Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Siège [Lucy]

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Lucy

Créature

Re : Siège [Lucy]

Réponse 15 mardi 02 décembre 2014, 12:12:38

Ils prendraient soin des diclonius... Elle espérait tout de même qu'elle pourrait continuer de travailler sur le vaccin au virus répandu par les diclonius, même si elle n'avait pas vraiment de doutes là-dessus. Sa surprise grandit lorsqu'elle apprit que Lucy leur avait conseillé l'euthanasie pour les diclonius, mais peut-être pas pour la raison que les agents du SHIELD auraient pensé. En réalité, elle était franchement étonnée qu'ils aient pu avoir une conversation avec la diclonius, connaissant son passé plus que sanglant. Et il faudrait qu'on la paye très cher pour qu'elle ose s'approcher d'elle.

Nous pensons que la violence des diclonius s’explique surtout par le fait qu’ils ont toujours été traités comme des cobayes et comme des animaux.
Ce n'est qu'une partie de la vérité. Vous ne connaissez pas vraiment l'histoire de ce centre. Il a été créé à l'origine pour surveiller l'évolution des petites filles à cornes, dont ils ne connaissaient pas encore les capacités psychiques. Une fois par semaine, elles passaient quelques heures au centre. Il s'agissait surtout de surveiller l'évolution des cornes pour savoir si les capacités mentales allaient être affectées. Ils ont découvert les corps des parents de plusieurs silpelits avant de prendre des mesures plus contraignantes. Je ne crois pas non plus à l'existence de ce gêne de la violence comme vous dites, mais je ne fais que constater les faits. Les diclonius et silpelits sont dangereuses à l'état naturel, et la seule exception dont on m'a parlé est Nana. Si seulement j'avais pu connaître le docteur Kurama...

Ils lui avouèrent ensuite avoir besoin d'un moyen pour s'infiltrer dans ce laboratoire. De ce que le docteur Arakawa comprit, ils voulaient exfiltrer les diclonius afin de les amener ailleurs, ce qui la fit rire nerveusement. Il était tout bonnement impossible de s'y infiltrer sans se faire voir. Impossible. Et lorsque Lloyd lui dit que cette opération était certainement illégale, elle posa son front sur sa main, coude sur la table.

Qui est-ce que vous croyez gruger ? Le gouvernement japonnais ? Ils ne savent pas vraiment ce qu'il se passe là-bas. L'armée ? Le centre possède sa propre armée personnelle. Les mafias ? Elles ne connaissent pas l'existence du centre. Il est totalement indépendant, il y a juste l'état qui paye les installations "pour la sécurité des citoyens". Je suis dans ce centre depuis presque deux ans, et j'ai toujours évité de penser à une chose pour ma santé mentale. Je sais pas vraiment ce que le directeur Kakuzawa veut faire, mais ce n'est pas sain. Il a réussi à devenir en partie comme elles, comme les diclonius, je ne sais pas comment et je n'ai pas envie de savoir. Si je travaille dans ce centre, ce n'est pas par choix et cela ne l'a jamais été. Je connaissait la mutation des diclonius et je développais un vaccin bien avant d'y aller.

Elle releva la tête, et les agents du SHIELD purent constater qu'elle commençait à trembler par moment, oscillant entre la peur et l'envie de pleurer.

J... J'ai fait tout mon possible pour ralentir l'étude du virus en espérant que je puisses finir mon vaccin avant, mais... J... J'ai peur de ce qui peut arriver. Moi, tout ce... ce que je veux, c'est que des parents n'aient pas à mourir parce que leurs enfants naissent avec des cornes. Mais... Parce que je connais son secret, il veut que je travaille pour lui. Il... Il a failli me tuer...

La fragilité émotionnelle du docteur Arakawa, accentué par son état de fatigue avancé et par les différents médicaments qu'elle prend tous les jours, venait encore de lui jouer un tour. Elle désigna son épaule droite, où un bandage trônait.

Ils m'a tirée dessus. Il m'a tiré dessus. J'ai cru que j'allais mourir...

Elle resta ainsi, incapable de prononcer un mot de plus.

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Black Widow

Humain(e)

Re : Siège [Lucy]

Réponse 16 mercredi 03 décembre 2014, 01:41:39

Les deux agents comprirent rapidement que, si le docteur Arakawa était une mine d’or, elle n’aurait peut-être pas les épaules nécessaires pour les aider. De son point de vue, infiltrer le complexe semblait impossible. Quand ils avaient suggéré cette idée, elle s’était contentée d’un rire nerveux, avant d’évacuer cette idée, pour leur expliquer que, selon elle, le centre fonctionnait de manière totalement autonome. Lloyd n’était pas un spécialiste des services secrets, des laboratoires de recherche confidentiels, mais il travaillait dans le SHIELD. Et il fallait bien qu’il y ait quelqu’un pour payer les salaires et honorer les chèques. Le SHIELD rendait des comptes au gouvernement des Etats-Unis, à la Maison Blanche, et même au Pentagone, mais l’organisme fonctionnait de manière autonome. Même le Président des Etats-Unis ne connaissait pas l’emplacement de l’intégralité des bases secrètes du SHIELD. Le seul homme au monde qui y ait totalement accès était Nick Fury. Même le Directeur actuel du SHIELD savait que certaines bases avaient été retirées des listes du SHIELD, et servaient de refuge à Nick Fury, et d’ultimes lignes de repli au cas où le SHIELD serait compromis, comme ça avait pu être le cas auparavant. L’Organisation du Secret agissait de manière autonome, mais avait des comptes à rendre. Pour Lloyd, d’une manière ou d’une autre, des huiles avaient lancé cette histoire, et, s’il comprenait ce qui avait pu les pousser dans une telle extrémité, le fait est que le centre de recherches avait tout l’air de ressembler au train de Zola : une Bête humaine incontrôlable, un monstre que les créateurs ne contrôlaient plus. Trop de sang avait déjà coulé.

La femme leur expliqua que le directeur, Kakuzawa, avait manifestement pété les plombs, devenant une variante moderne de Victor Frankenstein, ou du Docteur Faust. Il avait joué avec des monstres, et semblait en être devenu un. Peu à peu, les propos de la femme devenaient confus, incohérents, manifestant une angoisse profonde, une terreur savamment entretenue à l’idée de jouer avec des forces mortelles. Une terreur qu’on ne pouvait pas effacer par un sourire ou par une bonne nuit de repos. Arame Arakawa était sur les nerfs, et se mit à trembler nerveusement.

« Il m'a tiré dessus. Il m'a tiré dessus. J'ai cru que j'allais mourir... »

La femme était perdue dans ses pensées, et les deux agents se regardèrent brièvement.

« Qui… Qui vous a tiré dessus, docteur ? Le directeur Kakuzawa ? »

Natalia, elle, continuait à songer à ce gène de violence. Si elle n’y croyait pas, il y avait ici des faits troublants. Apparemment, les silpelits et les diclonius massacraient presque automatiquement leurs parents. De ce que Natalia avait lu en consultant les notes du docteur, le comportement homicide des diclonius se manifestait vers 3 ou 4 ans. Comment expliquer ceci ? Pourquoi le bébé ne tuait pas dès qu’il naissait ? Qu’est-ce qui faisait que, à un moment ou à un autre, un bébé finissait par devenir un psychopathe sanguinaire et cruel ? Les diclonius ne se contentaient pas que de tuer, ils faisaient aussi preuve de sadisme et de cruauté. Les notes lues dans les archives du docteur comportaient des spectacles édifiants, des scènes de crimes sauvages. Le Japon avait été ensanglanté, et, à chaque fois, ces drames avaient été maquillées. Natalia ne pouvait pas, en soi, prétendre être choquée, car elle savait que la vérité était une arme dangereuse, qu’il fallait cacher au public… Ce qui était d’autant plus paradoxal qu’elle-même recherchait la vérité sur ses origines.

Trois ou quatre ans… C’était l’âge à partir duquel le cerveau d’un bébé venait à complètement se former. Cette histoire rappelait à Natalia celle d’un thriller français qu’elle avait lu il y a quelques mois, « Le Syndrome E », dans lequel un gynécologue psychotique avait utilisé des drogues et des injections chez ses patients qui donnaient naissance à des enfants dont le cerveau était perturbé, déclenchant en eux des pulsions homicides au cours de leur existence, donnant ainsi naissance à une armée de psychopathes totalement irresponsables. Un scénario glauque, mais, à voir ce qui se passait sous ses yeux, Natalia avait le sentiment que la fiction était en train d’essayer de rattraper la réalité.

Le cerveau semblait être la seule explication… Il y avait quelque chose dans la tête de ces mutants qui devaient les pousser à commettre des meurtres. Les théories du docteur n’avaient cependant jamais pu être étayées par des relevés scientifiques, probablement parce qu’elle manquait de personnel, ou d’un matériel suffisamment efficace. Visiblement, l’objectif du centre n’était pas d’étudier les diclonius dans le but de les sociabiliser, mais de comprendre ce phénomène, afin de l’amplifier.

« Pourquoi vous a-t-il tiré dessus ? la questionnait Lloyd, reprenant le bon vieux rôle du policier venant en secours aux veuves éplorées. Nous sommes là pour vous aider, docteur. Si cet homme est aussi dangereux que vous semblez le prétendre, alors il faut que nous l’arrêtions… Je sais que les diclonius sont des créatures puissantes, mais sachez que nous avons, nous aussi, de notre côté, des poids lourds. »

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Lucy

Créature

Re : Siège [Lucy]

Réponse 17 vendredi 05 décembre 2014, 14:29:32

Qui… Qui vous a tiré dessus, docteur ? Le directeur Kakuzawa ?
Qui voulez-vous que ça soit d'autre ! lui répondit-elle nerveusement.

Elle se souvenait assez mal de la scène. Celui avec qui elle travaillait, le professeur Kakuzawa, avait été tué par Lucy le jour-même, et elle avait découvert à cette occasion que non seulement il portait une perruque, mais aussi qu'il avait les cornes de diclonius. La jeune femme savait qu'il n'était pas diclonius de race car il avait déjà coupé ses cheveux assez courts et elle aurait vu cet attribut spécifique. Il avait dû faire quelque chose pour les obtenir, soit se les faire greffer ou quelque chose comme ça. Puis elle avait été emmenée dans ce fameux centre dont on lui avait parlé quelquefois mais qu'elle n'avait jamais visité, et elle avait rencontré son père pour la première fois. Le directeur Kakuzawa lui avait demandé où se trouvait la diclonius, et comme elle se trouvait incapable de lui répondre, avait voulu la supprimer car elle en savait trop. Le docteur Arakawa était persuadée être encore en vie parce qu'elle connaissait le visage de Kouta, l'étudiant chez qui se cachait Lucy. Et puis ensuite parce qu'elle pouvait l'aider pour son "plan". Brrr... Rien que d'y penser, ça lui faisait froid dans le dos !

