Frau van Linderman
21h20Un genoux à terre, l’œil sur la lunette de ton fusil qui trône sur un tas de parpaings empilés les un sur les autres, tu attend... Tu patiente, tu te lasse aussi... Tu te dit qu'il a peut être décommandé...qu'il s'est dégonflé, comme beaucoup d'homme politique dans son genre face à la pègre... Tu jette un énième coup d’œil à ta montre avec un certaine agacement, agacement que tu tachas toutefois de moduler. Ce connard avait pas intérêt à c'être défilé, car d'une manière ou d'une autre, tu finirais par le zigouiller, tu savais où il créchait, t'infiltrer chez lui serait certes plus risqué, mais le résultat sera là lui, et puis... Ce n'est pas comme ci tu l'avait jamais fait, hein.
Cet alors qu'une luxueuse limousine, ainsi qu'une berline de haute-gamme vinrent à faire leur entrer sur le devant du
Thiers, ce restaurant où, paradoxalement, tu avais déjà mangée à plusieurs reprises, la gastronomie française étant encore l'une des rares choses que tu apprécier en ce bas monde. Tu régla le zoom de ta lunette... c'était lui ! Un mince sourire vint alors à apparaître sur ton visage... là, tu commençais enfin à la sentir monter... L'adrénaline ! La salope qui te faisait prendre ton putain de pied à chacune de tes exécutions... Ouai... Aucune drogue n'a ce niveau, pas même la beuz de très haute qualité que tu fume quand t'as rien d'autre à foutre. Du bout de ton fusil, tu suivie ta cible jusqu’à l'entrée du resto, avant de le perdre au niveau de l’accueil...
Aller... Grouille...Oh ne t'en fait pas, maintenant qu'il était là, tu était plus ou moins convaincue qu'il prendrait sa place habituel et tu n'eu d'ailleurs pas à attendre longtemps pour le voir confirmer tes dires. L'homme s'installa dans un fauteuil rouge, un élégant voltaire recouvert de velours... Ouai, bientôt, du rouge, il y aller en avoir partout... Tu pris alors une grande inspiration... tu enclencha ton arme ... Tu visa le crane dégarni de ta cible et puis...
Boom...Tu peut alors admirer le léger décalage entre le bruit du silencieux et l'impact sanguinolent de la balle dans le crane du pauvre homme, c'était sublime ! Tu réamorças ton arme, éjectant la cartouche vide sur le sol... Avec toujours la même expression, tu te mis à rapidement démonter ton arme, rangeant consciencieusement chaque partie dans ta mallette et une fois cela fait, tu repartis vers ta voiture, en veillant à reprendre la cartouche vide au passage. Tu balanças ta mallette dans l'coffre, puis tu repris la route... Le temps que tu redescende de ton gratte-cul, les flics était déjà à deux rues de ton "oeuvre", pour preuve, leurs sirène hurlaient déjà au loin, annonçant la funeste nouvelle et ce, bien avant les médias.
Tes mains glissèrent sur ton volant de cuir blanc, tendis qu'un feu rouge vint à interrompre ta discrète traversée du quartier. Ton regard fila sur ton post de radio... Ouai... Là, maintenant, t'avais envie d'écouter d'là bonne musique, tu alluma donc ton poste, avant de le régler sur CD et d'agréablement te rendre compte que le dit CD ,'est autre que l'Album "
american apathy" du groupe
dope, un groupe américain qui a toujours su te faire vibrer. Tes doigts tournèrent une petite molette, afin de choisir la musique que tu désirait écouter et cette dernière fut l'une de tes favorites :
Bastard.
Le feu revint bien vite au vert, mais alors que tu allais pour rentrer chez toi, plusieurs voitures de police vinrent à te couper la route, l'homme te fit signe, afin que te tu mette sur le coté et ce, pour ton plus grand déplaisir.
Pu-tain... Lâchas tu en soupirant, visiblement très agacée par cet imprévue. C'était fou à quel point la police avait était vite à ce mettre en place... Vraiment, la police japonaise était parfois plus efficace que les connards d'amerloques qui t'avaient, à mainte reprise, mit des bâtons dans les roues.
Bien entendus, tu n'allait pas foncer comme une barge sans t'arrêter, au pire, tu n'avais rien à te reprocher, n'est ce pas ? Alors tu garas bien sagement ton véhicule sur le bas cotés, avant d'entrouvrir ta fenêtre teintées, visualisant alors cet homme des force de l’ordres, un type assez jeunot au vue de sa tronche. Tu baissa ta musique, puis enfin, ta langue se déliât.
Bonsoir, que ce passe t'il ?Il y a eu un assassina et nous nous devons d'arrêter tous les véhicules qui sorte du quartier.Un assassina vous dite !? Lâchas tu en prenant un air et une intonation surprise.
