Les voyeurs le sauront, mais si il y a bien un moment pour regarder les jeunes demoiselles de Seikusu en toute impunité, sans risquer de passer pour un pervers ou pour un jeune homme un peu trop emporter par ces hormones, c'est lors des cours de sports ! En effet, quoi de mieux pour la gente masculine que de venir dans les arbres en bordures de stade, à l'ombre du chaud soleil et à l'écart du regard justicier du professeur de sport, afin d'observer les corps de ces élèves en plein éveil se secouer, se tordre, s'épanouir par l'effort tandis que les vêtements de sport et les joggings se mettent à coller peu à peu à la peau, moulant ces divines formes ? Oui, les cours de sports sont le rêve masculin pour tout jeune homme qui en manque de stimulation, a besoin d'obtenir au creux de sa rétine quelques divines images d'un mouvement merveilleux de hanches et de poitrines, afin que les prochains rêves qui vont naître en son esprit durant la nuit soient magnifier par la présence de ces courbes et ces formes. Et pour les vieux pervers qui regardent de loin, comme les professeurs un peu en manque, les membres du comité de réparation qui choisissent étrangement bien leurs heures de travail, ou encore le personnel directif du bâtiment qui parfois viens passer dire un bonjour au professeur de sport en présence, il s'agit surtout de l'occasion d'assouvir quelques fantasmes inavouables en observant le corps des élèves inconscientes de leurs charmes vire-volter et s'échouer sur les tapis, le sable, ou tout autre surface moelleuse qui se transforme en certain cerveaux en un lit d'aubaine et de promesses inacceptable.
Oui dandinez vous jeune fille, même le professeur aime vous voir vous trémousser sans que vous ne vous rendez compte de votre charme. Et tant que vous y êtes, faites le assez bien pour que personne ne remarque que dans cette cohue de pensées cochonnes et perverses, se trouve une jeune fille, interdite de sport à cause de sa faiblesse physique naturelle, et que cette élève analyse la situation sans le moindre soucis, à tel point que cela l’exaspère et l'amène à se reposer cette question qui revient à chaque cours de sports : pour quels raisons doit-elle encore attendre à l'ombre, contre le mur du gymnase, pendant les deux dernières heures de la journée, alors qu'elle pourrait facilement rentrer chez elle et ne pas avoir à subir pareille affliction ? Oui, Mayu en avait plus que marre de cette situation où elle était obligée de supporter les regards salaces et les messes basses du comité masculin envers ses camarades de classes, tout cela se voulant être discret tout en étant aussi simple à voir hors de l'action qu'un éléphant qui tenterais de s'acheter un café dans une gare. Et encore la jeune fille était bien gentille de ne pas utiliser un terme plus fort pour décrire la discrétion inexistante des hommes dans ce genre de conditions, mais elle n'avait malheureusement pas pour elle le droit de ronchonner, car elle-même devait surement être prise dans ce jeu de séduction involontaire.
Car il fallait l'avouer, mais que donc pouvait-on espérer des hommes, déjà bien niais une fois qu'une femme a un tant sois peu de décolleté, quand il se trouvait face à une bande de lycéenne, la moitié surement vierge et n'attendant que les bras d'un homme pour pouvoir pallier à ce problème, le tout dans une tenue qui est interdite dans quasiment la moitié du japon ? Oui, elle voulait bien sur parler du bloomer, cette arme du diable, cette tenue sportive considérée comme obligatoire dans l'établissement scolaire de Seikusu tandis que les dernières lois en vigueurs en Japon avait considéré cette tenue comme outrageante envers la nature féminine. Oui messieurs, comment pouvons nous vous en vouloir alors que nous affichons de nous même l'entièreté de nos jambes, seule restant nos baskets et un bloomer, à peine plus long qu'une culotte et moulant malgré tout le fessier et l'entre-jambe avec une précision rigoureuse, laissant comprendre de manière plutôt équivoque la fonction que lui désirait son impie créateur ? Pourquoi sinon se tiendrait-elle assise avec les jambes repliés contre son torse pour dissimuler cette semi nudité des plus gênantes ? En tout cas la torture prends fin, le coup de sifflet du professeur annonce la fin du cours, et elle peut enfin rentrer dans les vestiaires des filles de la 1-D pour se changer avec empressement, retrouvant sa robe couleur céladon, ses gants roses aux extrémités brodés de dentelles noires, son serre-tête, et ses bas de même style que les gants sus-mentionnés.
