Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Renaissance [Yamagashi Hitomi]

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Sarah Kerrigan

Créature

Renaissance [Yamagashi Hitomi]

dimanche 08 septembre 2013, 00:20:39

« C’est ici qu’elle se terre, Maîtresse ! Précisément ici ! Nous l’avons pisté, nous en sommes sûrs ! »

Le doigt de l’homme était fébrilement et nerveusement posé sur un endroit d’une grande carte de Seikusu, très précise. Sarah l’observa silencieusement, jambes croisées sur son fauteuil, sa main caressant négligemment le crâne rose et chaud d’un Zergling, qui remuait lentement ses appendices supérieurs, en se disant très probablement que cet humain nerveux et en manque serait un excellent casse-croûtes. En réalité, l’humain était aussi nerveux qu’excité. Sa nervosité se comprenait : la Reine des Lames avait tué sous ses yeux hier l’un de ses amis, quand ce dernier lui avait communiqué une information erronée, laissant ses monstres le déchiqueter joyeusement. Sarah Kerirgan était à la poursuite de quelqu’un, une créature qui l’intéressait, et elle avait à son service, sur Terre, quelques minables, des gangsters de la Toussaint, des clochards, des individus sans importance. Grâce à ses pouvoirs psychiques, elle n’avait eu aucune difficulté à les soumettre, en appliquant le bon vieux principe qui convenait à cette humanité faible et servile : le bâton et la carotte. S’ils la servaient fidèlement, ces hommes étaient enfermés dans des espèces de chambres de stase, où des tentacules se plantaient dans leur corps pour leur offrir des rêves particulièrement euphoriques, tout en les transformant progressivement en zombies servant sa cause, et voyant la Reine comme une déesse.

Dans son corps en chitine, Sarah Kerrigan planta ses yeux lumineux sur l’homme.

« Tu es sûr de ton fait ?
 -  Nous l’avons suivi, Grande Reine ! C’est son repaire ! »

Cet homme était du genre avisé. Il ne s’emballerait pas sans raison. La Reine réfléchit. Elle n’aimait pas perdre son temps à se déplacer, et ce d’autant plus qu’elle finissait toujours par tuer au moins une personne quand elle se promenait dans les villes humaines. Elle ne supportait pas qu’on la toise, et la spécialité des humains envers le sexe féminin étaient justement d’être méprisants. Le Zergling sentit son hésitation, l’interprétant comme une possibilité de briser les jambes de l’humain, et poussa un léger grognement. L’homme se mit à paniquer en voyant les yeux de braise du monstre l’observer, déglutissant lentement. Sarah s’extirpa alors de son fauteuil.

« Très bien. Je vais aller voir ce que c’est. Si ce que tu dis est vrai, mes hommes te mettront dans une chambre de stase. Si c’est faux, tu finiras dans le ventre de mes Zerglings. »

L’homme s’écroula sur le sol, la remerciant fidèlement, s’écrasant comme une larve, ce qui donna envie à Sarah de le tuer sur-le-champ. Ils se tenaient dans ce qui, vu de l’extérieur, ressemblait à un immense hôtel de luxe. Cet hôtel avait été fermé pendant la Seconde Guerre Mondiale, où il avait été réquisitionné par les troupes impériales japonaises, du fait de sa position avantageuse dans la région, et du fait que l’armée japonaise craignait une invasion américaine sur leur territoire. Cette réquisition avait perduré avec l’arrivée des troupes américaines. Les soldats japonais n’avaient jamais réglé l’addition, pas plus que les Américains, et l’hôtel de luxe avait mis la clef sous la porte. Il faisait partie des quelques rares bâtiments luxueux de la ville que les Yakuzas n’avaient pas, et Sarah l’avait racheté à prix d’or à leurs anciens propriétaires. L’argent n’était pas un problème pour elle, et tuer les anciens propriétaires aurait attiré plus de problème qu’autre chose. Sur Terre, ce monde que la majorité des Formiens dénigraient pour son absence de magie, et parce que l’Overmind n’y avait aucune influence, Sarah Kerrigan y avait établi sa base, son QG, agissant totalement en-dehors des directives de l’Overmind, ce qui était précisément ce pour quoi l’Overmind avait décidé de la créer. Une Annexienne ayant toujours son libre-arbitre.

