Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sur la même longueur d'ondes. [ PV Blue April ]

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Blue April

E.S.P.er

Re : Sur la même longueur d'ondes. [pv]

Réponse 15 jeudi 25 décembre 2014, 00:21:31

Un petit taquet dans sa face n'aurait peut être pas été de trop pour le faire taire. C'était un peu crispant de l'entendre se chercher des excuses en parlant avec le ton précipité caractéristique du coupable. La patience a toujours manqué à la jeune femme. Mais au moins, il vient de prouver qu'il est très mauvais menteur, ce qui la met un peu en confiance. La naïveté, c'est quelque chose qui rassure, sans doute. April avait croisé les bras à nouveau, en attendant que les explications débouchent sur des aveux, dans une pose légèrement autoritaire. Il avait beau avoir la force d'un taureau, il n'en imposait pas des masses, en ce moment. Elle aurait sans doute pu lui tirer l'oreille pour le rabrouer qu'il se serait laissé faire. Enfin, ça n'est qu'un théorie qu'elle ne se risquera pas à expérimenter pour l'instant.

Ça lui fait une sorte de pincement au cœur de voir l'enthousiasme de Ludya, lorsqu'il se met à fantasmer sur une éventuelle existence extra-terrestre, puis son désarroi. Sûrement parce qu'elle s'attend à ce que les désarrois s’enchaînent pour lui. Si semblables il a, ceux-ci le croient sans doute mort. Et il ne construira jamais un vaisseau spatial tout seul. Dans tous les cas, il y a de grandes chances pour qu'il soit bloqué sur Terre pour toujours, et il ne peut pas y faire grand chose.

"Olala, mais.. Mais non c'est... C'est pas possible... C'est juste... pas possible hein, c'est bien trop long ! C'est pas vrai dis... J'espère vraiment que mon message est bien parti.
- Euh, je ne sais pas... il était très puissant en tout cas, ça me faisait mal aux oreilles au début. Mais ceux qui vont le recevoir sauront le lire ? Comment tu fais pour savoir à quelle fréquence les contacter, et où ils sont ?"


Elle le toise toujours, un peu malgré elle mais c'est un fait, la position debout lui donne l'impression de le dominer, un peu trop froidement peut-être. Aussi agaçant qu'il soit... elle ne veut pas se montrer dure avec lui. Il a l'air complètement perdu. Derrière cette façade pleine d'énergie et d'immaturité se ache sans doute une grande détresse et une grande solitude, pense-t-elle. Elle s'approche et se met à genoux en face du jene homme pour que leurs regards se trouvent à la même hauteur. Elle en encore à se demander s'il est vraiment extraterrestre, ou si c'est simplement une histoire qu'il s'est bâti pour lui-même -les enfants malheureux ont souvent besoin de se raconter des histoires. Il est tout de même différent d'un humain normal en un nombre de points assez important, ce qui pourrait laisser penser qu'il est réellement d'une autre race, et donc...

"L.U.D... comment tu le prononces ? A l'anglaise ? Moi c'est April." continue-t-elle sur un ton plus doux.

Elle est bien embêtée qu'il se soit présenté en EPELANT son nom. C'est bien la première fois qu'un truc comme ça lui arrive, tiens.

"Hm, sinon je... si tu as besoin d'aide, par exemple euh...  je pourrais pas t'aider à retourner sur ta planète par exemple, mais si tu es bloqué sur Terre, ben on peut essayer de... faire ce qu'on peut. Si il te faut un endroit où dormir par exemple ben pas de problème. Tu habites quelque part ? Moi je vis dans un appartement pas trop loin d'ici. Et puis y'a mon mari aussi. Il doit venir nous chercher en voiture. Enfin me chercher, mais tu pourras venir te réchauffer aussi si tu veux."

Il semblait chercher le contact tout à l'heure. Donc, quel meilleur moyen de gagner sa confiance que de se rapprocher physiquement ? Elle essaie de lui sourire, et penche légèrement la tête en inclinant le corps vers lui. Leur visages ne sont plus qu'à une vingtaine de centimètres, et April pose sa main sur le genou de du garçon ;

"Ça te dit ?"

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Ludya

Boulet

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Re : Sur la même longueur d'ondes. [pv]

Réponse 16 mardi 20 janvier 2015, 16:25:12

- Euh, je ne sais pas... il était très puissant en tout cas, ça me faisait mal aux oreilles au début. Mais ceux qui vont le recevoir sauront le lire ? Comment tu fais pour savoir à quelle fréquence les contacter, et où ils sont ?"

... Oh, Mais non je... Je suis sûr que... Non ! Arrette d'essayer de me faire douter toi ! J'ai envoyé plusieurs types de messages et de signaux de détresse sur un spectre d'ondes et de plans très variés et pis très très large hein ! Puis j'ai même sous évalué la puissance de mon antenne improvisée ! Alors quelque chose à du passer !

Il n'allait pas le dire mais... hum... Ils ont même eu beaucoup de chance d'être passés sous l'ondulation émise par la vague hertzienne au moment de l'envoi du message, sinon ils auraient eu tout deux l'air de morceaux de pains déssèchés après s'être longtemps fait cuire dans un micro ondes ! Où se retrouver fondu dans la masse de feraille aussie c'est une possibilité...

C'est qu'elle aurait limite l'air sérieuse en plus ! A le toiser de là haut, il reste assis et fuit du regard en se demandant ce qu'elle peut bien regarder comme ça ! Il regarde par terre et se retourne un piti peu sur lui même en se demandant si elle regarde pas un truc à gauche où a droite de lui où même peut être derrière lui ! Oui c'est derrière lui qu'elle regarde ! forcément ! pivotant très vite en partie le haut de son dos pour regarder à l'opposé mais y a rien et puis quand Ludya se retourne il sursauterait presque qu'elle soit sur ses genoux, mais ce qui l’impressionna le plus c'est de voir son visage à hauteur du sien !

"L.U.D... comment tu le prononces ? A l'anglaise ? Moi c'est April."

C'est drôle maintenant que tu le dis t'as bien une tête à t’appeler April ! Ou Pascale. Où Mindy... Ah non, non on peut te trouver quand même d'autres nom. Oui c'est ça ! Des autres noms... Mais pas beaucoup.

Mais qu'est ce que je raconte moi pourquoi y faut que je sois toujours nerveux et dise n'importe quoi...

Ah ouie ! Moi c'est Ludya oui, Ludia si tu veux... Où Lud'ya y en a qui le prononcent un peu Loudya, mais moi je préfère le son en u du lu comme dans la chouette pub de biscuits !

"Hm, sinon je... si tu as besoin d'aide, par exemple euh...  je pourrais pas t'aider à retourner sur ta planète par exemple, mais si tu es bloqué sur Terre, ben on peut essayer de... faire ce qu'on peut. Si il te faut un endroit où dormir par exemple ben pas de problème. Tu habites quelque part ? Moi je vis dans un appartement pas trop loin d'ici. Et puis y'a mon mari aussi. Il doit venir nous chercher en voiture. Enfin me chercher, mais tu pourras venir te réchauffer aussi si tu veux."