Lloyd essaya de la rassurer, sans réel succès. Elle savait que cet homme avait la cote parmi les gouvernementaux, qui ne l'arrêteront pas à moins d'avoir des preuves solides. Et que pouvait faire une pauvre docteur contre quelqu'un ayant des appuis politiques, même s'ils ne savent pas ce qu'ils risquent ? Sa seule marge d'action était de développer le plus vite possible son vaccin avant qu'elle atteigne l'étude du virus suffisante pour qu'il n'ait plus besoin d'elle. Et si ça arrivait... Si ça arrivait... Que pouvait-il faire ? Le vendre ? Infecter ses ennemis ? Il pourrait tout faire avec, et cela mènerait très certainement à une espèce de guerre que les humains ne seraient pas certains de gagner. Mais il fallait leur faire confiance. C'était son seul espoir, le SHIELD. Elle leur fit un faible sourire avant de leur répondre :

Vous pourrez pas l'arrêter sans avoir des preuves de ce qu'il fait. J'ai... J'ai essayé de voir si je pouvais avertir des personnes, mais... Il a leur confiance. Le gouvernement lui fait confiance. C'est lui qui a étouffé les scandales avec Lucy, qui a trouvé un prétexte à l'enlèvement des enfants nés silpelits... Pour eux, c'est l'homme de la situation. Et personne ne me croira. Qui voudrait me croire alors qu'il a fait tout ça pour empêcher que le Japon soit détruit par les diclonius ? Ils me prendront pour une folle... Et ils me tueront. En faisant croire que je me suis suicidée. Je connais déjà la fin...

Une larme coula le long de sa joue gauche alors que son maigre sourire avait depuis longtemps disparu, remplacé par un air hagard. Elle ne savait littéralement pas quoi faire dans cette histoire, entravant les plans du directeur comme elle pouvait avec ses maigres moyens.

Il fera quelque chose avec les diclonius, quelque chose où elles pourront se libérer sans qu'il le veuille, et ce sera fini. Fini...

Elle renifla bruyamment, retenant des sanglots. Elle prit la main de Lloyd et la serra du plus fort qu'elle le pouvait.

Vous êtes mon seul espoir. Les seules personnes qui peuvent arrêter ça avant que ça ne commence. J'aimerais vraiment vous aider du mieux que je peux, mais je pense pas être vraiment utile. Je... Je pourrais peut-être vous faire passer pour des spécialistes pour vous faire entrer, mais c'est tout. Je pourrai rien faire de plus.
« Modifié: mercredi 10 décembre 2014, 14:09:27 par Lucy »

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Humain(e)

Re : Siège [Lucy]

Réponse 18 samedi 06 décembre 2014, 02:24:39

À bout de nerfs, Arame leur répondit, en leur expliquant que le Directeur était intouchable par des moyens légaux et conventionnels. Le gouvernement avait très certainement choisi de le couvrir, et, du moment qu’il ne se passait pas de vagues, le centre devait fonctionner de manière autonome. Le docteur Arakawa avait, autrement dit, l’impression persistante d’être seule contre un ennemi dangereux, qui lui avait tiré dessus, et qui, pourtant, avait choisi de ne pas la tuer… Sans aucun doute parce que, au-delà de son comportement moral et de ses doutes, Arame était une femme brillante, une femme à l’esprit vif. Natalia savait que le Japon était un pays encore très sexiste, très machiste, et il n’était pas étonnant de croiser des femmes comme Arame, soumises, écrasées, vulnérables, et terrorisées par les hommes. Elle-même ne devait pas trop comprendre pourquoi Kakuzawa l’avait épargné, mais, pour Natalia, c’était assez simple à comprendre. Il lui avait tiré dessus pour lui montrer qu’il n’aurait aucun scrupule à la tuer, tout en ayant cependant besoin d’elle afin d’étudier davantage le virus transformant peu à peu les humains en diclonius… Ou en silpelits, pour éviter l’abus de langage. Les Japonais n’avaient visiblement aucune idée de l’origine précise du phénomène, ce qui expliquait pourquoi confectionner un sérum était si difficile. Les Américains avaient rencontré le même obstacle quand le génome-X s’était développé sur une partie de la population. Un sérum annihilant la mutation avait été développé, mais il ne fonctionnait pas à tous les coups, avec des risques d’échecs.

Arame recommençait à nouveau à paniquer, et sa main finit par se saisir de celle de Lloyd, comme si l’homme représentait une bouée de secours.

« Vous êtes mon seul espoir. Les seules personnes qui peuvent arrêter ça avant que ça ne commence. J'aimerais vraiment vous aider du mieux que je peux, mais je pense pas être vraiment utile. Je... Je pourrais peut-être vous faire passer pour des spécialistes pour vous faire entrer, mais c'est tout. Je pourrai rien faire de plus. »

Lloyd hocha lentement la tête. Quel était justement ce plan qui devait commencer ? De quoi est-ce que cette jeune femme pouvait-elle bien parler ? Tout n’était pas très clair dans ses explications, mais elle-même devait sans doute l’ignorer. La théorie de Natalia était que le Directeur Kakuzawa devait appartenir à cette partie de gens conservateurs au Japon, ceux qui considéraient que l’article 9 de la Constitution était une aberration, et que la présence de bases américaines au Japon était inutile et une atteinte directe à leur souveraineté. Natalia connaissait ces débats nationaux qui se multipliaient depuis les années 1960’s, notamment depuis l’édification du Mur de Berlin. Les Européens avaient compris, à cette époque, que les Etats-Unis, malgré leur grande puissance de feu, ne pouvait pas les aider efficacement, ou les soutenir militairement contre les atteintes de l’URSS, sous peine de déclencher un hiver atomique. Certains Japonais en étaient également arrivés à la même conclusion, ce qui avait amené à une interprétation différente de cet article atypique. L’article 9, qui interdisait formellement au Japon de maintenir sur son sol « tout potentiel de guerre », comme des « forces terrestres, navales, ou aériennes », était un sujet de débat fréquent. Il avait été interprété de manière restrictive, n’étant vu que comme une manière d’interdire toute armée agressive, mais n’interdisant pas au Japon d’entretenir sa propre force de défense. C’est de cette manière que, plutôt que de parler d’une armée japonaise, on parlait de « forces d’autodéfense ».

Natalia ne serait pas surprise d’apprendre que Kakuzawa devait faire partie de Nippon Kaigi, un lobby d’extrême-droite révisionniste voulant restaurer l’ancienne Japon, l’Empire japonais d’Hirohito qui avait été une puissance majeure dans tout le Pacifique. Nippon Kaigi gagnait en influence au fur et à mesure que la Chine se renforçait et assurait progressivement sa domination sur tout l’Asie du Sud-Est, et que, paradoxalement, les Américains faiblissaient. Autrement dit, Natalia voyait ce directeur comme quelqu’un voulant contrôler les diclonius afin de les utiliser comme des super-soldats dans le but de renverser le pouvoir. Un fou dangereux qui avait mis les mains sur une source de pouvoir colossale, et qui voulait l’utiliser à des fins hégémoniques.

« Tout ce que nous vous demandons, c’est de nous ouvrir les portes. Nous savons que le complexe est en deux parties, et qu’un ascenseur relie la partie en surface à celle située sous terre. Nos agents disposeront d’un équipement militaire de dernier cri, impliquant des camouflages optiques. Vous ne les remarquerez pas à moins qu’ils ne le veuillent, mais nous avons besoin d’un agent infiltré pour ouvrir les bonnes portes. »

Lloyd ne lui demandait pas grand-chose, et, de toute manière, il savait qu’en demander plus amènerait la femme à faire une syncope. Dans d’autres circonstances, il aurait pu demander à la femme d’essayer d’obtenir des informations sur le plan de Kakuzawa, sur l’organisation des patrouilles de sécurité, sur le nombre d’agents opérationnels se trouvant dans ce centre, mais il avait clairement le sentiment qu’on ne pourrait pas en demander autant à cette femme.

Ouvrir une porte serait suffisamment difficile comme ça.

« Juste ouvrir la porte de l’ascenseur… Ensuite, nous nous chargerons du reste. Nous neutraliserons les diclonius et les silpelits à l’aide de sédatifs, et les renforts arriveront ensuite. »

En théorie, le plan était parfait. Mais Natalia était bien placée pour savoir que, entre la théorie et la pratique, il y avait tout un monde. Les choses se passaient rarement comme on l’escomptait.

Et ce serait le cas ici.

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Lucy

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Re : Siège [Lucy]

Réponse 19 vendredi 19 décembre 2014, 02:09:13

Juste ouvrir la porte de l’ascenseur… Ensuite, nous nous chargerons du reste. Nous neutraliserons les diclonius et les silpelits à l’aide de sédatifs, et les renforts arriveront ensuite.

Ouvrir la porte de l’ascenseur... C'était donc tout ce dont ils avaient besoin pour pouvoir mettre fin à son calvaire ? Ensuite, ils se débrouilleraient ? Elle pourrait le faire. Enfin, normalement. Elle pourrait facilement trouver un prétexte pour maintenir la porte ouverte le temps qu'ils passent. Et si ils ont une technologie capable de les camoufler, ils ne devraient pas avoir de problèmes à se faufiler dans le complexe. Par contre, concernant le calmant... Comment allaient-ils faire ? Et surtout allaient-ils y arriver ? Au point où elle en était, la docteur pensait pouvoir leur faire confiance, ils devaient avoir des moyens surnaturels d'arriver à leurs fins, et il valait peut-être mieux qu'elle ne soit au courant de rien.

Mais elle n'avait pas vraiment le choix. Le SHIELD était son seul espoir, et elle devait leur faire confiance. S'ils ont des doutes ou quoi que ce soit, elle pourrait les renseigner, mais dans la position où elle se trouve, à part des informations, elle ne peut pas fournir grand chose. Une véritable cage dorée, cage avec des scies invisibles à la place des barreaux.

D... D'accord, je pourrai le faire, leur répondit-elle à mi-voix.

Elle allait s'en sortir. Pour la première fois depuis longtemps, la jeune femme se disait qu'elle allait s'en sortir. Elle tenta un sourire, y renonça en s'en rendant compte qu'elle était crispée avant de lâcher la main de l'agent du SHIELD, heurtant au passage l'emballage du croissant. Ses yeux se posèrent nonchalamment dessus et elle buta, comme s'il y avait quelque chose qui ne passait pas. Elle mit un petit moment avant de comprendre. D'où venait ce croissant ? De l'extérieur. Donc les deux, ou alors l'un des deux, était parti dehors. Dans ses yeux, une lueur terrifiée la traversa.



Quelques semaines plus tard :

Le jour est venu. Elle allait y retourner, pour la première et pour la dernière fois depuis sa fuite. Mais elle n'allait pas directement dans le sous-sol. Après un repérage, Lucy a pu remarquer que le directeur Kaku-truc, qu'elle a rencontré deux fois durant sa captivité, a un bureau près d'une fenêtre, certes blindée mais qui ne résisterait certainement pas à ses vecteurs. Elle pourrait donc facilement s'y introduire. Bon, ce serait tout sauf discret, mais au moins elle y serait. Et puis, au moins elle n'allait pas être inutile dans le combat entre ce laboratoire maudit et cette organisation qui vaut peut-être pas mieux, car elle allait attirer tous les soldats à elle pour laisser le champ libre au SHIELD, en espérant qu'ils en fasse bon usage.

Amélie, quant à elle, semblait calme. Pour elle, les diclonius ne pourront pas faire le poids contre cette Supergirl. Elle allait toutes les mater sans même bouger le petit doigt. Enfin, pas vraiment, mais presque. La diclonius aurait aimé partager son optimisme, mais en ayant vu les ravages qu'elle-même pouvait faire, elle ne se faisait pas de doute sur la dangerosité d'une diclonius telle que Mariko.

Les deux filles se trouvaient sur l'île grâce à une téléportation de la Neko, et Lucy regardait constamment sa montre, attendant sept heures trente du matin, heure où le soleil commencera à se lever. Les aiguilles avançaient lentement, et la diclonius s'impatientait. Cela n'échappa pas au regard d'Amélie qui lui demanda :

Tu vas bien ?
Ouais... Je sais pas comment je vais faire pour ne pas le buter, mais ça va aller. On va dire ça comme ça...
Dis-toi qu'il ne fera plus de mal aux diclonius.