Or, cette Annexienne sentait depuis quelques semaines la présence d’une curieuse Formienne dans les rues de la ville. Comment l’expliquer ? Ce sentiment était troublant, car elle semblait être à la fois une puissante Formienne, mais aussi incomplète. Elle ne comprenait pas ce qui se passait. En réalité, c’était comme si cette Formienne n’avait pas été conçue par l’Overmind ou par l’un de ses Annexiens, et qu’elle errait donc sans but, se consumant lentement. Le sexe était la seule chose qu’elle connaissait, ce qui en faisait un prédateur sexuel, et c’était bien comme ça qu’elle faisait parler d’elle. Sarah la traquait, mais Seikusu était une ville énorme, et repérer un seul esprit dedans tenait du miracle. Elle avait passé de longues nuits à essayer de se concentrer, mais tout ce qu’elle en récoltait, c’était des migraines.

Plus elle se rapprocherait de la créature, géographiquement parlant, et plus elle serait en mesure de la sentir. Ne pouvant pas sortir dans Seikusu sous sa forme normale, elle opta donc pour sa forme humaine, avec le seul vêtement qu’elle connaissait : son uniforme de Ghost. Ce n’était pas forcément plus discret, mais elle se voyait mal faire des emplettes. Elle sortit donc, et grimpa dans l’une des voitures stationnées à l’hôtel, conduites par ses larbins.

Eux étaient des zombies pleinement formés, mais, contrairement aux films de science-fiction, les zombies de Kerrigan n’étaient pas des êtres décérébrés avançant à la vitesse d’une tortue, les bras ballants. Il s’agissait d’humains aseptisés, leurs lunettes de soleil cachant leurs yeux verdâtres fluorescents. Ils étaient très résistants, et, en mourant, ils explosaient dans des gerbes d’acide dévastatrices. Le zombie ne parla pas à Kerrigan, cette dernière lui ordonnant mentalement où il devait aller. Silencieusement, il programma le GPS intégré dans la voiture, et se mit en route.

Vingt minutes plus tard, Sarah arrivait devant l’usine désaffectée, dans les profondeurs de la Toussaint, près du quartier industriel désaffecté, une série d’usines à l’abandon depuis la grande crise économique de 1990. Le quartier de la Toussaint avait été ravagé par cette crise, donnant lieu à beaucoup de fermetures, d’immeubles saisis par la justice pour créances impayées, et, par conséquent, d’usines en train de fermer. La réputation de la Toussaint s’étant dégradée, aucun investisseur n’avait décidé de les reprendre, et la municipalité n’avait pas encore décidé de détruire ces bâtiments pour les reconstruire, par manque de moyens, et aussi parce qu’ils savaient que les investissements ne seraient pas rentabilisés tant que la réputation de la Toussait serait aussi basse.

Sarah avait bien retenu ses leçons, elle s’était renseignée. Elle ordonna à son chauffeur de s’arrêter dans une ruelle isolée, et de l’attendre. Il ne posa aucune question, et, quand sa Reine sortit, une ultime trace d’humanité en lui l’amena à lutter contre l’ennui, en allumant l’autoradio.

*Je te sens, songeait Sarah. Tu es proche, seule, effrayée... J’arrive...*
DC d’Alice Korvander.

