Bran ne se forçait pas. Il ressentait réellement du désir pour cette femme, c’était juste que ce désir était, comme le reste de son être, soumis au bon vouloir de sa sœur et Maîtresse. Qu’elle lui ordonne d’arrêter sur-le-champ, et il le ferait, sans se poser de questions, même s’il devait avoir le sexe tendu pendant plusieurs minutes. La vampire l’avait bien formé, mais elle ne tenait pas à le brimer ce soir, à le frustrer, simplement à le laisser aller. Après tout, Bran méritait tout de même bien que, de temps en temps, Mélinda lui rappelle l’amour naturel qu’elle ressentait pour lui. Ils étaient de même sang, après tout. Un tel lien avait son importance. Les deux amants se roulaient une pelle, et Mélinda s’assit sur le rebord du mur, penchant son dos vers l’arrière en les observant, étirant ses bras en posant ses mains de part et d’autre de son corps, sur le rebord. Jambes croisées, elle voyait Bran s’étaler sur le corps de la femme, son sexe tendu déformant légèrement son pantalon en heurtant le bassin de la femme. Il savait bien embrasser, maîtrisant à la perfection l’art ainsi appelé du « French kiss ». Sa langue s’enfonçait dans la bouche de Mia, remuant en elle, caressant la sienne, dans une longue danse. L’une de ses mains tenait les cheveux de la femme, et l’autre ses hanches, tandis que, lentement, très lentement, Bran remuait un peu ses jambes, afin de raffermir son poids sur le corps de la femme.
Ils continuèrent ainsi à s’embrasser pendant un certain temps, avant que Mia ne le pousse, n’inversant les rôles. Bran soupira, et se retrouva sur le dos, observant la femme, ses seins, avec une lueur de désir perceptible dans les yeux, qui fit sourire Mélinda. Jadis, elle aurait éprouvé de la jalousie à l’idée de voir son frère porter ce genre de regards sur une femme, mais, depuis qu’elle savait très bien qu’elle le contrôlait totalement, elle arrivait à combler les sentiments ambivalents que son grand-frère faisait naître en elle. Indéniablement, Mélinda l’aimait. Elle l’avait toujours aimé, et c’était sans doute pour ça qu’elle ne l’avait pas tué, comme son père. Elle s’était dit que, en formant Bran, en l’entraînant, en l’endurcissant, il deviendrait l’amant qu’elle aurait toujours voulu qu’il soit. Elle ne s’était pas trompée. Pour autant, si Mélinda ne se sentait pas autant jalouse qu’autrefois, elle savait qu’elle risquait fort de venir se mêler à leur petite sauterie. Aussi inégale et hypocrite que puisse être son avis, Bran était SON amant, et, si elle adorait l’idée de se faire sodomiser sous ses yeux, elle détestait le voir faire de même.
« Alors, cela te plaît ? » demanda la femme en le masturbant.
Bran répondit par un soupir. Plantant son regard dans celui de la femme, il descendit l’une de ses mains pour la frotter contre les fesses de la femme, glissant ses beaux doigts dessus, tandis que, de l’autre, il glissait ses doigts sur ses cheveux. Il l’embrassa à nouveau, brièvement, et écarta légèrement ses jambes l’une de l’autre.
« Tu te débrouilles très bien, Mia... Vraiment très bien... » souffla-t-il.
Son sexe continuait à grossir, et on pouvait discerner, à travers la taille de cette bosse, une vigueur tout à fait honorable. Bran était plutôt bien bâti sur ce point, et son sexe était toujours d’usage, servant, mine de rien, assez fréquemment. Il s’agissait généralement de butiner les fesses de sa sœur, mais Mélinda l’autorisait parfois à coucher avec d’autres femmes... Comme en ce moment.
« Depuis toujours, Bran adore défoncer des jolis culs... Et je crois que le tien va le tenter tout particulièrement... » intervint alors Mélinda.