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Bordel, mais où j'ai atterri ? [PV Sarah Pezzini]

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Miss Hulk Rouge

Créature

Bordel, mais où j'ai atterri ? [PV Sarah Pezzini]

lundi 03 février 2014, 23:42:13

/Mais qu’est-ce que… !/

Voilà ce qui traverse l’esprit de Miss Hulk Rouge après qu’elle ait traversé le portail qui lui a taxé son épée chérie. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’une fois le vortex traversé, Betty se retrouve dans les airs en train de chuter sur plusieurs mètres. Heureusement pour elle, le passage dimensionnel qu’elle vient d’emprunter n’a eu aucune incidence sur sa transformation. Sa peau toujours rouge prouve jusqu’à nouvel ordre qu’elle a conservé les capacités si extraordinaire qui font d’elle une Héroïne respectée sur Terre. Il n’empêche que le sol se rapproche de plus en plus rapidement, et dans un exercice de rééquilibrage qui n’est pas sans rappeler ses entrainement acrobatique avec Captain America, Betty se positionne prête à atterrir. Digne d’une gymnaste, les bras levés et les jambes tendus prêtes à se plier pour amortir sa chute. Certes elle pourrait très bien s’écraser purement et simplement sans que cela ne pose de problème vu la puissance de ses pouvoirs, mais étant donné qu’elle remarque très vite la présence d’une ville en lieu et place de l’impact, Betty privilégie l’atterrissage en "douceur". Après quelques secondes, ses pieds touchent le sol et ses genoux se fléchissent pour encaisser le choc, tant et si bien que ce n’est pas le corps de Miss Hulk Rouge qui se brise mais bel et bien le sol. Le béton s’effrite puis explose, formant un cratère fumant de plusieurs mètres de diamètre et de profondeur. La collision retentit sur plusieurs kilomètres alors que l’onde souffle les fenêtres des bâtiments aux alentours sur un pâté de maison, formant même sur les plus près de larges fissures sur leur murs.

Au cœur du trou béant, Betty genou à terre se redresse avant de se dépoussiérer les fringues en soupirant. Plantant ses pieds et ses mains dans le béton afin de gravir les quelques mètres qui la séparent du niveau normal de la chaussée, Miss Hulk Rouge arrive finalement à en sortir. L’air désolé tout en se grattant l’arrière du crâne, elle observe son œuvre sur les bâtiments périphériques. Pas franchement intéresser de rencontrer les forces de l’ordre où ce qui fait office de police dans ce monde-ci, Miss Huk Rouge profite d’être encore seule pour revenir à une apparence plus « lambda ». Redevant Betty Ross, une simple humaine, elle s’éclipse le plus rapidement possible en s’engouffrant dans un dédale de ruelles plutôt sombres non loin de là. Et c’est seulement après de longues minutes de marches rapide, que la jeune femme ralentit sa course afin de reprendre son souffle et une démarche plus naturelle. Ce n’est qu’à cette instant que Betty observe finalement où elle se trouve et ce n’est visiblement pas folichon. En effet, elle s’est visiblement enfoncée dans un quartier peu reluisant où des hommes au regard pas très rassurant se mettent à sourire sur son passage et dont certains se mettent à la suivre. Gardant son sang-froid, la jeune femme continue d’avancer en espérant trouver un lieu plus accueillant à un coin de rue. Seulement les immeubles pas très haut mais très rapprochés les uns des autres empêchent toute visibilité à la physicienne. Tant et si bien qu’elle finit par se retrouver face un mur, dans une impasse.

Soupirant en levant les yeux au ciel, elle sait pertinemment qu’elle est loin d’être seule vu le peu de discrétion de ses suiveurs. Elle se retourne pour se retrouver devant une bande d’hommes relativement louche pour ne pas dire carrément glauque, affichant des regards plutôt pervers et des sourires carnassiers. L’un d’entre eux s’avance tandis que les autres s’écartent sur son passage, il semble évident qu’il est le leader du coin. C’est un homme relativement bien bâti, une cigarette au bec et avec les manches retroussées laissant apparaître ses bras couvert de tatouages. Arrivant devant le groupe, il tire sur sa tige à cancer avant de souffler un épais nuage de fumée opaque vers le ciel pour finalement prendre la parole.


_ Salut Poupée. Il se trouve que tu viens de passer sur notre territoire… Et normalement tu dois t’acquitter d’un droit de passage... Hélas pour toi…

Les ricanements s’élèvent alors que le « boss » marque une pause dans son discours, enchainant tandis que son sourire s’agrandit.

_ … tu es passée sans notre autorisation. De ce fait, tu vas avoir droit à une amende.

Un claquement de doigts et deux hommes du groupe s’élancent avec rapidité vers la jeune femme. Mais dans leur calcul, ces types ont oublié de compter sur les capacités combattantes de Betty qui même sans être transformée, sait sans problème se défaire. Et alors que les deux types bondissent sur elle, le premier se mange un coup de pied dans la face qui l’envoie s’écraser contre l’un des murs de la ruelle. Tandis que le second se retrouve très vite allongé au long, le pied de la physicienne sur l'omoplate et son bras tiré vers l'arrière. Regardant le groupe, elle pivote le poignet et disloque l’épaule de l’assaillant qui tombe dans les pommes à cause de la douleur. Relâchant le corps désormais inconscient, elle s’essuie les mains en regardant le chef sans la moindre peur.

_ Alors tu veux te la jouer comme ça, hein ?!

Affichant un petit sourire en coin, Betty s’apprête à s’avancer pour directement aller défier le chef, car si elle le bat les autres devraient décamper aussi sec. Mais étrangement le « boss » garde un grand sourire alors que Betty marche vers lui. Soudain quelque chose semble restreindre ses mouvements, il lui est de plus en plus difficile d’avancer comme si une chose la retient. Immédiatement, elle tourne la tête en croyant avoir affaire à un des deux gugusses précédemment maîtrisé. Mais à la grande surprise de Betty, absolument rien de physique et palpable ne semble la retenir. Pourtant celle-ci ne peut maintenant plus avancer et semble être littéralement ligotée sur place, ne pouvant se mouvoir malgré ses tentatives.

_ Mais bordel ! Qu’est-ce que… !?

_ Aha, on fait moins sa maline !

Le « boss » avance doucement vers Betty avec une certaine nonchalance tout en gardant ses bras croisés devant lui et sa cigarette au coin du bec.

_ Tu as mal choisi ton client ma grande. Et oui ! Je suis un E.S.P.er.

_ Un E.S.P.er ?

Arquant un sourcil devant la mine véritablement étonnée de la jeune femme, celui-ci semble soudain comprendre quelque chose à son sujet et en pouffe de rire.

_ Et les mecs, je crois qu’on a affaire à une étrangère et pas qu’un peu !

Devant l’approbation générale, le groupe se désolidarise pour encercler la physicienne incapable de bouger. Le « boss » quant à lui tourne autour de la jeune femme comme un fauve autour de sa proie, profitant pour lui expliquer son problème.

_ Tu vois nous autres E.S.P.er, nous sommes tous doté d’un pouvoir particulier. En ce qui me concerne, je possède le pouvoir de l’entrave. Je peux créer psychiquement des liens qui peuvent retenir tout et n’importe quoi. Tu es d’ailleurs en ce moment même sous mon contrôle…

D’un geste de la main, les attaches invisibles obligent Betty à écarter les bras et les jambes face à ses tortionnaires. Devant les veines tentatives de la jeune femme à se libérer, l’homme agite le doigt en signe négatif.

_ Non, non, non... Inutile de te débattre, mes liens peuvent exercer une pression d’au moins cinq tonnes. Toute guerrière que tu es, tu ne seras jamais assez forte pour les briser.

À ses mots, la mine de Betty devient radieuse, un grand sourire barrant son visage devant le visage dubitatif du « boss ».

_ Tu veux parier ?

Lance-t-elle tandis que ses yeux deviennent jaunes et que sa peau blanche vire au carmin. Petit à petit, elle s’agrandit devant un public de plus en plus en panique, ne sachant ce qui se passe. La musculature imposante et voyante emplit la tenue moulante qui s’étire naturellement devant pareil changement. Et après un bref instant, Betty laisse sa place à une Miss Hulk Rouge plutôt en pétard. Contractant ses muscles, elle commence à de nouveau retrouver l’usage de ses membres alors que plusieurs hommes commencent à se tailler. Leur chef semble ne pas comprendre et ne se contente que d’observer la jeune femme en répétant simplement le mot « impossible ». Le lien psychique se rompt devant la puissance bestiale de Miss Hulk, tandis que d’un geste vif et rapide elle se saisit du crâne de son ancien ravisseur.

_ À moi de jouer maintenant.

