Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Daclusia Khaleos

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Entre les immeubles, les bâtisses, et les boutiques, s'immisçant dans cette société, cette humanité, cette civilisation, un terrain vague. Enfin, à première vue. En regardant de plus près, c'est un terrain vague avec un portillon en ruines. Les personnes normales s'arrêteraient là... Les autres... Ce sont celles qui ont besoin de cet endroit...

Ceux qui en ont besoin, eux, voient un portillon, en parfait état, s'ouvrant sur un jardin bien entretenu, où quelques buissons fréquentent un olivier solitaire. Un chemin de terre mène, quand à lui, à ce qui ressemble à une maison assez étrange. Un bloc central, avec un toit en tuile, surplombé d'une girouette en forme de gryphon.
A votre gauche, rattaché à la maison par une petite estrade de bois, un kiosque, où siègent fièrement un échiquier et un brasero, surplombé à son sommet d'une lune de métal.
Sur la droite, une autre tour, qui elle est incorporée à la maison, s'étend non pas sur la façade mais l'arrière de la bâtisse, qui sert vraisemblablement de grenier. Le bois de la baraque est clair, et dégage une odeur agréable et sucré. Les tuiles du toit sont noir, aux reflets violets.
Par-ci par là, quelques fenêtre rondes et rectangulaires.

Poussé par vous ne savez quelle force irrésistible, vous avancez vers les portes, presque inconsciemment.

Des portes vitrées, aux poignées stylisées, et de même teinte que les tuiles du toit vous accueillent, et s'ouvrent sur une petite pièce au sol décoré de pierres où se trouvent cinq paires de sandales japonaises, soigneusement rangées dans un meuble, vous invitant à y ranger vos chaussures pour prendre une paire de sandales.
Vous continuez dans un couloir mauve. Vous marchez sur un parquet clair et lisse, qui semble bien ciré et bien entretenu. Aux murs, deux miroirs aux contours d'or.
Au bout du couloir, trois chemins s'offrent à vous. La gauche et la droite continuent le couloir dans les ténèbres. La porte en face de vous est un shoji*, où se dessinent dans les coins du bas des buissons et des chats, et dans les coins du haut des lunes et des étoiles.

Vous faites coulisser le shoji. Devant vous se dévoile une pièce de type japonaise, où flotte une fumée opaque, mais pas désagréable, qui s'envole des quatre coins de la pièce, dessinant des formes et des fantômes mystérieux dans l'air. La fumée provient d'encensoirs, d'un style assez simple, ce qui contraste à ce que vous avez vu dans le couloir mauve. Au milieu exact de la pièce, une petite table et une chaise.
Soudain, vous sentez comme un souffle. Vous apercevez finalement, au fond de la pièce, en face de vous, ce qui ressemble à un lit rond à balustrade, du même mauve que le couloir. Des rideaux de même couleur, légèrement transparent, tombent des balustrades. A gauche du lit, une commode, où un pot de fleur héberge des lotus.

En vous concentrant sur le lit, vous percevez deux yeux brillants et à moitié clos qui vous observent avec malice. Un homme, d'apparence assez jeune et assez laissé allé sur la coiffure, juste vêtu d'un t-shirt blanc et d'une toge mauve, est affalé sur la couche. Sentant que vous l'avez vu, il se redresse sur un coude, un léger sourire sur le visage, et attend votre explication quand à votre présence ici, une coupe d'un liquide doré dans l'autre main.

Kiniro

Humain(e)

Re : Vous êtes dans une boutique... [Libre, une seule personne]

Réponse 1 mercredi 15 avril 2009, 13:36:12

Je me balada dans cette bonne vieille vie de Nexus, mon sac pendais sur le côté. Je passa devant des magasins, des maisons,un terrain nu où était la maison neuve, que certaine rumeur colportait, j'interpela un nexusien

Dite monsieur, ce terrain avait une maison en ruine.

Qu'est-ce que vous dites mademoiselle ! Cette maison est en ruine où c'est que je m'y connait pas.