J'habite dans une bête cab... -il faillit dire cabine téléphonique, secouant la tête rapidement pour se corriger - Non ! Hého... J'habite dans un super prototype de module d'exploration spatiale ! Oui ouie, forcément puisque je viens d'ailleurs ! Et comme c'est qu'un prototype tu sais c'est pas très bien rangé parce que c'est encore au stade expérimental, c'est loin d'être fini et y a beaucoup de travail encore à faire dessus. Et puis c'est un secret j'ai pas le droit de te le montrer !

Elle s'approche... L'humaine s'approche ! Elle le regarde comme si elle voulait lui croquer une oreille... Il sait qu'il y a eu des spécimens d'humains cannibales par le passé mais peut être n'ont ils pas tous été éradiqués ! Puis ça serait pas considéré comme du cannibalisme si elle mange un extra terrestre ?! Si ça se trouve y a aucune loi qui interdit de manger un alien sur cette stupide planète !! Et elle s'approche hein !? Elle a pas le droit de le manger de toute façon si elle essaye il se laissera pas faire ! Il roule des yeux sur sa main qui se rapproche, sur la façon qu'elle à de se pencher et se rapprocher... Une petite goutte de sueur glissant le long de sa tempe, pas rassuré... Il sursaute ! tappe sa tête contre une petite étagère installée dans l'utilitaire, Il l'avait pas vue sa main se rapprocher pour aller se poser sur son genoux, il frissonne de la savoir si près de son visage ses lèvres font d'incontrôlables zig zagues et il fuit du regard par terre ou sur le coté...

"Ça te dit ?"

L'Abyssian clignait rap-i-de-ment des yeux... S'étant senti glisser tout naturellement vers l'arrière pendant son avancée mais il sera forcément arrêté dans sa progression à reculons un jour ! Oui ! Il le savait ! Ce moment où il n'aurait plus de distance derrière lui puis qui sera retenu dans son dos par la surface métallique de la paroi de la camionette dans pas très longtemps ! Et ses mains appuyaient aléatoirement par terre de chaque coté de ses jambes écartées pour s'aider dans sa progression, ses genoux se relevant à mesure qu'elle avance il à l'air d'être sur le qui vive et de se plaquer préventivement de plus en plus contre la paroi...

Samedi ? Ben, C'est un... Hum... Ben c'est un jour de la semaine... Hihi...

Bon oui il faut qu'il fasse l'idiot en souriant idiotement pour évacuer son stress et la pression !

Blue April

E.S.P.er

Re : Sur la même longueur d'ondes. [RP abandonné...]

Réponse 17 mardi 17 février 2015, 00:09:45

"Pascale ?... Tu te fous de moi j'espère"

Elle hausse un sourcile un peu hautain. Pascal, nan mais quoi ? Dur de faire plus laid.

"Tu veux dire que je ressemble à un homme ? C'est ça ?"

Elle n'a pas l'air de plaisanter, elle s'intéresse à la question avec sérieux, quoi que sa remarque ait plus un aspect rhétorique.

"Mindy pourquoi pas."

Elle balaie la question d'un revers de la main, parce qu'après tout... bah, il y a plus important à penser, sur le moment. Mais on en reparlera, ça c'est sûr. Si elle arrive à l'attirer chez elle. Parce que sa réaction n'est pas vraiment celle qu'elle attendait ; c'est elle qui fait peur comme ça ? Il a facilement peur le gamin. On en oublierait presque qu'il peut défoncer des portes de camionette avec les pieds.

Bon. Finalement, elle se recule, ça ne sert à rien de jouer au prédateur.

"Non mais, c'est une proposition que je te fais, t'es pas obligé hein."

Elle pince les lèvres d'un air agacé. C'est pas qu'elle manque de sens de l'humour, mais là... il commence à l'emmerder. Il se fout de sa poire, c'est passablement irritant. Elle croise les bras, se râcle la gorge. Non, faudrait pas commencer à s'énerver. Diplomatie..., la diplomatie c'est primordial. On attrape pas les mouches avec du vinaigre, ni les ESPers avec des reproches.

"Samedi... c'est dans trois jours nan ? Deux ? Enfin t'as le temps de te les geler. C'est toi qui vois. J'ai un lit pour es invités et une couette. J'dis ça je dis rien."



*

*     *



Quelque chose ne tourne pas rond dans l'organisation. Tous ces gens d'habitude super compétents, qui s'emmêlent les pinceaux et qui semblent devenir complètement irrationnel dès qu'il s'agit de... cette fuite d'argent. Un an et demi que 5.4% de son budget annuel disparaît... on ne sait pas trop où. Des chercheurs qui ont travaillé sur des trucs, mais on sait pas quoi. Quand on les interrogent, ils racontent n'importe quoi. Comme si tout le monde était devenu taré. Pas plus tard qu'hier, Linderberg a filé une danse à son agent compatble. Pour se soulager, pis pour le réveiller.

...

"Bordel, tu vois bien que tes comptes ne sont PAS ÉQUILIBRÉS ! T'es payé pour le savoir, bordel de merde !!
- Ben je... ouai, c'est vrai. Il manque 5.4% là mais euh... ça doit... hm. J'ai du oublier le budget d'une équipe dans le compte ou je sais pas...
- Kevin, putain... tu fais les comptes tous les mois.
- Euh... o-ouai..
- Ca fait plus d'un an ! T'as fait 12 bilans complètement faux ! T'aurais pas eu ton premier semestre dans une école de compta Congolaise ! Tu joues à quoi ?!"


Là, le type commence à se décomposer et à balbutier des trucs ; Linderberg sent qu'il est prêt à se pisser dessus, alors il décide de redescendre un peu. Soit Kevin ne comprend vraiment pas ce qui lui arrive, soit il manigançait des trucs. Dans les deux cas, c'est inquiétant, et s'énerver ne résoudra rien. Non, Linderberg va garder son calme et explorer rationnellement les possibles. Faire causer un peu son suspect, en douceur.

"Bon, j'ai normalement pas que ça à foutre, mais on va regarder ensemble. Imprime moi tout ton dossier du dernier mois, déjà.
- Euh, oui, enfin pourquoi ?
- Hmmfff... eh ben pour qu'on cherche où est l'erreur...
- [color=greenL'erreur ?[/color]"


C'est là. C'était trop. Il lui a fait péter l'arrête du nez sur celle du bureau.

Il faut dire que ces derniers temps... il se maitrise mal, lui aussi.

Il sait pas pourquoi.

Mais des fois il se sent angoissé.

Sans raison.

Ludya

Boulet

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Re : Sur la même longueur d'ondes. [ PV Blue April ]

Réponse 18 mercredi 18 février 2015, 11:34:27


"Pascale ?... Tu te fous de moi j'espère"

Ah non ! Je cherchais pas à me ficher de toi... Pas du toue. J'ai peut être des goûts de... Ben... des goûts venus d'ailleurs pour les noms hum-huumm. Après tout je suis pas de ta planète moi !

April avait pas l'air contente du tout qu'il fasse des tentatives un peu idiotes pour se rendre plus idiot encore qu'il n'en à l'air, il cherchait pas à se fiche d'elle, où juste un tout petit peu parce que c'était marrant d'essayer de voir comment elle répondrait, comment elle le prendrai... c'était sa façon somme toute bien maladroite de communiquer avec un être humain ! Il était curieux en tout cas et analysait sa façon de lui répondre...

