Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Félins enfermés ont toute la nuit pour s'occuper. {Pv Michan}

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Sorcelienne

Légion

Les voyeurs le sauront, mais si il y a bien un moment pour regarder les jeunes demoiselles de Seikusu en toute impunité, sans risquer de passer pour un pervers ou pour un jeune homme un peu trop emporter par ces hormones, c'est lors des cours de sports ! En effet, quoi de mieux pour la gente masculine que de venir dans les arbres en bordures de stade, à l'ombre du chaud soleil et à l'écart du regard justicier du professeur de sport, afin d'observer les corps de ces élèves en plein éveil se secouer, se tordre, s'épanouir par l'effort tandis que les vêtements de sport et les joggings se mettent à coller peu à peu à la peau, moulant ces divines formes ? Oui, les cours de sports sont le rêve masculin pour tout jeune homme qui en manque de stimulation, a besoin d'obtenir au creux de sa rétine quelques divines images d'un mouvement merveilleux de hanches et de poitrines, afin que les prochains rêves qui vont naître en son esprit durant la nuit soient magnifier par la présence de ces courbes et ces formes. Et pour les vieux pervers qui regardent de loin, comme les professeurs un peu en manque, les membres du comité de réparation qui choisissent étrangement bien leurs heures de travail, ou encore le personnel directif du bâtiment qui parfois viens passer dire un bonjour au professeur de sport en présence, il s'agit surtout de l'occasion d'assouvir quelques fantasmes inavouables en observant le corps des élèves inconscientes de leurs charmes vire-volter et s'échouer sur les tapis, le sable, ou tout autre surface moelleuse qui se transforme en certain cerveaux en un lit d'aubaine et de promesses inacceptable.

Oui dandinez vous jeune fille, même le professeur aime vous voir vous trémousser sans que vous ne vous rendez compte de votre charme. Et tant que vous y êtes, faites le assez bien pour que personne ne remarque que dans cette cohue de pensées cochonnes et perverses, se trouve une jeune fille, interdite de sport à cause de sa faiblesse physique naturelle, et que cette élève analyse la situation sans le moindre soucis, à tel point que cela l’exaspère et l'amène à se reposer cette question qui revient à chaque cours de sports : pour quels raisons doit-elle encore attendre à l'ombre, contre le mur du gymnase, pendant les deux dernières heures de la journée, alors qu'elle pourrait facilement rentrer chez elle et ne pas avoir à subir pareille affliction ? Oui, Mayu en avait plus que marre de cette situation où elle était obligée de supporter les regards salaces et les messes basses du comité masculin envers ses camarades de classes, tout cela se voulant être discret tout en étant aussi simple à voir hors de l'action qu'un éléphant qui tenterais de s'acheter un café dans une gare. Et encore la jeune fille était bien gentille de ne pas utiliser un terme plus fort pour décrire la discrétion inexistante des hommes dans ce genre de conditions, mais elle n'avait malheureusement pas pour elle le droit de ronchonner, car elle-même devait surement être prise dans ce jeu de séduction involontaire.

Car il fallait l'avouer, mais que donc pouvait-on espérer des hommes, déjà bien niais une fois qu'une femme a un tant sois peu de décolleté, quand il se trouvait face à une bande de lycéenne, la moitié surement vierge et n'attendant que les bras d'un homme pour pouvoir pallier à ce problème, le tout dans une tenue qui est interdite dans quasiment la moitié du japon ? Oui, elle voulait bien sur parler du bloomer, cette arme du diable, cette tenue sportive considérée comme obligatoire dans l'établissement scolaire de Seikusu tandis que les dernières lois en vigueurs en Japon avait considéré cette tenue comme outrageante envers la nature féminine. Oui messieurs, comment pouvons nous vous en vouloir alors que nous affichons de nous même l'entièreté de nos jambes, seule restant nos baskets et un bloomer, à peine plus long qu'une culotte et moulant malgré tout le fessier et l'entre-jambe avec une précision rigoureuse, laissant comprendre de manière plutôt équivoque la fonction que lui désirait son impie créateur ? Pourquoi sinon se tiendrait-elle assise avec les jambes repliés contre son torse pour dissimuler cette semi nudité des plus gênantes ? En tout cas la torture prends fin, le coup de sifflet du professeur annonce la fin du cours, et elle peut enfin rentrer dans les vestiaires des filles de la 1-D pour se changer avec empressement, retrouvant sa robe couleur céladon, ses gants roses aux extrémités brodés de dentelles noires, son serre-tête, et ses bas de même style que les gants sus-mentionnés.

Mais .... où sont ses chaussures ? Ni dans son sac, ni sous le banc, ni dans le casier supérieur, elle ne les trouve nul part ! Les élèves n'ont pas le droit de rentrer avec leurs chaussures de sport dans l'enceinte du lycée, il faut qu'elle les retrouve ! Regardant autour d'elle, elle voit deux trois mines amusées et ronchonne, comprenant qu'elle avait été ce coup ci la cible des taquineries des autres demoiselles de la classe. Ce n'était pas méchant, tout le monde faisait des blagues à tout le monde en ce lieu, il n'y avait rien de grave à cela, et elle n'avait surement pas dégradées ses affaires, juste cachées, quelque-part dans les vestiaires et les douches. Maugréant, la terranide binturong regarda rapidement dans les vestiaires en retenant un juron bien vil dans la bouche d'une jeune fille comme elle, puis se dirige vers les douches où il parait plus probable de dissimuler une paire de chaussure de ville. Bien entendu il n'est pas simple pour elle de chercher efficacement car les séparations des douches sont relativement haute, et elle particulièrement petite. Finalement elle ne sais combien de temps elle cherche, mais elle finit par les apercevoir au-dessus de la cloison de la septième douche, sèche et en parfaite état. Tendre la main ne suffit pas à les attraper, aussi essaye-t'elle de se hisser avec la demi-porte des douches, mais elle manque surtout de se faire du mal quand celle-ci se met à s'ouvrir, l'éloignant de la cloison tout en lui offrant la frayeur de manquer de chuter sur le carrelage.

Bon elle allait avoir besoin d'un peu d'aide. Retournant sur ses pas, elle arrive dans les vestiaires, se préparant à appeler Akisa pour qu'elle l'aide à récupérer ses chaussures. Après tout avec son bon mètre quatre-vingts dix, elle avait surement l'allonge suffisante pour aller lui attraper ses chaussures, peut-être même était-ce elle qui les avait placer là-bas sur la demande d'une des filles. Pourtant son idée disparue d'un coup quand elle vit l'état des vestiaires, parfaitement vides hormis son sac qu'elle avait remplie de ses affaires de sport. Elles étaient déjà toute partie ? Mince cela la mettait dans une situation un peu plus gênante, elle n'allait tout de même pas demander à un garçon de venir l'aider à reprendre ses affaires, surtout que comme disait sa mère, être seule avec un homme ne pouvait que créer des soucis à son âge. Ah mais la professeur des 1-A est une femme, elle pouvait surement aller lui demander un petit peu d'aide pour ce coup-ci. Sortant des vestiaires, elle se dirige donc vers la salle de rechange des professeurs, puis frappe à la porte doucement, le rose au joue à cause de la gêne de la situation. Point de réponses ... Elle refrappe, espérant qu'elle se trompe mais non, il n'y a personne, et quand elle fait jouer la poignée, c'est le bruit d'une porte fermée à clés qui lui fais écho. Non elle n'avait pas put être laissée seule dans le gymnase ? Ce n'était pas possible, les professeurs vérifient toujours les vestiaires avant de partir normalement !