Intéressant, vraiment intéressant. Je posa la main sur le portillon et alla vers cette beauté architecturale et florale. Je me présenta devant le porche et frappa. N'ayant pas de réponse je frappa une seconde fois, toujours rien, j'entrepris d'entrer.
L'extérieur était moins sublime que l'intérieur, je remarqua des sandales par terre, la personne vivant ici avait des manière cela se sentait ou serais-ce un fan d'une culture terrienne. Je retira mes chaussure les déposa dans l'espace réservé et prit une sandale avec des attache verte.

Je me rappela que j'avais une robe japonaise dans mon sac, je l'enfila. Autant faire plaisir à la personne qui habitait ici. Je continua mon exploration des lieux, il y avait quelque chose de bizarre tous de même, tout était trop beau, trop parfait. Ce n'était pas une illusion, sinon je l'aurais sentit. Je me baissa et fit glisser mon index sur le parquet, parfaitement ciré comme je m'y attendait un peu. Le mauve était lui aussi bien choisit, je fut à n carrefour, deux couloirs qui s'étendaient dans les ténèbres et un porte pour le moins  bizarre, aucun doute que le choix était facilement fait. De plus il y avait des dessins fort séduisant, surtout la lune  et les étoiles  je l'examina et remarqua que cette porte coulissait, je le fit coulisser et fut dans une salle purement japonaise, l'encens était important dans l'air, cela ne me gêna pas le moins du monde, j'en faisait bruler de temps à autres.

La salle était décorée assez simplement, un encensoir original, une table, une chaise , une commode, et un lit, ce dernier était du même mauve que dans le couloir. Mon instinct de succube me dicta qu'il y avait une personne sur ce lit.

Des yeux finirent par se voir et il semblait attendre quelque chose de mi, sans doute la raison de ma présence chez lui. Je fit m'inclina comme l'aurais fait une japonaise.

- Excusez mon intrusion chez vous. Je m'appelle Nana, Nana de la Rosiaire. Je suis venu car j'avais entendu une rumeur, selon laquelle, une maison ne devant pas exister était réelle et ne se dévoilait , que au yeux de ceux qui désirent quelque chose. Je vous prix de m'excuser ma curiosité.

En faite, je m'intéressait sur le pouvoir que ce type avait, si je pouvait le manipuler cela serait très profitable pour mes futurs chasses. Il pourrait même devenir un membre de mon projet de harem si sont pouvoir était la matérialisation..

Daclusia Khaleos

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Re : Vous êtes dans une boutique... [Libre, une seule personne]

Réponse 2 mercredi 15 avril 2009, 14:15:50

Gloussement. Les deux yeux se fermèrent, et dans un lent et long mouvement, l'être se leva de sa couche. Il semblait humain, mais ses deux longues oreilles prouvaient le contraire. Il examina sa cliente, son corps tout d'abord.
Il ne s'attarda pas aux seins, mais plutôt aux yeux. Sans que la succube s'en soit rendu compte, il était déjà collé à elle, la main droite lui tenant le menton avec douceur. Il flottait dans son regard de l'amusement, et lorsqu'il fit volteface pour retourner s'assoir sur son lit, il examina l'air autour de la jeune femme.
Après ce long coup d'œil, il lâcha dans un murmure, le regard dans le vague:


"J'ai oublié beaucoup de choses il semblerait... Dans les jours qui viennent je devrais améliorer tout ça... *se concentrant à nouveau sur sa cliente* Cette maison n'apparait qu'à ceux qui en ont besoin oui..."


La jeune femme s'excusa de son intrusion. Le demi sourire de Daclusia s'étendit. Il remarqua un morceau de l'air de la jeune femme flotter près de lui, joua avec un moment du bout du doigt. Cette jeune femme voulait obtenir quelque chose de lui. Soit alors.

"Ne vous excusez pas. Votre visite ici était inéluctable..."