"Tu veux dire que je ressemble à un homme ? C'est ça ?"

Madamemimoiselle Je te trouve très jolie avec tes cheveux bleus. Et comme je l'avais imaginé l'eau glacée les à rendu encore bien plus bleus ! J'avais jamais vu des cheveux aussi bleus aller aussi bien avec un visage aussi humain et j'en ai vu beaucoup des humains ! Ca oui... Mais moins des humaines. Alors non tu ressembles à une humaine mais pas a un humain. Enfin je crois... Ca se voit un peu... Beaucoup même...

Dit il en laissant timidement descendre son regard sur, euh... Les attributs féminin d'April... Mais c'est vrai que son visage et la structure osseuse de celui ci dégageait quelque chose de plus fin et différent qu'un humain mâle. Est ce que ça vexait les humaines de dire des bêtises ? Il se demandait comment il allait faire pour pas l'énerver avec sa curiosité maladive et ses questions idiotes sur tout, il avait soudain peur d'en dire trop...

"Mindy pourquoi pas."

Une peur qui s'envole trrrrès rapidement dés lors qu'il s'agit de recommencer à parler !

Mindie... Mindie ? Tu veux que je t'appelle Mindie ? Oh ben pourquoi pas je trouve que ça sonne bien. Mais Aprile c'était plus doux...

On peut pas dire que Ludya cherchait vraiment à se ficher d'elle il... Il analysait juste sa façon d'être... Une être humaine... Il était pas habituée à ses mimiques alors il suit d'un regard clignant, sincèrement curieux le balaiement du revers de la main d'April en ne saisissant pas tout à fait la signification du geste, mais puisque ça suivait un changement radical dans le ton et dans l'humeur de la voix d'April il l'interpréta comme un baissé de rideau, un changement de sujet et de phase... C'est étrange tiens il répète lui même le geste en ayant l'air fâché, puis lorsque sa mimine passe devant les traits de son visage il reprends une expression plus neutre... Fâché... puis neutre... Allant de paire avec ce balaiement de la main, il hausse les épaules en faisant une moue désolée avec les lèvres.

"Non mais, c'est une proposition que je te fais, t'es pas obligé hein."

L'abyssian se mit à se gratter l'arrière de la tête tout en penchant et la tête et le regard sur le coté... Ayant l'air d'y réfléchir un peu. Elle l'avait sauvé des eaux glacées et puis lui l'avait sauvée du froid à son tour. Peut être qu'elle voulait juste lui montrer des trucs ! Où p'têtre que c'était juste sa façon à elle de se montrer gentille et l'aider ?

"Samedi... c'est dans trois jours nan ? Deux ? Enfin t'as le temps de te les geler. C'est toi qui vois. J'ai un lit pour es invités et une couette. J'dis ça je dis rien."

Bon... Oui ! C'est bien vrai qu'il pourrait faire très froid d'ici samedi prochain ! En plus, imagine que... Voilà y reste plus grand chose dans le réservoir pour tenir jusque là ! Et pis faut pas oublier que la camionette est à l'envers ! Alors ça fait sûrement forcer la pompe à carburant... On peut pas se fier au niveau du réservoir avec la camionette dans cet état... On à peut être juste... Encore de quoi tenir... hmmmm... quelques heures même en laissant tourner le moteur au ralentie.

Ludya est toujours assis en tailleur, il cligne significativement des yeux comme s'il continuait de réfléchir... Regardant la neige couvrant à mi hauteur les vitres latérales de la camionette... Les double portes arrières... Les trous d'aération du tableau de bord par où parvient l'air réchauffé par l'eau bouillante du moteur... Les pieds d'April... Alors qu'il croisa les bras en ayant l'air de réfléchir sérieusement, l'air de... Ben d'avoir une épiphanie sur "la" solution où de s'être décidé sur un choix sérieux, facilement distrait, il entrouvrit la bouche et écarquilla les yeux comme s'il venait de voir quelque chose d'extrrrêmement important hein ! Ca oui... Et il pointa du doigt le décolleté d'April.


Woah... Y a un tout piti grain de beauté juste... Juste là ! T'as vu ?! C'est tout mignon mais j'ai eu peur en le voyant ! J'ai eu peur parce qu'on dirait un pauvre piti Abyssian perdu sur une colline de neige. Comme quelqu'un que je connais oui... S'il refusait de venir chez April.


Il sourit bêtement, assez fier de sa découverte. Mais c'est sûrement pas au goût d'April qui commençait à s'exaspérer de ses idioties qu'il se trouvait drôle tout seul, un petit peu trop d'auto masturbation cérébrale.

Il ouvrit une des deux portes battantes à l'arrière de la camionnette, de l'air froid puis de la neige s'engouffra rapidement à l'intérieur puis il referma la porte aussitôt, comme pour se rafraîchir les idées ! Où garder le sang froid ? Il avait de la neige un peu partout dans les cheveux puis quelques flocons sur le visage.

Il se dit qu'il ne risquait pas grand chose à y aller... Après tout c'est vrai il à été capable de s'évader d'un laboratoire profondément enfoui dans le sol et explosé des murs très épais, plié de l'acier à coup de boule... Il réalisait qu'il n'avait rien à craindre d'April où de son ami, il se leva en époussettant sa veste, rajustant ses lunettes d'ingénieur sur son front... Il fit rapidement quelques pas vers April et lui fit soudainement la bise sur la joue avec quelques flocons de neige tout froid sur ses lèvres, un baiser tout frais et rapide. Rougissant stupidement lorsqu'il l'eut fait et puis s'éloignant à nouveau d'un piti pas.

Merci de m'avoir aidé dans l'eau tout à l'heure...  

Ludya roula d'un tour malicieux de pupilles dans ses orbites tandis qu'il se mordillait la lèvre inférieure du bout des dents, gêné et à la fois amusé de son comportement mais bien plus sûrement de sa petite audace !

Bon alors c'est décidé je vais venir... Tu sais, j'aurai bien aimé apporter mon prototype de vaisseau spatial à ta maison mais c'est un peu trop grand à transporter ! Puis si ça se trouve chez toi y aurait pas la place pour le mettre... J'espère que personne viendra casser mes jouets pendant mon absence... hum... Puis tu m'apprendras peut être à nager ?


Blue April

E.S.P.er

Re : Sur la même longueur d'ondes. [ PV Blue April ]

Réponse 19 lundi 23 février 2015, 10:42:49

April était sûre d'avoir refermé son manteau, pourtant. Elle est quelque peu surprise quand elle s'aperçoit qu'il est de nouveau ouvert. Carrément outrée quand elle voit que l'adolescent pointe du doigt sa chair privée. Le sang lui monte au visage, et elle gifle le dos de la main tendu vers elle pour la faire dévier.

"Hey ! Casses-toi !"

Elle se détourne de lui en remontant sa fermeture éclaire -qui est cassée de toute évidence. Elle ne retient plus rien, et redescend d'elle même dès qu'elle est lâchée. La pudique maintient donc son col dans sa main gauche, avant de lancer un froncement de sourcil offensé à son interlocuteur.