Il fallait qu'elle en ai le coeur net, c'est donc le souffle court et un peu paniquée qu'elle retourne sur ses pas, refait la distance du bout du couloir jusqu'au troisième vestiaire des filles, puis du vestiaire des filles jusqu'à la sortie du gymnase avec pour seul fond sonore le bruit de ses pieds sur le sol en béton non recouvert, et enfin s'arrête devant les deux grosses portes coupe-feu verrouillées électroniquement. Elle hésites, comment réagiras-t'elle si elle découvre en effet que les portes sont verrouillées et qu'elle est enfermée ici pour la nuit ? Finalement elle se dit qu'elle est juste idiote de réfléchir maintenant à une chose pareille étant donné que ça ne changerais absolument rien à la situation, et avec une certaine frayeur tend la main vers la barre de la porte avant d'appuyer dessus pour tenter d'ouvrir la porte. Rien à faire, la barre est bloquée à cause du verrouillage automatique, et plus elle essaye de forcer plus elle se rend compte qu'elle est complètement bloquée dans le gymnase, impuissante et sans chaussures, ses bas laissant vite le froid du béton se faire sentir, ce qui résulte en une sensation relativement désagréable. Bon sang elle était bloquée ici, comment sa maman allait-elle réagir quand elle remarquerait qu'elle n'est pas rentrée à la maison après les cours ? Et si elle appelait la police ? Oh bon dieu la catastrophe, elle sentait qu'elle craquait, les larmes lui montaient aux yeux.

- Qu'est-ce que je vais faire ...?
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Michan My'Lin

Terranide

Félins enfermés ont toute la nuit pour s'occuper. {Pv Michan}

Réponse 1 mardi 19 août 2014, 20:18:22

Michan avait finalement réussi sans trop de mal à intégrer le lycée de Seikusu. Il avait intégré la classe des 1-A, et bien qu'il n'appréciait pas trop se lier d'amitié avec des humains, il aimait cette sensation de popularité, d'avoir des relations après son passé quasiment solitaire. Enfin, peu à peu il réalisait que seses camarades de classe n'appréciaient pas le jeune homme pour sa vraie valeur, mais pour le fait qu'il soit mystérieux aux yeux d'autrui. Le lycée avait été plutôt compréhensif en acceptant qu'il ait toujours quelque chose sur sa tête. Il avait avancé le prétexte qu'il craignait le soleil. Mais bien évidemment, c'était seulement pour cacher ses attributs félins. Ses oreilles, dans le cas précis.

- Incapables..

Telle était la réaction d'Enolys face aux piètres performances de ses camarades de classe. Filles ou garçons, ils echouaient pour la majorité durant cette épreuve de saut de haies. "Qu'est-ce qu'il y a de si compliqué à faire trois sauts ? Les humains sont-ils tous aussi faibles ?, pensait-il. Évidemment, le Neko possédait un avantage considérable, son origine féline lui donnant une agilité hors du commun. Son look avait d'ailleurs changé considérablement par rapport à son habituelle longue tunique à capuche noire. Il portait maintenant l'uniforme de sport réglementaire, T-Shirt blanc et short noir. Enfin, presque. Le short était plus long que celui de ses camarades, se rapprochant du pantacourt, afin de cacher sa queue, et il y avait ajouté un bandana noir, afin cette fois-ci de cacher ses oreilles.

Le jeune homme était au fil du cours de plus en plus énervé. En effet, il ne supportait pas les messes basses perverses de ses camarades de classe. Le trio s'accordait sur un point : Tout ça était affreusement pathétique. Immature. Il est vrai que le Nelo avait en moyenne deux années terriennes de plus qu'eux, il était peut-être en conséquence plus mature. Mais il avait quelque peu du mal à accepter d'entendre les fantasmes  de ces gamins prépubères. Lui même n'était absolument pas intéressé par les femmes. Il se disait que c'était le rôle du destin de trouver sa partenaire. À partir de là, "Ça réglait beaucoup de problèmes" comme s'aimait à dire le Neko. Enfin, malgré qu'il ait tenté à quelques reprises de faire réaliser leur idiotie à ses camarades de classe, il semblerait que la majorité de sa classe était composée d'adolescents sans espoirs. Il ne voyait franchement pas ce que cette.. Akisa avait de particulier pour être le centre de l'attention. Le trio la trouvait trop grande pour avoir du charme. Mais impossible de nier qu'elle aurait fait une guerrière talentueuse si elle était née sur Terra.

La sonnerie. Les deux heures d'ennui étaient maintenant écoulées. Comparé à l'entrainement intensif auquel Michan s'était soumi pour devenir signe de l'enseignement de l'escrime élémentaire, son style de combat principal, ce cours était tout juste un échauffement. Pourtant il était particulièrement costaud, musclé. Sa physionomie féline l'en empêchait. Mais il avait pris une endurance hors du commun. Enfin, revenons à nos moutons. Fin du cours. Michan s'était, encore une fois, proposé afin d'aider la prof de sports à ranger le matériel. Tous les autres étaient trop pressés de rentrer chez eux, et cette situation arrangeait bien le jeune homme. Ce n'était pas de la bonté gratuite après tout. Il se donnait juste une excuse pour ne pas aller se changer tout de suite, attendant que tout le monde s'en aille. Son existence en tant que Terranide ne devait surtout pas être découverte. Il rentra donc dans les vestiaires avec un retard certain, et se changea maintenant que plus aucun garçon des 1-A ou 1-D n'était encore dans les vestiaires. C'était un rythme de vie difficile, que de ne jamais pouvoir révéler qui l'on était vraiment, mais le lycée était sa seule solution pour en apprendre plus sur la civilisation terrestre. Il avait appris à lire et à écrire le Japonais sans trop de difficultés, il lui manquait maintenant les connaissances.C'est ce qu'il avait cherché en venant au lycée. Enfin, Michan se préparait maintenant à sortir, et à rentrer à Terra puisqu'il n'avait toujours pas d'adresse terrestre. Seulement.. Les portes. Les portes étaient verrouillées. Impossible de sortir. Avait-il été oublié ?