Le jeune homme prit un petit moment pour profiter de l'effet de sa phrase, puis il continua:

"Vous êtes dans une boutique. Une boutique où l'on exauce les voeux. Si vous êtes venue, c'est que vous avez besoin de mes services. Sachez cependant que je prendrais une compensation de valeur équivalente pour vous à ce que vous me demanderez. Celà dit... Que puis-je pour votre service...?"


Kiniro

Humain(e)

Re : Vous êtes dans une boutique... [Libre, une seule personne]

Réponse 3 mercredi 15 avril 2009, 17:09:27

Je fut étonnée de sentir la main de cette inconnue me prendre le menton, en tant normal j'aurais prit cette dernière et je l'aurais tordu. Mais son regard avait quelque chose de bizarre et me dissuada de le faire. Ce qui me choqua le plus fut sa phrase, comme quoi je devais de toute façon être ici.

- Je ne croit pas une destiné immuable. Je suis maître de mon destin.

La suite me plut, en faite juste la première partie. Je réexamina la salle, elle n'avait vraiment rien d'une boutique. Je me permit de m'assoir et réfléchit, l'hypnose pouvait marcher, mais dans ce cas je devrais sacrifier constamment une partie de mon énergie pour  maintenir ma prise. Les lianes ne pouvaient rien faire et je doutais qu'elles puisse apparaître en ce lieux. Mes ailes s'étendirent sous la frustration transperçant la robe. Je regarda le résultat.

- Hé bien ! Voilà une robe de fichu, pfff...

Je réfléchit encore et me releva en croisant directement le regard de la personne devant moi.

- La moindre des politesses pour un vendeur est de se présenter. J'ai  plusieurs question. D'abord jusqu'où peut aller la compensation ? Qu'elle est le coût minimal et est-ce que je pourrais savoir à l'avance le prix de mes vœux ? Je vous demande ça, pour que je puisse me décider de manière la plus fiable possible.

Daclusia Khaleos

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Re : Vous êtes dans une boutique... [Libre, une seule personne]

Réponse 4 mercredi 15 avril 2009, 17:41:28

- Je ne croit pas une destiné immuable. Je suis maître de mon destin.

Le jeune homme inspira une bouffée d'encens, la souffla lentement dans un nuage plus opaque que le reste, et, non sans amusement, commenta:

"Si vous croyez que tout est décidé à l'avance, alors c'est le cas. Si vous pensez que votre destin vous appartient, c'est également vrai... Mais il reste que votre venue était inéluctable... Sinon vous ne seriez pas là, j'ai raison?"

A ces mots, il prit une nouvelle bouffée d'encens. Au même moment, les ailes de l'esper jaillirent de la robe, mais il n'en fut pas surprit le moins du monde. Au contraire, il laissa échapper un rire enfantin, eu une moue amusée.

"Et bien et bien... Que d'animosité mademoiselle... Hehehe... Soit, alors voici mon nom... *il se leva, épousseta par simple figure théâtrale sa toge, et effectua une courbette* Je me nomme J.C. Daclusia. Mais bien entendu... *toujours courbé, il laissa échapper un rire beaucoup moins retenu que les autres* c'est un faux nom."

Ayant terminé, il s'avança vers la table, ouvrit un petit tiroir, en sortit une friandise verte et jaune, la lança en l'air et l'avala. Sans prendre la peine de voir si elle l'attrapait ou pas il en projeta une d'un geste désinvolte vers sa cliente.

"Pour ce qui est de la compensation... Elle est proportionnel au travail que je dois accomplir. ça peut être de l'argent bien sûr, des objets précieux ou pas... *le visage et la voix du vendeur s'assombrirent* Même une âme peut faire l'affaire..."

Toujours avec cet air sombre, presque malveillant, un sourire presque dément se dessina une fraction de seconde sur le visage de Daclusia. Expression qui s'effaça aussitôt, laissant place à un éclat de rire non retenu de la part de celui-ci. Qui se contenta de commenter:

"Hahahahaha! J'adore faire cette blague... Haha... Ha... *il reprit son sérieux, fixa le plafond, et avec un air apaisé, continua* Tant que je ne saurais pas quel est ton vœux, je ne pourrais pas te donner le prix de ma compensation... Cependant, sache que seul mon sourire psychopathe était une plaisanterie."