"C'est tout mignon mais j'ai eu peur en le voyant ! J'ai eu peur parce qu'on dirait un pauvre piti Abyssian perdu sur une colline de neige. Comme quelqu'un que je connais oui... S'il refusait de venir chez April.
-Oh."


A la fois mignon et agaçant. Elle ne peut pas dire qu'elle n'est pas attendrie ; le soudain changement d'expression de son regard la trahirait. Face à cette attitude elle ne sait plus trop que répondre. Elle plisse le coin des lèvres d'un air contrariée. Contrariée de devoir admettre qu'elle est un peu fascinée. Il aurait été tellement plus facile d'être simplement en colère.

"Hm."

Elle le suit du regard pendant qu'il s'agite ; il est beau. On dirait un homme, légèrement plus petit... beaucoup plus félin. Elle le regarde se déplacer avec ce même plaisir qu'elle a toujours eu à regarder les chats trottiner avec aisance sur des arêtes en hauteur. Il oure la porte et recouvre sa tignasse de flocons. Elle frissonne lorsque que le courant d'air froid serpente jusqu'à elle, et rentre la tête dans les épaules en faisant la grimace. Il s'approche d'elle et... son baisé se perd dans le vide, April ayant un mouvement de recul soudain au moment où il approche les lèvres.

"Merci de m'avoir aidé dans l'eau tout à l'heure...  
- Ah mais... de rien... enfin j'étais bien obligée...
- Bon alors c'est décidé je vais venir... Tu sais, j'aurai bien aimé apporter mon prototype de vaisseau spatial à ta maison mais c'est un peu trop grand à transporter ! Puis si ça se trouve chez toi y aurait pas la place pour le mettre... J'espère que personne viendra casser mes jouets pendant mon absence... hum... Puis tu m'apprendras peut être à nager ?"


Le gamin commence à se sentir à l'aise avec elle... c'est un avantage, sûrement. Mais ça la gêne un peu, elle ne saurait dire pourquoi. Sûrement parce qu'il la... drague ? C'est un comportement un peu déstabilisant pour un enfant qui craint qu'on lui casse ses jouets. Mais dont les muscles sont outrageusement saillants.

"Pourquoi on te casserait tes jouets ? Si c'est le cas, on retrouvera celui qui a fait ça, et tu lui racketteras les siens."

Du dos de la main, comme si elle frappait à une porte, elle tapote le torse du petit athlète.

"J'ai pas de piscine chez moi, et je pense pas que tu puisses apprendre à nager dans ma baignoire... Ça vient d'où ces muscles ? Tu t’entraînes ou quoi ? Et t'as quel age en fait ?"

April n'est pas une femme à chiffres, mais tout de même, ça a rassurerait de savoir ; a-t-elle affaire à un enfant bodybuildé ou à un jeune homme immature ?


*

*    *


A une distance indéterminée de là, Vince conduit à toute allure. Il fait toujours ça quand il est à cran, ça le calme un peu.

Ludya

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Re : Sur la même longueur d'ondes. [ PV Blue April ]

Réponse 20 lundi 23 février 2015, 21:57:34

"Hey ! Casses-toi !"

Ludya recula puis secoua sa main quand elle tappa dessus, fronçant un sourcil tout en relevant l'autre en étant bien surpris par cette réaction qu'il trouva défensive... C'était mal de montrer du doigt quelque chose ? Elle aimait pas ça en tout cas l'April humaine !

Aha... ouie ?  En combien de morceaux ?

Demanda-t'il, l'air un peu trop sérieux pour que ça ne soit pas une tentative d'humour cherchant à dérider l'humaine qui lui paraissait toute tendue... Il savait pas qu'il avait fait quelque chose de si... Enfin... Il comprenait p'têt pas que ça soit si grave ? Quoiqu'a la voir si gênée et se détourner, il se mit à cligner des yeux et de par la timidité et la gêne qu'elle lui montrait il commença a en percevoir le... Le degré d'intimité où de la pudeur qu'elle y accorde... Y s'ébourrifa l'arrière de la tête... Baissant le regard avec un début de rougeurs.

Ah, mais... Euh... T'es fâchée... C'est ça hein... ? T'es fâchée dis ? Euh... Je..; hum... Je promet... Je voulais pas faire un truc... Bizarre. Dit il en se pinçant la lippe, avec une toute petite voix désolée qui s'amenuisait tout en roulant des yeux dans tous les sens en ayant un peu de mal à savoir où se mettre.

"Hm."

Oh ! Son petit baisé de joue fut esquivé ! Et il a remarqué que... Bien de face et tout près de son visage dis ! Elle à fait la grimace en plus... L'April a renfoncé sa tête dans ses épaules avec un mouvement de recul... Il resta tout penaud un moment sur place... Il réfléchit un peu en regardant sa main qu'elle venait de tapper y a quelques instants. Il était sans doute trop famillier. Où c'était une... Abyssianophobe ! Peut être...

"Pourquoi on te casserait tes jouets ? Si c'est le cas, on retrouvera celui qui a fait ça, et tu lui racketteras les siens."

Y a une bande de vilains grands types qui aiment pas que je vive dans mon petit coin... Pourtant je gêne personne là... Chais pas pourquoi ils sont méchants avec moi... Y m'obligent à leur tappée dessus, y viennent toujours au moins une fois par mois pour me faire partir.

"J'ai pas de piscine chez moi, et je pense pas que tu puisses apprendre à nager dans ma baignoire... Ça vient d'où ces muscles ? Tu t’entraînes ou quoi ? Et t'as quel age en fait ?"

Ludya leva les bras et pris une pose d'Atlas soulevant le monde en forçant sur ses biceps et arrondissant les épaules, se cambrant de façon à ce que ses muscles dorsaux prenent eux aussi sensiblement du volume, Sa veste s'entrouvrit de par la posture et ne put cacher la ligne saillante des rebonds abdominaux successifs parfaitement visibles sous la finesse de son épiderme brun aux reflets dorés... Ah ! ça il était fier ! Il avait un joli sourire, tout plein de joie et de fierté sur les lèvres. Il avait l'air très très content de se montrer ! Prenant des poses de héros, même si elles étaient pleines de naivité, un peu... ridicules aussi. Des postures qui lui sied à ravir sous cette forme olympique.

Ah mais Je cours tout plein ! Et je cours loin hein ! Faut aller vite pour échapper aux gardes des casses automobiles... Courir avec un moteur sur chaque bras c'est pas facile ! J'ai pas les sous pour acheter les pièces alors... Tu vois... hum... Je les subtilise... Juste... un tout petit peu...

De toute façon ils en feront plus rien ! C'est pour broyer dans les déchiqueteuses à acier et j'aime bien les démonter pis les remettre en état. En plus... Pour aller vite... Faut que j'arrache les pièces à mains nues ! Tu sais pas mais dans les parcs de recyclage de métaux et dans les casses on jette souvent des voiture qui ont des moteurs cassés Alors faut que je cherche beaucoup !