Elle hocha la tête lentement en tant que réponse, sans ouvrir une nouvelle fois la bouche. Dix minutes plus tard, l'heure fatidique était arrivée. D'après ce qu'elle savait, les agents du SHIELD se trouvaient maintenant à l'intérieur depuis une heure, en reconnaissance.

C'est parti...

Elle prit Amélie avec deux de ses vecteurs, et s'élança avec les deux autres, brisant la fenêtre.



Le docteur Arakawa était plus qu'anxieuse ce jour-là au moment d'entrer dans le laboratoire. Comme les membres du SHIELD lui avaient demandé, elle tint la porte de l’ascenseur ouverte plus longtemps pour que les agents puissent s'y engouffrer. Une fois à l'intérieur, elle leur avait murmuré un Bonne chance se voulant encourageant. Mais écrasée par la fatigue, elle n'avait pas pu y mettre du cœur. Une fois en bas, elle tint une nouvelle fois la porte ouverte, prétextant un lacet défait, avant de se mettre au travail comme d'habitude. Il s'agissait maintenant de ne pas éveiller les soupçons.

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Black Widow

Humain(e)

Re : Siège [Lucy]

Réponse 20 samedi 20 décembre 2014, 01:43:51


Le centre de recherches

« Équipe-01, quel est votre statut ?
 -  ...Sommes en approche de l’objectif, Contrôle.
 -  Poursuivez mission, Équipe-01. »

La salle de contrôle de l’Helicarrier débordait d’activités, et était le centre tactique et le centre de commandement de l’Opération Diclonius. Depuis de grands écrans situés devant eux, les techniciens et les officiels supervisant l’opération pouvaient voir les caméras embarquées des deux équipes envoyées sur le terrain : l’Équipe-01, et l’Équipe-02. La deuxième équipe était partie depuis un sous-marin au large du Japon, dans la mer des Philippines, et l’équipe était maintenant en approche du centre de recherches aquatique. Leur objectif était de placer des bombes à divers endroits, en vue de détruire l’installation, si jamais c’était l’ultime option possible. Leur autre objectif était de trouver une entrée secondaire.

L’Équipe-01, elle, était également passée par l’eau, afin de rejoindre la falaise entourant l’île. La première option qui avait été envisagée, un saut en wingsuit pour chacun des agents, avait finalement été repoussée, estimée trop dangereuse, au vu de la petite taille de l’île. L’équipe avait emprunté un petit sous-marin qui venait d’atteindre l’île, et ils avaient ensuite grimpé la falaise, sur la partie nord de l’île, comprenant une forêt. Grâce à des câbles et à des grappins, l’escalade avait été faisable, ne leur prenant qu’une dizaine de minutes. Ces falaises escarpées n’étaient pas conçues pour l’escalade. Peu de points d’attaches, des récifs mortels, des vagues rageuses. Ils avaient réussi à grimper, l’équipe étant menée par Black Widow, et comprenant peu d’éléments. Elle ne regroupait que des unités d’élite, ce qui faisait que même Lloyd n’en faisait pas partie. Si l’homme était bien placé au sein du SHIELD, c’était avant tout pour ses talents d’investigation. Il n’avait jamais reçu une formation en espionnage et en infiltration très poussée. C’était une petite équipe de quatre membres, incluant, outre Natalia, Sharon Carter, un agent talentueux et reconnu du SHIELD, Laura Kinney, et l’agent Sum, un agent qui était né... En 1320.

Ils venaient de rejoindre la forêt, et s’avancèrent prudemment, filant à travers les arbres. Ils avaient des pistolets équipés de puissantes fléchettes tranquillisantes, et leur mission comprenait plusieurs objectifs. Outre la neutralisation des diclonius, il fallait aussi appréhender le directeur du centre, le Professeur Kakuzawa, et découvrir quelles étaient ses intentions. La destruction du centre ne devait se faire que si la mission était irrémédiablement compromise, la stratégie comprenant ainsi trois scénarios :

  • Scénario 1 : la mission d’infiltration se déroulerait bien. L’équipe s’infiltrerait dans le centre, neutraliserait les diclonius, puis appréhenderait Kakuzawa. À partir de cet instant, les renforts arriveraient pour extraire Kakuzawa et les diclonius présents ;
  • Scénario 2 : la mission d’infiltration est compromise. Dans ce scénario, les renforts arriveraient. L’Helicarrier enverrait ses troupes de choc, tout en se positionnant également au-dessus du centre, afin d’apporter un solide soutien aérien ;
  • Scénario 3 : la mission d’infiltration est compromise, et les renforts ne parviennent pas à contrôler le centre. Dans ce cas, les bombes placées par l’Équipe-02 exploseraient.



Outre les diclonius, la défense du centre était également assurée par de multiples agents de sécurité. Le SHIELD se méfiait aussi du SAT, le Special Assault Team, une unité d’élite de l’armée japonaise. Théoriquement, seul le Premier Ministre avait le pouvoir de déployer les forces du SAT, mais le SHIELD pensait que Kakuzawa disposait également de ce pouvoir, et pourrait donc les appeler en renforts... À moins qu’ils ne soient déjà dans le centre.

Natalia s’avançait à travers les arbres, jusqu’à voir un épais mur, entourant le centre de recherches. Elle grimpa la première, à l’aide des arbres environnants, et atterrit de l’autre côté, rapidement rejointe par les autres membres de l’unité. X-23 choisit de bondir sur le toit. De toute l’escouade, elle était la seule à ne pas avoir d’armes à feu. Elle n’en avait pas besoin. Le quatuor s’approcha de la place principale de la petite installation. Natalia se disait que l’endroit aurait tout à fait pu passer pour une station météorologique, ou pour une petite station de recherches aquatique. Un cadre parfait pour dissimuler des activités illégales. Ils pouvaient voir une place réservée pour l’hélicoptère, et s’avancèrent prudemment.

Comme Natalia et Lloyd l’avaient dit au docteur Arukawa, ils disposaient d’un équipement de pointe. Lunettes à vision thermique, combinaisons étanches... Le camouflage optique était là, fonctionnel, permettant aussi de perturber les détecteurs thermiques. Finalement, les seuls détecteurs qui pourraient les vaincre seraient les détecteurs de mouvement, ou l’œil humain. Le camouflage optique fonctionnait en réfléchissant la lumière, afin de tromper l’œil humain, mais, si on se déplaçait trop devant une personne, les formes de la personne apparaissaient. De plus, les sons n’étaient pas étouffés. Ils attendirent patiemment l’arrivée du docteur, et, pendant ce temps, Natalia donna à Laura ses ordres.

« Le bureau de Kakuzawa se trouve à la surface. Charge-toi de le neutraliser, Laura, mais ne le tue pas. »

Laura Kinney avait des raisons particulières de rejoindre cette mission. Comme Natalia, elle avait été un sujet d’expérience avant de regagner sa liberté. L’HYDRA avait fait d’elle une impitoyable machine à tuer. Elle était la seule à pouvoir passer par la cage d’ascenseur en escaladant cette dernière, grâce à ses griffes. Au sein du SHIELD, elle était la seule femme capable d’égaler les prouesses de Natalia au combat... Sans user de ses griffes. Laura se déplaça rapidement, et les trois agents rentrèrent ensuite dans le centre, puis dans l’ascenseur, par le biais du docteur. Difficile de communiquer avec elle, vu les caméras de sécurité présentes, mais ils savaient où aller. Les diclonius étaient retenus dans de lourdes cellules, derrière de grosses portes blindées. Ils étaient plongés en état de stase artificielle, un état dont ils pouvaient toutefois se libérer si la cellule était libérée. Il faudrait donc agir rapidement, en sachant qu’il fallait rester à distance de plusieurs mètres des diclonius, afin de ne pas se faire attaquer par leurs redoutables vecteurs.

X-23, elle, se rendit donc dans le bureau du directeur, mais ce dernier était vide. Elle resta en position, attendant que ce dernier finisse par arriver... Et c’est de cette manière que la femme tomba sur Lucy et sur Amélie. Surprise, elle vit la vitre blindée exploser, puis les deux femmes débarquèrent dans la grande pièce.

« Je crois que nous avons la même cible... » annonça Laura.

Elle retira son camouflage optique, permettant aux deux femmes de voir une silhouette dans une combinaison moulante noire intégrale, une visière verte à la place de ses yeux.

« Vous êtes Lucy, la diclonius, et vous... Amélie, la magicienne qui l’accompagne... Je m’appelle Laura. »

Elle porta ses mains à son casque, et le retira, permettant de découvrir son visage.

« Vous devriez éviter de faire du grabuge... »

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Re : Siège [Lucy]

Réponse 21 lundi 22 décembre 2014, 10:41:45

Lucy s'avança la première, suivie de près par la Neko. Elle eut beau regarder autour d'elle, il n'y avait strictement personne. Elle jura à haute voix et se dirigea vers le bureau, jusqu'à ce qu'une voix la fasse s'arrêter sur place :

Je crois que nous avons la même cible...

Une voix de femme... A l'affut, Lucy scrutait les alentours, alors que la voix avait fait sursauter Amélie. Elle voulut parler. Se tut lorsqu'une femme apparut de nulle part. Elle portait un espèce de masque qui lui donnait les yeux verts et était en combinaison noire. On aurait dit le stéréotype parfait des espions dans les films d'infiltration. Films que ne connaissait quasiment pas Lucy. Méfiante, la diclonius resta aux aguets, prête à sauter sur elle au moindre mouvement brusque. Mais elle se contenta de parler :

Vous êtes Lucy, la diclonius, et vous... Amélie, la magicienne qui l’accompagne... Je m’appelle Laura. Vous devriez éviter de faire du grabuge...

Une agente du SHIELD... C'était la seule solution pour qu'elle connaisse à la fois Amélie et Lucy. Cette dernière lâcha un second juron. Elle ne s'attendait pas du tout à ce qu'on lui mette des bâtons dans les roues à ce stade, et était persuadée de trouver ce fichu directeur dans son bureau. Où pouvait-il se trouver maintenant ? Allait-elle devoir écumer la surface de ce putain de labo pour lui tirer les vers du nez ?



Autre part dans le laboratoire, le son du verre brisé parvint aux oreilles d'une personne. Celle-ci possédait une caméra dans ce bureau, et pouvait voir et entendre la discussion entre les deux personnes. Elle sourit en reconnaissant Lucy. Le moment qu'il attendait depuis près de deux ans était enfin arrivé, et il était prêt à agir. Il mit fin à la réunion en à peine deux mots et sortit de la petite salle pour se diriger rapidement vers une salle de contrôle, pleine de retransmission de caméras. Il ferma la porte à clé et s'installa sur le fauteuil. Il brancha son téléphone à une des télévisions qui retransmit la scène et fit quelques manipulations sur le clavier.



La même cible hein ? J'peux me débrouiller seule sur ce coup-là. J'ai pas besoin qu'une baby-sitter...
Lucy ! Bienvenue chez toi.

La voix venait directement du bureau. Elle se retourna et vit qu'il y avait un micro posé sur celui-ci. Il savait qu'elle était là. Il savait qu'elle allait revenir, et il s'était préparé. Comment pouvait-il le savoir ? Se pouvait-il qu'elle ait été piégée par le SHIELD ? Cette voix, elle la reconnaitrait entre mille. C'était celle de son bourreau, le directeur de ce centre. Celui à qui elle voulait tirer les vers du nez.