Daclusia souffla une troisième fois un nuage d'encens, et fixa la jeune femme dans les yeux à travers cette fumée opaque, attendant de voir ce qu'il allait advenir.

Kiniro

Humain(e)

Re : Vous êtes dans une boutique... [Libre, une seule personne]

Réponse 5 mercredi 15 avril 2009, 20:18:48

J'observai le moindre geste de ce Daclusia. Je me mordit la lèvre quand il dit que ce nom était un faux. Si il ne l'avait pas précisé, elle aurait de toute façon cherchée si c'en était un vrais, il était du genre prudent, un peu trop à mon goût.

Le vendeur me lança une friandise rouge, je le mit dans ma bouche et le mâchouilla pour me calmer, il avait la manière de me mettre en rogne, il était dure en affaire et semblait disposer à n'accorder qu'un seule vœux, d'autant que la compensation semblait assez large.

Mon corps de succube pouvait éventuellement servir, c'était le prix maximum que je me fixa et si je dois offrir quelque chose d'autre je mettrais une esclave inintéressante en gage.

- Je voudrais savoir si il est possible de faire plus d'un vœux, comme  par exemple deux. Je ne doute pas que l'on peut s'arranger, sur ce point là. Si c'est le cas je me ferais une joie de les formuler et de savoir ce que cela me coûtera.

Restait à savoir si ce maître des vœux allait être séduit par la proposition pour le moins alléchante. Je gardait mon charme pour plus tard s'il ne voulait pas m'accorder, minimum, deux vœux.

J'avais déjà plusieurs idée pour avoir ce que je voulais, le plus dure serais le paiement de mes vœux, encore fallait-il que je me décide devant le vaste choix qui s'offrait devant moi.

Daclusia Khaleos

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Re : Vous êtes dans une boutique... [Libre, une seule personne]

Réponse 6 mercredi 15 avril 2009, 20:47:12

Le vendeur s'était fait une idée de sa cliente. Matérielle, elle voulait. Elle ne désirait pas, elle voulait. Et ça, c'était typiquement...

"... Idiot. *il poussa un soupir* Vous êtes dans une boutique mademoiselle. Tant que vous êtes prête à payer et assumer le prix, alors vous pouvez demander ce que vous voulez, ou plutôt tout ce qui est dans vos moyens."

Daclusia prit à nouveau un moment de silence. Il fixa sa cliente dans les yeux pendant un long moment. Il était tout près d'elle, et jouait à nouveau du doigt avec l'air qui entourait celle-ci. Si elle ne le disait pas, elle le pensait si fort que tout l'air autour d'elle en était saturé. Elle pensait pouvoir tout manipuler. Elle tentait de se jouer de lui et d'obtenir ce qu'elle voulait de cette façon.

"Vous savez, quand on est dans ma position, on est au courant de bien des choses... Si vous choisissez de ne pas payer, ce ne sera pas mon problème, mais le votre."

Sa voix ne sous-entendait aucune menace, mais plutôt de la pitié, voir de la compassion.

"Bien... Si vous êtes décidée... Puis-je entendre votre vœu?"

Kiniro

Humain(e)

Re : Vous êtes dans une boutique... [Libre, une seule personne]

Réponse 7 mercredi 15 avril 2009, 21:17:01

Ce vendeur avait vraiment l'impression de se moquer de moi. Il me traitais comme une gamine, si tu veus ceci alors cède cela, cette chose n'est pas assez chère pour payer ça. J'en avais vraiment marre de devoir de me faire passer pour un demoiselle respectable.