Elle encastre littéralement l’homme dans le mur de l’impasse, mais le chef ne va être le seul à en faire les frais. Et c’est assez vite que les derniers types toujours présents finissent leur course la tête fourrée dans un mur. Quelques-uns tentent l’utilisation d’arme, mais les balles ricochent ou s’écrasent sur la peau ultra-dense de Miss Hulk Rouge. Les flingues, les barres d’acier et autres armes blanches se font plier soit sous l’assaut de Betty, soit tout simplement sur son corps rouge super résistant. Malgré l’apparence d’un véritable carnage, les adversaires finissent blessés et inconscient mais sans déplorer le moindre mort. Aussi pourris qu’ils soient, Miss Hulk Rouge est désormais une Super-héroïne et elle se doit d’agir comme tel. Ceci étant Betty est très loin d’être une meurtrière, cependant avec la perte d’inhibitions causé par sa transformation, rien n’est certain.
« Modifié: mardi 04 février 2014, 18:17:56 par Miss Hulk Rouge »

Sarah Pezzini

Humain(e)

Re : Bordel, mais où j'ai atterri ? [PV Sarah Pezzini]

Réponse 1 mercredi 05 février 2014, 01:42:59

« Honnêtement, Pez’, et je ne suis pas la seule à le penser, tu devrais apprendre à te détendre.... Baiser un bon coup, ça ne te ferait pas de mal. »

La voiture blindée s’avançait le long d’une rue qui faisait le tour des Spark Towers, un « quartier difficile » de Tekhos Metropolis, selon l’usage. Les Spark Towers étaient dominés par deux grandes tours centrales, ainsi que par l’ancienne Spark Factory, une ancienne usine de produits chimiques qui, suite à un scandale juridique lié aux produits conçus dans l’usine, ne respectant aucune des normes écologiques mises en place par le Sénat, avait fermé, la société exploitant la Spark Factory ayant mis la clef sous la porte. Plusieurs entreprises avaient par la suite essayé de reprendre la Spark Factory, mais sans succès. Les Towers constituaient, en effet, dans le jargon, un « ghetto masculin », à l’image des Caligulas, ou des Heights. C’était un endroit où on trouvait énormément de mâles, et où ces derniers peinaient à respecter la loi, ou la présence d’autres femmes. Des endroits où la police évitait de s’enfoncer, car il était fréquent que les gangs de rues les attaquent.

Sarah Pezzini s’avançait avec sa collègue, Myriam Dulell, le long d’un boulevard qui faisait le tour du quartier, en patrouille. Myriam Dulell était sa nouvelle partenaire, une belle femme qui se mettait un parfum sensuel sur les épaules, un parfum qui remplissait l’habitacle de la voiture de police. Les vitres étaient blindées, recouvertes par des protections supplémentaires, et la voiture de police disposait d’une radio permettant, sur pression d’un simple bouton, de contacter le QG. La voiture abritait également une puce de localisation. Tout était fait et pensé pour protéger les policières dans un environnement qui ne leur était pas favorable.

À gauche de la voiture, on pouvait voir le fleuve qui s’écoulait, séparant les Towers du reste de la ville, où d’immenses gratte-ciel toisaient les nuages dans le ciel. Sur leur droite, on voyait des rues sinistres, peu peuplées, où quelques voitures garées se posaient au milieu d’épaves déglinguées, et où des hommes avançaient de part et d’autre. Il ne se passait pas une journée sans qu’il n’y ait une Tekhane qui ne soit violée ou tuée dans ces ghettos. Bizarrement, beaucoup d’adolescentes trouvaient excitants de se rendre dans ces ghettos, malgré les vives recommandations de la police de ne surtout pas en approcher. La direction avait donc ordonné aux commissariats de multiplier les patrouilles, et de montrer qu’il n’y avait qu’une seule autorité à Tekhos : Tekhos. Les lois du Sénat s’appliquaient dans l’intégralité du territoire, y compris des ghettos sinistres où, depuis des années, la municipalité entassait les hommes.

Théoriquement, Sarah faisait ces rondes seule. Tout le monde savait, au bureau, qu’elle n’était pas aussi hostile envers les hommes que la plupart de ses collègues. Un choix surprenant, mais qui faisait qu’elle patrouillait sans problème. Cette fois-ci, Myriam avait décidé de l’accompagner, et Sarah se doutait très aisément de la raison : Myriam avait envie de l’inviter à dîner, et la baiser sec. Tekhos était une société hyper-sexualisée, où les relations sexuelles étaient tout à fait bienvenues entre collègues de travail, afin de renforcer leurs liens. On en était pas encore au point de tolérer le sexe public, mais Sarah s’attendait presque à ce que la législation change sur ce point d’ici quelques années.

« Ce que je veux dire, c’est qu’il y a rien de mal à coucher avec d’autres personnes, surtout quand on est aussi bien roulée que toi...
 -  On est en patrouille, là, la sermonna Sarah, pas dans un club de strip tease lugubre... »

Myriam soupira.

« Putain, ce que tu peux être rétrograde, Pez’ ! Tu vois, c’est exactement de ça que je veux parler ! Tu comprends pas que tu te prends la tête pour rien ?
 -  Qu’est-ce que c’est supposé vouloir dire ? demanda l’intéressée en tournant à droite, s’engageant sur une autre grande rue.
 -  Ben... Exactement ce que ça veut dire. Le contribuable se fout de ces ghettos, Pez’, y faut pas être un génie pour le réaliser ! On en a rien à secouer de ces mecs, et, si on laissait parler nos Tekhanes, les Sénatrices organiseraient un programme massif de démolition urbaine, afin de tout reconstruire, et de se débarrasser pour de bon de ces sales singes violeurs.
 -  Tu ne crois pas que c’est un peu simpliste ? Je veux dire, ils sont parqués dans des endroits insalubres, méprisés par le reste de la société... Tu ne crois pas que... ?
 -  Ce n’est pas une question de croyance, Pez’, c’est génétique ! C’est scientifique, c’est prouvé, irréfutable, inscrit dans le marbre, comme on dit... Un homme est naturellement dominé par ses pulsions, et tient plus d’une espèce de bête sauvage qu’autre chose. Les sociétés primitives en ont besoin pour enfanter, mais, grâce à la technologie, le sexe masculine st définitivement relayé dans la catégorie des races en voie de disparition. »

Sarah ne dit rien. Quand on venait de la Terre, de New York, il était assez troublant de voir une telle politique discriminatoire. Tout ça semblait absurde, totalement idiot, mais, après tout, les pires absurdités avaient souvent été à l’origine des plus grands crimes du monde. Homme ou femme, chacun avait des droits, et Sarah était là pour s’assurer que ces droits soient respectés. Myriam était partie dans une longue explication sur l’inutilité du sexe masculin... Quand il y eut une violente onde de choc, comme si une bombe venait d’exploser. La voiture se mit brusquement à vibrer, et Sarah raffermit ses doigts sur le volant, tout en sentant la voiture perdre le contrôle. Les pneus glissèrent, le pare-brise, en verre renforcé, se fêla, et la voiture partit sur la gauche, filant vers un solide camion de transport. Sarah réussit à redresser les roues, mais la voiture heurta le flanc du camion, et partit en vrille. Elle tournoya avant d’être emportée dans son élan, se soulevant.

Sarah poussa un hurlement de surprise et de douleur quand le toit de la voiture heurta le sol, laissant des myriades d’étincelles, avant de faire un nouveau tonneau et de terminer sa course contre une voiture stationnée. Entre-temps, les airbags avaient jailli, écrabouillant Sarah et Myriam contre leurs sièges, tout en assommant Myriam.

« Patrouille B-03, Patrouille B-03, ici Central. Veuillez répondre !...
 -  Aouch... »

Poussant un faible soupir, Sarah se tortilla. Il y avait des bris de verre un peu partout, et elle réussit à diriger sa main vers un bouton qui permettait de rappeler l’airbag. Ce dernier se retira, libérant un poids de la poitrine de la policière. Cette dernière soupira lentement, et attrapa la radio.

« Cen... Central, ici Patrouille B-03...
 -  Que vous est-il arrivé, B-03 ? Votre puce s’est affolée sans raison...
 -  Ouais... Il... Je saurais pas trop comment l’expliquer, mais il y a eu comme une onde de choc, et... J’ai perdu le contrôle du véhicule...
 -  Une onde de choc ? Où se trouve votre coéquipière ? »

Sarah tourna la tête vers ladite partenaire, et tâta son pouls.

