laisse glisser le tout depuis ses hanches, pis sur le nacre brun de ses cuisses musclées et ça tombe finalement sur ses chevilles. Puis c'est l'un, puis l'autre peton hors des pans de son pantalon. Il jette son pantalon du bout des orteils du dernier pied qui avait encore prise dedans vers l'humaine. Détail insignifiant, il porte un boxer rouge avec un A en or brodé dessus, genre, comme un S de superman... Probablement le seul sous vêtement cool qu'il ait trouvé dans les containers qu'il fouille. En tout cas ça le faisait bien rigoler lui.

Je peux garder mon slip et mes chaussettes ? Oui ?

Oh ben voilà à trop tarder et croire qu'il à tout son temps et peut se permettre de faire des manières, là fallait bien que ça se produise, la glace cède et Ludya s'agite vivement sur le rebord, qu'il griffe comme un petit diable mais il finit bien par tomber dans les eaux ! Il se débat comme il peut en poussant des cris stridents excessivement désagréables de par la surprise !

IIIIIIIEeeeeeekk !! Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!! Glourbl ! J'sais pas nagée ! J'suis j'mais allé... Bllbl... a la piscine.. Au s'coubl ! Juste à la plage !!! Et j'restai... Glrb.. ou j'avais pied !!


Blue April

E.S.P.er

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Réponse 9 dimanche 07 décembre 2014, 16:47:56

"C'est... Euh... C'est une drôle de stratégie... Hmmm... Tu te mets toute nue pour m'attirer vers toi. C'est sûrement une technique... Ou un pouvoir d'humaine... Je sais pas si ça va marcher.
-Prends pas tes désirs pour des réalités, gamin !"


Comme si elle avait que ça à foutre, de se faire draguer par un alien balourd ! Le type, elle est en train de crever de froid pour l'aider -c'est à peine si elle sent encore ses orteils- et il en profite pour lui faire des réflexions ambiguës.

"Aaah je vois, en fait... Tu implores sûrement tes dieux païens d'humains d'épargner ta vie en te mettant toute nue dans le froid... Tu penses vraiment que ton dieu va t'accorder, chais pas, un miracle parce que tu es a pwal ?
-Je fais pas ça par plaisir ! J'me casse si tu veux !
répond-elle du tac au tac en pointant de l'index la pente derrière elle, Je voudrais pas outrer ta pudeur trop longtemps !
-Glups... D'accord... Bien que... Je n'aie que peu de foi en tes croyances primitives de terrienne, je vais faire ce que tu m'demandes hein ! Faut pas se fâcher !
-MAAAAAGNE TOOIIIII !!"


Elle piétine la neige sur place pour se produire un peu de chaleur. L'extra-terrestre se décide enfin à lui envoyer ses vêtements, elle les attrape un à un et les jette sur son manteau avec ses propres habits. C'est bête, mais en même temps que du soulagement, à le voir ainsi effectuer son premier acte sensé, elle éprouve une sorte de satisfaction ; la satisfaction du professeur qui vient d'inculquer quelque chose à son élève, sans doute.

"Je peux garder mon slip et mes chaussettes ? Oui ?
-Fais comme tu veux !"
répond-t-elle en balayant la question du revers de la main.

Quel slip ! Avec son grand A et le physique d'athlète de son propriétaire, on pourrait se croire en face d'un super-héros modèle réduit. C'est vrai que malgré sa musculature impressionnante, il n'est pas très grand. Plus étonnante encore est l'absence de ce ballot flasque que les hommes arborent normalement dans leur sous-vêtement. Son pubis semble être en fait celui d'une femme, d'après la forme. Enfin, ce n'est pas ce genre de détail qui va déstabiliser April, après tout ce qu'elle vient de voir.

"Avance doucement !"

Elle a à peine prononcé ces mots que la glace cède sous le poids du jeune homme et le laisse tomber dans les eaux. Le cœur d'April fait un bond et poussée par l'adrénaline elle s'élance directement vers le petit extra-terrestre qui s'agite en hurlant. Elle court quelques mètres sur la glace, mais ses pieds se dérobent sous elle : elle tombe sur le flan avec un cri perçant, son bassin heurte lourdement la glace et la fend. Une douleur sourde remonte dans sa fesse et lui arrache un grognement plaintif ; elle tente de se redresser, mais la plaque de glace qui soutenait ses jambes bascule, et l'eau vient lui attraper les jambes : elle gémit sous le supplice que lui impose le froid, tente d'agripper la zone de glace devant elle, mais celle-ci se disloque également et penche sous son poids, la laissant sans prise. April s'en fonce jusqu'au cou dans l'eau glaciale.

Le choc est si violent, son cœur ne bat plus. Non, si, son cœur bat, c'est sa respiration, elle suffoque ! Elle se met respirer par petit halètements précipité. Le froid lui fait l'effet d'un million d'aiguilles, comme si son sang gelait au bout de ses membres et empêchait la circulation dans ses vaisseaux. Elle se débat de toutes ses forces, pour maintenir la tête hors de l'eau, pour garder ses jambes et ses bras en vie. Il ne faut pas qu'elle panique, elle n'a jamais eu peur de se noyer, nager est comme une seconde nature pour elle. Mais maintenant, chaque seconde refroidit un peu plus son organisme, et menace de l'engourdir toute entière, jusqu'à ce qu'elle perde toute force, et... il ne faut pas y penser. Le garçon est à tout près. Elle aurait toute confiance si elle devait nager cette distance en brasse coulée, à la piscine. Ce n'est rien, elle l'a déjà fait des centaines de fois. C'est ce qu'elle se répète en plongeant la tête sous l'eau. Il fait un noir d'encre, là dessous. Elle entend les remous qu'il transmet en se débattant, et garde son cap à l'oreille... si ce n'était le froid, elle se sentirait parfaitement dans son élément, tant l'acte lui parait naturel. Quelque brasses l'emmènent juste à côté du jeune homme qui remue de manière désordonnée : elle pose la main sur ses côtes pour lui signaler sa présence et éviter qu'il ne lui envoie un coup de pied involontaire... puis elle s'approche de lui, enroule le bras autour de son buste et l'agrippe à hauteur d'aisselle en remontant.

Elle émerge avec lui, ou plutôt avec lui serré contre elle, en battant furieusement des jambes, ses cheveux collés sur son visage obstruant à moitié sa vue.