Il resta à penser devant la porte quelques minutes. Comment allait-il se sortir de là ? Il avait bien un portable, mais il servait uniquement à recevoir des appels de son manager pour son job terrien. Il ne pouvait pas passer d'appels avec. Enfin, il aurait pu appeler les secours, mais s'en serait suivi une visite médicale pour vérifier qu'il n'avait rien et il aurait aussitôt été découvert. Le Neko rabaissa un peu sa capuche sur ses yeux et allait s'asseoir dans un coin. Visiblement il était coincé ici pour la nuit. Ça laissait une dizaine heures avant le débit des cours du lendemain. Fort heureusement pour lui, le Neko avait de quoi manger sur lui. Il achetait sa nourriture sur Terre au jour le jour et ma consommait le soir dans son cabanon à Terra. Il avait de quoi nourrir au moins trois personnes pour la soirée, il avait pour habitude de partager son repas avec les enfants pauvres qu'il croisait chaque soir. "Désolé les gars.. Vous devrez vous débrouiller sans moi ce soir." pensa Michan. Il ouvrit un Sandwich et croqua un bout dedans, mais quelques secondes seulement une jeune fille apparut devant lui. Dans la pénombre, il semble qu'il etait resté invisible. La jeune fille semblait paniquée. Pas étonnant, elle devait sûrement avoir une famille, elle. Elle marmonna quelque chose que Michan ne fut pas capable de comprendre. Il se releva et s'adressa à la jeune fille.

- Toi aussi tu t'es fait enfermée a ce que je vois. Mais attends.. Je te reconnais. T'es la fille dispensée des 1-D. Désolé que tu sois dans cette situation. C'est quoi ton nom ?

Malgré qu'il ait tenté de paraître le plus naturel possible, on pouvait sûrement ressentir son anxiété. Il espérait que la jeune fille n'avait pas de portable, parce qu'autrement elle appellerait sûrement les secours.

(Galère de répondre à ça depuis un portable, fiou.)

Sorcelienne

Légion

Il faisait un peu nuageux au dehors, tandis que le gymnase n'avait pas vraiment de fenêtre pour éclairer le couloir principal, en faisant une zone plutôt sombre où la vision n'était clairement pas au rendez-vous. Rajoutons à cela le temps maussade et l'on pouvait très vite ne plus rien voir dans le dit couloir, ce qui gênait un peu la terranide incognito, qui était loin d'avoir la vision nocturne de ses cousins félins, et qui du coup nécessitait un brin de lumière pour se déplacer dans les différentes salles du gymnase. Pour l'instant cela allait encore, mais elle s'imaginait très bien être incapable de se déplacer plus tard pour la seule et unique raison que la nuit tombante lui aura retirer la salvatrice luminosité, et à cette idée elle avait encore une foule de choses à faire pour ne pas vivre une nuit angoissante et particulièrement désagréable, comme trouver un lieu propice au repos pour pouvoir dormir, ou encore le téléphone d'urgence du bâtiment, même si elle s'imaginait bien sa position, dans la salle close des professeurs. Elle soupire un peu de dépit en bousculant tout ces constats dans sa tête, le fait de se retrouver seule n'étant clairement pas pour la calmer, et quelques secondes passent sans que la terranide ne se sente rassurée dans un quelconque domaine. Dans le fond elle n'était pas vraiment la plus apte à faire quoi que ce soit une fois seule, et cela elle le prenait pleine face, comme une vérité implacable qui s'imposait à son être.

Sauf que soudainement la situation change du tout quand elle voit une forme humaine sortir des ombres dans le bord de son champs de visions et commencer à se tourner bien vers elle. Coup de panique, mais qu'est-ce qu'il se passe !? Elle n'avait pas entendu le moindre bruit provenant d'une autre personne depuis qu'elle se trouvait à courir d'un endroit à un autre, à la recherche d'une main charitable pour aller attraper sa paire de chaussure un peu trop haute, et voilà que soudainement quelqu'un apparaissait bien trop près d'elle pour qu'elle se sente en sécurité, et dans des circonstances qui commençaient à la faire se poser des questions. Comment se trouvait-il à l'intérieur, pourquoi attendait-il dans le noir ici, était-ce de sa faute si tout était absolument fermé, avait-il prévu dés le début de la piégée afin de s'occuper à quelques sévices que l'adolescente n'avait aucunes peines à imaginer ? Elle tourna légèrement sa tête vers lui, les yeux emplis de peurs en moins d'un millième de seconde depuis son apparition, et le corps sur le qui vive, comme si son instinct naturel revenait au galop pour essayer de lui sauver la mise en pli dans une situation qui n'avait rien de confortant pour la demoiselle. Et finalement le moment où elle se tend le plus c'est qu'elle l'entend prendre son souffle pour pouvoir lui dire quelque chose, surement quelque chose de salace, de dominateur, tout les mots qu'un violeurs comme cet homme pouvait lui dire alors qu'il avait en face de lui une proie de premier choix complètement inoffensive. Elle est à bout de nerfs en moins de cinq seconde, et le premier mot qu'il dit achève cette nervosité, la faisant réagir le plus instinctivement du monde :

- Toi aussi tu t'es fait enfermée a ce que je vois. Mais attends.. Je te reconnais. T'es la fille dispensée des 1-D. Désolé que tu sois dans cette situation. C'est quoi ton nom ?

- Fscchhiiiiiiiiiiiiiiiii

Venait-elle de sauter en arrière comme un félin pour se placer à quatre pattes et lui souffler au visage ? Elle-même n'y croyait pas mais pourtant c'était bien vrai, elle avait fait un petit bond de deux mètres en arrière pour se placer au sol dans la position d'un félidé sur ses gardes et avait, sans pouvoir se retenir ou y réfléchir un instant, feuler au visage du jeune homme, qui semblait n'être rien de plus qu'un élève de l'autre classe qui avait sport ce soir, et qui avec la plus grande des malchances au monde s'était retrouvé dans la même situation que Mayu. Elle se sentait terriblement bête du coup, c'était même pire, elle se sentait ridicule, car elle connaissait les standards humains étant donné qu'elle avait vécue sur Terre durant toute sa vie, contrairement à sa mère, et ainsi elle savait que NON, une jeune fille qui agit comme un sacré chat sauvage, ça n'avait rien de mignon, rien d'attendrissant, ça te faisais juste passer pour une givrée, et t'offrait un superbe surnom qui t'accompagnait toute ta vie lycéenne ! Et puis ce n'est pas comme si elle pouvait passer inaperçue, ils étaient seule tout les deux et il s'était directement adressé à elle, donc il n'avait surement pas détourné les yeux quand Mayu à eut son coup de chaud racial et avait ainsi offert à sa vue la réaction d'une jeune lolita complètement dingue qui s'amusait à réagir comme l'aurait fait un matou dont on aurait écrasé la queue. Si il y avait la moindre possibilité de ne pas avoir une honte tenace après ça, elle aurait surement tout donner pour qu'on lui donne vite cette solution, certes facile, mais qui lui permettrait d'oublier cette terrible erreur.