« Elle est sonnée... Mais elle va bien.
 -  Il y a eu un impact dans la zone, B-03. Les capteurs sismiques l’ont détecté. Nous vous envoyons des renforts.
 -  Où se trouve l’épicentre ? »

La standardiste donna les lieux. Les portières de la voiture étaient cabossées, mais, en forçant un peu, Sarah réussit à sortir.Elle se retrouva dehors, titubant un peu. L’épicentre n’était pas très éloigné, et elle se mit à courir, sortant son arme de service de son holster, un Dakini. La policière s’enfonçait dans des ruelles, quand elle entendit des hurlements paniqués.

« Au secours !
 -  C’est un monstre !
 -  Fuyez !! »

Se pinçant les lèvres en se demandant à quoi rimait tout ce cirque, Sarah reprit sa course, s’avançant rapidement à travers des ruelles étroites. La jeune femme avait noué ses cheveux en queue-de-cheval, et portait un court débardeur blanc, avec un jean. Elle s’engagea dans une nouvelle ruelle, entendant des bruits sur une impasse à gauche. Elle se rapprocha lentement, et jeta un œil... Pour voir une sorte de femme rouge en tenue en cuir moulante écraser un homme contre le mur. Elle défonça une brique et l’homme s’affala sur le sol, mort, ou dans un état proche. Sarah réagit rapidement, et surgit, pointant son arme vers la femme, jambes écartées.

« Police de Tekhos, inspectrice Sarah Pezzini ! Vous êtes en état d’arrestation ! » lâcha-t-elle sur un ton fort.
DC d’Alice Korvander.

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Miss Hulk Rouge

Créature

Re : Bordel, mais où j'ai atterri ? [PV Sarah Pezzini]

Réponse 2 mercredi 05 février 2014, 17:23:04

Miss Hulk Rouge quant à elle continue de dispenser un véritable festival de marrons dans la margoulette de ses précédents assaillants qui sont en piteuse état pour la plupart. Finissant d’assommer le dernier qui s’étale comme une bouse sur le pavé, Betty est interpelée par une femme vu le timbre de la voix. Levant les bras vers le ciel pour s’étirer tranquillement avant de se retourner, elle fait alors face à une ravissante jeune femme. La demoiselle est vêtue d’un débardeur blanc et d’un jeans, tous les deux épousant parfaitement ses formes bien proportionnées. Mettant en joue la géante rouge avec son pistolet, les yeux de Miss Hulk Rouge lui confirment la sommation de la jeune femme puisque celle-ci arbore à la ceinture une plaque qui n’est pas sans rappeler les insignes policiers de la Terre. Ne voulant pas se mettre la police de cet univers à dos, Betty lève gentiment les bras en l’air, paumes ouvertes vers la demoiselle.

_ On se calme Inspectrice Harry, on est du même côté. En plus, les armes n’ont pas d’effet sur moi. Tout ce que tu gagneras à tirer c’est de me mettre en colère et de te retrouver dans le même état que ces gars. Ce n’est pas ce que tu veux et ce n’est pas ce que je veux. Ces types n’ont fait que m’attaquer, et j’ai simplement répliqué. Tout ce que je veux c’est savoir où je suis et où se trouve le bien que j’ai perdu à travers l’un des portails qui m’a fait atterrir ici.

S’avançant doucement et sans geste brusque vers la jeune femme, la physicienne tente de prouver sa bonne foi.

_ Je n’ai rien contre ton monde, je suis simplement de passage.

Arrivant à quelques pas de la policière Betty tourne sur elle-même.

_ Je ne suis pas armé… je n’en ai pas vraiment besoin en même temps.

Baissant finalement les mains et plongeant son regard jaune dans celui de la jeune femme, elle enchaine.

_ Bon du coup, qu’est-ce qu’on fait ? Tu comptes me tirer dessus ou pas ?

Miss Hulk Rouge place ses poings contre ses hanches, son imposante carrure dominant l’agent de police.

Sarah Pezzini

Humain(e)

Re : Bordel, mais où j'ai atterri ? [PV Sarah Pezzini]

Réponse 3 vendredi 07 février 2014, 00:40:33

Cette femme était une vraie montagne. Maintenant que Sarah se rapprochait d’elle, elle pouvait voir qu’elle la dépassait de plusieurs bons centimètres, et avait la carrure d’un champion de catch de la WWE SmackDown... Sauf que ce n’était pas du culturisme, ses muscles, vu l’état des murs. Le Witchblade n’émettait aucune vibration magique, ce qui signifiait que cette créature ne devait pas être une sorte de démon magique, d’invocation maléfique, ou ce genre de choses. Avisant son pistolet, elle s’avançait lentement, Sarah se mettant à brandir davantage son arme. Si un suspect s’avançait, il y avait des ordres clairs à respecter, une procédure à suivre... Surtout quand on s’adressait à des femmes, en fait. La procédure était théoriquement la même pour les deux sexes, mais, face aux hommes, les juges étaient bien plus conciliants, ne condamnant les policières que pour des actes tellement grossiers que ne pas refuser d’y voir une faute serait tolérer le crime. Sarah visait la femme, à un endroit non létal, tout en se reculant légèrement, écartant les jambes pour se mettre en position de tir.

Le discours de cette femme en tenue moulante à la peau rouge, et aux yeux luisants comme ceux d’un démon, était cohérent. Elle parlait sans problème, et lui expliqua avoir agi en situation de légitime défense. Regardant brièvement l’un des hommes au sol, Sarah reconnut son tatouage, sur l’avant-bras. Il appartenait à l’un des gangs du secteur, des violeurs et des forbans qui utilisaient de redoutables drogues, des psychotropes qui s’attaquaient à leurs inhibitions, et pouvaient, en cas d’abus, engendrer des détériorations cérébrales fortes. Une drogue new age, qu’on ne pouvait que s’injecter dans les veines, un liquide mortel qui provoquait une forte excitation, ainsi qu’un véritable trip psychédélique pendant quelques instants, digne d’un shoot sous LSD. Certains avaient des implants cybernétiques sur le corps, des nanomachines. Elles n’étaient pas aussi développées que les Gen-7 de Novac, mais suffisant pour améliorer leurs performances et leurs capacités... Capacités visiblement insuffisantes contre un tel mastodonte.

La belle et forte femme rouge tourna sur elle-même, montrant qu’elle n’avait pas d’armes visibles. Pez’ était évidemment toujours vigilante, et se doutait bien qu’un pistolet aurait été inutile.

« Bon du coup, qu’est-ce qu’on fait ? Tu comptes me tirer dessus ou pas ? »

Sarah pencha la tête sur le côté, avant de répondre rapidement, optant pour une réponse très formelle :

« La procédure ne m’autorise à tirer sur les suspects désarmés que si ceux-ci constituent une menace directe et certaine. »

Son arme était toujours brandie, et Sarah plantait son regard dans les yeux de la femme. Des yeux maléfiques, dignes de ceux des démons. Pour autant, elle ne pensait pas que cette femme en était une. À force de vivre avec le Witchblade, elle avait appris à l’utiliser, ou, tout du moins, à le comprendre. Face à des êtres magiques, il émettait des vibrations. Ici, il n’y avait rien. Bien que cette femme ait l’apparence d’un démon, elle n’avait pas de cornes.

*Peut-être une fille d’un puissant démon... Un hybride entre une humaine et un démon...*

Sarah reprit rapidement à parler. Cette femme la dominait de toute sa hauteur, mais Sarah n’était pas effrayée. Elle avait déjà du affronter des mastodontes, des gens qui pensaient effrayer Pez’ par leurs muscles. Un policier ne devait jamais montrer qu’il avait peur, même quand il tremblait. Autrement, c’était le début de la fin. Il n’y avait que les policiers de cinémas qui tremblaient comme des fillettes. Le policier représentait l’ordre, la loi, l’État. Il défendait les intérêts de la société. Il ne pouvait pas se permettre d’avoir peur.

« Je reconnais les tatouages sur ces gens... Ils appartiennent à un gang local, et sont généralement condamnés à la perpétuité sur Eternum, ou à la mort pour les plus chanceux d’entre eux... Ils adorent capturer des Tekhanes pour réaliser sur elles des tournantes sordides dans des caves ou dans des impasses similaires à celle-ci... »

Tout en parlant, Sarah réfléchissait, puis finit par abaisser son arme.

« Je vous crois. »

Elle rangea son arme, et alla voir les hommes vaincus. Ils n’étaient pas morts, mais sonnés. Elle sortit alors sa radio, et demanda à ce qu’on envoie un fourgon, afin de récupérer les prisonniers.

« Je vais devoir vous demander de rester avec moi, Madame. Nous aurons besoin de votre déposition pour inculper ces gens. »

Une chance pour cette femme, Sarah venait aussi d’une autre dimension.

« C’est vous qui avez provoqué cette vibration sismique ? Comment vous appelez-vous ? Et... D’où venez-vous ? Vous ressemblez à une démone... »
« Modifié: jeudi 20 février 2014, 19:22:03 par Sarah Pezzini »
DC d’Alice Korvander.