Il laissa glisser sa veste au sol, retirant une manche après l'autre et se mis de dos, serrant les poings, s'arquant légèrement de la cambrure reinale et tendant une cuisse sur le coté. La pointe des pieds au sol, talons relevés. arrondissant les muscles des fesses qui se poinçonne d'une fossette sur le coté dans la chair musclée, le tout dans une pose qui frise l'aguiche ! N'ayant apparemment ab-so-lu-ment pas le moindre début de prise de conscience qu'on ne se montre pas comme ça ! C'était juste d'une normalité surprenante pour lui, se sentant fier qu'on le regarde... Comme un gamin se prenant pour un héros de dessin animé devant un camarade de récré.

Il regardait toujours April, par dessus l'une de ses épaules. Les bosses envoluminées de son dos tracé en V, sa ligne dorsale se dessinant et se creusant à souhait au milieu du dos, du haut jusqu'au creux de la naissance de sa queue d'Abyssian, d'autres fossettes de renforcement musculaire piquaient d'autres ravissantes fossettes la fibre musculeuse des petits triangles de fin des reins, juste au dessus de chacunes de ses fesses.


Ah vi ?! Je savais que j'étais en forme mais... Mais je suis si musclé que ça ?! Tu sais Je dois démonter tout le temps plein de trucs pour trouver une partie basse d'un type de moteur qui fonctionne puis une partie haute qui fonctionne aussi ! C'est vrai... ça doit faire beaucoup d'exercice tous les jours... Mais j'aime bien... ça passe le temps... Puis ça m'apprends des choses marrantes sur la technologie archaique de ton monde !


Lorsqu'elle lui demanda quel âge il avait... Il cessa de prendre la pose, enfila à nouveau sa veste... Et se mit ensuite à compter sur ses doigts... C'est vrai il avait jamais fait le compte... En fait il savait pas quel âge il avait en arrivant sur terre mais y se souviens que les scientifiques avaient parlé de cinq... où bien six ans ? Il a passé quatre ans dans une famille adoptive... Puis deux ans dans un premier laboratoire... Deux ans dans un second laboratoire mieux capitoné... Puis encore environ deux ans dans un laboratoire profondément enfoui dans le sol et complétement scellé et blindé.

Ben ça doit faire seize ans ! je crois... Mais... Je sais pas quand je les ai eu... J'ai sûrement seize ans... Mais j'ai pas d'anniversaire... je dois avoir eu seize ans au cours de cette année voila !

Il se gratta le coté de l'arcade du bout d'un doigt... Perdant son regard sur le coté en ayant encore l'air d'être absorbé par quelques pensées... Puis...

Et toi... Tu... Euh... T'as quel âge ? Tu fais quoi ? Parce que... Ben... T'as une taille fine puis... Des jolies hanches et des cuisses aussi assez... Hum... belles et larges... Elles ont l'air musclées... Tu dois faire un truc... Tu... Tu fais quoi ? Tu nages ? Tu fais des... accroupissements ? Tu étrangles des gens avec ? Parce que... C'est... Enfin... C'est bête ce que je vais dire... Hihi...

Il rougit en se demandant s'il ferait pas mieux de tourner sept fois sa langue dans sa bouche, tout en descendant ses petits gratouillement gênés sur la rondeur mielleuse de sa joue, ses yeux roulant au plafond en ne sachant trop où regarder...

C'est... Hmmmm... je trouve ça... Hihi... Ah ben c'est... Intéressant...

Il avait pas osé dire beau... Mais une fraction de pensée plus... primitive à laquelle il n'oserait se laisser aller d'y penser, où de laisser accéder son cerveau hyperactif... Trouve ça carrément attirant voire... Plus que cela. Mais c'était pas la peine de l’embarrasser avec ça, puis il se passe les doigts sur le revers de la main se rappelant ce qu'il risque s'il fait une ânerie !



Blue April

E.S.P.er

Re : Sur la même longueur d'ondes. [ PV Blue April ]

Réponse 21 dimanche 01 mars 2015, 21:13:58

April se met à rire doucement devant les descriptions de garçon. D'accord, courir, arracher des trucs... une vie au grand air, avec une touche de surréalisme en plus. Pourquoi pas. Les jeunes indigènes des tribus primitives qu'on voit parfois à la télé ont aussi tendance à être athlétique - certes moins musclés, mais ils n'arrachent pas de pièces métalliques à mains nues.

Mais voilà que l'extraterrestre commence à se déshabillé devant elle.

"Euh... tu n'est pas obligé hein, c'était juste une question comme ça..."

Mais ça semble lui faire plaisir, alors... alors elle ne dit rien de plus et elle le laisse faire. Elle croise les bras, pour se donner une contenance, et surtout... elle essaie de ne pas rire. Pas trop. Mais malgré touts ses efforts, elle ne peut retenir un immense, ni les convulsions qui lui seccouent les épaules. Lorsqu'il se cambre pour bomber les muscles des fesses, c'est trop. Elle explose dans le bruit d'une grande inspiration aigue et cache derrière sa main son visage qui grimace de rire, se laissant aller au fou rire silencieux qu'elle ne peut plus contenir ; le corps secoué de spasmes à peine audibles ("hg hg hg !") elle titube jusqu'à la paroie la plus proche et s'y appuie en suffocant, la respiration bloquée par son hilarité.

"Ahh... attends... hg hg hg...hg... "

Elle le voit se rhabiller, à travers la fente larmoyante de ses yeux. Elle s'efforce de respirer, de reprendre son sérieux. Elle commence à peine à retrouver son calme lorsqu'il parle à nouveau.

"Ben ça doit faire seize ans ! je crois... Mais... Je sais pas quand je les ai eu... J'ai sûrement seize ans... Mais j'ai pas d'anniversaire... je dois avoir eu seize ans au cours de cette année voila !
- Seize ans ? Ben t'es un grand... hg hg hg... un grand garçon, pffffrrrrrt HG HG HG !!"


Calme toi April, c'est pas vraiment drôle ce que tu racontes... seize ans, n'empêche, ça l'éclaire un peu sur la manière dont elle doit interpréter ses actions. C'est un gamin mais... la puberté est passée, chez les humains du moins.

"Hg hg... hehe... hm... bon... hmf... hehe...
- Et toi... Tu... Euh... T'as quel âge ? Tu fais quoi ? Parce que... Ben... T'as une taille fine puis... Des jolies hanches et des cuisses aussi assez... Hum... belles et larges... Elles ont l'air musclées... Tu dois faire un truc... Tu... Tu fais quoi ? Tu nages ? Tu fais des... accroupissements ? Tu étrangles des gens avec ? Parce que... C'est... Enfin... C'est bête ce que je vais dire... Hihi... C'est... Hmmmm... je trouve ça... Hihi... Ah ben c'est... Intéressant..."


A peine en est-il à la moitié, qu'elle est déjà à nouveau adossée au mur, à se tordre de rire. Tout en se bidonnant, elle se laisse glisser contre la paroi, jusqu'à tomber assise et ramène ses genoux contre elle pour se recroqueviller et masquer son visage. Ça ne se fait pas, de rire comme ça, mais c'est plus fort qu'elle. Il est trop con. Et beaucoup trop candide pour qu'on puisse s'énerver. Elle redresse la tête et le fixe de son regard humide pendant deux seconde, avant que son sérieux ne l'abandonne à nouveau et qu'elle laisse à nouveau son front tomber sur ses genoux. Une deuxième tentative, quelques secondes plus tard, est plus fructueuse. Elle s'essuie les paupières du revers de la main et secoue le cheveux en reniflant.

