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Sauvée contre sa volonté [Pv Ermengarde]

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Vine

E.S.P.er

Sauvée contre sa volonté [Pv Ermengarde]

dimanche 24 novembre 2013, 22:52:08

Il allait devoir y retourner, pour la troisième fois en moins d'une semaine. Où ça ? Et bien, dans cette riche demeure sur les hauteurs de la ville. Des visites de "courtoisie", il en avait déjà rendu deux pour visiter les lieux et se servir un peu parmis les innombrables richesses de cet homme. Nul besoin de connaître son nom ni son titre, il suffisait de voir la demeure pour savoir qu'il avait de l'argent, beaucoup d'argent.

La première fois, il s'était introduit par une fenêtre et avait visité plusieurs pièces. Las, il n'était pas tombé sur les pièces les plus intéressantes. C'est tout juste s'il avait pu voler quelques pièces d'argenterie, ainsi que deux bijoux - une broche et un collier - et c'était tout. C'était un peu comme repartir bredouille pour lui, mais il ne pouvait pas se permettre de passer en revue la totalité de la maison. Trop de pièces, trop de recoins et probablement trop de gardes également. Il devait y aller petit à petit.
Heureusement pour lui, personne ne s'était aperçu des vols, si bien que deux jours plus tard lorsqu'il revenait, on avait pas augmenté la garde. Et d'ailleurs, c'était même plus calme que la première fois. Presque trop facile, c'était ce qu'il se disait ... Il rentra par la même fenêtre, mais passa par d'autres pièces en suivant. Des chambres presque vides et dénuées d'intérêt pour lui. Sauf ... Et bien sauf la quatrième. Une lumière filtrait de la porte entrouverte et il s'était approché à pas de loup pour jeter un oeil. Le spectacle en valait la peine, et pas qu'un peu. Sur le lit, le cadavre d'un homme sur lequel on avait disposé quelques fleurs, des lys blancs de tout évidence. Autour du lit, quatre personnes faisaient la veillée funèbre. Il dicernait facilement trois hommes et une femme, cette dernière une servante à son accoutrement. Pendant plusieurs minutes, ils restèrent tous muets et les regards figés sur le cadavre. Puis l'un des hommes demanda quelque chose à la servante, qui sortit de la pièce. Vine s'était planqué dans l'ombre et il regarda la demoiselle s'en aller accomplir sa tâche.

Avec sa mort, nous n'avons aucune raison de la garder. J'ai même peut-être trouvé un acheteur.

Un des hommes venaient de parler aux autres. Ainsi, elle était une esclave ? Et l'homme allongé, mort, ce devait être le maître. C'était souvent ainsi, les héritiers changeaient tout. C'était parfois normal, ils ne devaient pas vouloir profiter d'une fille qui avait "servi" à leur père. Sauf que pour Vine, cela ne lui plaisait pas. Elle était traitée comme une simple marchandise. Alors qu'il réfléchissait, du bruit s'était élevé du couloir. Elle revenait avec un cruchon d'eau. Il s'était donc évanoui dans l'ombre et était ressorti de la demeure, rejoignant la sienne bredouille.