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Miss Hulk Rouge

Créature

Re : Bordel, mais où j'ai atterri ? [PV Sarah Pezzini]

Réponse 4 jeudi 20 février 2014, 11:53:05

Un sourire s’affiche sur le visage de Betty alors que celle-ci se dresse fièrement devant la jeune femme. L’agent de police commence à lui sortir le speech classique, et après un instant à observer les corps inconscients de ses prétendus agresseurs elle informe Miss Hulk Rouge. Apparemment ses hommes appartiennent à un gang du coin plutôt friand du viol et du gang bang brutal sur de jeune femme. Autant dire que Betty est aux anges d’avoir pu corriger ces pourritures. Mais dans un sens elle est contente de ne l’apprendre que maintenant, parce que sinon il y aurait sans doute eu des morts et pas simplement des blessés. Après avoir effectivement confirmé qu’il s’agit bien des membres d’un gang, la jeune policière rengaine son arme, elle semble croire les dires de la géante rouge.

Seulement voilà, la jeune femme n’est pas encline à laisser filer notre Betty, elle demande même un panier à salade pour la récupération. Sauf que Miss Hulk est légèrement allergique aux commissariats, de plus elle a sacrément mieux à faire. N’oublions pas que son arme est toujours dans la nature, et lorsqu’elle est transformée sa lame compte énormément à ses yeux.

_ Oula ! Je crois bien que ça va pas être possible, je suis pas mal occupée. Désolé mais j’ai pas vraiment le temps de faire du tourisme.

En effet Betty est plutôt pressé, et encore plus lorsque la jeune femme lui demande si c’est elle l’origine de la secousse sismique. D’ailleurs elle se fait soudain inonder de question, et cela ne fait qu’augmenter sa méfiance et son désir de mettre les voiles.

_ Ça fait beaucoup de questions tout ça ! Sache simplement que je ne suis pas une ennemie de votre monde. Sur ce, excuse-moi mas je vais devoir te laisser j’aimerais bien retrouver le bien que j’ai perdu avant de rentrer chez moi.

Sarah Pezzini

Humain(e)

Re : Bordel, mais où j'ai atterri ? [PV Sarah Pezzini]

Réponse 5 jeudi 20 février 2014, 20:57:03

« Ça fait beaucoup de questions tout ça ! Sache simplement que je ne suis pas une ennemie de votre monde. Sur ce, excuse-moi mas je vais devoir te laisser j’aimerais bien retrouver le bien que j’ai perdu avant de rentrer chez moi. »

Ne pas être une ennemie... Voilà qui était très concis. Sarah contempla cette femme en clignant des yeux, surprise. Elle la doubla sans hésitation, s’avançant vers la sortie de l’impasse. Pez’ observa brièvement son corps. Cette femme était terriblement musclée, une vraie montagne, mais elle était en même temps relativement belle, avec des formes élégantes, et des fesses qui étaient plutôt bien mis en valeur par les vêtements qu’elle portait. Sarah ne pouvait tout simplement pas la laisser partir comme ça, pas après ce qu’il s’était passé, et pas après ce qu’il risquait de se passer.

« Hey ! On ne me tourne pas le dos comme ça, Madame ! »

Sarah se rapprocha d’elle, et retourna se planter devant elle, sortant de cette impasse. Elle n’était nullement impressionnée par la taille de cette femme, qui la dépassait d’une bonne tête.

« Je vous crois, mais vous ignorez où vous êtes ! Ce quartier est dangereux ! Il est rempli d’hommes comme eux, des décérébrés, accrocs à des stimulants et à des drogues puissantes. Alors, sans vouloir vous commander, si vous voulez éviter d’assommer la moitié du quartier, vous avez tout intérêt à me suivre. »

Sarah était sûre que d’autres habitants allaient bientôt débarquer. Elle savait qu’il était assez inutile de vouloir la convaincre de sa situation précaire en insistant sur le fait qu’elle risquait de se faire violer. Cette femme avait l’air suffisamment puissante pour repousser n’importe quel homme un peu entreprenant. Sarah trouvait plus logique de souligner le fait qu’elle ignore tout de l’endroit où elle se trouvait, et qu’agir seule risquait surtout de l’amener à multiplier les menaces. Sarah réfléchissait assez rapidement, et se décida à prendre un risque, un risque qui, soit la ferait passer pour une folle, soit pour une alliée de choix.

« Je viens de la Terre, moi aussi, vous savez. De New York. Je peux vous aider à retourner chez vous, mais vous avez tout intérêt à coopérer. Je ne voudrais pas avoir à devoir vous poursuivre quand mes supérieures demanderont à ce qu’une femme en rouge avec la puissance d’un char d’assaut soit appréhendée par les forces de police. Alors, c’est simple... »

Sarah restait plantée devant elle, et énuméra rapidement le choix s’offrant à la femme :

« Soit vous décidez de vous la jouer solo, et vous allez tourner en rond comme un chien essayant d’attraper sa queue, soit vous me suivez, et je vous indique comment retourner chez vous... Et je vous éviterais aussi la case du commissariat, si vous n’avez pas envie de laisser une trace dans les registres. »

Elle rajouta alors :

« Et je m’appelle Sarah Pezzini. Pez’, pour les intimes. »

Les deux femmes ne pourraient pas discuter éternellement. L’intuition de Sarah avait raison quand elle lui soufflait que d’autres forbans approchaient. D’ici quelques minutes, cette zone tranquille allait se remplir.
DC d’Alice Korvander.

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Miss Hulk Rouge

Créature

Re : Bordel, mais où j'ai atterri ? [PV Sarah Pezzini]

Réponse 6 lundi 07 avril 2014, 16:23:46

Betty se fait soudain stopper dans sa course par la jeune agent de police qui se plante devant elle. Elle se stoppe alors et arque un sourcil aux dires de son interlocutrice qui tape surtout la conversation à son imposante poitrine. Celui-ci lui conseille donc de la suivre pour « sa propre sécurité » comme si Miss Hulk risquait quelque chose. Mais l’esprit plus pondéré de Betty pris tout de même le dessus sur son alter-ego rouge, notamment lorsque le type possédant le pouvoir de l’entrave lui revient en mémoire. Si tous les habitants sont dotés de dons à l’instar du chef de bande, autant dire que ça risque de chauffer. Pas que ça dérange la géante, mais elle préfère tout de même ne pas trop se laisser retarder dans sa chasse. C’est donc bien malgré elle qu’elle accepte de suivre la jeune humaine lui faisant toujours face avec un certain aplomb.

De plus, la beauté dudit agent de police ne laisse pas Miss Hulk de marbre surtout en la voyant prendre les choses en main tout comme elle le ferait elle-même. Cela a tendance à réveiller un certain intérêt chez elle, et elle se surprend à vouloir en savoir un peu plus sur la jeune femme. Celle-ci lui confit d’ailleurs être originaire de la Terre, peut-être que Betty pourra lui soutirer quelques informations pour le retour au bercail.

_ Bon très bien… Pez’… Je te suis. Mais si tu t’avises de m’avoir menti ou de vouloir m'entuber…

Lance-elle avec un sourire carnassier alors que ses muscles se dessinent et qu’elle frappe son poing dans sa main.

_... je te ravale la façade. On est d’accord ?

Dit-elle ensuite tout en tendant sa main en signe de bonne foi à la jeune femme, laissant celle-ci la lui serrer.

_ Je suis Miss Hulk Rouge. Mais appelle-moi Betty.

Sarah Pezzini

Humain(e)

Re : Bordel, mais où j'ai atterri ? [PV Sarah Pezzini]

Réponse 7 mercredi 09 avril 2014, 02:27:59

Curieusement, Pez’ n’avait pas spécialement envie de combattre cette femme... En tout cas, elle se disait qu’elle ne risquait pas forcément d’en sortir victorieuse, même avec le Witchblade pour l’aider. Cette femme était une forte tête, et, ça, il n’était pas besoin d’avoir fait de longues études pour le savoir. Cependant, Sarah, sans doute de manière surprenante, ne se sentait pas intimidée face à elle. Peut-être était-ce cette peau rouge luisante ? Ce visage qui était comme une sorte de belle sauvagerie ? Sarah n’aurait su le dire, mais il y avait quelque chose. Ça, c’était sûr. La femme tendit sa grande main vers elle, tout en consentant à se présenter :

« Je suis Miss Hulk Rouge. Mais appelle-moi Betty. »

Pez’ hocha lentement la tête, détachant son regard des lourds seins de la femme, et attrapa sa lourde paluche dans la sienne. Elle sentit une poigne de fer, des doigts qui auraient sans problème pu briser de l’acier. Le Witchblade émettait de curieux signes au contact de cette femme, comme si l’artefact ressentait sa puissance terrifiante. Néanmoins, Sarah ne tarda pas à lui répondre, un sourire amical sur les lèvres :

« Okay, Betty ! Je pense que le mieux, pour le moment, est de te conduire chez moi… Suis-moi. »

Sarah retourna vers sa voiture de police, avant de se rappeler qu’elle était foutue... Et que Myriam, qu’elle avait également oublié sous la présence de cette géante rouge (avec des seins terriblement tentants), était également là. Nerveuse, elle avait sorti son arme, regardant autour d’elle, probablement hantée à l’idée d’être violée par un troupeau de mâles en rut. Quand elle vit Pez’, Myriam sentit son cœur bondir dans sa poitrine.