 Cela ne résolue pas le problème au contraire, il disait qu'il connaissait des choses, pour moi je l'entendait plus « si tu ne payes pas, il pourrait y avoir des rumeur ou un coup bas ». Je me mordis la lèvre inférieur et l'on pouvait voir mes dents blanches. 

Je réfléchit encore, je pouvais de toute façon revenir, alors il fallait mieux voir d'abord petit et augmenter au fur et à mesure la valeur. Oui, il fallait voir à quel moment la compensation augmentai et ne pas dépasser le cap du don de l'âme, je serai prête à lui céder mon corps une heure mais pas plus, voilà la vrais limite à ne pas franchir.

-Un de mes vœux ... voyons, hum ... on va commencer petit, hum … Je désirerais ... hum … Je sais ! Une paire de boucle d'oreille en forme de goutte de sang et de couleur écarlate.

Cela ne serait rien pour un mec comme lui. J'attendais avec une certaine impatience le prix de cette babiole. Après j'augmenterais un peu le contenu. Il faut dire que j'avais prit ma voix de gamine, autant montrer que je soi une gamine et lui faire une mauvaise surprise plus tard.

Daclusia Khaleos

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Re : Vous êtes dans une boutique... [Libre, une seule personne]

Réponse 8 mercredi 15 avril 2009, 21:58:35

Daclusia haussa les épaules.

"C'est tout? Allons, cessez de tourner autour du pot. Je vois bien que vous faites ça pour me tester, mais ici c'est pas une bijouterie."

Le vendeur frappa du pied une latte du sol, qui s'envola, en même temps qu'un petit coffret. Petit coffret qui fut attrapé au vol par le propriétaire des lieux. Il l'ouvrit, le reposa à sa place avant que la latte ne retombe pour reboucher le trou, et tendit une paire de boucles d'oreilles à la demoiselle, un air lassé sur le visage.

"J'espère que c'est à votre goût. ça fera 100 pièces d'or."

Daclusia était agacé par sa cliente. Une enfant gâtée qui pensait que tout lui tombait dans la bouche. Mais il était forcé de reconnaître que derrière ça, elle était loin d'être une enfant. Elle était calculatrice. Et c'est justement ce qui l'exaspérait le plus chez elle.

"Puisque vous semblez vous croire dans un catalogue où vous pouvez choisir ce que vous voulez, je vais vous éclairer légèrement sur ce qu'est cet endroit...
Si vous venez ici, c'est que vous avez un vœu que vous souhaitez voir se réaliser à tout prix. Ensuite, puisque vous semblez agacée d'être obligée de payer, ce n'est pas moi qui vous punirait si vous ne le faites pas. Ce sont elles qui vont payer... Et toute seules. Qui? Votre âme, votre bonne étoile, ou votre enveloppe corporelle..."


S'étant légèrement emporté, Daclusia prit un moment pour reprendre son souffle, se passa une main sur le visage, et murmura:

"Décidément, j'aurais dû mettre en place plus de choses... Faut croire que la boutique est pas prête à ouvrir..."

Kiniro

Humain(e)

Re : Vous êtes dans une boutique... [Libre, une seule personne]

Réponse 9 mercredi 15 avril 2009, 23:31:19

Il me donna ce que j'avais demandée en échange de 100 pièces d'or et me fit un peu la morale. Il est vrais que ce n'était pas une bijouterie, ni même une quelconque lieu de brocante. Il perdit son calme et me fit la morale, ce lieux à été conçu pour exhaussé le vœux le plus chère des personnes entrant dans cette boutique. J'eus un sourire quand il expliqua les conséquence d'un non paiement, ce rire s'effaça vite quand il avait mentionné l'enveloppe corporel. Pour une fois je ne le prit pas de haut et murmura.

Je suis désolée de vous avoir testé, c'est une mesure que je prend souvent, pour éviter les arnaques.