Ca ne lui ressemblait pas du tout, et il comptait bien réparer cet échec. Mais après une nuit de réflexion, il ne cessait de repenser à cette esclave qui allait se voir revendue, alors qu'elle aurait pu gagner sa liberté dans cette mort. Qui cela gênerait-il si elle disparaissait maintenant ? Sans le maître pour la faire rechercher, il y avait fort à parier qu'elle ne serait pas inquiétée. Le lendemain même, il retournait donc dans la même demeure. A pas feutrés, il réitérait son entrée, toujours par la même fenêtre. Il n'y avait même plus de gardes devant la porte principale, c'était dire le laisser aller. Il espérait une seule chose, qu'elle n'ait pas été vendu la journée dernière. Ainsi donc il recommença pour la troisième fois son tour des lieux. Il lui fallait trouver l'endroit où elle dormait, et accessoirement un peu d'argenterie pour arrondir les fins de mois.
Après un rapide tour à l'étage, il fut dans l'obligation de descendre au rez de chaussée. Il se doutait que les esclaves ne dormaient pas à l'étage, mais il fallait bien vérifier. En bas, il n'y avait aucune lumière. Un peu de bruit montaient des cuisines mais il ne s'y risqua pas.  Il était presque parvenu au bout de la bâtisse quand il tomba sur une porte fermée par un cadenas. C'était soit quelque chose de précieux là derrière, soit quelqu'un qu'on voulait empêcher de sortir, comme une esclave. Il fixait le métal du cadenas, et ce dernier se mit à fondre comme s'il s'agissait de liquide. C'était l'avantage de pouvoir manipuler le métal sous bien des formes ... La chaine tomba avec ce qui restait du cadenas, et il poussa la porte.
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Ermengarde Carrisford

Terranide

Re : Sauvée contre sa volonté [Pv Ermengarde]

Réponse 1 samedi 07 décembre 2013, 18:25:13

Les choses avaient commencé à changer à la maison, et Ermengarde le sentait mieux que quiconque.

Tout d'abord, il y avait eu la mort du Maître. Événement tragique, mais moins traumatisant pour la femme-poulpe qu'on n'aurait pu s'y attendre. Son pouvoir lui avait permis de détecter la rareté de la maladie, sans pouvoir la diagnostiquer ou trouver un remède. Ses escapades forestières n'avaient concrètement servies à rien. Son propriétaire s'était éteint dans la première nuit de mars, sans qu'aucune richesse n'ait pu y faire quoique ce soit.
Aussi, la demoiselle avertie avait eu le temps de faire son deuil. Mais elle n'était pas tranquille pour autant.

Déjà avant la mort de son mari, Madame Carrisford avait commencé à se comporter bizarrement. C'était de petites choses subtiles, telles que les lèvres pincées devant les luxueux frais de cérémonie pour la crémation, ou le haussement de ton quand les enfants lui demandaient des fleurs fraîches pour leur père.
Ensuite, il y avait eu toutes ces personnes qui étaient passés pendant les trois jours de recueillement. La plupart venaient prier prés du décédé, mais certaines d'entre elles ne faisaient que passer devant la chambre. La Maîtresse les accompagnait toujours, et avec toujours quelque chose dans les bras : un coffret, un paquet, des bouteilles.
Ermengarde était en plus bien placée, en tant que femme de ménage, pour s'apercevoir qu'elle n'avait plus ce vase à dépoussiérer, ou ce tapis à aérer.
Les objets précieux de la maison disparaissaient peu à peu, laissant des espaces vides ou des marques sombres sur les murs.

Et la Maîtresse la traitait de plus en plus durement. Comme si elle avait été responsable de ces pertes malheureuses. Malgré son habituel service irréprochable, Madame Carrisford trouvait toujours quelque chose à lui reprocher. Elle semblait même éloigner ses enfants de la ménagère, peu à peu. Cela peinait beaucoup la terranide, qui ne comprenait pas.
Et elle n'avait pas non plus compris quand, le matin de l'enterrement du Maître, alors qu'elle priait prés de sa dépouille, les enfants vinrent la quémander.


"Mère veut que vous alliez chercher du vin à la cave."

Ils ne l'avaient jamais encore vouvoyé. Ni regardé avec des yeux si tristes, même quand leur père était mort. La petite fille enserra les jambes factices de sa gouvernante dans ses bras, puis s'enfuit en pleurant. Son frère la suivit, en traînant les pieds, les épaules basses.
Quoiqu'il en soit, elle y alla donc, et s'apprêtait à remonter les escaliers, quand la raie de lumière entre le mur et la porte ouverte disparut brusquement.
Ermengarde commença par taper doucement sur le bois. Et à appeler les enfants, Madame, n'importe qui. Et même quand elle força le ton ou tapa avec ses poings, ce fut toujours d'une douceur triste. Parce qu'elle comprenait, au fur et à mesure qu'elle était dans le noir, qu'elle était exactement comme ce tableau, ou cette robe, qui avait disparu sans laisser de trace.