« Pez’ ! hurla-t-elle. Putain, mais t’étais passée où ?! J’ai cru qu’on t’avait kidnappé, et que... Euh... »

En voyant Miss Hulk Rouge, Myriam se mit à cligner des yeux, surprise, se demandant si cette femme aux yeux jaunes était une sorte de démone. Sarah Pezzini désamorça rapidement la situation en lui expliquant que cette femme était une mutante, qui venait juste d’arriver, sans préciser qu’elle venait de la Terre. Myriam, en effet, ignorait l’existence des Portails. Miss Hulk Rouge, donc, avait été agressée par une bande de voyous, et ils étaient encore inconscients dans la ruelle. Sarah se rappela d’ailleurs avoir oublié, dans la précipitation, de les menotter, et se sermonna intérieurement de l’avoir fait. Ils avaient sûrement pris la poudre d’escampette, maintenant... Elle l’oublia, et préféra dire à Myriam qu’elle allait se charger de Miss Hulk Rouge.

En effet, tout nouveau mutant devait faire l’objet d’une immatriculation auprès de la préfecture tekhane. Les Tekhanes préféraient d’ailleurs utiliser le terme d’ESPers pour les qualifier, mais l’idée était de pouvoir obtenir des informations précises sur les êtres dotés de capacités paranormales... Ce en quoi Sarah était également en violation, puisqu’elle n’avait jamais recensé son bracelet magique. Il était donc courant que bien des mutants ne se soient pas faits immatriculer à la préfecture, et la police avait généralement tendance à fermer les yeux. Myriam était sous le choc, mais elle leur indiqua néanmoins qu’elle avait appelé des renforts.

« Je vais m’occuper de Betty, poursuivit Sarah. S’il y a besoin, je la conduirais au commissariat central. »

Le commissariat central était un immense gratte-ciel, abritant le QG de la police de Tekhos Metropolis. Une impressionnante structure, à l’administration kafkaïenne, et qui permettait de coordonner toutes les actions policières à Tekhos Metropolis, et dans la région. Myriam acquiesça rapidement, surtout heureuse de ne pas s’être faite attaquer par des malfrats en puissance. Sarah, quant à elle, finit par se tourner vers Betty.

« On va prendre le tram’ pour aller chez moi... »

Ce serait plus personnel que d’aller au commissariat, après tout.



Un peu plus tard...

Les transports en communs de Tekhos Metropolis étaient très développés : outre un maillage de lignes souterraines, il y avait aussi un tramway, circulant sur des ponts ferroviaires en hauteur. Sarah et Betty étaient assises dans un coin, et Betty, en regardant la ville par les grandes vitres du tramway, pouvaient avoir un aperçu de la civilisation tekhane.

Des tours et des flèches métalliques pointant dans le ciel à perte de vue. Pas encore de voitures volantes, mais on apercevait parfois des drones répandant des spots publicitaires, ou des publicités holographiques. Le long des façades, d’énormes panneaux publicitaires géants vantaient les mérites de tel ou tel produit... Là, c’était une affiche pour le Gentleman-4000, un vibromasseur futuriste disposant de réservoirs de sperme, de nanoimplants capables de se greffer à l’utilisatrice, d’un design profilé, et pouvant envoyer des impulsions électriques, tout en pouvant changer de taille. Ici, c’était une annonce pour une nouvelle combinaison en latex vendue avec une infinité de « gadgets révolutionnaires », dont des capteurs électroniques pour « une utilisation intensive et agréable du cyber-sexe ». Ou ici, on vantait les mérites des « Terranides conçus in vitro », garantissant « un vaste catalogue de choix personnalisés », ainsi qu’une « soumission assurée et totale », l’annonce étant accompagnée d’une image de Tekhane en tenue moulante de dominatrice, et d’une neko en soubrette, un collier autour du cou, léchant ses bottes. Il y avait aussi des pubs pour des cosmétiques, ou pour un voyage à Novac. « Avez-vous déjà songé aux nanomachines ? les Gen-7 révolutionneront votre vie ! » titrait la publicité. Une autre affiche vantait le mérite de l’armée tekhane contre « la menace formienne », en exhortant chaque Tekhane à rejoindre l’armée, ou à participer collectivement à l’effort de guerre contre « la saloperie xénomorphique ».

Dans le tramway, on pouvait voir qu’il n’y avait que des femmes, généralement très belles, dans des tenues moulantes. Certaines adolescentes avaient des écouteurs sur les oreilles, et jouaient à des jeux. Parfois, un message venait rompre la monotonie du tramway :

« Le Ministère de la Santé rappelle à ses citoyennes que l’usage abusif du cybersexe peut avoir des effets dangereux sur la santé. Après la vingtième heure d’utilisation d’affilée, il est recommandé aux citoyennes de faire une pause. »

Le trajet dans le tramway devait prendre une bonne demi-heure, avant d’atteindre la tour dans laquelle Sarah avait son appartement. Elle était un peu en retrait du centre-ville, ce qui faisait que les immeubles étaient un peu moins grands... Un peu seulement.
DC d’Alice Korvander.

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Miss Hulk Rouge

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Re : Bordel, mais où j'ai atterri ? [PV Sarah Pezzini]

Réponse 8 mercredi 09 avril 2014, 14:03:48

Suivant donc la policière, Betty sort du dédale avec une étrange facilité avec la jeune femme en tant que guide. Rejoignant une épave de voiture retournée, elle se retrouve à faire la connaissance d’une autre agent de police. Cette jeune femme semble plutôt nerveuse puisqu’elle tient son arme sortie comme si sa vie dépendait. Croisant les bras ce qui relève et grossit encore plus sa poitrine imposante, Miss Hulk Rouge arque un sourcil lorsque la nouvelle la met soudain en joue. Plutôt amusée, elle ne bronche pas, en même temps comme si cela pouvait lui quoi que ce soit ! Pez’ intervient alors et désamorce la situation en informant sa collègue qu’elle compte « s’occuper » elle-même de Betty. Elle l’a décrit d’ailleurs comme une simple mutante ce qui est plus ou moins le cas dans un certain sens. Cela dit, elle ne pipe mot pour éviter de faire une boulette dans le petit jeu de l’autre terrienne.

Certes lorsque Pez’ annonce à sa coéquipière qu’elle compte emmener Betty au commissariat, notre géante rouge en est surprise et commence à se méfier. Mais finalement, elle semble avoir bien fait de rien dire puisqu’à peine ont-il quitté l’autre jeune femme que Pez’ lui propose de se rendre chez elle. Cependant Miss Hulk ne passe pas franchement inaperçue avec son corps imposant et rouge. Elle attrape donc la policière par le bras pour l’entrainer avec elle dans un recoin à l’abri des regards indiscrets.

_ Mieux vaut que je me change…

Fermant donc doucement les yeux Betty commence sa transformation, Pez’ peut alors voir la peau s’éclaircir, les cheveux virer aux châtains tandis que ce corps grand et musclé reprend petit à petit des mensurations bien plus humaine. De retour en tant que Elizabeth Ross, elle sourit à la jeune femme avant de lui proposer gentiment d’y aller. Bien plus sensuelle et féminine que son alter-ego, Betty arpente avec confiance les rues jusqu’à la fameuse station de Tram. Les deux femmes entrent donc dans le premier d’entre eux en direction du centre-ville.

Un petit sourire en coin, la jeune femme observe par-delà les vitres du wagon cette ville futuriste qui se dévoile devant ses yeux. Toutefois, la scientifique tombe dans une soudaine mélancolie en voyant à quel point le sexe semble être plus que monnaie courante ici. Romantique dans l’âme, Betty trouve tout cela bien dommage même elle ne se voile pas la face car elle sait que la Terre pourrait tout à fait ressembler à ça dans quelles années. Elle soupire donc en entendant les messages vocaux diffusés dans la rame alors que sa tête s’appuie contre le verre de la fenêtre. Elle regrette presque de s’être retransformée, Miss Hulk Rouge aurait adoré ce genre de publicité. Après tout elle représente la partie sombre et refoulée d’Elizabeth, autant dire qu’avec elle le sexe fait partie de ses grandes passions.