"On va... aller... vers le bord... arrête de bou... de bouger... bat juste des jambes... voilà... à trois... tu relâcheras tout... puis quand... on sera sous l'eau... je te pincerais... tu battras des jambes pour m'aider..."

Elle reprend péniblement son souffle, sans lâcher le rescapé.

"Faudra que tu casses la glace... au bord... prends ta respiration... à trois... on y va... oublie pas de... battre des jambes... pas tout de suite, quand je... t'aurais pincé ... si tu fais une connerie, on meurt... tous les deux."

Pourvu qu'il n'en fasse pas, c'est tout ce qu'elle espère. Cette dernière précision devrait le pousser à la concentration, mais elle continue de craindre qu'il fasse quelque chose de stupide, pour une raison tout aussi mystérieuse que celle qui l'a poussé à sauter sur la glace.

"Dans mon dos, prend moi... par les épaules. M'étrangle pas... voilà. Un... deux... trois !"

Elle prend une grande bouffée et se laisse couler, puis passe en position horizontale en direction de la berge, entrainant le petit alien comme un sac à dos. Elle fait quelques brasses et lui pince le bras pour qu'il l'aide à avancer. Les secondes s'écoulent, sans qu'elle parvienne à savoir si le bord de la rivière approche ou non. Une vague angoisse commence à l'étreindre à l'idée de manquer d'air. Une angoisse bien plus grande nait quand elle réalise que son passager doit être bien plus apeuré qu'elle ; il ne faut surtout pas qu'il panique, sinon c'est la fin. Elle accélère le mouvement, quitte à bruler son oxygène trop vite. Ses mouvement sont de plus en plus rapide, tout en s'efforçant de rester régulier pour donner l'impression au jeune homme qu'elle maitrise la situation. Tu n'as rien à craindre, petit, le pilote sait ce qu'il fait.

Ses mains heurtent enfin les rochers du bord ; un réflexe la fait remonter brutalement, et leurs deux crânes frappent douloureusement l'épaisse couche de glace.

Ludya

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Réponse 10 lundi 08 décembre 2014, 02:22:58

L'Abyssian se débat, il panique ! Panique oui ! Il fait des gros remouds d'eau bouillonnante autour de lui tant il secoue ses pieds et ses bras avec une puissance qui serait presque dangereuse pour April qui ne semble pas avoir froid aux yeux ni au corps pour s'être précipitée dans les eaux comme ça, il l'a observée se rétamer sur la glace et tomber dans les flots, pensant que ses espoirs d'en sortir étaient finis quand elle à disparu sous les eaux, à ce moment là un cri plus strident et aigu que les autres à du percer les cieux et résonner jusqu'a l'autre bout du canal, peut être même qu'elle l'a entendu sous le niveau de l'eau. C'est une panique folle qui l'anime il pagaille dans l'eau comme une toupie devenue folle et ses doigts attrapent désespérément des bouts de glace qui se fendent toujours quand il croit pouvoir y prendre appui !

Gargl... Au... S'coubl...

Ces gros morceaux de glace qui ont pourtant l'air épais et durs qui, qui arrêtent pas ! Arrêtent pas ! Ils veulent pas arrêter de se disloquer sous ses mains, sous ses griffes qui les accrochent à s'en raper le bout des doigts ! A chaque fois on dirait... On dirait une belle prise sur laquelle il croit qu'il va pouvoir se relever, il s'est cru sauvé à plus d'une reprise par un de ces gros ilots de glace détachée du bord et amenés vers lui par le courant créé par le plongeon de l'humaine... Mais ça se brise, quand il croit pouvoir appuyer dessus, ça l'épuise vite ! Ca l'épuise il sent son souffle perturbé par l'eau glacée qui passe le cap de ses lèvres, qu'il expulse de souffles de plus en plus difficilles aussie ! Il fait tout son possible pour garder le menton hors de l'eau et éclabousse tout autour de lui en remuant, remuant, s'agitant comme si la mort était à ses trousses, il crève de trouille oui ! Y sait pas nager, il a jamais eu une telle poussée d'adrénaline due à des signaux très très puissants provenant de zones du cerveau qui en appellent a l'instinct de préservation ! Totalement affolés là !  

Blrbl... Pie... Pitié... Aid...ez mwah...

Les uns après les autres ils cèdent sous la précipitation de ses mains qui les attrapent ! Nan ! Naan ! NAaaan ! Il veut pas mourrir ! Il veut pas mourrir !! Toutes ses forces, il les jette dans une bataille qu'il ressent perdue d'avance, c'est dingue ce que le froid et la panique drainent rapidement toute la force qu'il possède !! De par le froid et surtout une trrrrès mauvaise technique de nage, couplée à une respiration bien trop, bien trop rapide par peur de ne plus trouver d'air, c'est fou ce que plusieurs facteurs cumulés et la malchance peuvent accentuer encore et encore une peur, une terreur panique ! Quand l'humaine arrive à sa hauteur il à déjà perdu une grande majorité de son endurance et de sa force mais ça l'empêche pas de se précipiter vers elle avec les yeux tout ronds, ça serait presque drôle de le voir gesticuler avec une vitesse et une force pareille pour à peine faire quelques ridicules petit centimètres, s'il maîtrisait la nage avec une telle énergie il aurait non seulement rejoint la berge depuis très longtemps mais nagé sur la neige à en remonter la pente à la brasse !

Il répétait très très très rapidement ;

Iiiih ! Aidmoi, aidmoi, aidmoi, aidmoi, aidmoi, aidmoi !!! pitipitipitipitipitié aidmoiiiii ! Aidmoi ! aidmoipitiéeaidmoi ! Iiiiiihhihihihihi !!! Aidmoiiii !! hihihi... iiihihi... hihi... hi.

Oui, la fin aurait pu passer pour un rire, alors un rire vraiment rapide et trrrrès nerveux ! Son organisme est si stressé et boosté à l'adrénaline qu'il frise totalement la crise cardiaque !

"On va... aller... vers le bord... arrête de bou... de bouger... bat juste des jambes... voilà... à trois... tu relâcheras tout... puis quand... on sera sous l'eau... je te pincerais... tu battras des jambes pour m'aider..."

