Sous sa forme de jeune adulte, Lust se fait appeler Lucia Stefani, d'une part parce qu'elle trouve que les noms et prénoms Italiens c'est monstrueusement classes et d'autre part parce que les deux premières lettres de chaque donnent "LuSt". Elle se balade un peu partout sur Terra, les gens ne savent pas trop d'où elle vient, ni ce qu'elle fait dans la vie. En général la seule chose qu'ils retiennent c'est qu'elle paye bien, très bien et aussi qu'elle n'aime pas être contrariée, pas du tout, du tout. Elle est connue pour être une habituée du marché aux esclaves de Nexus, achetant peu, très peu, mais toujours des esclaves de qualité supérieure. Certains vendeurs, en son absence bien sûr, la surnomment Mary Poppins à cause du nombre de liasses de billets qu'elle peut sortir de son sac à main. En référence à un film terrien qui a également inspiré le module de stockage dimensionnel Tekhan. Bref !
J'étais à Ashnard depuis quelques semaines déjà, sans raison particulière, je profitais juste d'un peu de temps libre bien mérité. Pervertir de jeunes âmes innocentes est un métier plutôt sympathique. Mais de temps en temps, j'éprouve le besoin de me retrouver avec des perverses plus expérimentées, qui s'assument un peu plus. Il y a des lieux idéaux pour ça, les clubs, clubs échangistes, clubs libertins, clubs SM. Véritables lieux de rencontre pour pervers et perverses de tout calibres. Pour ma part, j'affectionne particulièrement les clubs SM. Ce sont des endroits, vraiment particuliers, qui stimulent la créativité, les sens et créent des relations spéciales entre maîtresses et esclaves. Si vous aimez ce genre de lieux, il y en a un qui est incontournable à Ashnard, pourvu que vous ayez les moyens d'y entrer : le Démonia. Outre le cadre luxueux à souhait et la boutique bien approvisionnée, ce club avait surtout une réputation prestigieuse. Les plus grandes fortunes de Terra s'y côtoient, venant des quatre coins du monde pour y passer quelques soirées inoubliables. Il n'est pas rare d'y voir un noble ou une célébrité venant s'y détendre, pouvant lâcher prise dans ce lieu où rien ne filtre et devenir l'animal de compagnie d'un autre sans conséquences. Enfin, sans conséquences la plupart du temps, car il arrive que certains y prennent goût. En général ce sont ceux qui reviennent très souvent et toujours dans les rôles de soumis, petit à petit ils deviennent accrocs à ce genre de plaisirs et certains finissent même par réellement devenir les esclaves de leurs dominants préférés. Pour cette raison je porte toujours un intérêt particulier aux habituées, sait-on jamais.
Je m'étais parée d'un
corset en cuir rouge avec gants et bottes assorties et d'une
tapette en cuir qui imprimait le mot "SLUT" à chaque coup porté. Et j'avais prévu une arrivée en limousine, histoire de faire sensation auprès des riches clients et clientes de l'établissement. Dans la rue j'attirai l'attention, peu de clientes arrivaient déjà en tenue ou du moins elles portaient un manteau par dessus. Et en voir une porter fièrement tel accoutrement provoquait toujours son petit effet, y compris auprès des autres maîtresses et esclaves qui vous voyaient débarquer ainsi. Oui, j'adorai qu'on remarque ma présence lorsque je venais ici, il fallait qu'on se dise : "Tiens, je l'ai déjà vue elle.". J'ai descendu le grand escalier, me présentant au guichet des maîtresses et échangeant une grosse liasse de billets contre mes jetons. Les jetons normaux étaient des jetons verts de 50, pour les sommes plus conséquentes on vous donnait des jetons orange de 500 et quand vous donniez vraiment beaucoup d'argent vous aviez droit aux jetons couleur or de 1000. On m'a donné 3 jetons couleur or, 1 jeton orange et 7 jetons verts, donc un total de 3850 jetons, une somme plus que suffisante pour les enchères.