 
Elle n'était qu'un énième objet précieux de plus, dans ce manoir qui perdait peu à peu son âme.

***

Après des heures passés dans l'obscurité, il y eut un bruit étrange.

Endormie à même le sol, la maid se releva et s'épousseta, par habitude. Elle gardait cette habitude d'être présentable devant ses maîtres. Qui n'était peut-être même plus, d'ailleurs... mais rien que cette idée semblait effroyable, et elle l'occulta d'un hochement de tête.

Quand la porte s'ouvrit, elle avança machinalement. Mais avec les nombreuses heures dans la cave, les jambes étaient redevenues tentacules. Et l'omettant, elle tomba, le nez sur une paire de bottes qui n'étaient absolument pas familières...

Elle releva donc la tête, et regarda Vine avec un effroi non dissimulé.

Vine

E.S.P.er

Re : Sauvée contre sa volonté [Pv Ermengarde]

Réponse 2 lundi 16 décembre 2013, 11:15:55

Que pouvait-on garder ainsi, avec un cadenas et une chaîne ? Quelque chose de précieux, c'était certains. La porte s'ouvrit sans un bruit, à croire que les gonds venaient d'être graissés. Vine n'eut pas le temps de sonder l'obscurité, car quelque chose venait de tomber à ses pieds. Quelque chose ? Non, quelqu'un. Brûlant de l'étain, ses sens en furent décuplés. Une seconde auparavant, il n'y voyait goutte et tout lui semblait calme. Maintenant, il aurait pu se croire en plein jour car il voyait comme tel. Il entendait mille et un bruits en provenance de la demeure, même les ronflements légers d'un homme dans une salle proche. Des odeurs de nourriture et de vin chatouillaient ses narines, et son toucher ainsi que son goût n'étaient pas en reste. Parfois l'afflux de sens étaient troublants, mais Vine maîtrisait de mieux en mieux ce pouvoir. Il fallait simplement choisir le bon moment pour s'en servir, et pas en plein soleil avec les yeux ouverts sous peine de devenir aveugle.

Pour le moment, il était loin de le devenir, et fut plutôt surpris par ce qu'il découvrait. La domestique qu'il avait vu et qu'il cherchait était bien là. On l'avait enfermé comme un animal, et on lui avait ... Quelle sorcellerie permettait à un magicien de transformer les jambes d'une femme en tentacules ?! Certainement de la magie noire, il n'y avait pas d'autres possibilités. Ses maîtres étaient d'un sadisme incommensurable : non seulement ils comptaient la revendre, mais en prime ils la mutilaient et se jouaient d'elle. De quoi attiser un peu plus la rancoeur de Vine vis à vis des nobles. Ils paieraient, c'est sûr. Bon, il devait aviser en tout cas, il ne pouvait pas rester les bras ballants devant elle. Levant sa main, il barra ses lèvres de son index pour intimer le silence à l'inconnue. Il ne fallait pas réveiller toute la maisonnée.

Ne faites pas un bruit ...