Oui, c'est malheureux mais...Seigneur... Un assassina, dans ce quartier... Tu pris ton air quelque peut dépité, mais pas trop, avant de t'allumer un clope.
Putain... J'aurais jamais crus voir ça un jour... Dis tu à l'homme en prenant soins de lui tendre ton paquet de cigarette, un paquet souple, c'est plus classe.
Nan merci, c'est très gentil mais je ne fume pas.Tu haussa les épaules, puis tu reposa le paquet sur le siège passager.
Et... sans vouloir êtres indiscrète... Un tel dispositif, ça implique que l'assassina a du être commis contre une personne importante, non ?L'homme semblât quelque peut gêné par ta question, il regarda vaguement autour de lui, puis il te dit enfin la vérité, vérité que tu connaissais déjà.
Hum... Oui, c'est... C'est notre maire...Quoi !? Tu fit mine d'être étonnée, avant de lâcher un vague soupir..
Je sais bien, ça fait toujours plus ou moins ça quant on apprend ce genre de nouvelle...Mouais... Ton regard ce tournât une fois encore vers l'officier.
Bon... J'imagine que vous voulez vérifier mes papier et procéder à une fouille de mon véhicule ?Et bien... L'homme regarda rapidement ses collègues, qui étaient, eux aussi, en plein travail, avant de te ré-adresser la parole.
Normalement c'est ce que je devrais faire mais... Allez y, ça ce vois bien que vous êtes honnête et puis, je vois mal une aussi jolie femme assassiner quelqu'un, ahah.L'homme t’adressa un sourire avant de te faire signe pour circuler. Toi, tu te contenta d'un simple salue de ta mains droite, avant de remonter ta vitre et de reprendre ta route.
Putains, mais quel con...Une chance que tu savait un minimum jouer la comédie, sinon, t'étais cuite. Mais alors que tu venais à peine de sortir de ce quartier, ton téléphone ce mit à vibrer sur le siège conducteur... C'était ton client. Tu décrocha alors que tu était toujours entrain de conduire, ta mains gauche glissant habilement sur ton volant.
J'écoute...Je suis fier de constater que nous ne nous sommes pas trompés sur vous, Dobermann...Ouai, ouai... Où ça en est avec le blé ?Et bien... Que diriez de venir le chercher dans l'un de nos club, l'eastland chapel, vous connaissez ?Tu lâchât un faible soupir en te retenant de balancer à cet interlocuteur, tout ton répertoire d'injure envers les asiatiques.
Ok... J'arrive bientôt...Merci bien et... à toute suite.L'homme raccrocha et tu eu alors tout le loisir de balancer ton portable contre le fauteuil. Tu n'aimais pas le "contact" avec tes clients, tu jugés cela bien trop risqué. Cependant, tu consentit tout de même à voir qui t'avais embauchée sur ce coup et puis, quoi qu'il puisse se passer, t'était à toi seule, bien plus dangereuse que cette bande de yak' à la con. C'est donc au bout d'une petite vingtaines de minutes, que tu arrivas enfin devant
l'eastland chapel, un club de strip-tease qui faisait office de maison close en plus d'avoir en sous-sol, une fumerie d'opium. Tu regarda longuement l'entrée dudit club, ouvrit ta boite à gant, de laquelle tu sortit ton
Pistolet customisé, une arme fiable, légère, tirant du 9 mm et qui en plus d'être efficace, était belle... Comme toi. Tu sortie ensuite de ton véhicule, en prenant soins d'enfiler ta paires de lunettes noires. Tu refermas la porte de ton véhicule, avant d'en verrouiller les portes à distance. Une dans le club, tu te dirigea vers le guichet à l'entrée, un homme étais entrain de flirter avec l'une des pouffiasses qui servait de vide couilles au nombreux clients côtoyant l'endroit, un endroit qui, toutefois, était réservé à des clients plutôt riches et influents.
Tire toi... Dit tu alors à la jeune femme d'origine asiatique. Cette dernière s’exécuta sans broncher en te lançant au passage un regard désapprobateur
Eyh ! Qu'est ce tu fous toi ! Tu veux que je te démonte !Ferme là, et conduis moi à ton bossL'homme compris alors à qui il avait à faire et changea bien vite de ton, surement ton client avait il pris soins de lui faire part de ton arrivée
Ah... Vous êtes la personne qui a... Hum...Ta gueule et mène moi à mon blé, j'ai pas que ça à foutre.Bien... Par contre, avez vous une arme sur vous ?Ouai et alors ?Donnez l...Attend, j't'arrête tout de suite, sale nyak ! Je n'ais déjà pas pour habitude de venir cherchez mon flouz chez mes clients, alors tu permet que je garde sur moi, la seule garantie que tout ce passe bien, merci.L'homme acquiesça difficilement d'un léger hochement de tête accompagnée d'un regard qui en disait long sur le fond de sa pensé vis à vis de toi.