Ah oui, sûr qu'il se calme pas hein ! Au lieu de ça il attrape ce qui peut ! Ses mains tapotent et tâtonnent ici les épaules, la le visage d'April à divers endroits, dans la panique y se peut même qu'elle se prenne des gifles ou quelques griffures bien involontaires ! En cherchant à s'accrocher à tout et à rien il a bien failli lui déchirer son sous vêtement aussi ! Mais une fois qu'il l'accroche il la lache plus ! Ah ça non ! Nion ! Même si y se trouve dans une posture un peu bizarre, ou s'accroche à sa tête en se recroquevillant dessus comme une bouée, bras autour de sa tête, torse collé à son visage et la tête de Ludya posée sur le haut de son crâne ! Respirant à une vitesse folle, folle folle folle ! hein ! comme un petit animal paniqué et éreinté ! Dans son angoisse il remarquerait presque pas qu'il risque de la noyer a son tour à rester collé si fort contre elle ! Heureusement qu'il était affaibli et ne possédât alors plus que l'équivalent d'une force d'humain autrement il aurait pu la broyer entre ses bras parce qu'il la tient vraiment de toutes les forces qu'il lui reste !

"Faudra que tu casses la glace... au bord... prends ta respiration... à trois... on y va... oublie pas de... battre des jambes... pas tout de suite, quand je... t'aurais pincé ... si tu fais une connerie, on meurt... tous les deux."

jaitropeur... jaitropeur... jaitropeur !! Fait pas ça ! pas ça ! pas pincer, pas sous leau ! snirfl ! non ! Tiens moi ! Snirfl ! Tiens moi mlaisse pas HEIN !! Me laisse paaaaas !! Snirfl, Je veux pas ! pitiéw ! je veux pas faire une connerie je veux pas mourrir !

S'il avait pas si froid, si la situation était pas si critique il aurait l'air d'un sale gosse pourri gâté faisant un vilain caprice, méritant certainement une bonne gifle ! Mais la situation est bien réelle, et il a tellement la pétoche qu'y se mettrait bien à pleurer ! Rrrhâââ, quel bébé !

"Dans mon dos, prend moi... par les épaules. M'étrangle pas..."

Bon, sa voix commençait un peu a le rassurer et y comprenait vite fait qu'il avait pas trop le choix c'est elle qui maîtrise la situation, c'est elle qui sait nager ! Il fit ce qu'elle demande et s'éxécuta avec une rapide précaution, elle avait raison d'ajouter de pas l'étrangler parce que sa première prise aurait naturellement été de placer ses bras autour de sa gorge pour se tenir bien haut, comme le font les gosses quand ils ont pas conscience qu'ils vous pressent la gorge en le faisant, il redescendit rapidement ses mains sur ses épaules quand elle le demanda, April put le sentir dans son dos, coller sa joue, pis ses respirations drôlement rapides secouer son buste et son ventre qui se plaquait contre elle.

"voilà. Un..." Nion ! " deux..." Non !! " trois !"

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!! Mais moi j'ai dit non !!!

Ils avançaient... Ils avançaient sous l'eau ! Mais il attendit pas qu'elle le pince pour l'aider à nager il essaya d'imiter ses mouvements de jambes tout de suite, tout de suite ! Trop froid, vite ! Rejoindre le bord !! Ah voui elle avait eu raison de lui faire retirer ses vêtements, il comprit tout un piti peu tard sous l'eau ! Elle nageait bien... Elle nageait si bien ils allaient y arriver ! Il en était sûr ! Il était trop content qu'elle soit venue le chercher, elle l'avait sauvée ! Elle l'avait sauvée de la noyade ! hein ! hein ? Hein ?! C'est cela oui ! ça fit poc là dedans ! Un gros poc ! Quand tous les deux se prirent la glace de la surface du bord en pleine tête... April était salement sonnée, Ludya avait fermé un oeil sous le choc, iwiwiwiwiwww... Okay alors c'était à son tour de faire quelque chose d'utile pour les sortir de là ! Il fit appel à sa durcification nanomolléculaire et densifia sa chevelure pour que ses mèches de cheveux soient soudain aussi dures et tranchantes que du métal, en plus de faire soudainement bouillir son cosmos... Euh, sa température corporelle ! pardon ! Posant ses pieds de part et d'autre d'April contre le fond rocailleux pour se relever d'un furieux coup de tête enflamé ! La glace se brisa sous le choc, puis s'évapora à mis chemin dans les airs avec l'Abyssian s'étant propulsé hors des eaux dans ce bond percuté de la tête !

Il fit une drôle de pirouette, tournoyant sur l'axe vertical de son corps, comme une toupie faisant un tour lent sur elle même, mais on voyait bien qu'il n'y avait plus de maîtrise d'aucune sorte de trajectoire, il avait du se cogner sévèrement la tête pour parvenir à percer l'épaisse couche de glace, et dans sa courbe élancée il atterit dans la neige de la pente, qu'il remonta un bref instant avec le reste de l'inertie de son bond... Puis l'élan s'arrêta à mi chemin... Sa chevelure perdant ses reflets métalliques, leurs rougeurs lavatiques au bout de ses mèches, ses yeux étaient clos... Pis il commença doucement à refaire le chemin inverse, toujours étendu sur la neige, il glissait à reculons après que l'inertie de son saut puis de sa glisse ait perdu toute sa superbe sur la pente... Il était possible qu'il ait perdu connaissance durant le saut, ou peut être lorsqu'il à durement cogné sa tête une seconde fois sur la glace.

Il glissa, puis décolla sur un léger mont de neige et roula comme une poupée désarticulée aux membres très souples jusqu'en bas... Pour arriver couché sur le dos, juste pile poil à la limite de la glace brisée. D'ailleurs l'arrière de sa tête pendouillera dans le vide, et le contact froid de l'arrière de son crâne avec l'eau le réveillera subitement !

Malgré le fait qu'Il soit plein de neige et de givre, claquait des dents et grêlotait, Le teint brun et miel de sa peau devenu plus violet, il plongea ses mains dans l'eau pour tirer la courageuse humaine hors de ce froid mortel sur la berge ! Il avait dur, c'est bien la première fois qu'il avait aussi dur ! La première fois qu'il avait l'impression d'être, aussi faible qu'un stiupide humain !! Grrr !

Rév.. Réveve... Veille t.. toi ! T. T-T'es... VVvfRrrr... T'es L.. Lourde... Jowlie... Mais... Mais Lourde... Vvv.. v.. FVfRrr... BRrRrr !!! Tes vêtements... Ah... là !