Le ton était suppliant mais également autoritaire. On ne se refait pas. Il se pencha sur elle et la souleva en la prenant sous les bras. C'était étrange de voir ses tentacules s'agiter sous elle ... Vraiment troublant. Elle semblait sur le point d'émettre une objection, mais le regard de Vine l'en dissuada. Si elle voulait parler, elle devait attendre. Faisant demi tour, il remonta le couloir. Il avait vu une baie vitrée un peu plus tôt, et cela leur permettrait de ressortir par le jardin sans encombre. Après avoir retrouvé cette sortie, il l'ouvrit et s'engagea dans l'air piquant de fraicheur de la nuit. Une chouette hululait quelque part, couvrant les quelques pas de Vine sur le granit de la terrasse. Il s'enfonça immédiatement dans ce qui était un jardin bien entretenu. Des allées de graviers permettaient de se balader au milieu de multiples massifs floraux. Sur leur droite, on devinait les ombres d'arbres fruitiers et un peu plus loin, une voûte de verre qui était sans nul doute une serre ou un jardin d'hiver.

Il portait la demoiselle tout en s'enfonçant à travers les massifs, pour finalement couper dans l'herbe. A un moment, il allait bien ressortir de la propriété. Derrière eux, la bâtisse se dessinait en noir sur le fond étoilé. Si quelqu'un s'était aperçu de sa venue, il y aurait eu de la lumière non ? Sa mission était pratiquement remplie. Pourtant, la demoiselle gigota jusqu'à se débattre. Assez surprenant pour que Vine la lâche dans l'herbe, près d'un arbuste à baies rouges qu'il aurait été bien incapable d'identifier. Il lança un regard circonspect à l'inconnue. Pourquoi ce soudain revirement ?

Je suis ici pour vous sortir de là.

Simple et véritable. Sauf qu'elle n'avait pas l'air de comprendre pourquoi. N'avait-elle rien vu de ce qui se tramait dans la demeure ? De l'imminence de sa vente ? Et puis, il y avait ces tentacules ... Non vraiment, il ne comprennait pas qu'elle puisse être réticente à l'idée de quitter ce lieu pour retrouver sa liberté et une vraie vie.

Ils ne prennent pas soin de vous, ils veulent vous vendre, et puis regardez ce qu'ils ont fait à vos jambes ...

Une lumière venait de s'allumer dans la maison. Au premier étage, on percevait la lueur vacillante de ce qui devait être une bougie. Qui venait de se lever, et pourquoi ? Il avait laissé la chaîne et le cadenas en plan près de la porte de la cave. La première personne qui verra ça alerta probablement la maitresse de maison, et à partir de ce moment là ils se mettraient à chercher la jeune servante. Autant dire qu'il ne devait pas traîner là, mais pour ça il allait devoir réussir à la convaincre qu'elle devait partir, et que c'était pour son bien.

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Ermengarde Carrisford

Terranide

Re : Sauvée contre sa volonté [Pv Ermengarde]

Réponse 3 mardi 31 décembre 2013, 21:43:20

Oui, les gonds avaient été graissés, elle s'en était occupé personnellement le matin même. Par souci du détail, car ils avaient déjà eu un bain d'huile dimanche dernier... était-elle perturbée, pour oublier une telle chose. Alors que la servante commençait à se demander si ce n'était pas à cause de cette maladresse - et des multiples autres qui avaient dû suivre, du coup - qu'on l'avait enfermée, la porte s'ouvrit et le filet de lumière atterrit sur son visage, la faisant cligner des yeux. Et sa surprise fut grande, quand elle recouvrit la vue.

Devant Ermengarde se tenait le genre de personnage que l'on ne croisait pas souvent dans une maison de nobles. Masqué, armé, dévisageant sa nouvelle trouvaille avec un intérêt froid.
Elle faillit crier, bien sûr. Mais quand il lui intima de rester discrète, elle posa ses mains devant sa bouche pour étouffer son gémissement. Elle avait tellement l'habitude d'obéir que ça s'était fait par automatisme. Elle étouffa un hoquet de peur, quand il la souleva pour la poser sur son épaule.
La maid ne savait pas vraiment quoi faire, quoi dire. Contente de sortir de cet endroit froid, mais trop craintive pour oser contester. La pensée terrible d'avoir été vendue et entre les bras de son nouveau propriétaire la terrorisait tellement qu'elle n'osait pas dire un mot. Si elle l'envisagea pendant une seconde, le regard de l'inconnu la fit définitivement taire.