Le Tram quant à lui traverse le centre sans que le duo ne bouge de leur place, et ce n’est qu’après l’avoir légèrement dépassé que Betty et Pez descendent. Se laissant guider, la jeune femme suit la policière à l’intérieur d’une de ses grandes tours de verre. Heureusement que la physicienne n’est pas sujette au vertige…
« Modifié: mercredi 09 avril 2014, 15:22:36 par Miss Hulk Rouge »

Sarah Pezzini

Humain(e)

Re : Bordel, mais où j'ai atterri ? [PV Sarah Pezzini]

Réponse 9 jeudi 10 avril 2014, 01:16:27

Sarah Pezzini avait approuvé la transformation de Miss Hulk Rouge en... Betty ? Elle ignorait comment appeler cette femme, et, à défaut d’avoir un autre nom, ce serait Betty. Betty, donc, s’avéra plus calme que Miss Hulk Rouge, et suivit Sarah le long du tram. Elle était également relativement belle, mais Sarah crut lire, dans ses yeux, une sorte de regard de lassitude. Tekhos était une société hyper-sexualisée, ce qui pouvait sembler contradictoire avec la présence effective et importante de l’Ordre Immaculé sur place. Cependant, la pornographie publique n’était pas encore autorisée, et le développement du sexe, à Tekhos, était plutôt la résultante logique de l’affaiblissement du sexe masculin, selon Pez’. L’équilibre était rompu entre les deux sexes, et il y avait comme une sorte de frustration sexuelle primitive qui planait à Tekhos, et qui faisait que la société était très orientée par le sexe. C’était la justification de Sarah. Elle ignorait aussi que Terra avait été forgée par Aphrodite, et que Tekhos devait sans doute correspondre au fantasme divin d’une société futuriste, une société qui aurait vu le sexe comme un simple passe-temps, un loisir spécial, mais non quelque chose de tabou et de rédhibitoire. Mais ça, naturellement, Pez’ l’ignorait, et se livrait donc à ses propres interprétations.

Pour autant, l’amour existait toujours à Tekhos, et le romantisme s’exprimait juste de manière... Fort peu chaste. Il y avait quelques couples dans le métro, toujours des femmes, certaines n’hésitant pas à s’embrasser l’une contre l’autre, ou à se blottir ensemble. Pez’, quant à elle, réfléchissait, faisait le point dans sa tête. Betty était relativement belle, mais semblait bien plus discrète quand elle n’avait pas sa forme rouge... Et pas uniquement parce qu’elle était plus petite. Elle le voyait dans ses yeux, dans son comportement, dans la manière dont elle « s’affichait ». Miss Hulk Rouge était certes une femme imposante, mais elle était plus active, par son comportement, par ses mouvements de tête, par la manière virile dont elle marchait. Betty, elle, ressemblait à une femme bien plus normale, bien plus discrète. Le contraste était troublant.

*Les différences physiques rejoignent les différences mentales...* se dit-elle, en guise de conclusion.

Le métro finit par atteindre sa station, et les deux femmes sortirent, rejoignant une tour. Sarah lui expliqua qu’elle était au quinzième étage, mais qu’il y avait, bien évidemment, des ascenseurs. Elles entrèrent dans le hall d’entrée, et Pez’ commença par aller vérifier sa boîte aux lettres. Contrairement aux boîtes à lettres terriennes, pour les ouvrir, il y avait un système de vérification par empreintes digitales. Il y avait, dans la sienne, plusieurs fascicules publicitaires, dont un pour une opération de greffe de sexe masculin, dans une clinique privée tekhane. L’ascenseur arriva ensuite, et les deux femmes grimpèrent dedans. Une voix sensuelle les salua, et Sarah indiqua oralement son étage. Elle aurait aussi pu appuyer sur le bouton, mais c’était plus long.

L’ascenseur se ferma, et grimpa. L’éclairage venait d’un néon classique, et il y avait, sur le fond de l’ascenseur, une image holographique montrant des paysages terrans. On pouvait également entendre une discrète musique de jazz.

« Quinzième étage, finit par annoncer la voix électronique. Nous vous souhaitons une bonne journée. »

La porte s’ouvrit sur un élégant hall avec des plantes vertes, et un androïde de nettoyage, qui salua poliment les deux femmes. Sarah s’avança le long du couloir, jusqu’à sa porte, qu’elle ouvrit, là encore, sans avoir besoin de clefs, simplement en posant son doigt. La porte se déverrouilla alors, et Sarah la poussa.

Elles entrèrent dans un confortable living room avec une table à gauche, près du côté cuisine. Il y avait un comptoir à l’américaine, et, dans un coin, des fauteuils et un canapé, une télévision, et de belles fenêtres sur la droite. Un couloir à gauche menait aux pièces de l’appartement.

« Ça t’ira, Betty ? Je pense que le mieux est que je t’héberge le temps que tu fasses tes marques... C’est assez différent de la Terre ici. Tu veux quelque chose à boire ? Ou à manger, peut-être ? »

Autant remplir ses obligations d’hôte jusqu’à la fin de son mandat.
DC d’Alice Korvander.

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Miss Hulk Rouge

Créature

Re : Bordel, mais où j'ai atterri ? [PV Sarah Pezzini]

Réponse 10 mercredi 11 février 2015, 18:15:06

[HRP: Oui, j'ai pris un peu mon temps XD... désolé]


Betty s'engouffre donc, à la suite de la jeune policière, à l'intérieur de l'immense immeuble de verre. La jeune femme ne peut s'empêcher de lâcher un petit sourire en voyant que malgré l'importante avancée technologique de ce monde, les choses simples comme relever son courrier restent telles quelles. D'ailleurs, ici, fini les soucis, plus besoin de clés et donc plus aucun risque de les perdre ou de se faire cambrioler. Sauf si les voleurs ont l'idée de trancher une main ou un doigt pour contourner le problème.

Mettant rapidement de côté ce genre de réflexion, Betty se contente encore une fois de suivre son guide à travers le hall jusqu'à l'ascenseur. Chose amusante, celui-ci les accueille avec une certaine sensualité, comme quoi même les machines sont dans le délire d'hyper-sexualité. Malgré tout la jeune femme reconnaît que cela est tout de même plaisant dans ce cas-ci. Montant donc avec Sarah, les portes se referment alors que Betty s’appuie contre le fond de la cabine. La tête légèrement penchée en avant elle tient son bras droite, laissé le long du corps, avec la main gauche au niveau de son coude.

Elle maintient cette position durant les quelques secondes que durent le voyage et sans piper mot. Cela faisait longtemps qu'elle n'était pas repassé sous forme humaine. Aussi la plupart des inhibitions que sa transformation fait disparaître, reviennent bien plus violemment qu'à l'accoutumé. Raison de cet air légèrement déprimé et taciturne. Mais cela n'est que temporaire et après quelques temps cet effet devrait s'estomper.

La porte s'ouvre enfin et c'est assez rapidement que le duo rejoint l'appartement de la policière. L'intérieur est des plus spacieux, et la jeune physicienne en profite pour faire quelques pas pour visiter du regard les principales pièces à vivre. Elle est alors interrogé par son hôte qui lui propose un rafraîchissement ou quelque chose à manger.

- Mhmm oui. Je veux bien quelque chose à boire de frais. Ma transformation a tendance à augmenter ma température corporelle. Tu peux pas savoir comme je me sens chaude !

Dit-elle tout en passant sa main sur sa nuque. Il va de soit qu'à ses yeux la phrase qu'elle venait de prononcer n'avait qu'un sens premier. Mais après quelques instants, elle prend conscience du potentiel double sens que cela pourrait donner. Surtout en voyant dans quelle genre de société elle est tombée.

- Euh. Non. Enfin. C'est pas ce que je voulais dire. Pas chaude comme en "chaleur", mais chaud au sens biologique... Rhoo... Je m'enfonce...

Lance-t-elle tout en cachant son visage dans ses mains pour y pousser un long soupire. Surtout que la jeune femme qui lui fait face et loin d'être repoussante, bien au contraire. C'est même plutôt son type, mais pour le moment la question n'est pas là. Reprenant un peu d'aplomb en se redressant et en retirant ses mains, elle agrippe le verre que Sarah lui tend et le vide d'une traite. Ceci fait, elle reprend enfin et cette fois-ci plus calmement.