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Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Renaissance [Yamagashi Hitomi]

Réponse 1 lundi 09 septembre 2013, 20:04:29

Délivrance ! C’est le premier mot qui me vint à l’esprit, lorsque retentit la cloche à la fin de l’ultime heure de cours de l’année au Lycée Mishima. Enfin en vacances, ou plutôt enfin loin de ces tentations omniprésentes, de ces élèves mâles dont j’aime à la fois l’inexpérience et la vigueur, de ces élèves femelles dont j’aime à la fois l’inexpérience et la douceur, de ces élèves mâles et femelles réunis pour de longues et torrides nuits. De la chair fraîche à disposition permanente, des corps qui se donnent pour quelque point de plus sur une copie, et ce sentiment d’éducation non seulement en cours au lycée, mais aussi en cours dans mon lit… ou ailleurs. Combien en ai-je ainsi dépucelés depuis que j’ai pris mes fonctions ? Je ne saurais le dire, mais c’est devenu une drogue pour moi ; pas que pour moi car, si certains parlent de moi sous le manteau en me surnommant « la prof nympho », ils se gardent bien d’ébruiter nos ébats, car, moins il y aura d’initiés, plus ils auront de mon temps à leur consacrer.

Mais les vacances n’ont pas tu mon besoin effréné de sexe ! J’ai pourtant délaissé mon appartement du centre de Seikusu, son lit aux draps blancs pour les pucelles et puceaux, sa chambre toute en coussins pour les orgies tous sexes et tous âges confondus, sa salle de torture pour les dominations réservées aux moins novices. Car, hormis la chair fraîche, je n’ai jamais dédaigné quelque morceau de choix, du moment qu’il soit bien doté, bien endurant, bien généreux. Je sais suffisamment séduire pour me montrer exigeant, et dégager fanfarons et fiottes. Chez un mec, il me faut tout, et j’aime profiter de mâles bien montés pendant des nuits entières ; d’ailleurs, impitoyable et exigeante, j’ai déjà viré plus d’un minable, quitte à devoir taire mon excitation avec quelque jouet, dont ma collection en ferait rougir plus d’un.

Mais le mec doit aussi avoir un compte en banque solide ! Mon modeste salaire de professeur ne peut m’offrir de soirées comme je le désire, et celui qui prétend accéder à mon corps devra d’abord me prouver qu’il sait me respecter. Ou, plutôt, respecter mes caprices ! Il ne doit pas y avoir beaucoup d’enseignantes qui ont dîné au Champagne tout en haut de la tour Singaï dominant Tokyo, ou qui se sont vu offrir un aller retour d’un week-end dans les casinos de Las Vegas avec crédit illimité, et je passe sur les semaines dans des îles paradisiaques, ou autres séjours de petits soins corporels. Mais, au-delà de ça, j’ai un faible pour l’argent ; les cadeaux ne suffisent pas, il me faut du solide pour assurer mon avenir quand ma beauté sera moindre. Certes j’aurai toujours étudiants et étudiantes qui se pâmeront devant moi pour m’inciter à prendre leur pucelage ; mais ça, c’est de l’amusement, du plaisir et non du placement.

C’est d’ailleurs grâce à ces généreux mécènes que j’ai pu acquérir, dans le plus grand secret ou presque, une bâtisse dans un endroit insoupçonné. Secret, tout est relatif, puisqu’un de mes amants de passage a été entremetteur avec le vendeur, juste avant que les deux ne se tuent dans un accident d’avion ; secret donc a priori gardé désormais. D’autant plus que nul ne songerait à chercher l’une des plus belles profs du Lycée Mishima dans une usine désaffectée du minable quartier de la Toussaint !
Vieille bâtisse aux fenêtres basses murées et aux vitres supérieures en partie brisées, mais encore alimentée en eau et en électricité. Vieux murs défraîchis qui autrefois connurent l’industrialisation, et désormais connaissent le vice. Si mon appartement en ville demeure mon quartier général, la noble devanture, cette usine désaffectée est devenue mon terrain d’expérimentation, loin de l’amour à la papa-maman ; il me faut du sexe, le sexe est ma drogue, je suis sex-addict. Combien de fois me suis-je répété cela, tandis que je mettais un foulard sur les yeux de mes futurs amant ou maîtresse lorsque je les emmenais en ces lieux. Tout gambergeait dans ma tête, la sécurité pour que ce lieu demeure inconnu, mais aussi tout ce que nous allions faire ensemble… et j’avais le choix !