Ils sortirent dans la nuit, ce qui commença à faire paniquer la jeune femme, définitivement.


"Je... non, attendez, je ne suis pas censé !.."

Censé sortir, s'absenter, désobéir ? La servante n'aurait pas su dire, désorientée par toutes ces mésaventures. Elle regardait la demeure devenir de plus en plus petite, et plus ils s'éloignaient, plus elle retrouvait la force de se débattre dans l'emprise du jeune homme. Celui-ci avait beau avoir de la force, il n'en avait pas plus qu'une terranide aux tentacules capables de briser un mur de béton. Au bout d'un moment, il lâcha sa prise, et Ermengarde tomba dans la verdure.

Il lui déclara sans sourciller qu'il était ici pour la "sortir de là". Ce que la demoiselle ne comprit absolument pas. Puis il continua, lui parlant de ses maîtres qui voulaient la vendre, de ce qu'ils avaient fait à ses jambes. Les sourcils fins de la jeune femme se fronçaient, au fur et à mesure qu'il parlait. Elle finit par se relever, épousseta un peu son uniforme et lui adressa enfin la parole :


"Non, écoutez, je... je crois qu'il y a méprise. Je travaille dans le manoir Carrisford, je suis la servante en chef. Heum... l'unique servante, en vérité."

Ses doigts effleurèrent la peau de ses tentacules, contractées au maximum dans un instinct de défense, sédatées par la gentillesse de la domestique. Ses mains se joignirent devant son buste, éperdues de nervosité.

"Concernant mes jambes, il s'agit de... quelque chose de normal, finit-elle par lâcher, ne voulant pas dévoiler son vrai statut dans l'immédiat. Et pour ce qui est de... de me vendre..."

Ermy tordit doucement ses mains jointes, hésitante. Y avait-il des choses qu'elle ne savait pas, et que cet homme savait, qu'il avait pu entendre au coin d'un couloir et emporter comme autant de biens précieux ?
Elle avait plus qu'envie de retourner entre ces murs, dans l'un des seuls endroits qu'elle connaissait et qu'elle aimait. Demander une explication à Madame aurait été la première chose qu'elle aurait faite, auparavant.
Mais maintenant, vu les récents évènements et le comportement étrange de la Maîtresse de maison...


"... S'il vous plaît, où avez-vous entendu ça ? Qui vous a dit que j'allais être vendue ?" demanda-elle, d'une voix un peu tremblante.

Son regard se reportait toujours sur la bâtisse, qui lui semblait de plus en plus lointaine...

Vine

E.S.P.er

Re : Sauvée contre sa volonté [Pv Ermengarde]

Réponse 4 jeudi 09 janvier 2014, 12:05:55

A tout moment, quelqu'un pouvait donner l'alerte. Vine n'était pas trop inquiet à ce sujet, car il se savait suffisamment rapide pour fuir ce lieu au plus vite, et ne pas se faire attraper. Mais convaincre la jeune esclave semblait important pour qu'elle le suive de son plein gré et non de force. Pour l'instant, elle cherchait à trouver la raison pour laquelle il l'enlevait, et surtout une excuse pour ne pas partir. Aimait-elle son statut, ou le fait de se faire vendre ? Les yeux de Vine s'agrandir quand elle lui raconta que les tentacules étaient quelque chose de normal chez elle. Il était persuadé de l'avoir vu avec des jambes. Peut-être que son esprit lui avait joué des tours, en tout cas, il avait le sentiment qu'elle disait la vérité. Sous l'effet de la peur, elle ne mentirait pas.

Elle ne croyait pas ses dires, ou elle demandait des preuves. Des preuves tangibles, il n'en avait pas. Tout ce qu'il savait, c'est ce qu'il avait entendu, et il doutait que ces individus aient tout notifié. La vente d'une esclave pouvait se révéler banale, surtout si l'on cherchait à s'en débarrasser le plus vite possible.