Pas trop le temps de regarder, même si elle est toute nue, l'urgence veut qu'il omette complétement qu'il a affaire à une femme toute nue, même si ça lui a traversé la tête une seconde faut bien l'avouer mais non, c'est beaucoup trop grave, Oui, oui vite les vêtements ! il lui enfile sa veste et prends la sienne, puis, avec la force du désespoir et l'urgence que demande leur survie il la soulève et prends leurs vêtements avec eux, il parvient à remonter la pente enneigée et retourne jusque dans la camionette qui a fait un joli soleil sur elle même, au moins ils y seraient à l'abri du vent et de la neige !

Sur les derniers mètres, Ludya à du la laisser tomber dans la neige peut être deux fois, sans heurts parce qu'elle est déjà épaisse mais, il a presque plus de force, il a ouvert les portières de la camionnette et l'a trainée jusqu'a l'intérieur. Déjà y avait une énorme différence de température rien que du fait que le vent soit coupé...

Il pose les vêtements sur elle comme une couverture et l'emmitoufle dedans comme il peut, lui y remet son pantalon, et ses bottines, il à du retirer son slip et ses chaussettes toutes gelées ! Purée y grelotte, grelotte tant qu'on dirait des violents spasmes nerveux secouant son corps de frissons incontrôlables...


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faut qui trouve un truc oui, dans son sac à dos... y peut... Oui... Une batterie... Y a encore un moteur dans la camionette ? Alors il fait vite, vite le tour et vérifie, ouie, y a encore un moteur ! Bon, bon vite un état des lieux ! On a pris le filtre à air, la pompe de direction et deux trois pièces, y manque une bougie de préchauffage, mais il la remplace par un petit condensateur qui fait résistance et peut chauffer tout autant, et un injecteur à l'air de perdre et est tout calaminé, il le fait vibrer avec quelques coups et le resserre avec une pince, mais même si cet injecteur là ne marche plus rien qui n'empêche réellement qu'il tourne sur trois cylindre et demie au lieu de quatre ! y vérifie vite la jauge et y a encore un fond de gasoil presque sur la réserve; Alors euh... hum, c'est toujours dans les moments d'urgence un peu désespéré comme ça qu'on parvient à des solutions dans des situations toutes pourrites !

Comme il manquait la courroie d'accessoire pour faire tourner l'alternateur afin de garder la charge de la batterie Ludya s'est permis d'utiliser un des bas collant dans les vêtements d'April pour la remplacer en faisant un noeud dedans ! Et surprise ça à l'air de tenir quand il fait plusieurs tours du moteur avec sa main sur la poulie du vile brequin... Mais mais mais mais... On entend un vilain claquement métallique à chaque tour, il espère que c'est pas les soupapes qui ont été pliées... Non; à l'entendre c'est plus probablement l'injection qui envoie trop de gasoil dans les cylindres, après plusieurs tours forcés à la main en ayant enclenché la deuxième le moteur finit par prendre ! ça tourne ! Mais y manque de l'eau ! Oui, zut !! De l'eau pour le système de refroidissement mais aussi pour le radiateur de chauffage sinon ça sert à rien d'avoir mis ce vieux tas de boue rouillé en route ! De l'eau... De l'eau... Ou j'peux trouver d'leau ?! je dois retourner là bas au canal ?!

Il regarde par terre, roule des yeux au ciel et prends de la neige entre ses mains, hausse les épaules et se dit qu'il est bête de chercher si loin, et remplit le vase d'expansion avec de la poudreuse, bien sûr la chaleur du moteur faisant le reste il remplit le tout comme ça.

il rentre dans la camionnette, Tourne le chauffage à fond, ferme toutes les portières comme il peut, et pis s’effondre par terre, perdant connaissance.
« Modifié: lundi 08 décembre 2014, 02:41:18 par Ludya »

Blue April

E.S.P.er

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Réponse 11 lundi 08 décembre 2014, 21:31:59

Le grand aryen est soucieux. Le soucis creuse des ridules dans son front de quadragénaire, même. Il le voit en se regardant dans le petit miroir accroché au mur de son bureau, juste à côté de la porte. Un bureau à l'ambiance de début de siècle, si l'on omet l'ordinateur auquel une ventilation parfaitement silencieuse permet de se faire oublier. Avec moquette moelleuse, et tapisserie aux motifs travaillés. Avec des meubles de chêne sombre couverts d’arabesques sculptées à même le bois, dont les reliefs apparaissent étrangement marqués sous l'effet des ombres projetées par la petite lumière orangée de la lampe de bureau.

Docteur Page, car c'est son nom, du moins celui sous lequel ses subordonnés le connaissent, déplisse le front et y passe sa main, comme pour aplanir à nouveau sa peau que l'age et les responsabilités commencent à marquer. Il fait quelques pas lents jusqu'à son bureau, en tripotant son stylo entre ses doigts, puis tapote du bout du pied, en attendant qu'une idée lui vienne. Bon, normalement les affaires sont florissantes : mais justement. Tout cet argent dernièrement rentré devrait lui permettre de développer encore son projet. Or il semble que les sujets d'expérimentation se trouvent de moins en moins bien. Difficile de ne pas faire le rapprochement avec l'or noir, sur lequel on avait fondé tant d'espoir, et pour lequel on avait imaginé aucune alternative. Dire qu'il a cru tenir l'avenir entre ses mains, à un moment... Non, bon. Il faut rebondir, avant que le projet ne s'essouffle par manque de cobayes. Mais comment ? Les idées, ça n'est pas ce qui manque. Les bonnes idées, en revanche... La liste des contraintes auxquelles il devrait se soumettre pour voir son entreprise prospérer lui tourne dans la tête, lui les retourne, les examine et les réarrange. T-t-t, tellement d'argent à investir, sans savoir...

Une section de violons lance un appel théâtral à travers les enceintes de son ordinateur. Ah ! Le message d'un chasseur. Ça faisait trois semaines qu'il n'en avait pas reçu, il ne peut être qu'excité ! Voyons... La jeune April... il ouvre son profil pour faire remonter ses souvenirs à son propos. Ah oui, bien sûr, April ! Une femmelette pas trop mauvaise dans son domaine. Elle n'a jamais encore eu de gros pépin, ce qui est miraculeux vu sa vulnérabilité et son inconscience des risques. Enfin, c'en est une qu'on pourrait se permettre de perdre de toute manière, même si la mort ou la disparition d'un agent constitue toujours un embêtement.