J'inspira profondément et fermât les yeux en cherchant mon vœux, celui qui m'était le plus chère et le plus souhaité. Il y eut un flash et je savais à cette instant que je risquait très gros, peu être trop. C'était un souhait que j'avais depuis mon enfance, un souhait que mon ex-maître voulait détruire et qui m'a poussée à le tuer. Je parla avec sérénité et calme. J'avais fait ressurgir une partie de mon cœur que j'avais enfouie dans les abysse de mon inconscient

- Je ne sais pas si vous pouvez le faire, je ne sais même pas si un dieux ou une déesse peut le réaliser. Mon souhait le plus chère est de savoir ce qui m'est arrivé avant mes dix ans, savoir d'où je viens, qui sont mes parents, s'ils sont en vie. J'aimerai me rappeler de tous les moments passés avec eux, pourquoi j'ai été vendue, me rappeler de tous.

Des larmes roulèrent le long de mes joue, c'était si douloureux de se rappeler, si douloureux d'en parler, si douloureux de revivre ce cauchemar dont on ne sait pas le début, ni la fin. Je ne me faisait cela dit pas d'idée. Le prix serait faramineux, mais j'étais prête à le payer. Qu'est-ce qu'une compensation face au savoir de mon passé, rien, absolument rien.

Daclusia Khaleos

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Re : Vous êtes dans une boutique... [Libre, une seule personne]

Réponse 10 jeudi 16 avril 2009, 00:04:57

Daclusia sourit. Ni de son sourire amusé, ni de son sourire d'enfant. Non, un sourire bienveillant, presque paternel. Sa voix aussi s'était adoucie. Doucement, il posa son doigt sur le front de sa cliente, et le fit glisser doucement le long de son visage. Il appuya sur sa joue pour attraper une larme. Souffla dessus.

C'était comme une poudre fine de neige qui s'envolait de son doigt, et se déposait sur le visage de la jeune femme, essuyait ses larmes et s'infiltrait dans son âme pour aller congeler la serrure qui bloquait ses souvenirs, la fragiliser, puis enfin la briser. Les informations sur son passé se déversèrent dans l'esprit de la jeune femme, tel un torrent indomptable qui inondait un lit de rivière trop longtemps asséché. Ce fut d'abord une douleur, sous le poids des informations, mais peu à peu ce fardeau s'allégeait, au fur et à mesure que les connexions se reformaient dans la mémoire de la jeune femme.

Sa tâche accomplit, le vendeur tourna les talons, attrapa une autre friandise de sa table, l'avala de la même manière que la précédente, en lança une nouvelle fois à sa cliente, et débita:


"ça fera donc 100 pièces d'or pour ces boucles d'oreilles... Quand à ton second vœu... *il prit un petit temps pour réfléchir* Premièrement, tu devras vivre avec le poids de tes souvenirs retrouvés. Du peu que j'en ai vu, c'est déjà beaucoup. Deuxièmement, tu devras toujours porter ces boucles d'oreilles, et les empêcher à tout prix de se briser. Si jamais elles se brisent, tu perdras tous ces souvenirs, mais également tout ceux que tu as eu jusqu'à maintenant."

L'encens semblait s'être volatilisé de la pièce. Jouant à nouveau avec une chose qui flottait dans l'air seulement pour lui, il ajouta, avec un peu de malice dans la voix:

"Cependant, ne t'en fais pas, elles ne seront pas si facile que ça à briser... Celui qui les a fabriqué était quelqu'un de très doué dans son domaine... "

Il se rallongea sur son lit, fixa le plafond, et se dit à lui même que pour un premier client, ça commençait pas trop mal... Et qu'il allait devoir améliorer légèrement sa boutique...

Kiniro

Humain(e)

Re : Vous êtes dans une boutique... [Libre, une seule personne]

Réponse 11 jeudi 16 avril 2009, 00:56:56

Je vit Daclusia s'approcher de moi et sécher une larmes, à ce moment je sentit que quelque chose changeait en moi, comme une brise intérieur voulant me murmurer une phrase, mais je ne pouvait pas comprendre.