C'est ... C'était un homme et une femme, qui discutaient près du lit de mort d'un homme. Ils n'ont aucune intention de vous garder, et ils cherchaient quelqu'un pour vous acheter et vous soumettre à nouveau.

Il n'apportait pas beaucoup d'éléments nouveaux. Si elle devait le suivre, elle allait devoir se fier à lui et à ses dires. En tout cas, sa vie ici était terminée, elle ne serait plus jamais une servante de cette demeure. Même si elle décidait de revenir à l'intérieur ça ne serait pas pour longtemps, puisqu'on l'enverrait ailleurs. Une seconde lumière s'alluma dans la bâtisse, cette fois au rez de chaussée. Vine n'était pas dupe, la lumière provenait du couloir où il avait trouvé la porte barricadée. D'ici quelques minutes, la demeure grouillerait d'activité. On entendit une voix en provenance du manoir. Etouffé par la pierre et la distance, impossible d'en décrypter les paroles, mais elle avait surement crié pour qu'ils l'entendent partiellement.

Immédiatement, d'autres lumières apparurent. Tremblantes et mouvantes, ce devait être des bougeoirs ou des lampions que les habitants du manoir allumaient. Ils allaient forcément fouiller les jardins, et non pas la demeure. Si elle devait fuir, elle n'allait pas rester cacher à l'intérieur, non ? Vine dût prendre sa décision sur le moment. Qu'elle ait fait son choix ou non, il s'empara de la jeune femme pour la jeter sur son épaule comme un sac de patates. Une pièce abandonnée au sol, il utilisa son pouvoir pour se projeter en l'air et bondir un peu plus loin, par dessus le mur de pierre qui entourait la demeure. Sans toucher le sol, il lança une nouvelle pièce et réitéra son mouvement. Il se déplaçait ainsi en l'air par des bonds de plus en plus grands, bringuebalant la jeune femme avec lui. En moins d'une minute, ils étaient déjà de l'autre côté de la ville, dans un quartier bien moins calme que les manoirs des nobles. Vine atterrissa adroitement sur un toit, amortissant le mouvement pour ne pas faire mal à sa "captive".

Pas très loin sur le toit, on devinait le cadre clair d'une fenêtre. Le battant en était entrouvert, et Vine y conduisit la jeune femme pour ouvrir complètement la fenêtre du toit et sauter dans la pièce au dessous. La première impression était que la pièce était réellement immense. Ca ne se voyait pas de l'extérieur, mais elle prenait probablement l'entiereté de l'étage. La deuxième impression c'est qu'il y avait bien trop d'affaires ici. On devinait aisément un coin qui servait de salle d'eau, un autre de chambre avec un lit et des petits meubles. Pour le reste, des armoires et des commodes contenaient d'innombrables bibelots probablement de valeur. Une table était presque couverte de pièces d'or, et les fauteuils présents dans la salle provenait sans nul doute d'une demeure noble. L'opulence de richesse tranchait avec le quartier et le personnage. Dernier point qu'elle pourra remarquer lorsqu'il la fit descendre de son épaule pour la déposer délicatement sur un des canapés : il n'y avait aucune porte. Plusieurs fenêtres s'ouvraient sur le toit, mais aucune autre issue n'était visible, comme si l'étage était coupé du reste de la bâtisse.

Bienvenue chez moi. Vous êtes en sécurité ici, ils ne vous trouveront pas.

Bon, une bonne chose de faite. Seulement, il ne savait pas trop ce qu'il allait faire d'elle. Il ne pouvait pas la relâcher de suite ni demain, car on risquait de la reconnaître dans la rue. Le mieux serait peut-être de lui demander, mais si elle avait été habitué à obéir toute sa vie, elle n'allait probablement pas savoir quoi faire de sa liberté.
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