Déjà prête, j'ai évité les vestiaires, allant directement dans la salle ou se tenaient les ventes d'esclaves. Je suis arrivée alors que le lot n°10 sortait de la salle avec son maître, une jolie demoiselle qui m'aurait bien tentée si elle avait demandé une femme. Le lot suivant, le n°11, n'avait strictement aucun intérêt à mes yeux, j'ai donc profité de sa vente pour regarder un peu les autres acheteurs, remarquant une femme qui avait au moins 6 jetons couleur or. J’espérai que nos goûts étaient différents, car je n'avais pas prévu assez pour la concurrencer. Et malheureusement elle n'était pas la seule à avoir plus que moi, une autre avait prévu 4 jetons de couleur or, ça me faisait deux concurrentes sérieuses. Lorsque le lot n°11 fut acheté et emmené, mon attention se reporta sur l'estrade et sur le lot n°12 qui était une elfe, une très jolie elfe, tout à fait à mon goût. Sa description aussi me plaisait, une habituée et une petite salope, exactement ce qu'il me fallait pour passer une bonne soirée.
"L’enchère, pour une elfe pareille, est à 200 jetons." "250 !" "300 !" "350 !"
"1000 !"Je n'avais pas envie de perdre mon temps en marchandages, je voulais juste cette elfe et tout de suite. Hors de question de me batailler pendant des heures pour économiser quelques jetons. Surtout que madame 4000 jetons et madame 6000 jetons ne semblaient pas intéressées, victoire facile. L'enchère se termina sur mon offre, c'était un très bon prix qui allait probablement gonfler l'orgueil de mon nouveau jouet. Et puisque c'était une habituée j'allai m'employer à la faire redescendre sur Terre au plus vite. La néko qui la tenait en laisse me l'a apportée et je lui ai donné un de mes jetons couleur or pour la payer avant de me retrouver seule avec l'elfe. Tout en approchant ma tête de la sienne, je détaillais son corps, sans un mot, faisant quelques tours autours d'elle, comme un prédateur tourne autours de sa proie pour chercher un point faible. Je me suis arrêtée devant elle, avec un grand sourire sur le visage, caressant son ventre du revers de la main avant de saisir sa laisse. J'ai tiré dessus, doucement, puis j'ai glissé deux doigts sous son collier pour faire venir son oreille gauche jusqu'à ma bouche.
"À quatre pattes."Ma voix était sensuelle, mais ferme, intraitable. L'ordre lui, était court et parfaitement clair, j'attendais donc une obéissance immédiate de sa part et si elle trainait trop à mon goût un bon coup de tapette la remotivera. Sitôt dans sa position naturelle, mon animal de compagnie eut droit à une tendre caresse sur le dessus de sa tête. Il fallait toujours récompenser les gentilles chiennes, ne serait-ce que pour rendre les punitions encore plus marquantes.
"Reste aux pieds, je ne t'attendrai pas."C'était l'exercice de base pour dresser une soumise. Obligée de suivre aux pieds, l'esclave n'avait pas d'autre choix que de regarder avec une extrême attention les mouvements de sa maîtresse. Les règles étaient simples, Lucia allait marcher dans tout le club, visitant ainsi les différents stands qui existaient. L'esclave devait suivre exactement ses pas, ni devant, ni derrière, toujours à la même distance, jamais dans ses jambes. À la moindre erreur de sa part la tapette sera là pour la corriger et au bout de trois erreurs elle recevra une punition spéciale, plus recherchée, plus dure. Sa maîtresse avait l'intention de ralentir, accélérer, changer de direction tout le temps, jusqu'à ce que l'elfe se soit habituée à regarder avec toute son attention le moindre mouvement de sa maîtresse. À partir de maintenant, tout ce que l'elfe faisait devait être fait en fonction de sa maîtresse et uniquement en fonction d'elle.