Finalement c'est le feu aux joues et incapable de dire grand chose que son corps se décontracte avant qu'elle ne s'asseye lentement au sol, n'osant même pas regarder le jeune homme alors qu'un gênant silence s'installe entre eux, pour des raisons qui paraissent plus qu'évidente à la terranide binturong. Lentement elle baisse le regard, puis le relève pour l'observer à nouveau, et répète cette action un certains nombres de fois tandis que la gêne et sa timidité ont suffisamment repris le dessus pour l'empêcher de répondre à la première question de se camarade d'infortune, ou même à ses autres questionnements qui doivent désormais être de l'ordre du : "Comment une jeune fille comme elle a put avoir un comportement aussi ridicule, digne d'un vieux manga mal dessinés ?". Il allait bien falloir qu'elle réponde mais elle s'était de toutes façons bloquée elle même à cause de son étrange comportement et le résultat était là, même quand elle essayait de parler la honte l'envahissait au point qu'elle ne parvenait plus à produire le moindre son avec ses cordes vocales. Finalement une bonne minute passe avant qu'elle ne réussisse à inspirer un grand coup pour se calmer, en profitant pour faire au plus que possible le vide dans sa tête, et de souffler un grand coup pour expulser tout ce qui la gêne dans l'immédiat afin de cesser avec son impolitesse et d'offrir enfin à l'inconnu les informations qu'il a si gentiment demander auparavant.

- Je ... m'appelle Mayu. Mayu Sorcelienne. J'étais en train d'essayer de récupérer mes chaussures pendant que tout le monde s'en est allé et du coup je me suis retrouvée enfermée ici.

Bon voilà au moins le jeune homme avait les informations qu'il souhaitait, maintenant la question était de savoir si ça allait être suffisant pour permettre aux deux jeunes gens de discuter normalement, ou si la vision qu'avait eut l'adolescent en face d'elle avait suffit pour le marquer assez fort du sceau de l'incompréhension naturelle ou du rejet envers cette petite forme féminine et frêle qui était encore en train d'agir comme un hamster apeuré plus qu'un binturong, espèce dont elle tirait normalement sa singularité. Du coup maintenant qu'elle était passer au delà de ces premières apparences, quelque-chose lui apparaissait soudainement comme le nez au milieu de la figure, même deux choses : comment avait-il fait pour la reconnaître alors que le couloir est sombre comme la nuit, et du coup de quel élève il s'agissait, car même si lui l'avait reconnu, elle, elle ne savait absolument rien de ce jeune homme en face d'elle, seulement qu'il avait put dire qu'elle était dans la classe 1-D, ce qui justifiait qu'il faisait partie de l'établissement. De plus en y réfléchissant, un garçon de sa classe l'aurait très vite reconnu, et n'aurait surement pas été étonné en le constatant, il y avait donc de grandes chances que l'inconnu venant de l'ombre faisait partie de la 1-A. La question encore en suspens était bien sur de savoir qui, et finalement la jeune fille refait un effort de courage instantané pour pouvoir redresser son visage vers le sien pour l'observer, et lui poser la question fatidique :

-Et toi tu ... tu dois faire partie de la 1-A, qui es-tu ? Encore un de ces pervers qui ont tendances à regarder les jolies adolescentes en bloomers ? Dois-je craindre pour moi maintenant que je suis seule enfermée avec toi ?
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Michan My'Lin

Terranide

Michan n'avait pas franchement remarqué les ténèbres qui régnaient majoritairement dans la pièce. Il avait, grâce à ses origines félines, des yeux capables de voir dans le noir. Alors évidemment, il n'était pas nyctalope, à sa grande tristesse, mais il voyait déjà mieux qu'un bête humain. C'était une erreur de sa part de l'avoir remarqué aussi facilement, enfin, vu le bruit qu'elle avait fait, tout le monde l'aurait remarqué. Le problème était plutôt qu'il avait directement fait la distinction que c'était une personne qu'il ne connaissait pas, et une fille, et pire encore, que c'était "La fille dispensée" par dessus le marché. C'était suspect, pour sûr. Et il s'en voulait de ne pas avoir fait attention à un détail aussi simpliste. Enfin, ce qui est fait est fait. "Ce n'était qu'un détail, pas vrai ?" se dit le Terranide.

Quel surprise lorsque la jeune femme bondit en arrière et se mit à quatre pattes, et commença à feuler sur le Nekognito. (Oui, ceci est la contraction géniale de Neko et Incognito) Michan reconnut ce mouvement. C'était un mouvement défensif de base qui était utilisé dans son village. Le même mouvement qu'il avait fait lorsque l'Humain qui le captura arrivait en face de lui. Il avait sur le coup trouvé ça étrange, mais s'était ensuite dit, nonchalamment, que peut-être les humains pouvaient avoir une réaction similaire lorsqu'ils avaient peur. "Ou sinon, c'est simplement une fille bizarre.", souleva Enolys, avant de se faire envoyer voir par Michan, estimant qu'il pouvait garder pour lui ses remarques stupides. Toujours est-il qu'il n'avait jamais vu un Humain réagir comme ça. Lui-même avait trouvé ça mignon, mais selon lui, un Humain aurait plutôt trouvé ça désobligeant, les humains semblant particulièrement attachés à l'idée de se dire uniquement sur leurs jambes, sans jamais utiliser leurs mains. L'un dans l'autre, il décida de ne pas en tenir compte... Du mieux qu'il put. C'est vrai que.. Dans une situation similaire, il aurait sûrement réagi d'une façon identique, dans son passé. Mais ses années d'esclavage, et ses deux années à cotoyer les humains de Seikusu et ses alentours l'avaient "Humanisé" et il avait perdu la majorité de ses réaction félines de base. "Bien que j'ai encore la sale manie de ronronner." pensa l'Hybride.

Finalement, il réussit à faire en sorte que son expression ne change pas particulièrement après le bond de la jeune fille, et tenta même de la rassurer avec un sourire, se demandant si celle-ci pourrait le voir dans la pénombre. Au même moment, la lolita, puisque ça semblait être son look, se décontracta et s'assied sur le sol bétonné et froid. C'est à ce moment là que Michan aperçut un premier problème chez la jeune fille : Elle n'avait pas de chaussures. Que faisait-elle à essayer de sortir du Bâtiment qui servait de Local à Matériel, ainsi que de Vestiaires, et dans une moindre mesures de douches sans ses chaussures ? C'était étrange. Il lui demanderait après. Elle était toute rouge, ou du moins, c'est que Michan semblait avoir remarqué. "Elle doit être gênée d'être enfermée dans c't'endroit noir de merde avec un garçon, j'imagine." Elle relevait régulièrement la tête vers lui, comme pour vérifier s'il existait vraiment, ou du moins s'il était toujours là. L'envie du félin était presque de se déplacer avec le plus de discrétion possible pour se mettre derrière elle et lui faire peur, dans l'espoir de dérider la conversation, mais vu la timidité dont semblait faire peur sa camarade, il avait peur que ça ferme complètement toute conversation, voir même que la peur lui fasse faire une crise cardiaque. De toute façon, elle semblait essayer de parler, et après un peu plus d'une minute, alors que Michan s'était déjà rassis, pensant qu'elle ne répondrait jamais, mais finalement, après un long soupir, elle entonna sa phrase.

- Je ... m'appelle Mayu. Mayu Sorcelienne. J'étais en train d'essayer de récupérer mes chaussures pendant que tout le monde s'en est allé et du coup je me suis retrouvée enfermée ici.