"Hmmmmm... bon... hem... j'ai 25 ans."


Elle sourit à nouveau et détourne le regard en effectuant ce que les experts nomment un facepalm. Visiblement cet adolescent ne sait RIEN sur les codes sociaux et la bienséances (April n'est heureusement pas trop à cheval sur ces règles), et elle ne peut pas juste esquiver la question comme si il avait 8 ans, tout simplement... parce qu'il en a seize. Aussi, elle ne sait pas tout de suite quoi répondre.

"Je nage un peu oui... si tu veux que je t'apprennes, il faudra d'abord que je t'explique une ou deux choses, avant de t'emmener à la piscine. Je peur que tu t'y plaises... un peu trop."

Bien sûr, elle n'aura certainement jamais à l'emmener où que ce soit, si l'enlèvement se déroule comme prévu. mais peut être qu'elle prendra le temps de lui expliquer qu'il n'est pas censé se montrer aussi direct avec des inconnues.

"Mais tu verras, y'aura peut être des filles qui ont la taille fine et... tout ces trucs intéressant là bas. Peut être même qu'elles auront seize ans comme toi !"

Ludya

Boulet

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Re : Sur la même longueur d'ondes. [ PV Blue April ]

Réponse 22 dimanche 01 mars 2015, 23:35:37


Alors... Oui... Ludya s'était mis à rire, lui aussi... Un p'tit peu au début... En... Ben juste en ne comprenant pas, non... Certainement pas qu'elle se moquait de lui. Il riait parce que c'était un peu communicatif, elle riait, il riait... C'était drôle. Il haussait les épaules en riant un peu mais plus elle s'étouffait de rire, éclatait à des moments précis... Lorsqu'il s'exprimait, lorsqu'il pensait qu'il jouait un peu avec elle et partageait un moment d'amitié... Plus il réalisait quelque chose... Ses rires à lui mourrurent pour laisser ceux d'April s'élever... Ses sourires se tarirent et ses yeux expressifs clignaient d'incompréhension. Il comprenait petitement mais sûrement... Qu'elle... Qu'elle se fichait de lui... Tandis qu'elle pouffait et se retenait maladroitement de rire... Il rougit et s'en sentit affreusement gêné.

Il comprenait aux intonations de ses rires, aux instants choisis où elle rigole qu'il était d'un ridicule aussi abyssal que l'univers d'où il provient... Elle se riait de lui, elle se riait de... De sa voix, de ses intonations hésitantes... De sa manière de s'exprimer et d'être bien trop enthousiaste... Nunuche ? Immature... Elle se moquait de lui et de tout ce qu'il est... Où de tout ce qu'il exprime. Pour se sentir blessé il se sentait meurtri comme jamais on ne l'avait blessé... C'était pas tous les jours qu'il s'ouvrait à quelqu'un d'autre et croyait avoir un copain ou une copine de jeu. Il en avait ri un peu pourtant... Oui et... Oui il avait essayé d'en rire à nouveau. Mais c'étaient plus des rires blessés, des rires tristes. Pendant ce temps où il comprenait qu'il lui paraissait être quelqu'un d'effroyablement stupide... Limité... Débile.

Ludya baissait les yeux pendant qu'elle continuait de rire et regardait ses mains... Il faisait mine de rire encore mais c'étaient plutôt des sanglots déguisés. Il a compris. Quelque chose cloche avec lui... Et au départ c'était hors de... Hors de sa compréhension, où de sa perception parce qu'il ne savait pas de quoi il manquait... Mais à voir April en rire de cette façon il se doutait que ça devait être quelque chose de très très visible... Il se touchait le visage... Le front... En ayant presque les larmes aux yeux. Quelque chose n'allait pas. Elle se moquait de lui comme s'il était difforme de quelque part. C'est vrai qu'il est différent... C'est vrai qu'il n'est, après tout qu'un extra terrestre et qu'elle doit le trouver bizarre. Mais c'était plus grave que ça encore.

Elle explose et se tords de rire à nouveau après qu'il se soit exprimé de façon assez maladroite et confuse... C'est vrai sans doute que... ça ne se fait pas de rire à ce point là. Il devine aisément que c'est bel et bien de lui et de son attitude et de ce qu'il est à ses yeux qu'elle rit... C'est si drôle... Il voudrait bien comprendre et en rire aussi... Mais ce sont des larmes qu'il découvre sur ses mains et qui coulent sur ses joues. Il essaye de cacher qu'il pleure. Il ne se croyait pas aussi émotif... Elle ne comprenait pas où ne devait pas savoir que Ludya pouvait être un être très sensible non plus. Qu'il n'avait que très rarement été exposé à ce genre de moqueries méchantes et profondément blessantes parce que c'est bien la première fois qu'on lui fait remarquer à quel point il s'exprime mal, il sait... oui... Il sait un p'tit peu quelque part... Qu'il à un retard d'apprentissage sur certains points vu son isolation, toutes ces années passées dans des laboratoires. Un manque de communication extérieure... Il n'avait aucune idée non, il ne savait pas que ça se voyait à ce point là.

"Hmmmmm... bon... hem... j'ai 25 ans."

Il se recula dans un coin de la camionnette, près des portes battantes à l'arrière, se tournant pour essayer de dissimuler sa peine...

"Je nage un peu oui... si tu veux que je t'apprennes, il faudra d'abord que je t'explique une ou deux choses, avant de t'emmener à la piscine. Je peur que tu t'y plaises... un peu trop."

Il roulait des yeux sur le coté en essayant de cacher du mieux qu'il peut qu'il fond carrément en larmes... Il ne parlait pas de la piscine pour forcément aller voir des filles, mais vraiment apprendre à nager... Mais même ça... Même ça c'était un sujet de discution stupide même si c'était en rapport avec ce qui s'était passé... Ca pourrait lui être utile C'est vrai... C'était certainement très tard aussi, à seize ans pour apprendre à nager. Les humains, eux... Devaient le faire beaucoup plus tôt.

"Mais tu verras, y'aura peut être des filles qui ont la taille fine et... tout ces trucs intéressant là bas. Peut être même qu'elles auront seize ans comme toi !"

C'était trop... Il avait tellement honte... Il s'était vraiment pas attendu qu'elle se fiche de lui mais, sur toute la ligne... Il se recula jusqu'au fond en hochant négativement la tête, il fit même un peu d'emphysème, écarquillant les yeux en ayant l'air d'avoir du mal à respirer, d'être atteint d'asthme et avoir besoin de forcer pour respirer Et... Et ca l'effrayait de parler... Ca l'effrayait et il refusait de parler à nouveau... De se rendre encore plus... Plus ridicule encore... Ce n'est pas possible... Il ouvrit la porte arrière de la camionette et s'enfuit ! Laissant même son sac à dos derrière lui, Sa silhouette s'évanouissant dans les trombes de neige. Espérant disparaître lui et sa honte dans le froid et la nuit.