Suivait moi...C'est donc sans rien dire que tu suivis cet homme dans le club, sous le regard curieux des danseuse et de certain clients.
Regarde moi ça, une goudoux...Je la croquerais bien moi...Howf, le gazon, très peu pour moi...Il est vrai qu'avec ton look, tu pouvait aisément te faire passer pour une lesbienne, ce qui, en soit ne te dérangeais pas. Dans les fait, tu avais déjà tentées la choses et tu aimais bien ça mais... Bon, t'était pas non plus une folle de sexe donc... Passons. Tu arrivas ensuite devant une porte qui était cachée derrière un grand rideaux de velours rouge. L'homme ouvrit alors ladite porte sur une vaste salle au milieux de laquelle il y avait une grande table faite de bois précieux, ornées de dorures au centre de laquelle il y avait un grand dragon en or, au yeux sertis de rubis. Là... En bout de table, un homme t'attendais, un verre de saké à la mains, derrière lui, il y avait deux hommes de mains, chacun armé d'un
Norinco type 56-2 L'équivalent asiatique de sa majesté Avtomat Kalachnikova modèle 1947, alias, l'AK47... Une arme que tue haïssait et que tu trouvait en plus de ça, complètement médiocre. Ta HK M416 le dépasser... Et de loin.
L'homme te fis signe de t'asseoir, ce que tu fit en ne le quittant pas du regard, un regard froid et dans lequel, on pouvait aisément percevoir, une once agressivité.
Bienvenue dans mon humble club... Dobermann.Trêve de Blabla... Je veux le reste de ma prime. C'est tout...L'homme fit signe à une jeune femme d'apporter un attacher de caisse en métal, ce qu'elle fit en la posant devant toi. Toujours en fixant ton client, tu ouvrit l'attaché de caisse, tu regarda son contenu et...
C'est quoi ce bordel...Et bien... Disont que c'est une petite affaire don j'aimerais beaucoup que vous vous occupiez...Je veux mon blé... Ok, je prend pas de contrat en cours comme ça, je veux mon putain de fric ET APRES ont en reparlera de ta salope de cuir !Je crains que...TU CRAINS QUOI, HEINS !? LA SEULE CHOSE QUE T'AS A CRAINDRE, CONNARD D'ENCULER DE JAUNE, C'EST MOI SI J'AI PAS MES TUNE, MAINTENANT ! En disant cela tu avait prit appuie à deux mains sur la table et ton regard c'était alors fait particulièrement haineux.
Flashback de Lucrezia
Tu as marchée... Marchée pendant des heures dans d'interminables dédales sombres et poussiéreux... Tu haletais, tu couinait sous l"effet de la douleur, à plusieurs reprises tu t'est effondrée au sol... Tu avait peine à te souvenir de tout les événement qui t'avait menés ici... C'est après plusieurs heures de marche qu'enfin, tu atterrie des un endroit qui pouvait t’accueillir... Un abris de chantier en préfabriqué... Tu était tombée sur les lieux d'un chantier ferroviaire et là, au milieux de nombreux objets de chantier, il y avait une sorte de mobil-home en préfabriqué, surement là pour accueillir d'éventuelle ouvrier ou gardiens ou tu ne sais quoi encore mais, une chose est sur, cette merde en préfabriqué allait être ton salue ! Ton putain d'ange Gabriel ma vieille !
Tu entra donc dans cette abris et, à ta grande surprise, il y avait là de quoi te refaire une santé, un lit, un lavabo, des toilettes et même une trousse à pharmacie... Tu lanças un vague regard aux alentours puis, tu entra... Rapidement, tu te mis à farfouiller un peut partout, à la recherche d'autre chose qui puisse t'aider et, par chance, tu trouva une sorte de cote un pièce, comme celle de Michael miyers dans
halloween ainsi qu'une paire de chaussure de sécurité et des vivres, certes, la cote et les chaussure était un peut trop grande pour toi, mais c'était toujours mieux que ta tenue d'infirmière pleine de crasse et de sang, tenue que tu jeta bien vite à la poubelle, avant de te faire un bon gros brin de toilette.
Suite à ça, tu put enfin t'attaquer à ton "rétablissement" et le fait que tu sois une infirmière t'avais grandement aidée. Tu pus constater avec soulagement, que la balle que tu avais reçus au niveau des reins avait d'une part, touchée aucun organe et de deux, elle t'avait traverser la chair. Par contre, la balle que tu avais reçue à l'épaule, elle, elle était toujours là. Par chance, celle-ci n'était pas trop profondément enfoncée dans tes chairs et la retirer ne t'avais pas trop posé de soucis, après tout, quand une femme arrive à éventrer et à retirer l'utérus d'une pute à l'aide d'un simple morceau de verre, déloger une balle à l'aide d'une pince à épiler, c'est un jeu d'enfant.