Il est si facile, quand l’espace est infini ou presque, de créer des lieux propices à chaque nuit, à chaque thème. Il est facile, quand on est loin de toute civilisation, de crier lorsqu’on se fait prendre troussée contre la voiture juste garée, ou quand votre amant d’un soir vous sodomise avec une vigueur tout simplement bestiale. Il est facile, quand on sait que les voisins n’entendront rien, de fouetter jusqu’à la zébrure des corps encore imberbes ou de distendre avec quelque olisbos des anus encore vierges. Ainsi, durant ces mois de vacances, il ne s’était pas passé une nuit sans quelque mâle vigoureux ou quelque demoiselle soumise ; et encore, si ceci est la majorité, je peux dire que j’en ai donné et reçu pour tous les goûts. Certains hommes sont repartis le dos marqué ou les fesses béantes, certaines femmes sont même reparties avec des boules de geisha en elles.

Mais les vacances ont une fin, et je sais qu’il va me falloir réintégrer mon appartement au centre-ville de Seikusu. Fini ce havre de débauche, au moins pendant la semaine, et même si j’y viendrai le week-end. J’y ai pris goût, j’y ai mon équilibre. Et, tandis qu’il me reste moins de vingt-quatre heures avant la rentrée, je fais durer, au moins en étant présente dans cet endroit rien qu’à moi. En deux mois se sont déjà constitués tant de lieux à la mémoire ineffaçable. Tiens, cette chambre blanche où la délicieuse Inioka m’a offert sa virginité ; quel doux moment ce fut. Oh, et ce cheval d’arçon où j’ai expérimenté mon gode-ceinture sur ce prétentieux de Maïtisu ; ah, il n’en menait pas large quand je le défonçais. Hum, impossible d’oublier ce grand lit rose en cercle où ces trois mâles se sont relayés pour m’honorer, ceux-là étaient vigoureux mais pas riches, néanmoins faire une entorse à mes principes m’avait laissée presque épuisée au petit matin.

Tant de souvenirs encore, mais il est temps de partir. Mes trois valises sont déjà dans le coffre de mon coupé Fairlady, encore un caprice payé par un amant qui, heureusement, avait eu la générosité financière qu’il n’avait pas physiquement. Une éjaculation précoce et puis dodo ; heureusement que le concessionnaire Nissan était tout proche, et qu’il m’y avait accompagnée sans sourciller le lendemain matin. Etre riche mais bander mou, il est des réputations qu’il est si facile de ternir, et il avait su acheter mon silence. Allez, mon petit sac à main, avec les clefs de la voiture et mon sex toy favori, je descends au garage. Sécurisé et isolé, lui aussi, éviter d’être repéré par un bruit de moteur ou des lueurs de phares.

A bientôt, mon antre du sexe ! Je plipe et ouvre la portière. Hum, ces sièges de cuir blanc, qui doivent avoir la mémoire aussi bien de mes fesses nues que des fellations que j’adorais faire dans les petits chemins. Et l’avantage du cuir est que, contrairement au tissu, il garde moins trace et odeur de sueur, et bien sûr de cyprine ou de sperme aussi.

Avant de m’asseoir, encore un dernier regard alentour, un ultime…
« Modifié: jeudi 12 septembre 2013, 06:13:11 par Yamagashi Hitomi »

Sarah Kerrigan

Créature

Re : Renaissance [Yamagashi Hitomi]