 Puis il y eut une terrible douleur d'abord dans ma tête puis dans tous mon corps, il y eut des flash d'images tous plus flou et violente les uns que les autres. La douleur se dissipa, mais je sentait que mes souvenirs étaient cachée pour une bonne raison et que ceci retrouvés allait m'apporter finalement peu de joie, mais peu importais la peine. Il faudrait un temps pour que mon cerveau traite ces nouveaux souvenirs, du temps j'en avait beaucoup.

J'eus cela dit une image qui restait encrée dans mon crâne, celui d'une femme très belle, une beauté digne d'une succube et un homme beau, je sentait qu'il était humain, tous deux me souriait, un sourire heureux, mais qui cachait un secret, un secret que j'allais certainement découvrir.

Un choc extérieur me fit reprendre pied, c'était un bonbon, je le prit et le fit fondre doucement dans ma bouche. Le vendeur me dit que les boucles d'oreilles serait dès à présent mon prix à payer, 100 pièces d'or et mes souvenir passée et présent. Je dis d'une voix faible.

- Je pensait que ma compensation serait plus grande. Que j'y perdrais mon âme et mon corps. A la place j'y perd mon destin et ma liberté. J'ai comprit. Je les porteraient et je les protègeraient comme, non, mieux que ma propre vie.  

Je lui donna son dut et mit les boucle d'oreille, devenu le symbole de mes souvenir mais aussi de mes chaines. Je salua d'une voix à peine audible celui qui m'avait offert mon passé et partie en refermant la shoji derrière moi, je traversa le couloir en retenant mes larmes le plus possible, je rangea les sandales, mit mes chaussures et avant de fermer la porte de cette demeure laissa une lettre avec écrit dessus : Merci.

Un mot contenant toute ma gratitude.

Le vrai sens du mot espoir c'était inscrit dans mon cœur, bien sur je n'allait pas arrêter mon boulot, mais cet événement allait changer ma méthode de travail et d'une manière que je ne m'y attendrais certainement pas. Il ne restait plus qu'à attendre que mes souvenirs reviennent et me guide.

J'alla  vers un bar que je connaissait, pour m'imbiber d'alcool et attendre ces souvenir tant désirés, l'alcool me permettait d'être plus facilement concentré sur mon objectif et celui dès à présent était : se souvenir.

Il ne faisait aucun doute que les esclaves les plus dévoués iraient me chercher à cette endroit et me ferait une remarque sur mon statut de maîtresse et du comportement à avoir.

Daclusia Khaleos

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Re : Vous êtes dans une boutique... [Libre, une seule personne]

Réponse 12 jeudi 16 avril 2009, 01:13:01

Toujours allongé sur son lit, Daclusia semblait parler à voix basse, et dans une langue inconnue, à quelque présence invisible. Il demandait à une certaine Yuko si il n'avait pas été trop gentil. Lui demandait si elle était en colère qu'il ait reprit son type de magasin. Riait avec elle de la stupidité de cette question.

A nouveau seul avec lui même, il songeait à ce qu'il devrait améliorer. Il lui fallait des assistants. Deux assistants. Et il fallait qu'il remplisse sa cave à alcool, elle commençait à se vider... Sa réserve de bonbon aussi... La protection contre ceux qui ne sont pas prêts à venir devait elle aussi être revue, puisque cette jeune femme avait pu parler à un quidam de cette boutique, et que le dit quidam voyait une baraque en ruine.

Le vendeur ôta ses habits, décidément trop cérémonieux et stylisés pour lui, et enfila sa tenue habituelle. Noire, sobre, confortable. Arrivé au portique, et s'assurant que personne ne le vit, il rendit la boutique totalement invisible. Ceux qui passeraient ici sans besoin de la boutique ne verraient qu'un terrain vague... Et ceux qui avaient besoin de la boutique... Il avait l'intime conviction que ceux là ne passeraient pas avant son propre retour...

Ses préparatifs terminés, un grand sac bandoulière sur l'épaule, il se dirigea vers un portail qu'il savait proche. Direction: la terre. C'est l'heure de faire les courses...


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