Toi... Je vais...
Ne gaspille pas ta salive, je sais ce que tu veux faire. Toutes les silpelits sont enfermées juste sous tes pieds, et tu es là maintenant. Tu vois, j'ai longtemps cru que l'humanité pouvait faire de grandes choses, car elle avait beaucoup de valeurs. Mais lorsque j'ai vu votre race, lorsque j'ai vu les diclonius en action... J'ai tout de suite su que vous aviez quelque chose de plus que les humains. Que vous aviez quelque chose à nous donner.

Lucy se tut. Ce n'était pas du tout le discours auquel elle s'attendait, et elle ne comprenait pas vraiment où il voulait en venir. Elle savait juste qu'il fallait qu'elle agisse vite pour le retrouver. Elle tourna les talons et commença à se diriger vers la sortie.

Tu es si pressée que ça de te venger ? fit la voix au micro, moqueuse. Ne t'en fais pas, tu auras ta vengeance, mais je veux juste finir.

Elle s'arrêta et un rictus de colère passa sur son visage.



Le reste du centre, totalement inconscient de la scène qui se déroulait en ce moment-même dans le bureau du directeur Kakuzawa, continuait sa routine quotidienne. Un docteur responsable des diclonius passa devant chacune des portes retenant les diclonius. Il y avait une petite fenêtre qui lui permettait de voir l'état des jeunes mutantes. Elles étaient attachées dans un engin, plongé dans un état entre le sommeil et l'éveil. Enfin, sauf pour cinq d'entre elles, où il dut aller derrière un poste de commandes. Il s'agissait là de cinq silpelits d'une puissance telle que toute personne s'en approchant risquait de mourir dans la seconde en libérant la mutante de ses chaînes. Elles étaient toutes entièrement nues, ce qui avait dérangé certains des docteurs au tout début. En tout, il y en avait quarante-trois. Quarante-trois cellules, quarante-trois filles mutantes. Quarante-trois capacités destructrices.
« Modifié: lundi 22 décembre 2014, 10:52:11 par Lucy »

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Re : Siège [Lucy]

Réponse 22 mardi 23 décembre 2014, 01:46:36

Laura savait que Lucy était une femme qui ne faisait pas facilement confiance aux autres. Un point en commun avec elle... Avant que le SHIELD ne la capture, elle était lancée dans une croisade contre l’organisation, particulièrement contre Wolverine. Elle se rapprocha lentement de Lucy, quand une voix se mit à jaillir. Laura se mit immédiatement sur la défensive, mais elle savait qu’il n’y avait personne d’autre qu’elles... Elle aurait senti une autre odeur. Une voix forte et autoritaire arriva, parlant des diclonius.

« Tu es si pressée que ça de te venger ? Ne t'en fais pas, tu auras ta vengeance, mais je veux juste finir. »

X-23 fronça les sourcils, et son regard se tourna vers une caméra de sécurité se trouvant dans une angle.

« Hey, connard ! J’ignore qui tu es et ce que tu veux, mais j’vais te dire ce que tu vas récolter ce soir ! »

Elle leva alors le poing, et brandit un doigt d’honneur vers l’objectif de la caméra... Puis deux griffes d’adamantium jaillirent de son gant, et elle les enfonça violemment dans le bureau, tranchant le bois de ce dernier comme s’il s’agissait de simples bouts de papiers. Elle releva sa main, et rangea ses griffes, avant de se retourner vers Lucy. Sa main se porta alors vers son visage, et elle tira dessus, enlevant son masque, faisant apparaître son visage, avec sa longue chevelure brune, qui tomba en cascade le long de son dos.

Son regard croisa celui de Lucy, et elle tourna la tête vers la caméra de sécurité :

« Offre-nous un peu d’intimité... Je suppose que ça doit être le directeur de ce centre. Quelque chose me dit... Qu’il attendait ton arrivée. »

D’un autre côté, l’entrée de Lucy n’avait pas été très discrète, mais, si ce type ignorait la présence de Natalia et du reste de l’équipe, elles pourraient peut-être faire office de diversion. Faire du grabuge, c’était la spécialité de Laura Kinney, après tout.



Sous l’île, dans le bunker souterrain, Natalia, Sharon, et Sum s’avançaient prudemment. Il y avait de multiples patrouilles, et, comme on pouvait s’y attendre, la base sous-marine était extrêmement bien protégée. Il y avait de multiples caméras de sécurité, des portes blindées, et des agents de sécurité patrouillant par groupe de deux ou de trois. Parfois, les agents voyaient des scientifiques qui passaient rapidement. Le docteur Arakama leur avait dit que tous les sujets se trouvaient dans une zone du centre, celle qui était la plus surveillée, chaque sujet étant enfermé dans un caisson, sauf en ce qui concernait les diclonius les plus dangereuses. Elles étaient enfermées dans des cellules bien plus résistantes, et qui n’étaient accessibles qu’à partir de salles de maintenance où il y avait toujours des agents. Inversement, les autres sujets de tests étaient en stase dans un caisson programmable depuis l’extérieur. Arame avait été une source d’inspiration phénoménale. Ses connaissances sur les diclonius et les silpelits étaient impressionnantes, et elle leur avait expliqué que tous les diclonius n’avaient pas le même niveau. Certains généraient moins de vecteurs, ou des vecteurs plus courts, et tous n’avaient pas la même puissance. Si les vecteurs étaient suffisamment puissants pour découper la chair humaine et les os, les différents tests réalisés en laboratoire, notamment en canardant les sujets de tests, avaient permis de réaliser que, au-delà d’un certain nombre de joules, les vecteurs se brisaient.

Natalia menait l’opération, et s’arrêta près d’un escalier de maintenance, qui semblait plonger droit vers l’inconnu. Elle entreprit de descendre la première, et ouvrit une porte métallique, donnant sur un autre couloir grisâtre, avec une porte à gauche. Une odeur de caféine vint agresser ses narines. La porte était entrouverte, et un rai de lumière en filait. Natalia s’approcha prudemment, longeant le mur, et constata qu’il s’agissait d’une salle de détente. Une cafetière était en train de tourner, et un garde, assis sur un fauteuil, semblait plongé dans la lecture d’un manga.

« J’aime pas ça, commenta l’un des gardes.
 -  Hum ?
 -  Je sais que tu t’en fous, mais qu’on nous sucre nos permissions, ça me la fout mauvaise ! J’ai de la famille à Tokyo, moi, un bébé qui va naître ! Je n’aime pas travailler ici, surtout si près de... De ces monstres !
 -  Ces monstres sont solidement bouclés, il n’y a aucune raison qu’elles s’échappent... Et, quand bien même ce serait le cas, nous disposons de nouvelles munitions. Des balles perforantes, des Desert Eagle, des fusils à pompe...
 -  Et c’est censé me rassurer ? Tous ces dispositifs n’ont pas empêché Lucy de s’échapper !
 -  Tu connais la politique à ce sujet...
 -  Je l’emmerde, cette politique ! grinça l’homme. On devrait toutes les buter, au lieu de les étudier !
 -  Écoute, mec, si t’es si nerveux, t’as qu’à aller au stand de tir te défouler un coup. »

Natalia les laissa parler. On accédait au centre de détention en disposant d’une carte numérique spéciale. D’énormes portes empêchaient d’y entrer, et il y avait un scanner rétinien nécessaire pour rentrer. Le code était changé fréquemment. Fort heureusement, Arame avait accès à ces informations. Elle leur avait donné son passe, et le SHIELD avait fait une copie, tout en prélevant ses empreintes rétiniennes.

Elle reprit sa route, le long d’un grand couloir, jusqu’à apercevoir la porte blindée. C’était là que la partie difficile allait se jouer. Le docteur leur avait dit que, à chaque ouverture de la porte, un agent de contrôle externe, se trouvant dans un poste de contrôle, surveillait qui se tenait là. Même avec tous les gadgets du monde, l’œil humain ne saurait être trompé. C’est pour cela que Sum se déplaça, s’éloignant des deux femmes. Une porte sur la droite menait au poste de surveillance. Verrouillée, la porte ne résista pas longtemps aux techniques de crochetage de Sum, qui grimpa l’escalier. Deux gardes se trouvaient dans la pièce, face à une multitude d’écrans.

« Je m’occupe de les neutraliser... »

Natalia aurait pu utiliser ses fléchettes, mais Sum lui avait dit qu’il était préférable de les économiser pour la suite. Il se déplaça vers les deux hommes, qui étaient assis côte à côte dans des fauteuils en cuir. Sum se déplaça lentement, mais un garde, sentant un déplacement d’air sur sa gauche, tourna la tête.

« Que... ?! »

Le coup de poing de Sum fila à toute allure, atteignant l’homme à la trachée. Il se mit à gargouiller, tandis que le camouflage se rompit. Le second garde écarquilla les yeux de surprise, et Sum bondit sur lui, et envoya un uppercut le neutraliser en plein visage.

« Okay... Tu peux ouvrir la porte, Widow.
 -  Reste là pour nous couvrir... »

Il n’y avait pas qu’un seul poste de sécurité, mais l’avantage était que, depuis celui-là, Sum pouvait avoir accès à l’ensemble des caméras de sécurité de la zone pénitentiaire. Il poussa l’un des gardes endormis, et se pencha vers un clavier. Sum était un agent polyvalent, et il se craqua les doigts. Au sein du SHIELD, il avait fait partie de l’équipe qui avait traqué la Rising Tide, une organisation de pirates informatiques qui, au nom de la liberté d’expression, avaient essayé il y a quelques temps de pirater les bases de données du SHIELD. Sum allait vérifier ce que valait le système de protection informatique du complexe.

Entre-temps, la porte s’ouvrit, et Natalia et Sharon pénétrèrent dans la zone pénitentiaire. Pour le moment, tout se passait bien.
« Modifié: mardi 23 décembre 2014, 01:56:34 par Black Widow »

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Re : Siège [Lucy]

Réponse 23 vendredi 02 janvier 2015, 23:12:48

Hey, connard ! J’ignore qui tu es et ce que tu veux, mais j’vais te dire ce que tu vas récolter ce soir !

Amélie tentait vainement d'essayer de comprendre la situation lorsque la fille inconnue s'en mêla, commençant à insulter l'homme invisible. Elle avait essayé de le chercher mais il était introuvable, et il n'avait pas eu recourt à la magie pour ne pas être vu. Ne connaissant pas vraiment toutes les technologies de la Terre, elle se disait qu'il y avait quelque chose d'étrange dans tout ça. Puis elle suivit le regard de la femme inconnue, dirigé droit vers un espèce d'engin placé dans un angle du plafond. Il clignotait en rouge, et la jeune Neko comprit que c'était avec ça qu'il arrivait à parler. Cela devait être un objet de "technologie" ou quelque chose comme ça. D'ailleurs, il ne se priva pas :

Oh, je sais très bien ce qu'il va se passer. J'y ai longtemps réfléchi. Je ne pensais juste pas que Lucy serait accompagnée.

Lucy était toujours immobile, les yeux rivés sur la porte, bouillonnante de rage, et Amélie s'inquiéta un peu pour elle. Peut-être que revenir ici était un peu trop...

Iik ! s'exclama-t-elle lorsque la femme inconnue planta sa main pleine de griffes dans le bureau non loin d'elle, la faisant sursauter de surprise.