L'aperçu avait été brutal, ayant très bien compris le degré de son retard sur son âge et ça lui faisait vraiment très... Très... Très mal... Lui qui... Enfin... Par un isolement dans cette ruelle... Et ces années enfermées dans des murs capitonés en ayant très peu de contact avec les scientifiques et les chercheurs... Ayant créé un cocooning autour de lui, il était encore inévitablement plongé dans son enfance. On dit... Que si l'on préserve intact ses rêves et ses espoirs alors on a beaucoup de mal à murir où a grandir. Les rêves et les espoirs de Ludya étaient jusqu'a ce jour restés immaculés.

Et quand bien même son émotivité pourrait sembler ridicule, il ne savait pas comment réagir autrement.

Il regardait le ciel en s'enfuyant, tendant désespérément les bras en espérant encore stupidement qu'on vienne... Quelqu'un... Quoi que ce soit... Qu'on vienne le chercher... Qu'on ne le laisse pas ici... Les étoiles... Ô ces si belles étoiles... Pourquoi... Pourquoi lui paraissaient elles toutes si loin et froides ce soir. Tellement de désespoir... Une immense brûlure à son coeur. Il avait tant espéré qu'on l'arrache à cette vie si triste et dure, ne plus avoir à voler pour manger, à subir l'indifférence des gens qui ne veulent jamais acheter les petites figurines qu'il fabrique de ses doigts, Cette... cette planète... Il comprenait... Tout en sentant ses larmes geler sur ses joues que personne ne viendrait jamais, jamais le chercher... Qu'il ne pouvait compter que sur lui même. Personne ne voudrait d'un Abyssian encore plus stupide et immature qu'un humain de son âge.

D'autres larmes venaient faire fondre les premières et geler à nouveau plus bas sur ses joues, couvrant une grande partie de son visage sous des larmes de givre. L'Abyssian ne s'était pas retourné, il avait continué d'avancer, de courir et s'engagea inconsciemment sur une quatre bandes où passaient toutes sortes de véhicules lancés à grande vitesse qui klaxonnaient et l'esquivaient au tout dernier moment.



Blue April

E.S.P.er

Re : Sur la même longueur d'ondes. [ PV Blue April ]

Réponse 23 mardi 03 mars 2015, 13:40:57

Lorsqu'elle réalise que le jeune homme est en train de fondre en larme, c'est déjà trop tard ; celui-ci s'éloigne déjà vers l'arrière du véhicule. Le sourire d'April se mue en une expression stupéfaite.

"Hey, le prend pas comme ça, c'était juste..."

Elle se redresse et fait quelques pas ;

"Non mais... hé, c'est juste que d'habitude les gens n'agissent pas ainsi !"

Elle hausse les épaules en essayant de sourire nonchalamment -mais le cœur n'y est pas, et ça doit se voir.

"Désolée va, pleure pas comme ça, on va -EH !!"

April se jette directement en direction de Ludya alors qu'il s'élance à l'extérieur, pour le rattraper. Trop tard ; elle le rate d'une bonne seconde, se rattrape au métal froid des portes de la fourgonnette. Le vent froid lui fouette le visage, et elle passe la tête par l'ouverture en mettant sa main en visière pour se protéger des flocons qui viennent s'écraser sur son visage. L'abyssian file en travers la neige, à toute vitesse.

"REVIEEEENS !!"

Putain, mais c'est pas possible ?! Il est complètement instable ce gamin ! Elle fait volte face et se précipite vers le sac de Ludya qui était resté posé au sol, l'attrape par la bretelle et le jette sur son - "HHHHNNNGG ?!". Qu'est-ce que c'est que ça ?! Le sac doit peser une bonne vingtaine de kilos, c'est à peine si elle arrive à le soulever. Elle pousse une grognement de frustration et se décide à abandonner le paquetage -tout comme elle abandonne son écharpe trempée- pour se lancer à la poursuite du fugueur.

Elle s'élance de toutes ses forces et bataille contre le vent qui tente de la repousser, aveuglée par la neige. C'est à peine si elle le voit, dans la nuit, à travers les flocons de plus en plus denses et, elle a beau courir de toute son énergie, pousser de toute sa volonté sur ses jambes trop lourdes, elle ne parvient plus à gagner de terrain sur lui. Elle craint même d'en perdre, tant sa gorges la brule et tout son corps s'engourdit.

"Lud-...LUUUDYAAAAAAAA !!"

Ça n'est pas un cri très puissant, mais elle est certaine qu'il l'a entendu -au moins un peu. Il ne se retourne pas. Elle s'efforce de tenir le rythme ; elle ne rattrapera pas, d'accord, mais au moins... elle ne doit pas le perdre. Le suivre jusqu'à... où qu'il aille. Elle ne veut pas appeler ses supérieur pour leur dire qu'elle l'a perdu. Elle a déjà trop fait d'erreurs ces derniers temps. Non, il faut qu'elle règle cette histoire elle même, qu'elle leur montre qu'elle est capable de gérer la situation et de réparer ses erreurs... Elle commence à entendre le bruit des voitures ; une route ? Ludya la devance ; qu'il bifurque par la gauche ou la droite, April pourra gagner du terrain en coupant. Mais il ne bifurque pas. Il s'élance directement entre les voitures. April aurait certainement ressenti les effets de l'angoisse, s'il y avait encore une quelconque place pour des émotions parasites dans son organisme. Le sort de l'abyssian se réduit dans l'esprit de sa poursuivante à une bref calcul : si il a pu passer, il n'a pas ou peu ralenti. Dans tous les cas, il faut continuer à courir.

Elle arrive devant la quatre bande, ralentit le pas. Sa vue est trouble ; elle cligne des yeux, hébétée, tente de suivre le mouvement des véhicule et d'anticiper... Les deux premières voies lui offrent une ouverture ; elle bondit par dessus la barrière, effrayée par sa propre témérité, et sprint à travers les deux premières voies. Une voiture vrombit tout près d'elle et manque de la faucher. Elle gémit de terreur, se jette désespérément en avant entre les monstres de fer rugissant qui tentent de lui barrer la route. Un poids lourd fond sur elle dans un crissement de pneus, prêt à l'écraser ; elle plonge pour se sauver, mais le pare-choc lui attrape les jambes et l’envoi tourbillonner par dessus la barrière, et elle s'écrase dans la neige pour y faire quelques tonneaux désordonnés. L'adrénaline la remet sur pieds, mais une douleur impérieuse lui fait aussi plier le genou ; sa cuisse droite, meurtrie, cède sous son poids et la fait tomber sur le flan.

Elle geint de douleur, se laisse rouler sur le dos ; elle réalise lentement qu'elle est hors de danger. Sa panique se calmant, ses forces l'abandonnent aussi sûrement que l'eau quitte un récipient troué. Impuissante à faire le moindre mouvement, elle se contente de fermer les yeux pour les protéger de la neige qui se dépose grain par grain sur son visage. Elle n'a pas la moindre idée de l'endroit où elle se trouve, ni de l'endroit où se trouve Ludya. Elle a froid, elle a mal, et n'a plus la volonté d'effectuer le moindre mouvement. Ses doigts anesthésié par le froid reposent, comme morts, hors de ses manches où la neige s'est déposée. Elle commence à prendre conscience que sa jambe blessée n'a plus de botte.

