Carte blanche. Anéa avait donné carte blanche à cet homme qui l’avait appelée Maîtresse, pour faire l’amour aux trois autres jeunes femmes présentes sous la tente. Il n’avait déjà pas besoin de les déshabiller, les demoiselles préalablement nues à l’arrivée de la mi-démone chez la soi-disante voyante. Une minette avait même commencé à sucer goulument l’inconnu, sans demander son reste, trop impatiente de goûter à ce vit. Oh oui, la gourmande s’y prenait déjà merveilleusement bien pour satisfaire ses envies et, tout en même temps, faire plaisir à cet homme dont elle gardait le membre durci jalousement en bouche. Lui…Lui ne cessait de garder ses orbes emplis d’une envie de luxure inassouvie, sur l’archange qui avait franchi l’entrée de sa tente et qui avait osé se saisir d’une carte, sans savoir ce que cela signifiait. Maintenant, elle savait parfaitement à quoi s’attendre.
Maîtresse…Ce mot ne cessait de résonner aux oreilles de la mi-démone, comme un doux bourdonnement provenant du fin fond de son esprit tourmenté. Ces sensations de flash sur des scènes obscènes grisaient le corps de la belle brune encore une fois. Elle était bien loin d’être dupe et se doutait pertinemment que tout ceci n’était que magie ou don particulier qu’usait ce mâle sans nom. Ce genre de visions n’était pas naturel chez la jeune femme, mais pour une fois, elle ne s’en plaindrait pas, que l’on use de magie sur sa personne. Nan, du tout. Si c’est pour user et abuser un tel corps, qui semble parfaitement bien taillé et monstrueusement endurant, Anéa était tout à fait incapable de dire non.
La belle hybride était bien trop perdue dans ses pensées malsaines pour faire réellement attention aux premières actions libidineuses des trois femelles en tenue d’Eve. Légèrement éloignée de la table assez massive, l’ancien archange se tenait droite comme un « i », les bras croisés et repliés sous son opulente poitrine. Ses yeux d’un magnifique et peu commun bleu glacé ne fixaient que l’homme sans nom, qui n’avait d’ailleurs d’yeux que pour la jeune femme au roi de pique. Comme quoi, une simple carte pouvait changer bien des choses sur le déroulement d’une journée. Pour sûr, la brunette ne regrettait guère d’avoir pénétré cet endroit.
Yeux dans les yeux, la jeune femme ne voyait pas clairement ce que les trois demoiselles étaient en train de faire pour se chauffer, se préparer et s’occuper de l’homme sans identité. Elle ne voyait que lui, que son visage, et son regard si intense qu’Anéa en frémissait, un long frisson parcourant son échine. Alors comment pouvait-elle s’avoir sur l’avancement de ses préliminaires ? Une chose. Le parfum de stupre. Ils avaient beau être dans un carnaval, enfin, une ducasse, et encore plus dans une sorte de tente au tissu épais, il faisait chaud dans cet endroit confiné. L’odeur de pré-sperme, mêlée à celui de la mouille de ces chiennes en chaleur, reflétaient parfaitement les effluves du lieu. À ne pas oublier, les différents bruits de succions, passant par les couinements et gémissements, aussi bien du mâle dominant que de ces trois femelles, rajoutaient à l’ambiance luxurieuse de ce lieu singulier.
Et plus l’air se réchauffait, plus Anéa perdait pied. Putain, cet homme…Un vrai sauvage. Et, c’est qu’elle aime ça ! Sa lourde poitrine se levait de plus en plus rapidement sous sa respiration profonde, tout en essayant de calmer ce désir qui lui tiraillait le bas-ventre. Le spectacle la mettait dans tous ses états. Ce regard insistant qui lui portait, elle ne le traduisait que par une invitation à prendre la place de cette pute qui se faisait pilonner comme si elle n’était qu’une vulgaire poupée de chiffon, un pantin fait pour exprimer toute la passion et l’envie qui rongeaient le drôle de voyant. Posséder le corps de la diablesse ? C’est ce qu’il souhaitait par-dessus tout. Mais tout vient à point à qui sait attendre.
Lentement, et dans un déhanché qu’elle voulait plus que provoquant, Anéa se rapprocha de la table et de la demoiselle qui se faisait prendre par ce sauvageon, son visage tout proche du sien déformé par le plaisir qu’elle prenait. Elle lui embrassa le front quelques secondes avant que ses yeux de glace ne se reposent sur le visage de cet homme, envieuse. La vile se mordilla la lèvre inférieure, la faisant rouler un instant entre ses dents. Gracieusement, elle grimpa sur la table, enjambant la catin, son intimité couverte par son jean au-dessus du visage de la femelle allongée. Ses sourcils se froncèrent lorsque l’ange déchue sentit une langue parcourir le tissu de son pantalon.
- Ne me touche pas, sale chienne. Rien de tout ceci n’est digne d’être goûtée par ta bouche de catin.
Acquiesçant d’un hochement de tête, la jeune femme ne dit rien d’autre, se contentant de subir les coups de butoir de cet étalon. Anéa se pencha alors un peu en avant, écartant d’une main une autre femelle. Son visage était alors tout proche de celui de l’inconnu. Elle pouvait sentir le souffle chaud de ce mâle sur sa peau de nacre. Ses lèvres n’étaient qu’à quelques millimètres de celles de l’homme. Joueuse, elle s’amuse à les lui frôler une fois, puis deux, avant de se raviser définitivement. De ses deux mains, la belle brune vint agripper les chevilles de la demoiselle allongée sur la table, ramenant ses jambes vers sa tête, relevant ainsi la croupe de cette salope pour mieux l’offrir à son fabuleux amant.
- Encoooore…Hin…ENCORE !
- Montre-moi plus que ça…Dévoile-moi ton talent…
Qu’il la fasse jouir de ces coups de buttoir. Qu’il lui fasse atteindre l’orgasme à l’aide de son marteau de chair. C’est ce que la mi-démone rêvait de voir. Et qu’il s’occupe des deux autres femmes aussi, par la suite. Tiens, en parlant d’elles, celle prénommée Jodie, se sentant délaissée, prit place sur la table, à côté de Wendy besognée. Son bassin collé contre le bord de la table, elle n’affala sur le meuble que le haut de son corps. Elle écarta les cuisses, pour que sa partenaire, Rebecca, se rapproche de sa croupe offerte et vienne lui picorer sa petite rondelle. Plaquant ses mains sur les deux globes de chair et les séparant, Rebecca vint nettoyer avec délice le petit trou de Jodie, y plantant sa langue, avant de forcer cette entrée d’un long doigt, qu’elle avait préalablement mis en bouche et recouvert de salive.
- Baise-les toutes…
Qu'il en soit ainsi...