Réponse 2 jeudi 12 septembre 2013, 02:49:51

La Reine des Lames le sentait en avançant dans l’usine : cette odeur résiduelle de sexe, de sueur, qui suintait à travers les murs. Cet endroit abandonné avait vu passer son lot de sperme et de cyprine. Invisible, la Reine des Lames s’avançait sans difficulté à travers les pièces. Elle était capable de se rendre invisible, et en profitait pour regarder autour d’elle, faire sa curieuse. Cette présence qu’elle ressentait... Elle la surprenait toujours autant. Pas une humaine, ni une Formienne... Une sorte de créature hybride entre les deux, une chose étonnante. Sarah la repéra bien vite, et la rejoignit, sans se manifester. C’était... C’était une femme. Très belle. Une chevelure rousse coulait le long de son dos, et elle avait une agréable poitrine. Elle observait les lieux, soucieuse. Qui donc était-elle ? Sa présence troublait Sarah, qui était intriguée, et n’avait envie que d’une chose : la mettre dans l’un des cocons de recherche d’Abathur, ce grotesque Formien qui était son spécialiste technique. Abathur saurait précisément lui dire ce qu’était cette femme, mais, en attendant, Sarah pouvait toujours avoir la réponse par elle-même. La Reine des Lames avait des pouvoirs magiques et psychiques importants, et cette femme était, en soi, une sorte de Formienne. Elle sonda donc brièvement ses pensées, et apprit plusieurs choses intéressantes.

Hitomi Yamagashi. C’était son nom. C’était une professeur du lycée Mishima. Ce lycée revenait fréquemment aux oreilles de la Fourmilière et de Sarah. La plupart des sujets que ses zombies lui ramenaient étaient des lycéennes de Mishima, et il y avait même plusieurs d’elles prisonnières dans la Fourmilière, servant de pondeuses pour la Nuée. Elle ne fut donc qu’à moitié surprise, et apprit que cette femme comptait déménager, retourner dans son appartement, pour la rentrée des classes. Elle apprit ainsi qu’elle comptait repartir par le biais d’une voiture qu’un amant impuissant lui avait offert. L’impuissance était quelque chose d’incompréhensible pour les Formiens, car ils droguaient généralement leurs sujets. Même les eunuques devenaient des bêtes sexuelles, leurs organes étant reconstitués par la chirurgie formienne, dans les cocons de stase où ils végétaient. Cependant, les mâles n’avaient qu’une utilité limitée au sein de la Fourmilière, et ils étaient, soit tués, soit transformés en zombies, selon les bons vouloirs de l’Annexien concerné. Les femmes, en revanche, c’était autre chose... Et cette beauté-là avait un fort potentiel.

*Mais qu’est-elle donc ? Elle-même l’ignore... Je pense qu’elle doit toujours se considérer comme une humaine, mais je sens autre chose... Ce n’est pas une Formienne au sens simple, car, sans un Annexien, les Formiens ne sont rien de plus que des coquilles vides, inertes, sans volonté. Et ce n’est pas une Annexienne, je l’aurais senti...*

Était-ce un autre des nombreux projets génétiques de l’Overmind ? Elle ignorait ce que le Maître-Esprit avait derrière la tête. Il avait transformé Sarah Kerrigan en Annexienne, sans qu’elle ne comprenne comment, et sans que les autres puissants Annexiens de la Horde ne le comprennent. Le plus étonnant était qu’il avait veillé à ce que Sarah Kerrigan soit transformée, et non à créer une copie d’elle. L’Overmind lui avait expliqué que l’espèce humaine l’intriguait, et que la résistance acharnée des Tekhanes à son égard l’avait amené à essayer d’en savoir plus sur cette ingéniosité humaine qui mettait son invasion à rude épreuve. À cette fin, il avait créé la Reine des Lames, et elle ne l’avait pas déçu. Elle avait chassé Zeratul de la Horde, prenant sa place, et le laissant pour mort.

Dans l’esprit d’Hitomi, toutes ses aventures sexuelles des dernières semaines défilaient, et Sarah coupa le lien, pour ne pas être perturbée. Elle se téléporta encore, arrivant dans le garage de cette usine poussiéreuse et abandonnée. Elle vit la voiture dont Hitomi parlait, un vulgaire bout de métal, sans grande importance pour elle. Les humains y attachaient toutefois une certaine importance. La Reine des Lames réfléchit brièvement, et se téléporta à nouveau, arrivant dans la voiture, sans avoir eu besoin de l’ouvrir, s’installant à la place du mort. Hitomi arriva rapidement, et, après avoir déposé ses valises dans le coffre du véhicule, rentra à l’intérieur.