C'est son tour de pleurer, péniblement. Dans la poche de son manteau, son téléphone portable vibre sans même qu'elle s'en aperçoive.

Ludya

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Re : Sur la même longueur d'ondes. [ PV Blue April ]

Réponse 24 jeudi 05 mars 2015, 23:18:28

Dans son échapée dangereuse sur la voie rapide Ludya finit bel et bien par entendre la voix d'April. Il n'y prête cependant pas attention jusqu'a ce qu'il entende des voitures crisser des pneus et klaxonner plus loin derrière. Il lui suffit d'un peu moins d'une seconde d'attention déportée sur l'arrière pour qu'il se prenne le coin d'une camionette dans l'épaule, Ourf ! Il n'avait pas la moindre idée de l'impact d'une voiture lancée à cette vitesse mais il n'y a pas à s'inquiéter ! Car c'était désormais acquis ! Oui, pour un peu qu'il ne soit pas si souple et parvienne par le plus grand des hasard, où instinctivement.. Où par chance. A anticiper la force de l'impact d'une rotation du corps mue par ce premier coup de masse sur cette épaule qui aurait pu se déboiter. Cet impact l'oblige à se retourner violemment, puis "rouler" debout sur le flanc de la camionette lorsque chacune de ses épaules percute la surface. Le premier impact ayant lancé l'Abyssian dans un mouvement de toupie où ses épaules venaient, l'une après l'autre, bosseler le long de la paroi latérale.

Le conducteur entendit l'équivalent d'un Bom-Blom-Bom-Bom-Bolom-Bom-Blom ! Le laissant au mieux craindre avoir roulé sur l'inconscient.

A la fin d'un dernier tour où il tituba et tomba les fesses sur l'asphalte il lui fut permis d'aperçevoir la silhouette d'April au loin entre deux voitures... Qui l'évitèrent elle aussi alors qu'elle s'élançait à l'aveuglette en espérant qu'on lui ouvre la voie. La toute première réaction de Ludya à chaud dans son état, avec encore quelques grammes de rancoeur dans la peau fut de se dire qu'elle mériterait bien de se prendre une voiture ! Que Ca lui ferait les pieds ! Mais plus loin sur la route il aperçut un animal qui avait du faire les frais d'une rencontre avec un pare choc... Son corps était méconnaissable. Il réalisa aussi qu'il avait ressenti une certaine douleur à l'impact du véhicule contre son épaule. Il y avait peu de choses qui étaient capable de lui faire mal à ce point, physiquement parlant. Comme l'impact d'un gros calibre par exemple...

...Il cligna ce regard à la fois, hmm... Ingénu et pourtant réfléchi qui le caractèrise lorsqu'il établissait des connexions entre plusieurs éléments. Clignant ces yeux là sur la bête écrasée... Puis sur sa main qui se frottait délicatement cette épaule douloureuse... La force qui l'avait carrément obligé à danser avec le flanc du véhicule... Son épaule le picotait et il ressentait clairement une chaleur envahissante sous la veste à cet endroit qui l'informait qu'il devait p'têtre bien saigner. Il regarda aussi sa main qui, tremblait des séquelles de l'impact reçu.

Un dernier clignement d'yeux plus lent, faisant bouger ses doigts les uns après les autres et soudain il réalisa... Il releva vivement le visage pour que la surprise alarmée de son regard se jete sur la silhouette d'April !  

J'veux pas que tu me suives, c'est dangereux ! Tu... Tu entends !?

Trop loin pour l'entendre, puis le bruit de la circulation couvrait certainement sa voix ! Un camion plus tard... Et... Et elle avait disparu... April avait disparu ! Mais ?! Dans l'angle de vue de Ludya c'est comme si elle avait été... Mangée par le camion et plus rien ne subsistait d'elle après son passage.  

NON !! M.. Mais ! Mais non !? Juste... AaaWww... Non !!

Ludya s'élance, se précipite sur le lieu de l'accident, le camion ayant freiné à bloc après l'impact à terminé sa course en glissant sur le flanc. Tout en s'approchant l'Abyssian aperçoit l'une des bottes d'April trainer sur le bord de la route, juste au pied de la barrière.

Est - ce que tu crois encore...

Ludya regarde; regarde partout autour de lui, se rongeant le bout des ongles... Il ramasse la chaussure et examine les environs... Il a peur de s'approcher du camion étendu à terre... Peur de ce qu'il pourrait y découvrir... Par... Par sa faute... Il tient... Où plutôt Ludya serre la botte à mains jointes sur sa poitrine... Avançant à tout, tout petits pas...

...Que la vitesse de cet univers et la distance entre deux galaxies... Devrait être relative à celle de la lumière ?

Il n'y a rien... Il soupire et roule des yeux vers le ciel... Il n'y a rien... Mais... Est ce que ça devrait le rassurer pour autant ? Il revient sur ses pas à l'endroit où a eu lieu l'impact et fait attention à de plus infimes détails du regard, des traces, d'erraflements au sol en direction de la rambarde extérieure de la route... En s'approchant de l'endroit où April à chuté de la voie rapide il entend un gémissement en contrebas !

Ludya reste choqué l'instant d'une seconde, bouche entrouverte... Son coeur rate un battement puis il saute et accourt vers la silhouette étendue dans la neige, criant de toutes ses forces la sincérité d'une voix extrêmement paniquée, mue par l'adrénaline et une frayeur qu'il ne s'était jusque là jamais connue ! Il n'avait jamais eu aussi peur de sa vie pour quoi ou qui que ce soit. Il arrive, il court et fend la neige !

Crois tu encore... qu'au travers des confins de l'univers ce soit uniquement la lumière qui perce les ténèbres et parviens a tes yeux ?

S'il te plait !! Ne... Ne Ferme pas les yeux April ! Tu... Tu dois pas t'endormir dans le froid ! Tu te réveilleras pas !

D'ailleurs il essaye trrrès très doucement de lui remettre sa botte manquante en prenant d'infinies précautions en ne lui bougeant pratiquement pas le pied ou la cheville, histoire que ses extrêmités prennent pas froid, il creuse et dégage la neige tout autour d'elle et entends les vibrations de son téléphone portable, il fouille dans son manteau et sors l'appareil, appuyant sur le bouton qui sert à accepter l'appel et n'attends pas qu'on lui réponde :

S'il vous plait, snif, écoutez s'il vous plait !! Un camion à heurté April... A coté de la voie rapide et il faut que vous veniez vite, très vite la chercher !

Ludya raccroche et retire vite sa veste pour emmitoufler April dedans, Il la transporterai bien mais... Mais il ne sait pas si elle à quelque chose de grave où de cassé qui ne se verrait pas après s'être faite foncer dessus par un camion et subir une telle chute par dessus la bordure extérieure de la voie rapide... Il pourrait la déplacer mais lui faire encore plus mal, par contre... Si l'autre type du téléphone se décide pas à venir il sera bien obligé de la transporter lui même jusqu'a l'hopital.

T'as pas interêt à mourrir ! T'entends ?! Puis... On meurt pas... n'est ce pas ? On meurt pas de froid... quand on à des cheveux bleus. AWww... J't'en prie...


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