Un deuxième assaut de violons le fait sursauter. Encore April ? Il pince les lèvres de déplaisir. C'est vrai que la petite ne sait pas lire, et qu'ils ont du installer un dispositif de raccourcis sur les touches de son clavier. 1993345 + un numéro = un message type, correspondant à une situation donnée, envoyé directement au système informatique de l'organisation. Directement dans l'ordi du patron. Bibi. Bon, il est temps de voir ces messages :

# Situation semi-critique : en difficulté, sans danger immédiat #
# Sujet potentiel trouvé #

Tout ça, c'est de la bonne nouvelle. Une puce dans le portable de la chasseresse permet de la localiser, Page enverra donc un autre agent sur place pour se tenir plus précisément au courant de la situation.

*
*  *


*Un peu plus tôt, dans une camionnette disloquée et ronronnante, le nez enfoncé dans la neige, sous une chute de flocons renaissante :*


"Haaaaoooon...."

April a mal. Dans la tête, dans les cervicales, un peu partout. Toute courbaturée, étendue inconfortablement sur le dos. Ses pieds bottés raclent le fer oxydé qui lui sert de plancher ; elle se recroqueville, roule sur le flan, frissonne. Elle est dans son manteau. Le gamin ?! Elle se tord le cou en grognant ; il est à côté, étendu. Ils sont dans la camionnette... elle le voit respirer, alors... tout va bien. Le danger immédiat semble être passé. Elle attrape son portable et envoie deux messages, en tapant laborieusement les combinaisons qu'on lui a appris. "Situation difficile, sans danger", et "Enfant potentiellement intéressant". Elle remet l'objet dans sa poche, et se recroqueville, en position fœtale. Ses cheveux sont trempés, il faut qu'il les essuie si elle ne veut pas tomber malade. Avec une grimace plaintive, elle se redresse et se met à genoux, laissant son manteau sur le sol. L'air est à peine plus chaud que dehors, malgré le chauffage -c'est vraiment lui qui a fait démarrer le moteur de ce vieil engin déglingué ?- car l'ouverture laissée par le pare-brise, même à demi obstruée par la neige, laisse sans cesse s’infiltrer un désagréable courant d'air.

April se penche en avant et prend sa tignasse bleue entre ses mains pour la tordre. Elle répète plusieurs fois l'opération, jusqu'à ce que l'eau cesse de jaillir, puis ôte à nouveau son haut.

"Brrr..."

La peau parcourue d'une furieuse chair de poule, elle frotte sa tête avec son habit, jusqu'à ce que ses cheveux soient à peu près secs, puis elle enfile son manteau pour se réchauffer. Elle jette ensuite un œil au jeune homme étendu ; il va falloir qu'elle s'occupe de lui. Elle s'agenouille à son côté et lui soulève délicatement la tête, pour avoir accès à sa crinière. Essorer cette dernière lui prend quelque minutes, soucieuse qu'elle est de ne pas troubler son sommeil... il dort comme une pierre, cela dit. Peut-être aurait-t-elle pu se montrer plus sèche et gagner en efficacité ?... Elle sacrifie cette fois son écharpe pour essuyer les cheveux de son protégé, car son haut est déjà trop imbibé pour servir à nouveau. frotte délicatement les cheveux entre les pans de tissu, puis passe lentement sa serviette improvisée sur sa tête. Le visage du petit est détendu par le sommeil, et elle en profite pour l'observer comme elle peut, dans la pénombre. Son teint ne ressemble à rien d'humain... elle passe la main sur sa joue ; la peau est étrangement et terriblement douce, mais d'une douceur différente de celle d'un bébé. Encore une raison supplémentaire; s'il en est besoin, pour le croire lorsqu'il affirme ne pas être humain.

Elle le déplace délicatement pour ne pas reposer sa tête dans la petite flaque d'eau qu'elle vient de créer, et plie l'écharpe, après l'avoir essorée, pour fabriquer un oreiller de fortune et caler la caboche du jeune mâle. Puis elle reporte son attention à son visage, maintenant que ses mains sont libres... Son visage dont la texture est si étrange et si suave au touché. Elle effleure les joues du bout des doigts, suit la courbe du visage... hm, peut être que ça ne se fait pas. Enfin, c'est peut être parce qu'il n'est pas humain qu'elle se permet ça... ce qui n'est peut être pas une excuse... mais elle ne fait rien de mal après tout, personne ne le saura, pas même lui. Il dort profondément, et elle a pu lui essuyer les cheveux sans le ramener à la conscience, alors... elle approche ses lèvres et les fait glisser le long de la mâchoire, avant de continuer son exploration avec la joue, et l'arrête du nez, fermant les yeux pour savourer la sensation, appuyant doucement leurs pommettes ensemble. Elle reste plusieurs secondes ainsi, à faire de lent va et viens gourmands sur sa peau soyeuse. Chaque instant ramène la même réflexion ; "bon, cinq secondes et j'arrête !"... jusqu'à ce que son portable vibre et l'arrache à sa torpeur.

Elle se relève et sort pour répondre, la tête rentrée dans le col.

"Oui ?
-C'est Vince. T'as b'soin d'aide ? Page m'envoie t'épauler et donner un deuxième avis."


Donner un deuxième avis. Jolie manière d'exprimer le manque de confiance total qu'on a en elle. Elle n'est pas d'humeur à grogner aujourd'hui, car un peu d'aide serait plus que bien venu. Elle ne se sent pas le courage de ramener le gamin chez elle à pied. Pourtant c'est bien là qu'il serait le plus simple de l'interroger et, peut être, de le capturer.

"On est coincés dans une décharge, mais je sais pas trop où, euh... ah mais tu peux me trouver avec la puce... donc... enfin, on est à 3 ou 4 heures de marche de mon appart', hmmm... je sais pas comment il va coopérer, mais je peux essayer de le faire venir là dans un premier temps, et... et puis on avisera...
-Okay. De toute façon j'arrive dans plus d'cinq heures. Essaie de l'interroger d'ici là.
-Oui. Enfin, il dort et du coup je sais pas-
-Ça, écoute, tu t'démerdes, tu m'redis si y'a un changement de plan.
-Okay...
-J't'envoie un signal de type 3 sur ton portable quand j'arrive, vu qu'tu sais toujours pas lire.
-...
-On prend les mêmes rôles que la dernière fois, à toute."