Ses yeux se rivèrent sur cet engin de mort qui se rétractait dans la main de la femme qui se tournait à nouveau vers l'objet au plafond :

Offre-nous un peu d’intimité... Je suppose que ça doit être le directeur de ce centre. Quelque chose me dit... Qu’il attendait ton arrivée.
En effet, cela fait trois ans que je t'attend Lucy. Depuis que tu es partie. Car ta destinée était de revenir.

Pour la première fois, Lucy se retourna, son regard armé d'une froide détermination. Elle semblait déterminée à le tuer, ou du moins à le faire souffrir. L'ESPer ne voulait pas que son amie ne retombe dans ses anciens vices, c'est pour cela qu'elle la regardait avec appréhension. La diclonius se tourna à son tour vers la caméra et fit d'un ton assassin mais calme :

Pendant dix ans, j'ai vécu dans ce centre. Vous m'avez fait souffrir. Tous. Et vous allez payer.
Oh, mais je n'en doute pas, repris la voix d'un air narquois, ce qui t'a été fait est horrible. Je sais que tu ne rêves que de te venger. Et crois-moi, je ne veux que t'aider.
Ne te fout pas de ma gueule !!! hurla Lucy, sortant définitivement de ses gongs.
D'ailleurs, ton armée est en marche, ma chère diclonius. Tes sœurs se dirigent en ce moment-même vers ta position, et elles auront besoin d'une guide, Lucy.
Je vais te tuer !!

Elle se retourna et marcha rapidement vers la sortie, alors que le visage d'Amélie était horrifié. Contrairement à son amie, elle avait compris ce qu'avait voulu dire l'homme, mais il lui fallait une confirmation. Elle prononça faiblement le nom de la diclonius, d'un ton peureux, ce qui l'arrêta net.

Quoi ? répondit-elle d'un ton énervé.
Il... Il veut dire que les autres diclonius sont libres ?
Quoi ?

La Neko put voir le visage de son amie se transformer, passant de la colère à la terreur pure.

Pu...

S'il avait libéré les diclonius, cela voudrait dire qu'elles seraient libre de vider la planète entière de tous ses habitants humains, et par là Kouta.

...tain...



Dans une seconde salle de contrôle, un gardien était en train de visionner une quinzaine de caméras de sécurité lorsqu'elles s'éteignirent toutes en même temps. Nul doute que la même situation se déroulait dans toutes les salles de contrôles. Il lâcha son manga des yeux et se dirigea vers l'ordinateur de contrôle pour s'apercevoir qu'il n'avait plus aucun contrôle dessus. On était en train de le hacker, et la personne responsable savait exactement ce qu'elle faisait. Il n'était pas un expert en informatique mais se débrouillait, pourtant il ne réussit pas à faire réagir l'ordinateur, signe qu'il était contrôlé à distance. De plus, toutes les commandes étaient tapées bien trop rapidement pour qu'elles soient l’œuvre d'une main humaine. Il devait s'agir là d'un logiciel qui était en train de corrompre certainement toutes les données et d'écrire n'importe quoi. Enfin, jusqu'à ce qu'il voient certaines des lignes. Des abrégés, incompréhensibles pour la plupart des personnes mais pas pour lui qu'il avait déjà vu à de maintes reprises.

ES1 - L
ES2 - L
PBS27 - O


Et d'autres commandes du même type. En les voyant toutes côte à côte, il se mit à paniquer, comprenant le sens de ces commandes. Il sortit de la pièce en trombe et se dirigea vers la seconde porte à sa gauche. Ce qu'il y vit conforma son cauchemar. Il fonça vers l'alarme la plus proche et brisa la vitre sans même réfléchir, appuyant sur le bouton rouge. Aucune alarme ne s'activa.



Dans une des salles, un médecin était en train d'installer le tube nutritif permettant aux silpelits de survivre lorsque les entraves bloquant la mutante furent supprimées. De surprise, il fit un bond en arrière, avant de voir la mutante allongée par terre. Ce n'était pas normal, pas normal du tout. Il sortit une seringue d'une de ses poches et la planta dans la veine de la fille, qui ne devait pas avoir plus d'une dizaine d'années, ce qui la plongea dans un long sommeil sans rêves. Il se redressa ensuite et étudia le système qui devait retenir la mutante, surpris qu'une telle chose soit arrivée. Il fit un signe à la caméra avant de sortir de la pièce et de se diriger vers la suivante. A peine ouvrit-il la porte qu'il poussa un hurlement de terreur. La silpelit qui était ici était debout, en train de le regarder avec étonnement. Il referma la porte et se mit à courir vers l’ascenseur, croisant deux femmes qui n'avaient strictement rien à faire ici sans même s'en soucier, hurlant à qui voulait l'entendre :

Sonnez l'alarme ! Sonnez l'alarme !

Alors qu'il courait, il entendit d'autres hurlements de terreur derrière lui, qui s'achevaient bien trop vite.

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Humain(e)

Re : Siège [Lucy]

Réponse 24 dimanche 04 janvier 2015, 01:54:48

Sum eut à peine le temps de craquer ses doigts et de sortir un chewing gum que tous les écrans s’éteignirent subitement.

« Que... ?! »

Il bondit devant les claviers, et se mit à pianoter. Malheureusement, aucun écran ne répondait. Sum se dépêcha d’éteindre les ordinateurs, puis de les relancer, et se lança dans les méandres de leur programmation. La panique se mit à naître dans sa colonne vertébrale, remontant rapidement. Widow et Carter se rendaient dans la partie la plus dangereuse du complexe, et tout était en train de déconner. Il continua à pianoter, et vit une série d’algorithmes et de lignes de commande défilant à toute allure.

« Oh putain, c’est pas bon...
 -  Sum... Qu’est-ce qui se passe ?
 -  Toutes les installations de sécurité sont piratées ! »

Natalia cligna des yeux en entendant ça, et releva la tête en entendant des bruits de pas rapides. Natalia et Sharon n’eurent pas le temps d’enclencher leurs camouflages optiques qu’un scientifique paniqué débarqua entre elles, poussant des hurlements paniqués. Black Widow et l’agent Carter se regardèrent brièvement entre elles. Elles se trouvaient dans un grand couloir gris métallique, avec de grosses portes blindées à gauche et à droite, menant aux cellules. Le scientifique, paniqué, poussa d elongs hurlements en se dirigeant vers la sortie :

« Sonnez l'alarme ! Sonnez l'alarme ! »

Widow et Sharon entendirent alors des hurlements supplémentaires, et une porte s’ouvrit en coulissant. Un autre scientifique apparut, glissant à moitié sur le sol. Il entreprit de se relever... Et son bras fut alors sectionné du reste de son corps, larguant une projection de sang qui décora le mur. Widow et Sharon saisirent automatiquement leurs armes, alors que la tête du scientifique fut également arrachée de son corps, séparée du reste.

« Merde, elles s’échappent... Sum, alerte le QG ! Il faut lancer le deuxième scénario !
 -  Je fais ce que je peux... Les communications sont brouillées ! »

Les deux femmes entendirent alors un délicieux rare enfantin. Sortant de la pièce, une petite ombre laissa s’approcher une jeune fille avec de longs cheveux noirs poussiéreux, un corps squelettique, et des traces de sang sur son corps nu. C’était une diclonius, et son regard se tourna vers Natalia et Carter. Sharon réagit la plus vite, tirant avec son pistolet, envoyant une fléchette anesthésiante... Qui heurta un vecteur

« Bonjour ! annonça-t-elle en gloussant. Je vais vous tuer... »

Un corps jaillit également depuis une porte, et heurta le mur opposé. C’était un autre scientifique, qui hurlait à la mort, suppliant la jeune femme le retenant. Les vecteurs tirèrent alors sur chacun de ses membres, arrachant ses jambes et ses bras, répandant son sang partout, tandis que l’homme s’écroula sur le sol. L’intérieur de la cellule était un cauchemar sanguinolent et viscéral. Un homme avait été ouvert de l’intérieur, son ventre coupé en deux, ses intestins ayant servi à l’étrangler.

Natalia et Sharon entreprirent également de fuir, les vecteurs s’élançant vers elles.

« L’alarme, Sum !
 -  Il faut désactiver leur brouilleur ! Impossible de prévenir le QG ! Je ne peux contacter que l’intérieur de la base ! »

Natalia réfléchit rapidement à une solution. Les diclonius étaient toutes en train de s’échapper, et, alors qu’elles revenaient vers la porte blindée à l’entrée, cette dernière se ferma brusquement. Le scientifique qui les avait dépassé poussa un hurlement frénétique en tambourinant contre cette dernière.

« Ouvrez ! Ouvrez ! Pitié, ouvrez, ouvrez !! »

Une autre porte s’ouvrit, livrant passage à de multiples gardes armés de pistolets, de fusils à pompe, ou encore de fusils d’assauts.

« Arrêtez-vous !
 -  Abattez-les !
 -  N-Nooon... Pourqsuoi ça ne marche pas ?! »

Natalia les entendit hurler, et vit des gerbes de sang et des morceaux d’os, ou des bouts d’organes, arriver sur le sol. Par-delà les hurlements d’agonie des gardes, les diclonius fredonnaient un air enfantin :

« Les bulles de savon se sont envolées / Et ont volé au-dessus des toits / Elles ont volé haut, très haut / Et ont toutes éclaté... HIHIHIHI !! »

Widow s’énerva au communicateur :

« Sum ! La porte !
 -  Je ne contrôle plus rien d’ici ! Toutes les commandes ont été bipassées ! Tirez-vous d’ici ! »

Natalia ne se le fit pas dire, et partit sur la gauche, filant par une porte menant à la salle de sécurité par où la plupart des agents étaient sortis. C’était une armurerie, avec des combinaisons de combat, des rangées de multiples armes... Et aucune autre porte.

« Vite, la ventilation ! »

Natalia se rapprocha d’une gaine de ventilation, et enclencha son laser, découpant un carré sur la gaine. Pendant ce temps, dan sle couloir, le scientifique qu’elles avaient aperçu tantôt leva les armes devant l’une des diclonius, dont le corps était recouvert de veines, de morceaux d’os, de traces dégoulinantes de sang, et d’éclats de cervelle.

« Je... Je ne voulais pas ça, pitié !! Pitié !! »

Pour toute réponse, la diclonius lui arracha l’une de ses jambes, et gloussa en le voyant ramper et hurler. Un autre vecteur jaillit, et le transperça à hauteur de l’épaule droite. Il se mit à vomir du sang, et un autre lui arracha son sexe d’un coup sec. Le scientifique avait déjà tourné de l’œil, et tous les vecteurs de la diclonius percèrent alors sa cage thoracique, avant de tous ressortir, faisant exploser l’intérieur du corps de l’homme, sa carcasse, indescriptible et méconnaissable, s’affalant au milieu du couloir. Quand la diclonius s’approcha de l’armurerie, elle ne vit personne. La gaine de ventilation était toujours là... Mais Natalia et Carter avaient eu le temps de mettre leurs camouflages optiques, et étaient aussi immobiles que des statues de cire.

Les portes blindées avaient été conçues pour retenir les diclonius, et les vecteurs se mirent donc tous à taper dessus, les endommageant, afin de pouvoir réussir à les ouvrir. Pendant ce temps, d’autres diclonius continuaient à marcher dans la prison, traquant et massacrant les humains, qui se réfugiaient et se barricadaient comme ils le pouvaient, hurlant devant les caméras de sécurité d’envoyer rapidement des renforts... Renforts qui n’arriveraient jamais par ce biais.



