Si le Désir était une religion, alors Catalina mériterait d’en être sa Déesse. Simple humaine, elle ? Non, oh non ! Impensable ! Elle faisait preuve de ressources inépuisables, surprenant le brave homme. Lui trichait, il avait un symbiote pour remplir ses batteries, mais elle... Qu’est-ce qui la motivait ? Il ne savait pas, mais il aimait laisser le mystère. Ça contribuait au charme exquis qui se dégageait de cette beauté. L’eau ruisselait sur eux, les entourant, les enveloppant, glissant le long de leurs corps trempés. Leurs respirations étaient lourdes, mais l’eau agissait comme un coup de fouet, galvanisant l’énergie et le désir de Catalina, un désir qu’il lisait dans les yeux de cette femme, des yeux aussi intenses que magnifiques, des yeux qui témoignaient de ses ressources magnifiques. Il était conquis, sous le charme, et la laissa explorer son corps, ses mains se contentant de la caresser, de la soutenir, d’agir là où il le fallait. Lui aussi rêvait d’explorer ce corps, de se perdre dans ses courbes, dans ses formes, encore et encore. Parcourir ce corps, le lécher, l’embrasser, le caresser, pendant des heures, encore et encore, glisser ses lèvres le long du creux de son dos, descendre jusqu’à ses fesses, encore et encore... Elle pouvait être sa religion, et lui son idole, tant il était fasciné par elle.
Chacun des baisers de la femme, chacun de ses mordillements, trahissait son talent fou. Il la laissait mordre son corps, son téton, le dos acculé contre la paroi de la cabine de la douche, tandis que la femme, lentement, descendait peu à peu. Ce corps n’était plus son corps, c’était celui de Catalina, qui l’explorait et en disposait selon son bon vouloir.
« Hmmm... »
De profonds soupirs s’échappaient de son corps, et la femme, peu à peu, se rapprocha de son sexe. Las, la mutine, plutôt que de s’attaquer à la cible tant désirée, choisit malicieusement d’en faire le tour, et mordilla sa cuisse. Douleur et plaisir, comme deux produits chimiques mélangés dans une seule sauce
« Haaa... Petite peste ! »
Il le disait avec le sourire. Comment aurait-il pu détester cette femme ? Elle était pleine d’énergie, pleine de vigueur, magnifique à souhait, faisant preuve d’un entrain merveilleux. Nathan tremblait lentement, sentant son érection l’élancer encore. Enfin, elle daigna s’y attaquer, et lui finit par déplacer l’une de ses mains, caressant les cheveux de la femme, se crispant dessus. Non, elle n’en avait pas encore fini avec elle, et lui non plus. Mais, au stade où ils en étaient, ils en étaient plutôt aux prolongations qu’à la mi-temps... Voire à la séance de tir aux buts.
La femme le prit alors en bouche, relevant ses yeux pour voir l’effet que ça faisait. Elle vit ainsi un corps se tendre, une poitrine s’abaisser et se redresser sous l’effet d’une respiration profonde, autant de témoins extérieurs du plaisir féroce que Nathan ressentait en ce moment, un plaisir qui, en définitive, se caractérisait par l’épaisseur de sa virilité, par la dureté de ce membre, et par la douleur intense qui vibrait dans chacun de ses muscles.
Elle était là, devant lui, à genoux, l’eau ruisselant sur son dos. Nymphe de beauté, fée du désir, il posa ses mains sur ses cheveux mouillés, l’aidant dans ses mouvements, venant répondre à ses caresses buccales en se déplaçant d’avant en arrière, venant ainsi multiplier les gorges profondes, ce plaisir exquis et intense, qui ne rebutait alors aucun des deux amants.
« Ouais... Putain, hmmm... T’es bonne, ma chérie... »
Il se forçait à la regarder, fasciné par ce spectacle, celui de cette bouche en cul-de-poule, arqué sur son membre, un spectacle grotesque, mais qui, en ce moment, était la plus belle des symphonies. Il la regardait faire, et l’accompagnait, y allant de plus en plus vite, de plus en plus fort. Ses mains ses crispaient sur elle, ses muscles se bandaient, sa respiration devenait plus rauque, et il continuait à la prendre.
Peu à peu, ce fut lui qui reprit les rênes, en donnant des coups de reins de plus en plus prononcés, sa queue filant d’avant en arrière, tapant contre la langue de la femme, puis contre sa gorge, ses bourses remuant d’avant en arrière, heurtant son menton. Il s’était même décollé de la douche, et, même s’il avait envie de la voir, parfois, sa tête partait en arrière, avant de revenir devant, et il continuait à s’enfoncer en elle, encore et encore, la bourrant, en grognant et en soupirant.
« Hhmmm... Catalina, haaaa... !! »