Trois énigmes résolues en une au travers de cette phrase énoncée d'une voix frêle et timide : Pourquoi elle n'avait pas de chaussures, pourquoi elle était encore là, et son nom. Son nom d'ailleurs.. Mayu. "C'est super mignon.. Et.. Plutôt rare" pensa l'Hybride, un peu gêné maintenant qu'il commençait réellement à se dire qu'il était coincé ici avec une jeune fille d'environ son âge pour toute la nuit. Enfin, la jeune fille lui posa de nouvelles questions sans attendre.

- Et toi tu ... tu dois faire partie de la 1-A, qui es-tu ? Encore un de ces pervers qui ont tendances à regarder les jolies adolescentes en bloomers ? Dois-je craindre pour moi maintenant que je suis seule enfermée avec toi ?

En effet, elle avait relativement bien déduit la chose. Seulement.. La suite de la phrase le fit réaliser la sombre vérité une nouvelle fois. Il était seul avec une belle jeune fille, coincé dans un espace clos, froid et sombre, pour toute la nuit. Il paraissait logique que la jeune femme ait peur pour elle après tout. Mais.. Malgré qu'il ne puisse nier que les bloomers étaient quelque chose de particulièrement sexy, il ne faisait pas partie de ces pervers d'humains.

- Je.. Je ne rejette pas la beauté d'une femme mais.. Je ne suis pas pour autant comme mes camarades de classe à fantasmer sur le postérieur de mes collègues féminines. Michan fut pris d'une courte hésitation puis continua sa phrase, tandis que sa main avait par réflexe atteint sa tête, qui s'était déviée du regard de Mayu, où il frottait sa capuche sans grande conviction : Donc.. Je pense que tu n'as rien à craindre à être avec moi. .. Je pense..

Pour tenter de rapidement changer le sujet de conversation, le jeune homme disparut soudainement en direction des vestiaires et douches des filles et revint quelques secondes plus tard, avec les chaussures de la demoiselle entre ces mains.

- T-Tiens, ça t'évitera d'avoir froid.. Tu.. Tu veux manger quelque chose ? J'ai de quoi faire si.. Si tu veux !

C'est alors que sa capuche s'accrocha à une barre accrochée sur le mur, et qu'en tirant, elle fut donc retirée de la tête du Neko. Fort heureusement, il faisait suffisament noir, et il pensait que la jeune fille n'aurait pas remarqué ses deux oreilles sur le qui-vive. Néanmoins, il remit immédiatement sa capuche, gêné.

Sorcelienne

Légion

Re : Félins enfermés ont toute la nuit pour s'occuper. {Pv Michan}

Réponse 4 vendredi 22 août 2014, 23:47:52

Le jeune homme en face d'elle n'avait pas bouger depuis qu'elle s'était déplacée aussi soudainement que le plus vif des félins et elle commençait vraiment à craindre pour sa réputation à l'intérieur du lycée si il venait à tout raconter de ce qu'il avait entraperçus pour la seule et unique raison qu'il avait trouver cela amusant, mais par elle ne savait quel miracle il avait finit par se rasseoir, comme si il avait laisser derrière lui l'image de la jeune fille en position de combat instinctif. De toutes manières elle même ne savait pas comment elle avait put faire un tel geste, et elle le mettait du coup sur le compte de sa nature de terranide en partie liée aux félins, mais même savoir d'où pouvait venir un tel comportement ne suffisait pas à réduire la gêne de la jeune demoiselle, et ce fut un réel soulagement pour Mayu de le voir se rabaisser car elle y lisait comme un aveu d'abandon quand à la mémoire de cette réaction. En fait c'est peut-être par là que tout commenca pour qu'elle puisse amasser son courage par petit bout pour enfin venir lui parler, car pour une fois elle le voyait vraiment comme un être normal et non pas une forme ténébreuse née pour lui faire peur. C'était peut-être bête comme façon de voir les choses alors même qu'il lui avait parler et qu'elle avait déduit qu'il vnait de la 1-A mais c'était bien malgré elle qu'elle s'imaginait ça. Que voulez vous, une fois qu l'imagination est partie au quart de tour, il est dur de la faire taire !

Quand elle parla la première fois elle crut percevoir un frisson, une agitation du coté de son interlocuteur et se demanda bien pour quelle raison il pouvait bien se trouver toucher par ce qu'elle venait de dire. Attendait-il donc temps la réponse qu'elle venait de lui offrir, dormait-il depuis un court instant, ou était-il en train de penser quand elle l'avait couper en pleine élan ? Après tout elle n'avait pas réussi à articuler le moindre mot depuis plus d'une minute, aussi pouvait-elle concevoir que son camarade de malchance puisse se trouver étonner par le ton de sa voix qui avait percé le voile obscure qui règne dans le couloir principal du gymnase. En tout cas elle perçut l'activité de la personne en face d'elle et ne put s'empêcher de se replacer lentement au sol pour s'asseoir de manière à avoir les jambes en W par rapport à son corps, lui permettant de placer ses deux mains entres ses jambes et d'ainsi s'assurer que sa robe ne remonte pas trop haut le long de ses cuisses, ce qui aurait le grand malheur de dévoiler, à ce jeune homme dont l'acuité visuelle n'était plus à douter, le sous-vêtement de l'adolescente. Elle déglutit un instant avant de lui parler une deuxième fois d'ailleurs, espérant qu'il puisse lui aussi répondre sans trop de soucis et qu'ainsi une réelle discussion s'installe pour leur permettre à tout les deux de passer une nuit pas trop gênante. Bien sur elle savait que si il y avait un risque pour cette possibilité de discussion tranquille et ouverte, c'était bien de elle qu'il pouvait provenir, même si toutefois elle s'efforçait de ne pas tomber de nouveau dans ses mauvais travers.

Mais c'est bien, elle commençait à retrouver le piquant qui faisait que tout le monde dans la classe avait une certaine appréhension à l'idée de devoir lui parler, c'était bon signe pour la suite de la soirée, car si elle se soignait de son pique de timidité de l'instant, elle allait pouvoir reconstruire ses barrières naturelles et instinctives autour d'elle par le biais de la parole, ça allait lui éviter d'avoir une approche surement trop intime de la part du jeune garçon. Après tout tout le monde ne la considérait pas pour une peste sans raisons, elle avait la langue joliment pendue, et quelques mots et expressions relativement durs et effilées quand elle s'y mettait, ce qui lui permettait de se garder hors de portée de l'intimité des autres, et donc de la possibilité que son secret soit découvert par le premier badaud qui passe ! Il fallait vite qu'elle se reprenne avec ce jeune homme en tout cas et cela passait surement par un retour de la situation vers un calme plat, comme si elle n'avait pas paniquée de la manière la plus stupide au monde pour un humain. ça n'allait pas être simple amis elle comptait bien y arriver avec un peu de temps. Finalement elle se prépare intérieurement quand le jeune homme choisis de lui répondre, en fait assez rapidement pour que la discussion paraisse filée, et dans le fond il vient de sincèrement l'étonner car la jeune terranide ne s'était pas du tout attendue à ce que transparaisse dans la voie de cet ami du soir à la fois l'envie de la rassurée, ainsi qu'une gêne toute contenue, comme si il ne savait pas vraiment se placer par rapport aux mots de la petite timide :

- Je.. Je ne rejette pas la beauté d'une femme mais.. Je ne suis pas pour autant comme mes camarades de classe à fantasmer sur le postérieur de mes collègues féminines. Donc.. Je pense que tu n'as rien à craindre à être avec moi. .. Je pense..
- Tu penses...

