J’attends, j’attends toujours et toujours, l’impatience est un de mes pires défauts! Je l’affirme haut et fort en cette journée! L’elfe que je suis est une IMPATIENTE! Heureux de le savoir? Non? Ah je m’en fou de votre avis, j’ai bien le droit de dire ce que je veux! Ça oui, personne ne peut me contester sur ce fait! Ma main parcourt légèrement ma chevelure alors que mon œil verdoyant fixait l’homme face à moi, presque tel un animal affamé je l’observais et attendais qu’il agisse… Je devais me dompter pour ne pas lui sauter à la gorge pour voir ce que ma curiosité désirait voir pour la calmer!
Puis il fit enfin ce que je désirais! Il fit glisser sa cape pour y faire découvrir un bras brûlé, mais j’en fus fasciner au lieu d’en être dégoûtée, tout mon regard observait chaque marque laisser par ce feu que j’avais tout de suite réussit à reconnaître! Seul un feu Runique pouvait causer ce genre de dégât sur un corps, les seuls personnes que ce feu ne pourrait blesser est cette race à l’affinité unique des runes, nous Les Elfes des Runes! Cohabitant avec les runes, gravant sur notre peau dès la naissance nos premières runes. Je sentais se pouvoir runique traverser sa chair qui me donnait le goût que de toucher pour sentir cette force de cette flamme, si délicieuse et si réconfortante, même si elle semblait avoir été fait depuis fort longtemps, les flammes de runes restent toujours là, graver, malgré tout… Beaucoup qui ont goûté à ses flammes et qui ne sont pas des Elfes de Runes ont généralement toujours mal, je me demande si c’est le cas avec cet homme, s’il sent toujours le feu chauffer sa chair même si aucune flamme n’est voyante.
Lentement il sortit son arme, mes yeux s’écarquillant devant cette arme, belle malgré son étrangeté, j’étais fascinée. Le forgeron qui avait fait cette arme était d’une grande habileté… Mon regard revint vers l’homme et je réalisas rapidement qu’il était le forgeron l’ayant sculpté, car elle sentait que les runes et qu’elle en était induite par le feu qui la créer. Mon regard s’attaquait à cette arme, elle était parcourue par ses symboles sculptés à l’intérieur! Tant de runes différentes mais aussi de différente culture runique, la plupart étaient bien placer, malgré tout l’art runique qu’il y avait, elle avait certains défauts qui pouvaient être dangereux, même très dangereux, mais le savait-il?
« - Allez allez. Regardez donc et permettez moi d'inspecter votre cache-œil, si cela ne vous gêne pas, bien évidemment. »
Mon regard se leva vers l’homme, regardez mon cache-œil? Un étranger et qui plus est connait les runes, l’existence des runes sur mon cache-œil était si puissante que je ne pouvais laisser une simple personne y toucher alors qu’il rêve de pouvoir mettre ses salles pattes dessus..
« Non. »
Directe, sans un mot de plus j’observai la lame, mais tout d’abord une curiosité. Je pris la main de l’homme dans ma main puis mon autre main vint toucher ses marques de brûlure, lentement, chacun de mes doigts détaillaient chaque déformation dû à la brulure, je pouvais presque en sentir des légers crépitements sur le bout de mes doigts qui m’y firent que de léger frison, un léger sourire sur mes lèvres, tandis que j’observais plus attentivement son bras qui serait si facile à faire revenir *Normal* Trois ou quatre runes très simples suffirait. Mon regard allait de temps en temps sur le visage de l’homme, l’air idiot mais, tout de même bel homme. Rapidement mon regard revint sur son bras, non, je n’ai pas le temps de m’attarder à ses détails qu’était cette chose qu’on nommait l’attirance physique, j’avais d’autre préoccupation.
Je lâchai son bras après que ma curiosité ai été atteint, je retournai à l’arme qui m’intéressait encore plus, Lentement j’analysai chaque partie des runes qu’elle y composait, lentement mes doigts touchèrent les symboles des runes qui semblaient réagir à mon toucher, une légère lumière, discrète et pourtant si intéressante, j’écoutais les runes, car chaque rune à sa chose à dire… Certains disent que les elfes parlent aux plantes, nous Elfe Runique parlons aux runes, comme elles nous parlent… J’eus un léger sourire, à chaque rune que je touchais, celle d’avant s’éteignait. Mon air s’était légèrement radoucit, c’était bien de se retrouver en présence de choses qu’on reconnait facilement… Je me sentais bien à ma place en sentant mes doigts toucher à chacune des runes et elles réagissaient bien à mon contact.
Je perdis légèrement mon sourire quand je touchai à certaines runes, je regardais Amser sérieusement, les runes n’étaient pas bien, un jour cela pourrait se retourner contre lui s’il ne réussissait à les changer de place, car les runes malgré leurs airs inoffensifs peuvent se revirer contre celui qui s’en sert si mal utilisé.
Puis je retirai ma main, prenant la chope de bière dans ma main et la but d’un coup, avant de la déposer, je fis un sifflement à la tavernière qui vint et je lui demanda une assiette de fruit et de fromage, assez fournis, car j’allais l’emporter dans ma chambre, fallait bien que je me repose et il commençait à avoir trop de gens et trop de gens c’est agressant. Je sortie une bourse de mes poches, je regardai à l’intérieur et me mit à sortir les pièces, une à une pour atteindre un montant de 45 pièces d’or, bien suffisamment pour le repas et même pour les boissons. La tavernière vint me porter mon assiette que je pris dans l’une de mes mains, regarda ce Amser et dit :
« Attention à votre arme forgeron, elle est plus dangereuse que vous croyez l’être… Pas juste pour vos ennemies… »
Puis, je tournai mon regard de lui et monta les marches pour partir jusqu’à ma chambre, 10eme chambre au fond, la dernière, je l’ouvris et y entra pour refermer la porte. Posa l’assiette sur le petit bureau à coté de mon lit et mit assit, fermant les yeux, pour prendre mon arbalète sur le coté de mon lit, une rune graver dessus, un léger sourire sur mes lèvres, la posant sur le lit et sortie mon nouveau carreau d’arbalète et sortie de mon chandail sur mon poignet une lame de dague et y grave une rune et la rangea dans ma pochette à carreau, voilà une chose de fait… J’entendis alors quelques choses dans l’auberge, une voix d’homme, oh je reconnais cette voix, cela ressemble à la voix de l’homme que j’ai frappé à l’entre jambe à la sortie de l’auberge, il devait vouloir se venger, mais s’il réussissait à venir jusqu’ici me chercher, je tirerais de mon arbalète que je la chargeai au cas où qu’un être indésirable entrait, quand je parle d’être indésirable, je parlais des hommes que j’avais croisée à l’extérieur, si un entrait je tirais, sinon je prendrais en considération de la personne.