- Je crois que je vais aller prendre une petite douche si tu permets. Je crois que ça me ferait du bien.
« Modifié: mercredi 11 février 2015, 20:00:07 par Miss Hulk Rouge »

Sarah Pezzini

Humain(e)

Re : Bordel, mais où j'ai atterri ? [PV Sarah Pezzini]

Réponse 11 vendredi 13 février 2015, 01:37:38

Il y avait effectivement une forte différence entre Betty et Hulk Rouge, tant au niveau de la corpulence physique, que du comportement. Là où Géant-Rouge était une bourrine décomplexée, Betty s’avérait bien plus renfermée, et bien plus... Amusante. Alors qu’elle accepta l’idée de boire un coup, elle s’empourpra elle-même, faisant sourire Sarah, avant de finir par proposer une bouche. Pendant un temps, Pez’ craint même de la voir rougir comme une lycéenne. Venant aussi de la Terre, Sarah se doutait de ce qui devait la tracasser, et elle se rapprocha alors de la femme, et posa une main sur son épaule, après lui avoir donné un verre de jus de fruits.

« Relax, Betty... Je viens de la Terre, moi aussi... Tekhos m’a surprise aussi, au début... En fait, c’est une société qui est loin d’être parfaite... Et je ne parle pas que de l’usage abusif de publicités à caractère sexuel qui fleurissent dans tout l’État. »

L’hyper-sexualité de cette société avait également grandement surpris Pezzini, le jour où elle était venue à Tekhos Metropolis. Ici, la promotion-canapé était perçue comme quelque chose de tout à fait normal, et elle savait que les grandes firmes privées achetaient parfois des esclaves sexuels, à destination de leurs employées, une manière comme une autre, ici, de les aider à se détendre, et de rester plus longuement au boulot. Parfois, Sarah se demandait si cette société n’était pas une évolution précoce de la société terrienne. Mis à part le déséquilibre sexuel, et une espèce d’eugénisme qui se mettait progressivement en place, l’impact du sexe était comme une version accélérée de la Terre, où, là-bas, le sexe était de plus en plus présent sur la place médiatique et sur la scène artistique, au sens large du terme... De grandes questions, mais qui dépassaient un peu une simple policière et une jeune femme perdue et troublée à l’idée d’avoir délivré malencontreusement un sous-entendu sexuel...Était-ce simplement une erreur, ou un lapsus ? Vu la manière dont elle s’était mise à trembler, Pez’ le prenait comme un lapsus... Et comme un compliment. Cependant, elle hésitait encore un peu sur la manière d’aborder Betty, car elle ne tenait pas particulièrement à ce que Géant Rouge débarque sur son lit avec elle dessous.

Après cette petite phrase, Sarah récupéra son verre, et le posa sur une table à côté, tout en restant très proche de Betty.

« Okay... Une douche, donc... Ma foi, ça peut se tenter. Suis-moi, Betty. »

Sarah se mit à marcher. Son appartement n’était pas très grand, et elle quitta le living room pour s’engager dans un couloir. Sur la droite, il y avait sa chambre, impeccablement rangé, trahissant son esprit maniaque, et, sur la gauche, elle ouvrit une porte, pour voir une salle de bains. Rien d’exceptionnel là-dedans, c’était une salle en céramique, avec une grande cabine de douche.

« Rassure-toi pour la douche, j’ai pris une douche à eau, comme sur Terre... »

Elle faisait cette précision, car il y avait, au sein de Tekhos, des douches particulières, comme les douches à vapeur, où, au lieu d’avoir de l’eau sur le corps, un nuage de fumée venait vous envelopper. C’était plus sensuel, et certaines femmes customisaient le tout en mettant des vapeurs aphrodisiaques avec leurs amantes. La vapeur, elle, nettoyait leurs corps, ce qui permettait de prendre une douche très rapidement... Ou très longuement, selon les produits ajoutés qu’on mettait dedans.

Sarah allait laisser Betty se doucher en paix, mais, soudain, elle posa à nouveau ses mains sur les épaules de la femme, et se hissa sur la pointe des pieds, venant l’embrasser doucement sur la joue. Un tendre et rapide baiser.

« Pour le reste, Betty, tu n’as pas à t’en faire... Je suis sur Tekhos depuis plusieurs années, maintenant, j’ai fini par me faire à leurs mœurs débridées... Plus ou moins... Disons qu’il faudra bien plus que des sous-entendus involontaires pour me faire rougir... Même si tu es très mignonne quand tu es gênée. »

À Tekhos, peut-être plus qu’ailleurs, les femmes timides étaient souvent appréciées...

... Parce qu’elles étaient assez rares.
DC d’Alice Korvander.

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Miss Hulk Rouge

Créature

Re : Bordel, mais où j'ai atterri ? [PV Sarah Pezzini]

Réponse 12 vendredi 13 février 2015, 10:47:58

Plutôt ravie que Sarah ne soit pas devenu aussi dépravée que le suggèrent toutes celles vivant dans cette société si... particulière. Betty est soulagée de la réaction compréhensive que la policière a à son encontre. Faut dire qu'avoir une compatriote terrienne dans des lieux si étranger, et quelque fois de fort réconfortant. Elle pousse donc un long soupire de soulagement et reprend son calme même si son coeur continue de battre la Samba dans sa poitrine. Elle tend le verre désormais vide à la jeune femme, et celle-ci le pose à côté. Betty ne sait comment l'expliquer, mais elle était relativement contente d'avoir cette policière proche d'elle. Elle se sent comme rassurée, pas vraiment physiquement car aux moindres soucis, son alter-ego pourrait refaire surface pour s'occuper des problèmes. Mais plutôt d'un point de vue émotionnel.

Virevolter ainsi de monde en monde à la fâcheuse tendance de provoquer une désagréable sensation , comme celui de perdre pied. Aussi d'avoir à ses côté une femme bien moins étrangère à ce qu'elle a toujours connu sur Terre, elle se sent bien. Reprenant le sourire, Betty acquiesce lorsque Sarah l'invite à la suivre, après lui avoir permis d'emprunter sa douche. Plaçant ses mains dans son dos, la jeune physicienne arpente donc l'appartement guidée par son hôte. Aussi il faut bien avouer, l’héroïne laisse par moment échapper quelques regard oblique sur le corps pulpeux de son charmant guide qui la précède. Avalant même parfois sa salive devant cette paire de fesses visiblement musclée qui se dandine sous ses yeux. Relevant finalement la tête pour ne pas se laisser aller à cette observation quelque peu... indiscrète, elle visite du regard l'appartement de la jeune femme.

Sarah ouvre finalement une porte et Betty s'y engouffre à son invitation. D'abord perdue vis-à-vis de la précision que vient de lui faire la policière, elle se dit ensuite que vu l'avancée technologique de ce monde, il avait sûrement bien d'autres moyens à leur disposition pour remplacer une douche à eau. Se retournant finalement avec le sourire pour remercier son hôte, la jeune femme est surpris mais surtout prise de court lorsque Sarah s'approche d'elle. Celui-ci se penche à son encore, leur seins se frôlant mutuellement, avant de déposer un tendre baiser sur sa joue. Au contact de ses lèvres douces, la physicienne rougit d'un seul coup et pousse un petit soupire d'aise sans le vouloir. Toussotant pour dissimuler ce petit gémissement involontaire, elle n'arrive désormais plus à soutenir le regard de la jeune femme, tentant comme elle le peut de reprendre pied.

_ Et... et bien, merci. Je... je te retourne le compliment. Enfin pas que tu sois mignonne lorsque tu es gênée, puisque ce n'est pas le cas. Enfin si !... Mais non !... euh... enfin ce que je veux dire, c'est que tu es bell... ravissante, tout court. Rhoooo...

Laissant cette fois tomber son front sur sa main, elle soupire de s'emmêler une nouvelle fois les pinceaux. Intérieurement elle n'a qu'une seule envie c'est de se fracasser la tête contre le plan de travail pour ne plus raconter de conneries. En tout cas, inutile de dire que sa voix saute par moment, trahissant son émotion certaine. Soupirant profondément une nouvelle fois pour reprendre de l'aplomb, elle se redresse toujours aussi fébrile et tente un petit sourire qui laisse échapper un petit rire nerveux. Se raclant ensuite la gorge, elle tourne rapidement la tête vers la douche avant de simplement demander.

_ Et... euh... comment ça marche ?

En effet, nul bouton n’apparaît dans la cabine de douche aussi Betty se demande bien comment il faut procéder pour faire jaillir l'eau. Sans compter que cela lui permet de rebondir sur un autre sujet pour ne pas se laisser submerger par ses émotions. Attentive, malgré sa respiration quelque peu irrégulière et le fait que sa poitrine donne l'impression de doubler de volume à chaque inspiration, elle écoute patiemment les explications de son hôte.