Mais .... où sont ses chaussures ? Ni dans son sac, ni sous le banc, ni dans le casier supérieur, elle ne les trouve nul part ! Les élèves n'ont pas le droit de rentrer avec leurs chaussures de sport dans l'enceinte du lycée, il faut qu'elle les retrouve ! Regardant autour d'elle, elle voit deux trois mines amusées et ronchonne, comprenant qu'elle avait été ce coup ci la cible des taquineries des autres demoiselles de la classe. Ce n'était pas méchant, tout le monde faisait des blagues à tout le monde en ce lieu, il n'y avait rien de grave à cela, et elle n'avait surement pas dégradées ses affaires, juste cachées, quelque-part dans les vestiaires et les douches. Maugréant, la terranide binturong regarda rapidement dans les vestiaires en retenant un juron bien vil dans la bouche d'une jeune fille comme elle, puis se dirige vers les douches où il parait plus probable de dissimuler une paire de chaussure de ville. Bien entendu il n'est pas simple pour elle de chercher efficacement car les séparations des douches sont relativement haute, et elle particulièrement petite. Finalement elle ne sais combien de temps elle cherche, mais elle finit par les apercevoir au-dessus de la cloison de la septième douche, sèche et en parfaite état. Tendre la main ne suffit pas à les attraper, aussi essaye-t'elle de se hisser avec la demi-porte des douches, mais elle manque surtout de se faire du mal quand celle-ci se met à s'ouvrir, l'éloignant de la cloison tout en lui offrant la frayeur de manquer de chuter sur le carrelage.
Bon elle allait avoir besoin d'un peu d'aide. Retournant sur ses pas, elle arrive dans les vestiaires, se préparant à appeler Akisa pour qu'elle l'aide à récupérer ses chaussures. Après tout avec son bon mètre quatre-vingts dix, elle avait surement l'allonge suffisante pour aller lui attraper ses chaussures, peut-être même était-ce elle qui les avait placer là-bas sur la demande d'une des filles. Pourtant son idée disparue d'un coup quand elle vit l'état des vestiaires, parfaitement vides hormis son sac qu'elle avait remplie de ses affaires de sport. Elles étaient déjà toute partie ? Mince cela la mettait dans une situation un peu plus gênante, elle n'allait tout de même pas demander à un garçon de venir l'aider à reprendre ses affaires, surtout que comme disait sa mère, être seule avec un homme ne pouvait que créer des soucis à son âge. Ah mais la professeur des 1-A est une femme, elle pouvait surement aller lui demander un petit peu d'aide pour ce coup-ci. Sortant des vestiaires, elle se dirige donc vers la salle de rechange des professeurs, puis frappe à la porte doucement, le rose au joue à cause de la gêne de la situation. Point de réponses ... Elle refrappe, espérant qu'elle se trompe mais non, il n'y a personne, et quand elle fait jouer la poignée, c'est le bruit d'une porte fermée à clés qui lui fais écho. Non elle n'avait pas put être laissée seule dans le gymnase ? Ce n'était pas possible, les professeurs vérifient toujours les vestiaires avant de partir normalement !
Il fallait qu'elle en ai le coeur net, c'est donc le souffle court et un peu paniquée qu'elle retourne sur ses pas, refait la distance du bout du couloir jusqu'au troisième vestiaire des filles, puis du vestiaire des filles jusqu'à la sortie du gymnase avec pour seul fond sonore le bruit de ses pieds sur le sol en béton non recouvert, et enfin s'arrête devant les deux grosses portes coupe-feu verrouillées électroniquement. Elle hésites, comment réagiras-t'elle si elle découvre en effet que les portes sont verrouillées et qu'elle est enfermée ici pour la nuit ? Finalement elle se dit qu'elle est juste idiote de réfléchir maintenant à une chose pareille étant donné que ça ne changerais absolument rien à la situation, et avec une certaine frayeur tend la main vers la barre de la porte avant d'appuyer dessus pour tenter d'ouvrir la porte. Rien à faire, la barre est bloquée à cause du verrouillage automatique, et plus elle essaye de forcer plus elle se rend compte qu'elle est complètement bloquée dans le gymnase, impuissante et sans chaussures, ses bas laissant vite le froid du béton se faire sentir, ce qui résulte en une sensation relativement désagréable. Bon sang elle était bloquée ici, comment sa maman allait-elle réagir quand elle remarquerait qu'elle n'est pas rentrée à la maison après les cours ? Et si elle appelait la police ? Oh bon dieu la catastrophe, elle sentait qu'elle craquait, les larmes lui montaient aux yeux.
- Qu'est-ce que je vais faire ...?