Nom : Sasake
Prenom : Miyoko
Surnom : Mimi/Miyo
Age : 12 ans et 7 mois
Sexe : Fillette
Race : Humaine
Orientation sexuelle: trop jeune pour savoir cela
Description physique :
Miyoko est une toute petite fille. Bien sûr, elle va certainement grandir, mais même par rapport aux filles de son âge, elle semble toute petite.
Depuis son arrivée dans la rue (et à la maison) elle porte toujours le même déguisement de chat. Confectionné en lin très doux et en laine, il lui sert à la fois de pyjama et de manteau pour sortir. Ce vêtement ample cache toutes les formes qu'elle ne possède de toute façon même pas.
Ses cheveux sont châtains clairs, longs et attachés par de petits noeuds roses. Cependant, lorsqu'elle porte la capuche de son déguisement, on ne voit que la frange qui dépasse, ce qui lui donne l'air d'une fille aux cheveux courts.
Son visage est rond, ses yeux sont ronds, sa bouche est ronde. Tout chez Miyoko rappelle la rondeur ou la courbe, comme le ferait le corps d'un nourrisson bien portant. Si sa bouche semble ronde c'est parce qu'elle suce encore son pouce, et ce, plusieurs heures durant la journée et la nuit ; et lorsqu'elle n'a rien dans la bouche, elle garde une petite expression mi-surprise mi-simple d'esprit.
Caractère :
Miyoko est une grande rêveuse. Mais pas au sens ou on l'entend. En fait, elle a plutôt beaucoup d'imagination, comme tous les enfants de son âge. Et elle reste souvent plongée dans cet univers qu'elle se crée. Elle n'est pas du genre à voir des dragons se promener dans les rues ou des fées lui murmurer à l'oreille, mais pour elle, les hommes sont soit des "vilains méchants" soit des "gentils tout plein".
Elle est directe et franche et ne connaît pas l'art de la diplomatie, du tact ou du mensonge. Son esprit reste encore très enfantin. Les toits sont rouges, le ciel est bleu, l'herbe est verte, le soleil est jaune et chaud, la pluie est froire et mouille, le vent pique les yeux, la nuit est faite pour dormir et le jour pour chercher à manger. Pour Miyoko rien est compliqué. Tout peut se résumer simplement, et c'est ce que fait son esprit et sa bouche d'enfant.
Histoire :
Miyoko avait des parents, ils étaient riches et ils lui faisaient des cadeaux. Mais sa mère n'aimait pas que Miyoko mette son déguisement pour aller à l'école et son père rentrait tard le soir. Un jour, en rentrant chez elle, elle vit son père à la maison. Il était rentré plus tôt et discutait avec sa mère. Miyoko monta se changer et enfila son déguisement. Lorsqu'elle redescendit, papa et maman étaient fâchés l'un contre l'autre et pour ne pas avoir mal à la tête, la fillette sortit prendre l'air. Elle marcha beaucoup puis revint chez elle.
Papa n'était plus là et maman faisait dodo sur le carrelage de la cuisine.
Miyoko s'assit sur le canapé et attendit en suçant son pouce. Les heures passaient et la fillette commençait à avoir faim, mais sa mère ne se réveillerait plus et son père était parti à jamais. Quand la nuit tomba elle s'endormit. Quand le jour se leva, elle fouilla dans le frigo et les placards, et mangea ce qu'elle put. Elle resta chez elle encore quelques jours puis partit (il n'y avait plus rien à manger de bon et sa maman ne sentait pas bon), sans rien emporter d'autre que son déguisement.
Miyoko marcha longtemps mais ne sortit jamais de la ville. Quand elle en eut marre de marcher, elle s'assit contre un mur et suça son pouce, la tête baissée. Sa capuche recouvrait sa tête et l'on ne voyait plus son visage.
Lorsque les gens passaient devant elle ils la regardaient et s'appitoyait sur le sort d'une pauvre petite abandonnée. Certains lui lançaient des pièces et d'autres lui donnaient des bouts de pain. C'est ainsi que Miyoko fit son repas du soir avant de s'endormir.
Le lendemain, elle marcha, s'arrêta, reçut de l'argent, mangea ce qu'on lui donnait. Et ce, plusieurs jours durant. Une fois, personne ne lui avait rien donné et elle resta de longues heures à baver devant une devanture de boulanger. A la fin de la journée, le gros homme gentil tout plein qui tenait la boutique lui donna des gâteaux qui ne s'étaient pas vendus.
Et puis un jour vint la pluie. Miyoko aimait beaucoup la pluie parce qu'elle pouvait sauter dans les flaques et éclabousser tout autour. Mais la pluie donnait froid et elle mouillait. La petite fille avait toujours pu rentrer se changer chez elle, mais elle ne pouvait plus. Elle se mit à l'abri et s'enrhuma. Elle resta plusieurs jours sous son abri, à grelotter, éternuer et frissonner.
Heureusement, une fille à peine plus âgée qu'elle la découvrit. Ou plutôt, elle remarqua un petit tas de chiffons crasseux ressemblant à un chat mouillé qui gigotait d'une façon étrange. La fille s'était approchée et avait soulevé un chiffon (la capuche) pour découvrir une enfant malade. Elle lui avait sourit et tendu la main. Miyoko l'avait regardé avec ses yeux ronds comme des billes et ses joues rougies par le froid et la maladie, puis elle avait pris la main.
Elles avaient marché toutes les deux jusqu'à une baraque au milieu des bois qui semblait inhabitée et y avaient pénétré. Là, Miyoko avait fait la connaissance de plein d'autres filles qui lui avaient toutes montré plus ou moins d'affection, mais toutes s'étaient accordées pour lui offrir le gîte en attendant qu'elle fasse ses preuves.
Ainsi, Miyoko avait pu se rétablir assez rapidement, avec des médicaments volés et de la nourriture plus équilibrée, certainement volée elle aussi. Elle avait un toit sur la tête qui la protégeait de la pluie et une couverture pour la nuit lorsqu'il faisait froid. Elle avait des amies et aimait beaucoup les regarder entrer et sortir de la maison à toute heure de la journée, en suçant son pouce.
Une semaine plus tard, Miyoko dut ramener sa part de vivres. La petite ne savait pas voler, mais son allure faisait pitié dans son vieux déguisement sale et les gens continuaient à leur offrir des restes quand elle restait trop longtemps devant chez eux, soit par appitoyement, soit pour la faire partir parce qu'elle leur enlevait des clients.
Bientôt, Miyoko eut des habitués. Le lundi, elle allait voir le boucher ; le mardi, le boulanger ; le mercredi, l'épicier ; le jeudi, la poissonnière ; et le week-end, elle allait dans les parcs ou devant des maisons de riches. Comme cela, elle ramenait toujours de quoi manger pour une personne ou deux, et un peu d'argent qu'elle avait amassé en restant assise dans un coin de la ville. Son innocence attirait la sympathie des gens et personne ne se méfiait d'elle au point de la suivre jusqu'à La Maison.
Les filles qui habitaient avec elles lui avait laissé sa place sous l'escalier. Un petit coin juste à elle où elle aimait rester assise à regarder les autres. Elle était heureuse et personne ne lui voulait du mal.
Situation de départ : vierge, à son âge, ce n'est pas le genre de chose à laquelle on pense
Comment avez vous connu le forum: doublette pour le script