Si elle ne pouvait pas vraiment le blâmer pour ce qu'il venait de dire, c'était bien parce qu'il avait au moins eut le don d'être honnête en précisant bien qu'il "pensait" ne pas être ainsi alors que la jeune fille savait très bien qu'un mâle, une fois qu'il a repéré une femelle qui lui plait, ne peut s'empêcher de se diriger vers elle, comme la mite qui par une brillante idée à tendance à se diriger vers la lampe brûlante rien que pour sa luminosité. Elle avait d'ailleurs de la chance de ne pas être de ces lampes si lumineuse qu'elles en attirent tout les insectes du monde en plus des rongeurs, et cela grâce à son caractère jugé comme impossible à supporter de la part de ses camarades de classe, mais ce soir le jeune homme en face d'elle n'avait absolument pas eut vent de cette protection orale que Mayu prenait un soin fou de nourrir afin de se protéger des autres et de leurs manies un peu trop désobligeante de s'approcher des filles frêles et solitaires. En tout cas il fallait qu'elle trouve vite un moyen de faire comprendre à ce jeune homme qu'elle était loin de la petite figure gentille, timide et rougissante qu'il avait en face de lui sinon il y avait de grandes chances que ça vire en cauchemar cette nuit seule avec lui, et elle n'avait pas du tout envie de se retrouver à devoir fuir un jeune homme qui aurait bien rapidement l'avantage sur elle du point de vue de l'endurance et de la force. Oui, c'était une situation à éviter à tout prix !

Finalement elle sort de ses pensées et regarde alors devant elle pour voir ... un trou ! Il n'était plus là, où donc était-il allé alors qu'elle était en train de réfléchir ? Il n'avait quand même pas en tête d lui faire peur à nouveau, ou pire, de profiter de son infirmité dans le noir pour l'attaquer par surprise et libéré ses infâmes pulsions sur son être ? Finalement la jeune fille se sentit vraiment mal à l'aise avant de se rendre compte que des bruits de pas légers se faisaient entendre depuis le couloir au fur et à mesure que son camarade un peu trop rapide à son goût revenait vers elle, lui procurant à la fois le réconfort de l'avoir en vue, et de savoir qu'elle n'était plus de nouveau seule dans cette structure de plus en plus sombre. Elle le voit arriver lentement, puis s'arrêter pile dans la lumière, ce qui lui permet de voir un peu le visage de ce jeune homme de la 1-A qui dans le fond ne lui as pas encore avouer qui il était, puis le voit lui tendre quelque chose qu'elle reconnait quasiment instantanément : ses chaussures. Mince, pendant qu'elle était en train d'évoquer toute les possibilités que ce derniers la trahisse ou tente de s'amuser avec elle, il avait prit le temps d'aller chercher ce qu'elle n'avait pas put récupérer et lui ramener avec une gentillesse qu'elle n'aurait même pas put prévoir de sa part. Sans dire un mot mais avec de l'étonnement plein les yeux, sans parler d'un certain sentiment redevable envers 'adolescent, elle prends les chaussures du bouts des doigts alors qu'il lui parle doucement.

- T-Tiens, ça t'évitera d'avoir froid.. Tu.. Tu veux manger quelque chose ? J'ai de quoi faire si.. Si tu veux !
- O-oh euh ... peut-être .... merci ... mais pour l'instant ça va ne t'en fais pas. Tu ne m'as toujours pas dis ton ...

Quelque chose qui attire son regard l'amène à cesser de parler, tandis qu'elle voit deux cônes de formes très reconnaissable paraître de la partie supérieur du crâne du jeune homme alors qu'il vient de s'accrocher la capuche dans un des éléments sortant du mur. Il met vite sa capuche à nouveau sur sa tête mais la jeune fille ne croit pas s'être trompée sur ce qu'elle a aperçue, et hésites à aller vérifier sans la permission de l'adolescent si ces deux formes triangulaires qu'elle a remarquée chez l'élève sont bien des oreilles animales, comme celles qu'elle aplatie grâce à son serre-tête. finalement elle se passe de demande et le regarde droit dans les yeux comme diversion avant d'aller vite passer ses deux mains sous la capuche et aller attraper les deux appendices bestiaux du jeune homme et de les tripoter avec une attirance peu dissimulée. Non mais franchement elles étaient géniales, toutes douces, mais avec un poil ras, contrairement au siennes qui étaient toutes pelucheuses à cause de la nature plutôt longue des poils du binturong. Elle ne fait plus vraiment attention au comportement du jeune homme durant le temps où elle est à moitié collée à lui pour lui tripoter ses oreilles, un peu élevées pour ses petits bras, puis relâche les oreilles en rejetant de nouveau la capuche en arrière, observant la forme qu'elles ont avant de comprendre de quel espèce il tire son aspect : le chat. Ça expliquait pas mal de choses !

- En faites tu es un cousin terranide, oh tant mieux ça vas être tellement plus simple pour moi ! Euh je ... pardon pour tes oreilles, je me suis un peu emportée quand je les ai vue.

Elle-même décide du coup de ne pas contenir ses attributs terran, commençant par enlever son serre-tête pour que deux belles oreilles touffues sortes d'un coup de sa chevelure, puis elle décale le bas de sa rob pour laisser sa queue sortir à l'air libre, celle-ci possédant le même aspect touffu que son autre attribut animal. Ah elle se sentait bien du coup, et son compagnon de la nuit avait soudain revêtu une chape de confiance à ses yeux tandis qu'elle plaçait nonchalamment ses chaussures à ses pieds, les réajustant par de légers coups au sol de la pointe du pied, avant de se redresser les mains jointes dans le dos et un sourire radieux sur le visage. C'est bon, elle savait qu'elle avait affaire à quelqu'un qui devait être d'une parfaite amabilité envers elle. Après tout sa mère avait toujours parler des humains et des esclavagistes comme de monstre qui essaierait toujours de lui faire du mal, mais là il s'agissait d'un confrère, d'un cousin éloigné qui avait surement connu les mêmes horreurs que celle que sa mère a décider de lui épargner en fuyant en Terre. D'un mouvement joyeux elle passe à ses cotés puis se retrouve derrière lui, sautillant un peu sur place, comme libérée d'un poids qui depuis quelques minutes était en train de la rendre folle. Une fois derrière lui, elle se retourne et s'adresse à lui avec une voix pleine d'engouement tandis qu'elle recule vers les vestiaires des filles pour aller prendre ses affaires, car désormais chaussée, elle compte bien trouver un coin plus confortable que le sol dur du couloir d'entrée.