April remet son portable dans sa poche avec une grimace de mépris. Bon sang, qu'est-ce qu'elle déteste cet enfoiré...

A son retour, le petit est toujours endormi. Elle même est morte de fatigue et n'a qu'une seule envie, s'allonger. Elle s'étend sur le dos à côté de l'alien et pousse un soupir. Elle tourne son regard vers lui, commence à penser à quelque chose puis s'endort.

Ludya

Boulet

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Réponse 12 mardi 09 décembre 2014, 22:04:00


Ouie... Oui son visage est tout doux et détendu, bien lisse et paisible pendant qu'il dort, son joli petit minois doit être irrésistible pour qu'on vienne à l'en caresser comme ça... Bien qu'il puisse pas en avoir conscience puisqu'il dort lorsqu'elle sèche ses cheveux et lui caresse le visage l'Abyssian avait penché la tête et tendu son visage vers l'arrière, et puis de petits et longs soupirs doux comme la brise, tendres et relaxés s'étaient échappé de ses lèvres entrouvertes. HMmmmm ? Des frissons... Des petites chatouilles pendant qui dort... Ca lui provoque de p'tits sourires et rehausse une épaule fort près d'une oreille quand ça chatouille ! Hihi... Puis se redétends aussitôt que la caresse se prolonge d'une joue aussi douce que la sienne glissant sur la soie d'or de ses joues.

 Lorsqu'il se réveille il à l'impression que quelque chose n'est plus à sa place, Ludya ouvre les yeux et la première chose qu'il voit c'est le visage D'April dormant paisiblement à coté de lui... Ah bon. La terrienne est à coté de lui... Mais... Il est presque certain que... Qu'il est tombé à l'avant de la camionnette quand il a perdu connaissance, p't'être qu'il à roulé plus loin ? Y s'est pas cogné la tête en tout cas, il saigne pas non plus. Il cligne des n'yeux en l'observant pendant quelques longues minutes. Oui... De longues minutes où ses yeux descendent et remontent sur les lignes de son visage et même jusque dans son cou, Puis... Puis tout innocemment Il reugarde à gauuuche... Pis, Il reugarde à droite en faisant mine de rien. y roule des yeux sur le coté et tout et puis la regarde elle et fait un mini rapprochement trainé - glissé latéral des épaules et de ses hanches, on dirait un minuscule petit rebond du corps pour s'approcher un rien plus près d'elle et il continue de la regarder... L'expression de son visage qui est toute genre, j'ai rien fait... Puis y fait un autre piti bond-glissé comme ça vers elle... Puis un autre... puis encore un autre... Jusqu'a ce qui soit presque, presque blotti à ses cotés et y se mord la lèvre du bas du bout de ses ptites dents pointues.

Pendant qui se presse la lippe du bout des dents son joli regard d'or liquide et à la pupille félidée à continué de s'aventurer ici et là avec un tout petit peu plus d'audace mais aussi, bien plus prudent et plus timidement encore qu'il était si près ! Il avait jamais vu une femme d'humaine comme elle de si près et il l'avait vue presque toute nue tout à l'heure alors hum... C'est pas comme si y faisait quelque chose de sssiiii mal que ça hein ? C'est juste un peu de curiosité voilà tout hein ! Oui, hihi... C'est comme ça qui se convainc du bien fondé de son rapprochement voilà !

Tiens, elle est rhabillée... Complétement rhabillée là ? Non ça correspond pas à la dernière image qu'il avait eu d'elle en tête tout à l'heure, il l'avait trainée ici à l'abri mais... Y se redresse, clignant rapidement à plusieurs reprises les yeux, assis en tailleur il regarde autour de lui... Passe ses mains dans ses cheveux tout sec. Il sentit une brise chaude entrecoupée de petits sifflements d'air froids qui perturbaient de temps en temps le réchauffement de l'air dans la camionnette renversée, alors il marcha à quatre pattes jusqu'a l'avant, et tira sur le capot pour le plier d'avantage vers l'ouverture du pare brise qui n'était plus là, pour essayer de couper une partie de l'air froid entrant par la. Il sortit ensuite pour pousser sur le capot avec son pied et déformer la tole pour que ça soit bien plié dans le sens ou ça appuyerait plus fort sur la lucarne, et couvrirait pratiquement l'entiereté de l'ouverture du pare brise, y rentra de nouveau et vérifia que les vitres des portes latérales soient bien toutes fermées puis y se rapprocha de l'humaine à quatre pattes...

Il se pencha pour l'écouter respirer... Tout avait l'air d'aller bien. Y voyait pas tout bien le visage de la terrienne alors il sépara quelques mèches de ses jolis cheveux bleus à gauche et à droite de son visage. Une humaine, hum... Elle à l'air d'être un peu plus âgée que lui... Elle peut pas être bien méchante vu qu'elle à sauté dans une eau glaciale pour sauver sa petite personne de la noyade... hum ? Y a sûrement pas beaucoup d'humains qui auraient le courage de le faire. Alors il l'observe comme une chose trrrès très curieuse, inhabituelle. Se demandant combien de temps elle va dormir.

Ses yeux se posent sur son sac... Il est très, très curieux... Il voudrait bien voir ce qu'il y a dedans, ce qu'une femme comme elle emmène partout avec soi, ça le grignotte de regarder mais il sait quelque part, que ça s'fait pas... Y sait rien d'elle si ce n'est qu'elle l'a trouvée très vite après l'émission de son signal. Si ça se trouve... Oui... Elle vient de l'espace même si elle à l'air humaine... On l'a envoyée ? On l'a envoyée le chercher ! Nan... Nan elle l'aurait dit. Faut pas qui se fasse des illusions comme ça ni se croire assez spécial pour que quiconque s'intéresse au sort d'un piti extra terrestre perdu sur une planète aussi primitive.