« Il... Il veut dire que les autres diclonius sont libres ? »

Laura tourna la tête vers les deux femmes, et comprit immédiatement que la situation était en train de virer au cauchemar. Elle savait les expériences qui avaient eu lieu ici. Le SHIELD avait cherché à l’éloigner depuis que son éducation avait été reprise en main, afin qu’elle puisse mener une vie normale, mais X-23 n’avait jamais oublié ce qu’elle était, et, de fait, elle continuait à se méfier du SHIELD. Régulièrement, elle espionnait les activités de l’organisation, afin de s’assurer que l’organisme ne soit pas en train de mener des expériences similaires à Arme-X. C’est ainsi qu’elle avait appris l’existence de ce centre de recherches, et qu’elle s’était jointe au projet. Natalia n’avait pas vraiment trop eu de choix, dans la mesure où, même si elle avait refusé, Laura y aurait été seule, et aurait tout simplement nagé jusqu’à l’île.

« Laura... KREEEEEEEEEEEEEE... ‘Ra... KRREEEEEEEEEEEEEEEE... ‘Çois?
 -  Agent Sum ? Agent Sum ?!
 -  ...’Lages... KREEEEEEEE Diclonius... Libres... KRREEEEEEEE... ‘Lleurs... ‘Peux pas... KRRREEEEEEE.. ‘Carrier... »

Laura avait compris de quoi il retournait. Son communicateur étant sur le haut-parleur, les deux autres femmes avaient pu entendre de quoi il s’agissait. Elle se concentra un peu, et chacune de ses griffes en adamantium jaillit de ses mains.

« Ce malade a libéré les diclonius enfermées dans ce centre... Il faut les arrêter ! »

Laura était disposée à le faire, et se retourna, puis fila dans le couloir, décidée à rejoindre rapidement l’ascenseur.
« Modifié: dimanche 04 janvier 2015, 02:06:24 par Black Widow »

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Lucy

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Re : Siège [Lucy]

Réponse 25 mardi 06 janvier 2015, 02:53:46

Elle n'aurait jamais imaginé qu'une telle situation arrive. Toutes les diclonius, libre... A elles toutes, il leur suffirait à peine d'une semaine pour décimer la moitié de la population humaine au Japon. Lucy se mit à réfléchir à toute vitesse, essayant d'élaborer tant bien que mal une stratégie ou une ligne de conduite. Elle avait deux choix : soit se barrer en vitesse en emportant Kouta et les autres, soit rester se battre et prier pour que le SHIELD réussisse à contenir toutes les adversaires. Adversaires qui semblaient tout à fait désorganisées, partant à peu près dans tous les sens. Non, elle ne pouvait pas partir, mais elle ne pouvait pas non plus se battre. Elle se ferait étaler trop rapidement pour que son aide soit utile. Par contre, son statut de diclonius lui permettait de jouer les éclaireuses. Et elle comprit que l'inconnue voulait descendre pour aider ses coéquipiers du SHIELD. Lorsqu'elle passa à portée, Lucy posa un vecteur sur son épaule, la retenant dans sa course. Dans le même temps, un second vecteur coupa un bout rigide de son pantalon et l'envoya s'encastrer dans la caméra, coupant ainsi la communication avec le responsable du centre. Elle ne savait pas vraiment quelle était son implication dans ce désastre mais moins il en sait et mieux elle se porte.

Attend une seconde, lui fit-elle, n'osant pas céder à la panique. Les diclonius ne sont pas coordonnées en bas. Si tu y vas, tu vas te faire découper en rondelles.

Sous les yeux ébahis d'Amélie, la diclonius commença alors à se déshabiller, enlevant son pantalon et sa culotte blanche, laissant apparaître une intimité totalement imberbe.

Mais si tu veux vraiment y aller, Amélie peut nous y téléporter.

Les joues un peu rosies par la nudité inattendue de son amie, l'ESPer acquiesça d'un signe de la tête, mais demanda tout de même :

Mais pourquoi tu te déshabilles ?
Pour me fondre dans la masse, répondit-elle en libérant sa poitrine. Elles m'attaqueront pas parce que je suis une d'elles. Toi, pendant que j'y serais, tu iras voir Inori pour lui demander son aide. Si elle te donne ton espèce de boule noire, tu pourras gérer la situation.
Et... Si elle refuse, ou si...
Dis-lui que des centaines de personnes crèveront. Et enlève ton sort qui m'isole d'elles, il faut qu'elles me reconnaissent comme une des leurs. ça devrait suffire...

Lucy se tourna vers Laura :

Alors ? Tu fais quoi ?

L'agente du SHIELD put remarquer qu'Amélie se retenait à grand peine de ne pas loucher sur les fesses de son amie.



Il était en plein entraînement lorsque les lumières se sont éteintes et que les cris de douleurs et de terreur ont commencé à résonner. Il est immédiatement sorti de la zone d'entraînement, où il était seul, et comprit immédiatement ce qu'il se passait. Les diclonius essayaient de se faire la malle et, pour une raison inconnue, elles étaient toutes sorties de leur cages. Une véritable orgie sanglante allait démarrer, et il sourit légèrement en se disant qu'il allait prendre plaisir à y participer. Il retourna dans le camp, prit une arme spéciale, supposée percer la protection des diclonius afin d'atteindre l'armurerie qui risquait d'être pris d'assaut par ces démons. Et il avait bien fait, car lorsqu'il ouvrit la porte, il vit une de ces saloperies qui rentrait par l'autre entrée, celle qui donnait directement sur le couloir. Il l'arma et tira. Son adversaire vacilla légèrement. Une seconde balle, visant l'épaule gauche, la fit reculer d'un pas. Les deux dernières cartouches lui percèrent le front et le cœur. La mutante s'effondra et, sans attendre que d'autres se ramènent, il referma la porte. Son arme de poing n'ayant plus de munitions, il devait absolument trouver autre choses avant qu'elles débarquent en masse. Avisant du regard l'arsenal, son choix se porta sur un magnifique sniper. Certes la portée ne serait pas optimale, mais au moins il était certains que les balles ne se feraient pas arrêter aussi facilement que celles d'un fusil d'assaut. Il se plaça sur le coté, arma en direction de la porte et attendit le signal. Il avait à coté de lui une petite dizaine de balles, plus une dans le chargeur, de quoi faire quelques dégâts.

Allez les démones, venez voir papa... marmonna-t-il.



La communication se coupa d'un seul coup, ce qui ne l'étonna pas vraiment. Le directeur était retranché dans sa salle d'opération secrète, dont seul lui connaissait l'emplacement. L'ancienne cellule de Lucy qui officiellement était en travaux depuis plus de deux ans. Il savait qu'elle reviendrait, et il avait aménagé cette salle pour ce moment. Il savait qu'elle le retrouvera ici. Et il commença à préparer cette entrevue, sortant deux verres ainsi qu'une bouteille d'un délicieux vin qu'il installa sur une table autour de laquelle se trouvaient deux chaises, l'une en face de l'autre. Il se servit un fond de verre et goûta ce grand cru.



Au beau milieu du carnage, il n'y avait pas que des silpelits joyeuses. Celles-ci ne sont que la façade, celles qui sont sorties le plus vite, chantant et répandant le sang des humains comme si c'était un jeu pour elles. Ce ne sont que les plus jeunes qui ont cet état d'esprit. Les plus vieilles, quant à elle, cherchent le moyen de s'échapper, de sortir d'ici. Elles ne pourchassent pas les humains, mais si elles en voient un, elles le tuent quand même. Une d'entre elles, voyant un humain s'approcher d'elle de dos, lui planta un vecteur à l'endroit du coeur et lui broya cet organe, le tuant sur le coup. En réalité, le seul point commun entre les silpelits, outre leurs attributs raciaux, est leur nudité totale. Et l'absence totale de poils qui ne soient pas des cheveux. Certaines avancent en marchant presque normalement, d'autres s’appuient sur les murs, d'autres sont réduites à ramper misérablement par terre, d'autres encore utilisaient leurs vecteurs pour se déplacer, leur donnant une impression de voler.

Mala était en train d'essayer de réfléchir. Elle venait de sortir d'un état comateux, en constatant qu'elle était libre. Libre ! Pour la première fois de sa vie ! Âgée de plus de 17 ans, cela devait être l'aînée des silpelits. Lorsqu'elle sortit de sa cellule, elle remarqua bien vite que toutes ses sœurs de race étaient libres et la plupart se défoulaient sur les humains, ce qui la soulagea. Ces êtres ignobles prenant un plaisir infini à les torturer, tous les jours, sans aucune possibilité de sortie... Sortir... Un rêve pour la silpelit alors en pleine puberté. Sortir, parler, aimer... Tant de choses qui lui semblaient inaccessibles, et dont le simple fait de les imaginer lui amenait les larmes aux yeux. Oui, elle devait sortir. Elles devaient toutes sortir de cet endroit. Mais voilà... Où est la sortie ?

Elle vit un des hommes en blouse blanche assit par terre, recroquevillé sur lui-même, les mains jointes en train de marmonner un truc. Avec un de ses cinq vecteurs, elle lui prit le col de son vêtement et l'approcha d'elle.

Où est la sortie ?

L'homme continua à prier sans même tenir compte de sa question. Elle lui arracha un doigt, ce qui le fit hurler de douleur, avant qu'elle répète sa question.

Où est la sortie ?
Je... Je...

Elle lui arracha un second doigt, bien décidée à obtenir sa réponse le plus vite possible. Elle se fichait totalement de cet homme, de toute façon elle allait le tuer. Mais il allait souffrir tant qu'il ne lui a pas donné la direction à emprunter. Finalement, après la perte de trois doigts supplémentaires, il lui indiqua la direction à prendre ainsi que tous les détails nécessaires sur l'utilisation d'un engin appelé "Ascenseur" qui allait lui permettre d'aller à la surface. Elle le décapita proprement, passant outre ses gémissements et son regard suppliant, et elle plaça les deux moitiés du corps au-dessus d'elle, prenant une véritable douche de sang. Elle tira même la langue pour avoir le goût ferreux dans la bouche. Se sentant plus vivante que jamais, elle lâcha ce qu'il restait de son tortionnaire avant de se diriger vers l'ascenseur, tout en disant à chacune de ses consœurs qu'elle croisait :

La sortie est là-bas. Suis-moi.

Et elles la suivaient. Pour la plupart.



A une trentaine de mètres de cette scène de carnage, cinq portes s'étaient ouvertes, chacune renfermant une gamine de moins de six ans. Les cinq silpelits étaient désormais sorties de leur cage, prêtes à répandre la mort et la désolation sur leur passage.

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Re : Siège [Lucy]

Réponse 26 mercredi 07 janvier 2015, 01:14:15

Le centre comprenait plusieurs postes de gardes abritant des soldats et des mercenaires. Des agents de sécurité qui étaient formés et entraînés pour affronter les diclonius, mais qui, concrètement, n’avaient pas un équipement suffisamment puissant pour percer les vecteurs… Ce qu’ils ignoraient en ce moment. Tout avait été soigneusement orchestré par le directeur. Il savait que, au-delà d’un certain nombre de joules, la plupart des vecteurs se brisaient. Ce faisant, contrairement à ce que les boîtes de munitions indiquaient, les balles à l’intérieur n’étaient pas des .500 S&W Magnum, les plus puissantes balles de revolver du monde, avec un tir faisant presque 4 000 joules, mais des .44 Magnum, faisant environ 1 500 à 1 700 joules. Des tirs extrêmement puissants, donc, mais pas assez pour briser les vecteurs. Les deux munitions étant très semblables, personne n’avait fait la différence, le poids étant de plus relativement semblable : 21 grammes pour la .500, et 15.6 grammes pour la .44.