- Je vais prendre mon sac, prends le tiens, et on va devant la salle de stockage, on y seras mieux et j'espère y trouver la lumière suffisante pour qu'on ne vive pas perpétuellement dans le noir cette nuit. Oh et si tu pouvais me donner ton prénom d'ici là, ça me permettrais de te remercier convenablment pour mes chaussures tu ne crois pas ?
Magic is for the heretic, the whore, the desperate, and the lover... But the lover is just another bitch

Michan My'Lin

Terranide

Il est vrai qu'il n'avait pas dévoilé son nom.. Et c'était bien le cadet de ses soucis sur l'instant. Il resta bouche-bée lorsque Mayu se jeta sur lui, engouffrant ses deux mains sous sa capuche et se mettant à tripoter ses oreilles. Sur l'instant, il pensait que tout était fini, et Michan vit toute sa vie défiler devant ses yeux. Ca y est. Il était découvert. On allait l'enfermer, mener des expériences sur lui, c'était certain, après tout il appartenait à une espèce non terrestre. Il n'aimait pas ça, pas du tout, mais il pensait être forcé d'éliminer la jeune fille, si elle refusait de garder le secret. Et même si elle acceptait de garder le secret, il avait peur qu'elle ne le trahisse. Dans tous les cas, il risquait de devoir faire quelque chose d'horrible. Sa main gauche se gela sur le champ, prêt à créer un choc thermique dans le corps de la jeune fille, afin de l'endormir, plus ou moins violemment, au moment même où celle-ci retira la capuche du Neko. C'était gênant, affreusement gênant pour Michan, d'avoir une fille aussi belle en face de lui, presque collée à lui, alors qu'elle venait de découvrir son secret, et que donc, il ne pouvait pas lui permettre de s'échapper. Seulement, la jeune fille l'étonna encore une fois.

- En fait tu es un cousin terranide, oh tant mieux ça vas être tellement plus simple pour moi ! Euh je ... pardon pour tes oreilles, je me suis un peu emportée quand je les ai vue.

"Un peu emporté ? Elle m'a violé les oreilles !" bouillonna Michan au fond de lui. Toujours est-il qu'il finit par geler encore plus le sol en posant sa main gauche dessus, pour extraire le gel qu'il y avait condensé. Il était tranquilisé, il était face à une Terranide visiblement. Et ses suppositions furent confirmées lorsque la jeune femme retira son serre-tête qui dissimulait ses oreilles peluchées. Elle fit ensuite ressortir sa queue, peluchée comme ses oreilles. Michan se demandait de quelle espèce pouvait elle être originaire.. Elle semblait proche du chat sans pour autant en être une. Mais ce n'était plus le plus grand de ses problèmes maintenant. Il était face à une de ses semblables.. Libre ! C'était une chance rare, de voir un Terranide qui ne soit pas réduit à l'esclavage, et Michan en était heureux. D'ailleurs, le comportement de la jeune Mayu avait changé du tout au tout. De la gamine timide et effrayée, elle était devenue pleine d'énergie, à un certain point du moins. Une chose est sûre : Elle semblait largement rassurée. Est-ce que le fait que Michan soit un Terranide avait-il retiré tout soupçon quand à ses mauvaises actions ? L'Hybride ne put s'empêcher d'estimer qu'il s'agissait là d'une très mauvaise conclusion, se remémorant lui même la trahison de ses propres parents envers toute la tribu durant son enfance. Toujours est-il que la conversation s'était au moins déliée entre eux, même s'il n'appréciait toujours pas d'avoir été découvert aussi facilement. Néanmoins, sa situation maintenant régularisée, il fit ressortir sa queue blonde de son pantalon de tissu noir. Il se sentait plus à l'aise, c'est sûr, mais c'était aussi très étrange de se révéler comme ça. En fait, même sur Terra, il évitait à moitié, un Terranide affranchi n'est pas forcément des mieux vus vers Nexus. Enfin, la jeune fille sautillait et semblait particulièrement heureuse, elle partit même chercher son sac dans le vestiaire des femmes, annonçant qu'il fallait trouver un endroit plus confortable.. Elle n'avait pas vraiment tort. De plus il était bientôt 19h et il commençait à faire vraiment sombre, bien que la vision du jeune homme lui permettait toujours de voir assez clairement. Enfin, il attrapa son sac et partit en direction de la Salle de Stockage. Il cria aussi dans tout le bâtiment :

- Et sinon, oui.. Moi c'est Michan ! Enchanté, j'imagine.

Seulement la dîte salle de stockage était verrouillée. C'était un cadenas basique, mais la clef n'était pas là. Fort heureusement pour les deux Terranide, Michan avait été rôdé aux techniques de crochetage à Terra, après tout Cartographe n'était pas un travail apprécié par beaucoup de personnes. Aussi l'hybride sortit de son sac une épingle, et trifouilla dans la serrure, jusqu'à ce qu'un petit "Clic" se fasse entendre, indiquant le déverouillage de la porte.

- On apprend beaucoup de choses auprès des gamins des bas-fonds de Terra.

Michan se demandait d'ailleurs où habitait la Terranide. Sur Terre ? A Terra ? Il n'en savait rien et ne manquerait pas de lui demander à l'occasion, seulement l'heure était plutôt à la découverte. La Salle de stockage se révélait en effet être alimenté en électricité, et un interrupteur permettait d'allumer la lumière. Il y avait de plus les matelas de sports qui conviendraient parfaitement pour dormir. Enfin, le sol était en parquet, afin de pas abîmer l'équipement, et convenait donc parfaitement pour vivre. La pièce était assez chaude et ne comportait aucune fenêtre, ainsi garder la lumière sous tension ne serait en aucun cas suspect.

- Bon, tout ça me semble parfait ! s'exclama Michan, se jetant déjà de tout son long sur un Matelas, en ayant presque oublié Mayu. Enfin, la vérité était qu'il profiterait bien d'être enfermé pour prendre une bonne douche chaude "Aux frais de l'état".

Sorcelienne

Légion

La jeune fille était déjà en train de faire quelques pas vers les vestiaires auxquels elle appartenait suite à ses mots, n'attendant pas une réponse du terranide dans l'immédiat vu qu'il avait jusqu'ici gardé le plus secret possible son nom et son origine, ce qui était parfaitement compréhensible quand on connaissait la réaction que pouvait créer la présence d'être non-humain dans le monde de Terre. Elle se demandait d'ailleurs pas mal de choses désormais et imaginait que la personne présente ici saurait surement répondre à ses questions d'enfance, toutes ces questions qui faisaient qu'elle et sa mère était parfois de véritables inconnues provenant de deux mondes totalement différents, l'un qu'elle s'imaginait tel les contes et histoires fantastiques que l'on pouvait lire dans tout les bon livres de fantasy, et l'autre gris et froid de la ville de Seikusu, avec son taux de viol aberrant et ses mille-et-unes légendes comme la présence de super-héros, de monstres, et parfois d'être mi-humain mi-animal. Bien sur qu'elle croyait à tout ces racontars, la preuve, elle en était elle-même une des fabulations qui se faisaient se gausser les élèves du lycée, aussi la présence d'autres êtres étranges de Terra en ces lieux pouvaient être plus que logique, mais en tout cas elle restait parfaitement méconnaisseuse de sa terre natale, et ce coup-ci elle comptait bien tirer les vers du nez à ce jeune homme qu'elle entendit soudainement s'exprimer derrière elle :

- Et sinon, oui.. Moi c'est Michan ! Enchanté, j'imagine.
- Enchanté Michan, pars devant j'arrive dés que je peux.