Y vient s'étendre à coté d'elle et se blottir, entrouvrant doucement la veste d'April puis enfouissant sa tête dans sa veste à elle et poser sa joue dans le creux de son cou, hihi... Y faisait plus chaud là dessous. Des rafales de vent glacial dehors soufflaient un "wwwwouuuuuuuuuuuh" balayant tout sur son passage, la neige tombait beaucoup aussi et les vitres latérales commençaient à se faire couvrir de neige et on pouvait même de l'intérieur, ressentir à quel point ça devait cailler joliment dehors ! Ce sentiment quand même, de quasi sécurité dans ce petit abri improvisé, et il commençait à faire une température un peu plus agréable. Awi c'était tout bien après ce qu'ils avaient traversé et le froid qui leur avait glacé les sangs et les os !

Manquerait plus qu'elle ait un petit truc où l'autre à manger et à boire aussi dans son sac et ça serait parfait.

Il la sentait respirer... Sa respiration le gênait pas du tout... Au contraire même... Y se sentait bien là, presque en sécurité. Ses yeux se relevaient sur ses paupières fermées, puis regardaient l'arrête de son nez et descendait sur ses lèvres, quand il posait ses yeux sur ses lèvres il se pinçait la sienne, remontant son regard sur ses paupières closes, puis sur ses lèvres à elle... Une, deux... Trois fois de plus en plus vite à mesure, sais pas... Qu'il.. avançait son visage tout près du sien, relevant sa joue de son cou, mais très vite quand elle remuait un peu ou respirait un peu différemment il se crispait tout et faisait machine arrière ! Peur de se faire prendre !


Blue April

E.S.P.er

Re : Sur la même longueur d'ondes. [pv]

Réponse 13 vendredi 19 décembre 2014, 20:41:14

La Volkwagen noire de Vince vient de pénétrer la banlieue de Londres : sur le siège passager une jeune femme, de petite taille, les cheveux noirs. Elle doit à peine être sorti de l'adolescence. Les mains dans les poches du grand manteau noir qu'elle garde fermé malgré la chaleur confortable du véhicule, elle regarde d'un air ennuyé par la fenêtre. Vince lui jette des coups d’œil curieux de temps à autre, mais ne dit rien. Comme elle lui a dit, qui elle est et ce qu'elle a faire ne sont pas intéressants. Pourquoi elle a voulu qu'il la prenne n'est pas une question à poser non plus. Ça n'aurait pas de sens. Pourtant une sorte de malaise s'empare petit à petit du mâle grisonnant. La sensation que quelque chose cloche l'irrite et le tracasse, tenace.

"Tu... tu n'enlève pas ton manteau ?
- Non."


L'agent fait jouer nerveusement ses doigts sur son volant et fronce les sourcils en regardant la route. Il jette quelques regards furtifs à sa passagère avant de reprendre :

"C'est un coup à attraper la crève ça, tu gardes ton manteau à l'intérieur et puis-
- Eh ! Regarde moi... t'as pas envie de parler. Pourquoi tu parles ?
- ..."


La voix de la jeune fille est calme, posée. Le visage de Vince, ses traits taillés à la serpe, sa barbe poivre et sel de deux jours se figent dans une expression hébétée. Des rides se creusent sur son front. Oui, qu'est-ce qui lui arrive ? Les essuie-glaces chassent inlassablement les épais flocons de neige qui descendent à l'assaut de son pare-brise, brouillant sa vision de la route. Son cœur palpite très vite, ça l'inquiète. Ça l'angoisse. Qui était là en premier ? L'angoisse ou la frénésie de son pouls ? Quelque chose ne va pas. Une impression d'avoir oubliée quelque chose. Il y a un problème, c'est sûr. Ça ne lui ressemble pas pourtant, de perdre son sang froid, celui-ci est à l'épreuve des balles.

Merde. Il écrase brusquement la pédale de frein, et le véhicule s'arrête au beau milieu d'une rue à sens unique. Il avait presque oublié qu'il devait déposer la gamine au 45th Stacktrace street.  Et voilà, il y est, à moins qu'il ait perdu la boule. La portière passager s'ouvre et le bruit lui fait tourner la tête ; il regarde la jeune femme qui vient de déployer un grand parapluie rouge au dessus d'elle. Elle claque la porte dont la fenêtre est ouverte, puis se penche légèrement pour regarder pour l'ouverture et braque sur lui ses grands yeux violets.

"Tu dois faire plus attention quand tu conduits, surtout en hiver. Tu sais que tous les hiver, il y a environ trois millions de morts sur les routes, rien qu'en Angleterre ?... Bon. On vient juste de se rencontrer, il y a trente seconde. Tu n'as pas su m'indiquer le chemin, c'est dommage. Au revoir, monsieur !"


*

*     *


"Hmmm... salut ?... T'en fais une drôle de tête."

April bat paresseusement des paupières en reprenant ses esprits. Le jeune est allongé, juste en face d'elle.  Puis elle se redresse péniblement sur son séant, en soupirant. L'endroit n'était pas des plus confortables pour passer la nuit. Puis la sensation d'une fermeture éclaire sur le menton lui fait baisser les yeux ; hein ? Elle se retourne brusquement en direction du jeune homme avec un air incrédule voir scandalisé. Elle ne porte rien dessous et, pour peu qu'il ait fourré son nez, son visage était dangereusement proche des seins d'April.

"T'as ... t'as ouvert mon manteau ?"

Elle s'empresse de le refermer. Cela, quand même, est particulièrement gênant, d'autant qu'elle n'a aucune idée de la manière dont elle devrait réagir. Voilà que la chaleur lui monte au visage, qu'un instant elle ne sait plus soutenir son regard. C'est quand même trop fort, ça n'est pas elle qui devrait être gênée ! Enfin elle même ne s'est pas embarrassée de scrupules lorsqu'elle a tripoté son visage, mais c'était quand même... différent. Elle se redresse avec un air un peu contrarié et met les mains dans les poches, son regard perdu à 90 degrés du jeune impertinent. Elle décide de ne rien dire, et de faire comme si l'incident n'avait pas eu lieu, finalement. Elle pense à lui annoncer qu'elle compte rentrer dans son appartement et qu'elle peut l'amener avec elle s'il le souhaite, puis se ravise ; peut être vaut-il mieux en apprendre d'abord un peu plus sur lui. Elle se décide enfin à le regarder à nouveau, de biais, avec une expression en fronçant légèrement les sourcils ;

"T'es quoi ? C'est quoi ton nom ?"