Quand les gardes entendirent les hommes hurler, ils se ruèrent vers leurs armes, certains sortant des dortoirs, en pyjamas… D’autres furent moins chanceux. Ils eurent à peine le temps d’ouvrir la porte qu’une silpelit les accueillait, gloussant en envoyant ses vecteurs, les déchiquetant. Peu à peu, des détonations eurent lieu dans les couloirs, opposant les agents de sécurité aux diclonius. Le combat était sans espoir, les vecteurs fondant sur eux pour les déchiqueter, dans l’incompréhension et la douleur des gardes, à qui on avait certifié que leurs munitions pourraient tuer les diclonius à coup sûr. Cadavres, hurlements, et déchiquètements de chair, se firent donc entendre. Sum, depuis le poste de sécurité, n’avait réussi qu’à avoir accès au système de surveillance, et voyait donc le carnage, tout en hésitant à sortir. Les diclonius sortaient de la zone pénitentiaire, et il continuait à essayer de tracer le signal informatique. Impossible de sortir tant qu’il n’avait pas accompli cette tâche.

« Ouvrez ! Ouvrez !! » entendit-il soudain.

Sum avait pris soin de verrouiller la porte menant au poste de sécurité, et il hésita& à l’ouvrir… Avant que le malheureux ne pousse un hurlement de douleur quand un vecteur lui arracha un bras, puis coupa son corps en deux à hauteur du bassin. Lentement, la diclonius marcha vers lui, tenant dans sa main un bras ensanglanté, comme une espèce de peluche, puis releva la tête vers la porte fermée.

*Merde, merde !* songea Sum.

La jeune fille regarda la porte… Allait-elle s’y attaquer ou non ? Est-ce qu’elle pouvait sentir la présence des humains ? Dans la tête de la diclonius, un passé lointain refaisait surface… Elle se revoyait dans une cage de verre, flottant dans un liquide anesthésiant, voyant des néons défiler devant elle… Puis ce passage, ce poste de sécurité, avec des vitres où des visages blafards se tenaient derrière les pupitres… Les volets étaient fermés, et un sourire perla sur ses lèvres, plein d’innocence, tandis que ses vecteurs frappèrent la porte blindée.

« Une petite souris joue à cache-cache… Et j’aime bien chasser et tuer les petites souris… »

Sum se sentit déglutir. Il n’y avait aucune autre sortie que cette porte, et sa main se raffermit sur son arme. C’était el moment d’avoir une idée de génie.



En hauteur, Laura regarda Lucy se déshabiller, expliquant à sa comparse son plan : infiltrer les diclonius afin de les neutraliser de l’intérieur. Pendant ce temps, Amélie pouvait téléporter X-23 à l’intérieur du complexe. Cette dernière réfléchit rapidement, puis secoua la tête.

« Non, Amélie, je préfère m’y rendre par mes propres moyens, afin de me fondre dans le décor… Et ne vous en faites pas pour moi, je suis déjà morte 22 fois… Je n’ai pas peur de recevoir quelques coups. »

Elle n’était pas X-23 pour rien, car elle était la 23ème clone de Wolverine, et la mémoire génétique faisait qu’elle se souvenait, inconsciemment, de la mort des 22 précédentes autres Laura Kinney. Des morts brutales et violentes revenant la hanter la nuit. Naturellement, elle constata qu’Amélie peinait à ne pas loucher sur le corps de Lucy, ce que Laura pouvait comprendre. La femme était plutôt belle, avec de belles formes, une superbe chute de reins, de longs cheveux roses, et un corps angélique… Mais Laura n’avait pas de pensées néfastes en tête, simplement le sentiment de la chasse.

Surprenant probablement les deux femmes, elle se rapprocha de Lucy… Et renifla son cou, se collant contre elle, leurs seins se heurtant délicatement.

« Maintenant, j’ai ton odeur… Je ne risque pas de te blesser par inadvertance. »

Elle se retourna ensuite, et entreprit de rejoindre l’ascenseur. À l’aide de ses griffes en adamantium, elle ouvrit les portes blindées, puis un appel d’air fit s’envoler ses cheveux. L’ascenseur avait été appelé pour redescendre, et elle bondit en contrebas, tombant comme une pierre, ses griffes se déployant à gauche et à droite, ralentissant sa chute. Elle descendait cependant à grande allure, et sentit ses bras se déchirer. Les tendons se brisèrent, la douleur irradia dans tout son corps, et elle s’affala lourdement sur le toit de l’ascenseur, en grognant. Son facteur autoguérisseur se mit rapidement en marche.

Les battants de l’ascenseur s’ouvrirent pour laisser passer des scientifiques qui avaient réussi à le rejoindre. Laura entendit des coups de feu, puis des hurlements de douleur. Elles étaient là… Laura se releva, et découpa avec ses griffes une gaine de ventilation, puis avança rapidement. Par une ouverture, elle vit un soldat fuir, avant que sa jambe ne soit arrachée par une force invisible. Le sang fusa jusqu’au plafond, et les hurlements de l’homme moururent quand sa tête fut écrabouillée.

« Putain, putain, mais fermez les portes ! Fermez les portes ! »

Un scientifique appuyait nerveusement sur le bouton, et les battanrts se refermaient lentement, tandis qu’un agent de sécurité, effrayé, se ruait vers la porte.

« Attendez-moi, at… »

Ce fut tout ce qu’il arriva à dire. Les portes se refermèrent ensuite, mais pas assez suffisamment pour empêcher les scientifiques de voir sa tête exploser. Un œil enveloppé de sang jaillit avant que les portes ne se refermèrent, du sang éclaboussa plusieurs chemises, et l’œil tomba sur le sol. Un docteur vomit sur place, et l’ascenseur entreprenait de remonter, laissant les gardes encore en vie en pâture face aux diclonius.

Laura descendit dans une réserve, où gisait un cadavre en mille morceaux, et jeta un bref coup d’œil.

*Voilà tout le troupeau…*

Elles étaient trop nombreuses pour leur rentrer dans le lard, mais ça ne l’empêcherait pas de ronger son frein, et peut-être de les attaquer de manière individuelle.

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Lucy

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Re : Siège [Lucy]

Réponse 27 jeudi 08 janvier 2015, 12:27:14

Soit... Elle ne voulait pas venir avec elles, Lucy pouvait le comprendre. Mais le fait qu'elle soit déjà morte 22 fois avait un peu de mal à passer quand même, et elle la regarda bizarrement. Il y avait quelque chose de bizarre avec cette fille, elle le sentait à des kilomètres. Et lorsqu'elle s'approcha d'elle, la diclonius était sur ses gardes, ses vecteurs au niveau des poignets de Laura, prête à la maîtriser au moindre geste suspect. Elle avait vu ses griffes et cela ne lui inspirait pas vraiment confiance. Mais la femme au griffes n'eut finalement pas un comportement offensif, se contentant de se coller à elle et de lui... renifler le cou ? Qu'est-ce qui lui prenait ? Elle ne faisait pas partie de ces femmes qui mettent du parfum pourtant...

Maintenant, j’ai ton odeur… Je ne risque pas de te blesser par inadvertance.
Euh... D'accord...

Puis elle partit. La diclonius resta sur le cul pendant quelques secondes pendant qu'Amélie, moins choquée que son amie, se rapprochait d'elle.

Bizarre cette fille...
C'est peut-être une terranide avec un odorat développé, ou alors un loup-garou.
Un loup-garou ? Tu te fout de ma gueule ?
Pas du tout. Je n'en ai jamais vu, mais je sais qu'ils existent, et que certains ne sont pas aussi dangereux que la légende le raconte.

Lucy se gratta distraitement la tête et répondit :

J'aurais tout entendu tiens... Quand on y sera, je veux pas que tu restes plus d'une seconde là-bas, tu risques de te faire prendre à parti par les autres.
Mais... Et toi ?
Je vais gérer, t'inquiètes.

La terranide avait les yeux brillants et fixait ceux de son amie, de celle qu'elle aimait. Elle s'approcha un peu plus d'elle et pencha la tête afin de déposer un doux baiser sur ses lèvres. Surprise, Lucy ne réagit pas, surtout qu'elle vit le décors changer autour d'elle. Elles venaient de se téléporter.

Soit prudente... lui souffla l'ESPer avant de disparaître, laissant Lucy seule à son sort.

Elle se trouvait désormais dans la seule pièce qu'elle connaissait bien de ce fichu laboratoire. Sa chambre, ou plutôt sa cellule. Cependant, le décors n'était pas du tout le même que celui auquel elle s'attendait. Plus de décoration totalement épurée, d'installation permettant de maîtriser les pouvoirs d'une diclonius... Non, il s'agissait maintenant d'une espèce de salle de contrôle. Et...

Hum ! Bienvenue Lucy, même si je t'attendais pas aussi tôt.

Elle tourna lentement la tête...



Mala continuait à avancer. Une quinzaine de silpelits étaient avec elle, la suivant dans sa marche. Certaines quittaient le groupe de temps en temps pour tuer un humain avant de revenir. Elle faisait partie des silpelits qui marchent, n'ayant pas vraiment de problèmes pour se déplacer, contrairement à certaines de ses sœurs de race. Elle ressentait la texture du sang sur sa peau, son odeur agissant telle une drogue excitante. Elle se sentait "vivante". Et bientôt, elle allait être libre de ces humains qui la traitaient comme une bête. Elle passa distraitement son index près de sa poitrine, frôlant son téton, afin de recueillir un peu de ce liquide vital et de le porter à la bouche. Le goût de la vengeance... Elle ressentait une certaine excitation dans tout son corps, une chose qu'elle n'aurait jamais imaginé. Et en regardant de plus près sa troupe, celles qui l'accompagnaient, elle se sentait fière. Fière de les emmener vers leur futur, fière d'être leur guide. Les humains vont payer, c'est une certitude. Ils vont payer leur cruauté.

Elle arriva devant une porte double défoncée par deux de ses sœurs, laissant apparaître un trou profond d'une dizaine de mètres dans le sol, en carré. Elle comprit qu'il s'agissait de la chose dont lui avait parlé le scientifique, et pris l'épaule d'une des silpelits qui observait cela avec étonnement et soif de connaissances pour obtenir son attention.

C'est un "Ascensoir", c'est une boite qui va nous permettre de monter. Et elle va nous mener à la sortie. Il faut appuyer sur ce bouton pour qu'il descende à nous, et il faudra appuyer sur le bouton montrant le haut pour qu'il monte.

Elle appela alors l'ascenseur, et comprit qu'elle allait devoir attendre un petit moment. Mais elle ne voulait pas rester inactive, et surtout elle voulait que toutes ses sœurs sortent d'ici et trouvent la liberté. C'est pourquoi elle en chargea trois d'aller chercher les autres et de leur proposer de sortir. Elles s'exécutèrent et, en attendant que l'ascenseur arrive, elle baissa le regard et vit un des nombreux cadavres qui avaient jonché sa route. Sa tête avait été explosée, mais le reste de son corps était intact. Avec deux vecteurs, elle le souleva et se colla ensuite à elle dans un geste presque érotique. Le cadavre frotta son clitoris et lui lança une véritable décharge électrique, avant de le soulever et de le pencher légèrement au dessus d'elle afin de renouveler sa douche de sang, avant de le proposer à d'autres de ses sœurs.

C'est un rêve... Nous allons sortir d'ici...