Et elle reprit donc son chemin pour arriver enfin à ses vestiaires. Elle pousse la porte et regarde dans la pièce, désormais à peine éclairée par le dehors à cause du soleil couchant et les fenêtres relativement étroites, puis retrouve son sac du regard et viens tranquillement l'attraper pour le tirer à elle. S'en était-elle souvenue un peu trop tard, mais son sac ayant été laissé à l'envers, voilà que tout son contenue s'écroule au sol dans un tintamarre un peu surprenant, laissant les affaires de sports en vrac sur le sol, et les affaires de cours s'éparpiller dans tout les sens, les crayons roulant dans la pièce au loin, les cahier tombant mollement avant de laisser échapper des feuilles d'exercices non et mal collée sur le sol, celle-ci prenant alors un malin plaisir à glisser au loin au travers du vestiaire jusqu'à rencontrer un mur, un banc, ou au pire et presque incroyablement, les douches. Ce fut d'ailleurs la surprise qui parvint le plus rapidement chez Mayu, qui sursauta en sautillant en arrière pour s'écarter du truc qui venait de s'appliquer mollement sur son pied chaussé, mais quand elle put comprendre de quoi il s'agissait en voyant le reste voler en tout coin de la pièce, elle ronchonna et essaya de contenir la frustration qui l'habitait quand à cette commune maladresse chez elle, et entama donc de poser son sac, dans le bon sens cette fois-ci, et de vérifier si il restait quoi que ce soit à l'intérieur avant d'entamer cette opération de méticuleux ramassage dans le crépuscule. Fut-ce par malchance, mais non, tout son sac s'était bien étalé dans les vestiaires d'une experte manière ! Bordel !

Elle commence donc à sonder les vestiaires à quatre pattes, attrapant ce qui lui tombait sous la main pour pouvoir le ramener à son sac, se demandant parfois ce sur quoi elle mettait la main avant de remarquer une feuille pleine de poussières, ou un flacon de déodorant qui avait été laissé là, et qu'elle mettait dés lors sur le banc le plus proche pour ne pas avoir à le retrouver par terre durant sa recherche. Michan allait surement devoir l'attendre encore un peu du coup, mais elle comptait bien récupérer toutes ses affaires, et cela n'allait pas être une mince affaire quand on voyait à quel point les différents éléments de sa vie de lycéenne avait pris un malin plaisir à pratiquer une expansion méticuleuse en chaque partie de la pièce. C'était à croire que les objets avaient une âme et qu'ils faisaient d'eux-même exprès de se faufiler dans les pires recoins d'une pièces afin de compliquer la vie de leurs légitimes possesseurs, et quand en plus il faisait sombre et qu'on s'appelait Mayu Sorcelienne, l'opération devenait d'une telle complexité que la jeune terranide ronchonnait, grommelait, pestait en attrapant une à une ses affaires, une envie d'éventrer ce traître de sac naissant progressivement dans son esprit. Mais bien sur ça n'arrangerait en rien les choses, pire ça les aggraverait, aussi la jeune terranide prit sur elle de ne pas compliquer son histoire et de simplement ramasser passivement ses crayons et feuilles, regroupant le tout pêle-mêle dans son sac afin de pouvoir repartir le plus vite possible auprès de son camarade d'infortune.

Ressortant énervée et décidant de se libérer en claquant la porte des vestiaires violemment, créant par là un bruit magistral qui ne fit que profiter de l'acoustique merveilleuse de l'endroit pour se faire entendre dans tout le bâtiments avec la même puissance sonore qu'au point d'origine, la jeune terranide reprends ses foulées dans la direction du local d'équipements avec empressement, son sac ballotant sur son dos nonchalamment, comme fier de sa blague. Aimant de moins en moins être dans la pénombre, elle presse même un peu le pas pour vite retrouver la présence devenue réconfortante de Michan, et elle espère ne pas se prendre un pilier ou une des armoires qui traine dans le couloirs sur le chemin, en ayant un peu marre des mauvaises surprises dont elle semble être la cible depuis qu'elle est entrée dans les vestiaires suite au cours de sport. Finalement quand elle arrive au niveau du local, elle remarque que la porte est grande ouverte, première satisfaction de la soirée qui ne se soit pas accompagnée d'une galère auparavant, et c'est joyeuse qu'elle fait les derniers pas jusqu'à cette ouverture, satisfaite que les choses se soient bien passée quand il s'agissait de trouver un lieu où le repos allait être agréable. Passant sa tête dans la salle, cherchant dans la pénombre le jeune homme qui devait surement s'y trouver, elle finit par remarquer les deux yeux brillant du terranide chat au niveau des matelas, et souriante entre entièrement dans la pièce, son matériel encore sur le dos.

- Me revoici. Pardon d'avoir été aussi longue mais j'ai eut une mauvaise surprise dans les vestiaires et ça m'as pris un peu de temps de régler ce problème. Tu permets, je m’assois.

Lançant son sac avec toutes les forces qu'elle avait, à savoir pas grand chose, elle ne put que le jeter à quelques courts mètres, celui-ci atterrissant mollement près du mur, au bord des tapis de gym, puis elle vint tranquillement vers son nouvel ami et s'asseya à ses cotés, en tailleur, prenant soin que de son point de vue, le jeune homme ne puisse passer un regard curieux sous sa robe. Elle était désormais assez proche pour réellement le distinguer dans le noir, et elle voyait les oreilles du terranide tressauter de temps à autres comme tout chat qui serait intrigué par quelque chose. C'était mignon, elle aimait bien le voir ainsi, ça lui changeait de tout ces garçons qui, une fois qu'elle s'installait à coté d'eux en classe, hésitait entre passer le cours à la regarder ou à s'espacer d'elle à cause de son très connu mauvais caractère. Silencieusement, elle prit même le partie de s'approcher de lui, pas parce qu'elle avait peur hein, mais elle pensait que Michan devait surement se sentir mieux avec une présence à ses cotés, oui c'était ça, une présence à ses cotés... Elle ne savait pas vraiment par quoi commencer la discussion, à vrai dire il fallait bien qu'ils trouvent un sujet sur lequel échanger vu qu'ils en avaient pour toute la nuit à être ici, mais ce n'était pas comme si il était simple de démarrer un échange entre deux inconnus qui n'avaient certainement pas rencontrés l'autre dans la meilleure des situations. Finalement elle souffla un bon coup puis se tourna vers lui et avec une voix qu'elle essaya de faire la plus normale possible, entama la conversation :

- Du coup Michan tu... enfin tu es originaire de Terra ? Pour tout t'avouer je n'ai jamais connu Terra, ou plutôt je ne me souviens pas de l'époque où j'y étais, j'étais trop petite. Je peux te demander de m'en parler ? Je sais que tu as peut-être mieux à penser mais je suis curieuse et ma mère ne veux pas m'en parler.
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