*

*     *


Vince sirote son café, assis tout seul à la table d'un bistrot . Faire une pause comme ça, si près du but, ça ne lui ressemble pas. Il est à moins d'une heure de Blue April, si on en croit la transmission GPS de la puce qu'elle trimbale dans son portable. Mais il se sentait étrangement nerveux, alors il a préféré prendre le temps de se calmer. Ça ne lui ressemble pas, d'être nerveux sans raison. Lui qui a des nerfs en acier. On dirait cependant que ça se calme ; une crise passagère, sans doute. Il caresse la poignée de son pistolet automatique, à l'intérieur de sa veste de cuir. Le contact le rassure : il est totalement calme à présent. Il soupire, se laisse aller contre son dossier, finit son café d'un traite, va payer au comptoir et sort pour se diriger à nouveau vers sa voiture ; il aurait bien pris quelque chose de plus alcoolisé, pour le coup. Mais avant de conduire, ça n'est pas raisonnable. Il ne tient pas à faire partie des trois millions de morts de cet hiver.

Ludya

Boulet

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Re : Sur la même longueur d'ondes. [pv]

Réponse 14 samedi 20 décembre 2014, 16:59:46

"Hmmm... salut ?... T'en fais une drôle de tête."

Comment ça ?! Ah parce que c'est moi qui fais une drôle de tête ?! T'as même pas vu les touts petits n'yeux que tu fais avec ta drôle de tête d'humaine au réveil alors !

"T'as ... t'as ouvert mon manteau ?"

Non !! Oh ben non hein ! Fait pas cette tête là c'est pas moi ! Non, pas moi !

Il hoche la tête en toute négation ! Avec les yeux fermés en relevant les sourcils. laissant son doigt balancer de gauche à droite en signifiant le non catégorique aussi ! Se donnant raison !

Nion nion ! Ecoute... T'as du... Bouger ! C'est ça ! T'as du bouger dans ton sommeil. Oui, maintenant c'est sûr tu bougeais ! Tu bougeais puis tu gémissais des trucs que même moi j'ai pas compris.

Il se mordillait le bout des doigts nerveusement en la regardant et pis penchait par ci, par là la tête pour voir si sa pillule passe dans les expressions peu convaincues de l'humaine. Et se sentit obligé d'en rajouter ! Ce qui fut la panade qui l'enlisa dans ses mensonges après !

Ah si hein ! si Sie C'est vrai ! Tu bouges tout plein ! Tu donne même des coups de coude et de genoux puis tu prends toute la place et tu tirais sur toutes les vestes ! Puis ohlala quand tu te réveilles oh mooon dieue, qu'est ce qui se passe ?! Qui c'est qu'a ouvert mon manteauw ! Elle est forte celle là non ! Non ? nion ... ?

L'humaine se dépêche de refermer sa veste et se redresse, laissant Ludya se demander si il a fait quelque chose de si terrible que ça ! Elle le fuit du regard puis elle à l'air embarassée où en colère, lui ferait presque dos ! Y reste assis par terre et regarde vers le sol en tortillant ses doigts ensemble.

Non... Euhm d'accore... je sais pas mentir. Nan mais... Mais y faisait froid hein ! T'étais toute gelée de froid alors y se peut que je me sois rapproché un piti peu.

Mais alors juste un tout petit peu comme ça ! -dit il en montrant une distance ridicule, très courte entre ses doigts !-

Pas tellement beaucoup. Où un rien un petit peu plus peut être, je me rappelle plus ! Et après j'ai juste voulu nous couvrir avec nos deux vestes... Tu vois, comme... Ben comme les esquimaux dans les igloos ! Ils font ça eux ! Et ils font pas la mauvaise tête après ! ... ... ... Oh et puis j'abandonne ! Les terriennes sont trop compliquées j'essayerai plus d'en sauver moi.

Elle le regarde à nouveau se retournant vers lui, mais de biais avec une expression presque fâchée là avec ses sourcils fronçés purée... Y se prends les pieds ensemble puisqu'il est assis en tailleur et les ramène vers lui puis baisse le regard honteusement sur ses orteils qui se tortillent eux aussi puis d'une voix basse, coupable :

Oui, bon c'est moi qui ai ouvert ta veste. Je suis désolé... J'avais... J'avais jamais vu de jolie terrienne d'aussi près. Et puis j'étais curieux voilà.

"T'es quoi ? C'est quoi ton nom ?"

Je suis quoi... moi ? - Se demande t'il lui même en regardant ses mains, paumes ouvertes vers son visage à lui. - Je suis pas de ton monde... Je viens de très très loin dans l'univers ! Je sais pas encore d'où... Mais un jour je partirai et je trouverai !

Il avait trouvé un regain d'enthousiasme à la fin de cette phrase en ayant relevé les yeux et serré un poing près de son menton !

Sur terre, ben on m'appelle L.U.D.Y.A. C'est joli hein ? Mais j'ai certainement un nom plus cool que ça dans ma langue d'origine ! Que je connais pas... hein, on peut pas tout savoir... Mais je saurai un jour, J'ai même déjà commencé à construire mon vaisseau hein ! Il sera prêt... D'après mes estimations et puis...

Il trifouille les bouts de pièces électroniques et mécaniques dans son petit sac et les analyses les unes après les autres du regard puis les l'y laisse retomber chacunes, se gratte le coté de la tête puis croise les bras en cherchant quelque chose du regard au plafond, il réfléchit quoi !

De ce que j'ai trouvé comme informations sur la technologie de ta planète sous développée... euh... dans... Dans...

Il soupire tristement en réalisant... laissant tomber son sac à dos par terre.

187 ans, sept mois, une semaine et trois jours...

Il recompte dans sa tête et sur ses doigts, se lève et fait plusieurs tours sur lui même et refait ses estimations en tête, se frictionnant les cheveux puis s’accroupissant dans un coin, s'ébouriffant la chevelure.

Mes lunettes... Vite ! Je réfléchis mieux avec mes lunettes, hmpf... - Il ramasse ses lunettes d'ingénieur soudeur et les place sur son front.-

Puis revenant dans un autre sens en murmurant tout un tas de formules à voix basse et se rongeant le bout des griffes, il s'arrête net au milieu de la camionnette en soupirant puis se laissant retomber sur ses fesses, l'air désolé.

Holala, mais.. Mais non c'est... C'est pas possible... C'est juste... pas possible hein, c'est bien trop long ! C'est pas vrai dis... J'espère vraiment que mon message est bien parti.



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