Une silpelit, agée de onze ou douze ans peut-être, était en train d'essayer de défoncer une porte blindée. Ses vecteurs n'ayant pas beaucoup de puissance, elle n'y arrivait pas, ce qui l'agaçait un peu. Elle sentit alors cinq présences derrière elle, cinq silpelits d'une puissance énorme. Elle se retourna et les vit. Elles étaient jeunes, très jeunes, ayant à peine la moitié de son age. Mais une aura de destruction se dégageait d'elle, si bien qu'elle en était impressionnée. Une d'elle prit la parole :

Tu est faible... Je vais te montrer.

Aussitôt, la porte sortit de ses gongs, s'envola et alla s'écraser contre une des machines de la salle de contrôle. Intimidée, la silpelit déboutée de son plaisir n'osa pas bouger et celle qui avait parlé parcourut la dizaine de mètres qui la séparait de la pièce avant d'y entrer. Elle vit le carnage qu'était en train de faire les autres silpelits et sourit. Puis elle vit l'humain lui tirer dessus. Sans aucune difficulté, elle arrêta les balles, le prit au niveau de la tête alors qu'elle était à plus de vingt mètres de lui et l'envoya s'écraser dans le mur. Elle entendit un doux craquement, signe que plusieurs os avaient été brisés, et du sang s'échappait de son cadavre. Ne connaissant pas ses capacités de régénération hors du commun, elle le crut mort et sortit de la pièce.

Il faut rejoindre les autres, elles s'amusent sans nous !

La petite procession reprit son chemin.



Le mercenaire attendit bien deux minutes avant que la première de ces démones veuillent bien ouvrir la porte. Dès qu'il vit son corps délicat de jeune fille, il ouvrit le feu. L'arme lui répondit par un "Clic" pitoyable. Elle venait de s'enrayer, ou quelque chose comme ça. Il jura, se releva en quatrième vitesse et prit la fuite, retournant dans l'endroit d'où il venait. La silpelit, hilare, lui cria :

Tu cours, mais je vais te trouver !

Elle se déplaçait grâce à deux de ses vecteurs, le troisième lui permettant de trancher ses victimes et d'arrêter les balles. Elle fit quelques mètres à peine, sans sortir du champ de vision des agentes du SHIELD invisibles, avant de s'arrêter. Elles ne pouvait pas le voir, mais le mercenaire avait récupéré des balles et pointait à nouveau son arme vers la démone.

Tu v...

Il tira. Le premier tir fut légèrement dévié mais pas assez et atteint sa hanche. Elle tomba à la renverse, hurlant de douleur. Le second tir arriva. Au beau milieu de son crâne, la tuant sur le coup. Une troisième balle l'atteint au niveau du cœur. On est jamais certains avec ces créatures. Il avait reprit sa propre arme, celles du centre n'étant décidément pas du tout fiable. Il lui restait 37 munitions, en comptant celle qui restait dans son chargeur. Il maugréa :

Camelote...

Il ferma une seconde fois la pièce, un peu plus stressé qu'avant.
« Modifié: jeudi 08 janvier 2015, 12:42:05 par Lucy »

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Humain(e)

Re : Siège [Lucy]

Réponse 28 vendredi 09 janvier 2015, 01:36:01

La porte souffrait et grinçait, et, quand la silpelit entra, Sum tira avec ses tirs anesthésiants. Malheureusement, un mur invisible sembla repousser les tirs, et Sum eut à peine le temps d’ouvrir la bouche qu’un vecteur le transperça. Un hurlement de douleur s’échappa dans ses lèvres, quoique lourdement étouffé par le vecteur, son sang s’étala sur le sol et sur les tables, puis il termina dans le mur, rebondissant violemment contre ce dernier, sa mâchoire en morceaux. Désarticulé, Sum tomba sur le sol, les yeux hagards. La femme s’en alla ensuite. Serait-elle restée plus longtemps qu’elle aurait vu que Sum n’était pas mort. L’agent spécial du SHIELD était réellement quelqu’un de spécial… Il était né en 1320, à Nanjing en Chine, son véritable nom étant Hui Lin. Il avait aidé à cette époque Zhu Yuanzhang à instaurer un Empire. Plus connu sous le nom de Ming Honwu, Zhu avait été un modèle pour Sum. C’était un général qui refusait les pogroms, les exactions militaires, et interdisait formellement à ses hommes toute forme de pillage. Un véritable guerrier, conscient de la nécessité de la guerre, et des horreurs qui en résultaient. Il avait eu d’innombrables maîtresses, plus d’une dizaine, et plus d’une trentaine d’enfants. Un modèle militaire, mais un souverain dont les méthodes étaient maintenant très contestables. C’était un paranoïaque, qui, plus il vieillissait, plus il peinait à dissocier amis et ennemis, ce qui l’avait amené à tuer ses proches amis, dont Sum… Du moins, c’est ce qu’il avait pensé à l’époque.

Hui Lin était un mutant, né avec un pouvoir particulier, très similaire à celui de Wolverine. Il ne pouvait pas faire pousser des griffes de son corps, mais il disposait d’un facteur autorégénérant extrêmement poussé, le rendant pratiquement immortel. Ses cellules se régénéraient continuellement, empêchant ainsi son organisme de vieillir. Il était un Agent au secret classé. Tout son dossier officiel était fictif. La vérité sur Hui Lin était classifiée au sein des bases de données du SHIELD, et ses facultés spéciales étaient un peu plus connues. Ce furent ses capacités qui, à nouveau, le sauvèrent. Sa mâchoire s’emboîta à nouveau, ses dents se replacèrent, et il finit par se relever, en se tenant le menton.

« Putain, ça fait mal… »

Impossible de rester davantage planqué. Sum savait où aller. En espionnant toutes les caméras de sécurité, il avait vu qu’il y avait une pièce qui n’était pas filmé, et avait compris que ce n’était pas normal, car elle se situait dans le quartier pénitentiaire… Une cellule sans caméras. Sum comptait s’y rendre, afin de ne pas rester piégé comme un rat dans son terrier. Il sortit donc. Les silpelits étaient parties, et il faisait entièrement confiance à Natalia et à Sharon pour désactiver ce brouilleur, et alerter la cavalerie..

Il fallait juste éviter de faire une mauvaise rencontre en chemin.



« Vous allez être mes futures poupées… »

Le tentacule de la silpelit fila tout droit vers Natalia, qui bondit sur le côté, l’évitant. Elle tira à nouveau, mais ses balles furent repoussées par les vecteurs, et elle déclencha ses bracelets. Une fléchette jaillit de son bracelet, et répandit un nuage devant elle. Les vecteurs apparaissaient surbrillance, tout en voilant la vue de la silpelit, qui se mit à éternuer. Le gaz était inoffensif, mais facilement irritant. Sans attendre plus longtemps, Natalia sortit de sa ceinture un petit disque, et l’envoya vers la silpelit. L’appareil se fixa sur le sol, près des petits pieds de la femme, et libéra une décharge électrique. La silpelit poussa un bref hurlement, puis s’écroula rapidement sur le sol. Elle n’était pas morte, simplement sonnée. Sharon se dépêcha de marcher vers elle, et la retourna, la couchant sur le ventre, mettant autour de ses poignets des menottes en adamantium. Cet alliage étant le plus résistant sur Terre, la silpelit ne pourrait pas les briser. Sharon manquait d’expérience avec les silpelits, car, dans le cas contraire, elle aurait réalisé que la silpelit pouvait toujours se déplacer avec ses vecteurs. Cependant, l’avantage était que les menottes disposaient d’une balise GPS, permettant donc de les tracer.

Elles eurent à peine le temps de se déplacer, après cette désagréable rencontre, qu’une autre silpelit jaillit depuis une cage d’aération au plafond, une cage d’où du sang s’échappait par intermittence, formant comme une petite douche. Les deux femmes étaient parties du vestiaire, mais même leurs camouflages optiques n’avaient su effacer leurs empreintes de chaussures, pleines de sang. Une silpelit les avait pris en chasse, et elles avaient fini par la neutraliser… Et une autre venait de débarquer du plafond. Une jeune fille menue, cadavérique, n’ayant même pas dix ans, et qui était intégralement recouverte de sang. Un spectacle particulièrement glauque. Ses yeux s’ouvrirent, faisant tomber un peu de sang, et ses vecteurs lui servaient à se soutenir. Ils étaient solides, ce qui faisait qu’un peu de sang coulait parfois. Les recherches menées par le Docteur Arakawa, et les investigations du SHIELD, leur avaient permis de relever que les vecteurs étaient par nature transparentes et intangibles, mais pouvaient revêtir une apparence blanchâtre et être tangibles. Visiblement, la silpelit avait choisi de les rendre tangibles et blanchâtres, le sang dégoulinant lentement sur eux, leur donnant une teinte rouge. Des morceaux d’organes et des veines sectionnées coulaient le long de son corps.

« Vous m’avez volé ma Maman, je ne la retrouve pas ! Monstres !! »

Natalia vit un vecteur foncer vers elle. Il y eut un choc, elle tomba à la renverse, du sang en plein sur le visage, mais réalisa que ce n’était pas le sien. La silpelit venait d’hurler, tandis que Natalia, étonnée, vit devant elle une curieuse silhouette, avec de longues griffes argentées jaillissant de ses mains.

« Tu as tranché mon vecteur ! se plaignit la jeune fille. Méchante ! Méchante ! »

Son vecteur se reforma rapidement. Natalia essayait de comprendre comment elle avait pu rester figée comme ça devant ce spectacle, au lieu d’en profiter pour attaquer. C’était probablement le fait d’avoir une adversaire si jeune, avec une voix si tendre… Un souci qui ne se posait pas pour Laura Kinney. Elle s’était mise un bandeau noir autour des yeux, et les vecteurs fondirent sur elle… Ils avançaient à une vitesse hallucinante, et Laura bondit sur le côté, avant de rebondir sur le sol, évitant les projections mortelles. Elle bondit contre le mur, rebondit sur ce dernier, et son pied frappa la silpelit en plein visage, à une vitesse ahurissante. La silpelit ayant peu de vecteurs, et en utilisant plusieurs pour se maintenir en l’air, elle ne put rien faire. Le coup de pied l’atteignit en plein visage, et l’envoya heurter le mur. Son corps frêle n’en réchappa pas, et elle sombra sur le sol.

Laura se retourna alors vers Natalia, en penchant la tête vers elles :

« Ne traînez pas dans les couloirs, vous n’êtes pas équipées contre de telles femmes… »

Natalia serra les dents. C’était humiliant… Mais véridique.

« Il y a des scientifiques qui se sont réfugiés dans un laboratoire… Allez-y, et laissez-moi m’occuper du brouilleur. »

Elle leur indiqua un conduit de ventilation, puis courut rapidement, disparaissant rapidement dans l’ombre. Laura Kinney… Arme-X. Une enfant élevée et formée pour être une arme parfaite, indestructible et impitoyable. Natalia la comprenait, étant elle aussi un sujet d’expérience. En un sens, elle était triste pour Laura, triste que cette dernière n’arrive pas à avoir une vie normale, mais, d’un autre côté… D’un autre côté, Natalia la comprenait très bien, car elle était comme elle. Fondamentalement, comme le disait Anggun, on n’oubliait jamais d’où l’on vient.

Widow passa la première, et le spectacle qui s’annonça à elle fut des plus sinistres. Plusieurs carcasses de corps étaient dans les conduits, formant d’épaisses traînées de sang. Une odeur écoeurante, qui lui donnait envie de vomir. Elle vit un corps déchiqueté, avec une tête qui roulait devant elle.

Un endroit de rêve, clairement.

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