Sarah Pezzini

Humain(e)

Re : Bordel, mais où j'ai atterri ? [PV Sarah Pezzini]

Réponse 13 samedi 14 février 2015, 01:52:36

Cette fois-ci, Sarah eut la certitude que Betty n’était pas insensible à ses charmes... Peut-être était-ce pour ça que, fondamentalement, Miss Hulk Rouge l’avait suivi... Inconsciemment, peut-être. Betty rougit délicieusement, troublée, et s’empêtra à nouveau les pinceaux, sans que son rougissement ne devienne le rouge vif annonçant le retour de la bourrine... Oh, ce n’était pas que Pez’ ne l’aimait pas, mais, outre le comportement vif de Miss Hulk Rouge, sa musculature massive, sa superforce, et sa corpulence impressionnante, la rendaient assez difficile à manipuler dans un appartement qui, somme toute, restait relativement petit. Mignonne, la belle Betty bafouillait sur place, et chercha une échappatoire en s’intéressant à la douche :

« Et... euh... comment ça marche ? »

Sarah regarda à son tour la cabine de la douche. Effectivement, il n’y avait pas de levier à tourner pour faire venir l’eau... Il y avait bien un pommeau de douche, et, tout en observant brièvement la douche, Pez’ se disait, avec amusement que c’était elle la succube... Quand Yulia était venue la voir, elle lui avait montré que Sarah n’était pas l’hétérosexuelle qu’elle croyait être, mais une bien belle bisexuelle. Elles avaient longuement fait l’amour, et, depuis lors, Sarah Pezzini avait décidé de s’intéresser davantage à ce côté-ci de son existence, une partie de son corps qu’elle avait bien trop souvent négligé jusqu’à présent. Et avec Betty... ? Sarah se disait que c’était un moyen de l’aider à se détendre, et qu’une trop forte nervosité, couplée à une certaine forme de frustration sexuelle, pouvaient davantage favoriser le retour d’Hulk Rouge qu’une partie de sexe dans la douche... Mais l’inverse était aussi vrai. Pez’ jouait avec le feu, mais, en un sens, elle avait confiance en ces deux femmes.

Elle se rapprocha alors, suivant son idée, tout en se disant intérieurement que Tekhos l’avait plutôt bien choisi, pour qu’elle envisage désormais de faire si ouvertement du sexe. Sa main vint ainsi attraper celle de Betty, et elle s’avança vers l’intérieur de la douche.

« Je crois que le mieux est que je te montre, Betty... Je ne voudrais pas que tu te sentes perdue... »

Sarah grimpa à l’intérieur de la douche, et, dos tourné, elle entreprit de se déshabiller, ôtant tous ses vêtements, jusqu’à finir en petite tenue. Elle portait un soutien-gorge violet, et une culotte de la même couleur, puis se retourna vers Betty, un sourire sur le coin des lèvres. Sa main se posa alors sur un petit appareil digital à l’entrée de la douche, un petit rectangle noir. Elle appuya dessus, et plusieurs informations digitales apparurent.

« On allume la douche en appuyant sur ce bouton... »

Ce qu’elle fit, et l’eau jaillit du pommeau.

« Si tu regardes bien, il y a, sur le plafond, plusieurs petits trous. Depuis ce petit appareil, tu peux choisir de redistribuer l’eau, soit dans le pommeau, soit dans ces petites fentes circulaires. Par ailleurs, tu peux modifier la température de l’eau avec les flèches... »

L’eau de la douche de Sarah était à 32° Celsius, une température assez élevée. On pouvait croire à un simple débauche de luxe, mais beaucoup de thérapies médicales, à Tekhos, impliquaient des douches. Selon la température choisie, l’eau de la douche n’avait pas les mêmes effets, et, grâce à ces appareils très précis, on pouvait contrôler au degré près la température qui en sortait. La policière devait bien l’admettre. Malgré tous ces défauts, Tekhos était technologiquement très en avance, et cette avancée technologique était très excitante.

« Tu viens, Betty ? À moins que prendre une douche avec moi ne te dérange, mais j’ai moi aussi besoin de me détendre un coup... »

À elle d’interpréter ce qu’elle venait de dire comme elle le voulait.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Miss Hulk Rouge

Créature

Re : Bordel, mais où j'ai atterri ? [PV Sarah Pezzini]

Réponse 14 samedi 14 février 2015, 14:01:34

Ravalant à plusieurs reprises sa salive dans l'espoir de calmer le brasier ardent qui a pris sa place en elle, Betty s'apprête à écouter avec attention les explications de son hôte. Mais contre attente de sa part, la jeune femme lui propose tout simplement de lui montrer comment cela fonctionne. Prise de court, Betty entrouvre la bouche mais hélas sans qu'aucun son n'arrive à en sortir. Elle se retrouve en revanche tirée vers la douche par la policière qui fini d'ailleurs par se déshabiller purement et simplement devant elle. Certes la physicienne a plus ou moins deviné que Sarah est une belle femme, même sous ses vêtements il est facile de percevoir sa magnifique plastique. Mais de la voir ainsi presque nue, le rouge des joues de Betty s'intensifie et son esprit commence à s'embrumer.

Soupirant profondément alors que sa respiration en devient presque saccadée, elle aimerait que sa pudeur naturelle l'oblige à se retourner. Hélas, elle semble comme attiré par une force invisible qui l'empêche de détourner les yeux pour ne pas perdre la moindre miette de ce spectacle. Ses yeux dévorent le moindre centimètre carré du corps de la jeune femme. Cette contemplation silencieuse s'arrête lorsque Sarah lui propose alors de la rejoindre dans la cabine avec un petit sourire aux lèvres. Tressaillant à cette demande qui conclue la petite absence de Betty, l'héroïne se retrouve alors confronté à un second problème de taille. Contrairement à son hôte, la physicienne est complètement nue sous ses vêtements qui ont surtout l'allure d'une combinaison assez moulante. En effet, les vêtements de Betty ont été spécialement réalisé à son attention.

Ils sont composés d'un tissu créé par le Professeur Red Richards, leader des quatre fantastique, qui a pris pour base les uniformes de sa propre équipe. Ainsi celui-ci arrive à supporter les transformations physiques de la jeune femme sans se déchirer ou se déformer. Seulement il paraît évident que le bon professeur n'a pas eu en tête de créer par la même occasion des sous-vêtements composé de ce même textile. Et après avoir massacré la plupart de ses propres dessous, Betty décida de ne plus en utiliser lorsqu'elle porte cette tenue. La chose a d'abord été difficile, mais sa conception a été si bien pensée que certaine zone sont bien plus rigide que d'autre ce qui évite la désagréable sensation d'être mal maintenu. Surtout en pleine action.

Faisant encore une fois sa timide devant cette femme si forte et sûr d'elle, elle détourne les yeux pour éviter de croiser son regard. La policière finit d'ailleurs par s'approcher légèrement d'elle, et comme elle n'a pas la force de lui refuser quoique ce soit, Betty lui présente simplement son dos. Baisant la tête vers son décolleté, elle commence par ouvrir sa ceinture et de la faire doucement glisser sur ses hanches jusqu'au sol. Puis elle glisse son doigt dans la petite boucle métallique entre ses seins et la fait doucement descendre jusqu'à son bas-ventre. Décalant les bretelles de ses épaules  du bout des doigts, la combinaison commence alors à doucement glisser sur son corps nue qui se dévoile petit à petit. Bien plus féminine que son alter-ego, les mouvement de Betty sont gracieux et mêlent une certaine sensualité dans ce défeuillage.

La tenue marque un premier arrêt au tout début de ses fesses, tandis que Betty place ses bras en croix devant elle. Certes toujours de dos pour Sarah, elle ne peut pas empêcher ce petit geste réflexe qui consiste à dissimuler sa poitrine. Jouant de ses cuisses qui se frottent l'une contre l'autre tout en dandinant très légèrement son derrière, elle arrive à faire reprendre la descente de la tenue. Celle-ci dévoile alors ses fesses fermes et nues avant de poursuivre sa route en atteignant ses chevilles. Toujours avec une certaines grâce, la physicienne retire un à un ses pieds de l'ensemble en pointant telle une danseuse. Gardant toujours un bras au niveau de ses seins, elle fait doucement glisser de l'autre sa chevelure brune sur l'une de ses épaules pour ainsi dévoiler sa nuque.

Finalement prête, elle se retourne mais sans bien entendu oser rencontrer le regard de la jeune femme qui lui fait face. Le bras s'étant occupé de ses cheveux redescendant pour s'enrouler au niveau de ses hanches en tendant sans succès de dissimuler son intimité. Sarah pourra aisément remarqué que celui-ci est parfaitement rasé et seul persiste un petit V qui n'est pas sans rappeler l'épilation de maillot brésilien. Son visage est quant à lieu toujours aussi rouge, mais cela ne l'empêche pourtant pas de rejoindre la jeune femme dans la douche.

_ Je... je...

N'osant plus prononcer le moindre mot, elle conserve son regard baisser et se sentant plus ridicule qu'autre chose.


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