En la voyant, Sarah loucha naturellement sur sa poitrine. Trop grosse pour être normale, c’était certainement une évolution due à sa nature hybride. Cette voiture excitait Sarah, car elle sentait les relents de sexe... Moins perceptibles que dans le reste de l’usine, ils étaient tout de même présents. La femme allait démarrer, et la Reine des Lames décida d’intervenir. Son camouflage optique disparut, et elle apparut presque comme par magie à côté d’Hitomi, dans sa combinaison moulante.

« Tu comptes aller quelque part, Hitomi ? »

Elle voulait la prendre par surprise, voir si la femme réagirait comme une humaine, en paniquant, ou comme une Formienne, en étant surprise, intriguée, et excitée par cette aura de puissance et de sexe qui s’échappait du corps de Sarah Kerrigan.
DC d’Alice Korvander.

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Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Renaissance [Yamagashi Hitomi]

Réponse 3 vendredi 13 septembre 2013, 20:12:24

Allez, rien de rien, pas même le moindre élève à dépuceler ou la moindre élève à marquer de ma badine. Pourtant, si l’un d’eux me voyait, il ne résisterait pas ! Tant pis pour eux ; je sais que je vais faire forte impression en revenant à Seikusu.

Mon corset noir me ferait presque mal, tant il ajuste et moule mes seins ; mais, au moins, je sais qu’ils ne passeront pas inaperçus, et en feront baver certains, tandis que leurs femmes me jalouseront. Voilà encore des maris qui penseront à moi, quand ils feront l’amour à leur femme. Mais je suis tout aussi sure qu’ils ne sauront s’empêcher de mater ma minijupe noire, et qu’ils fantasmeront longtemps d’avoir eu les yeux qui remontent de mes talons jusqu’à mes cuisses nues en passant par ce qu’ils imagineront être des bas tout aussi noirs. Une rousse aux yeux bleus, toute de noir vêtue, assise sur un siège en cuir blanc ; hum, il n’y a pas à dire, ils en oublieront leurs moitiés.

Contact, les voyants s’allument, le six cylindres va rugir.
« Tu comptes aller quelque part, Hitomi ? », la phrase me coupe net dans mon plaisir à tourner la clef plus avant. Je me retourne aussitôt vers la droite. Une femme. Que fait-elle là ?
« Qui êtes-vous ? Comment êtes-vous entrée ? »
Que fait-elle dans ma voiture ? Elle n’a pu y entrer seule ; moi seule ai la clef.

Réflexe de sécurité, je coupe aussitôt le contact, rangeant la clef. Mon cerveau gamberge très vite ; je suis seule, dans un endroit que j’ai voulu désert. Et, face à moi ou plutôt juste à côté de moi, il y a elle, et peut-être ses complices. Hitomi, reste calme !

Alors, sur la défensive, interrompant mes questions dont elle semble n’avoir cure, je la regarde un peu mieux. Je cherchais quelque partenaire pour une jouissance avant de prendre la route ; si les circonstances avaient été autres, c’est elle que j’aurais choisie. Belle de profil, étincelante de regard, irradiant une invraisemblable aura de sexe et de force, de force sexuelle en fait. Jamais l’un de mes amants aussi bien monté soit-il ne m’avait donné ce sentiment de puissance, jamais l’une de mes amantes aussi bien roulée soit-elle ne m’avait donné ce sentiment félin auquel on ne résiste pas. Elle me regarde, impassible, comme si elle est sure de ce pouvoir d’attraction. Et je sens, en effet, un invraisemblable magnétisme qui fait vibrer mon corps.
 
Que se passe-t-il ? Mon corset semble soudain plus étroit encore, et mes tétons trahissent quelque velléité de se dresser. Tandis que je sens une chaleur trop bien connue peu à peu irradier mon bas-ventre. Certes, je n’ai eu aucun plaisir sexuel depuis ce matin, hormis au réveil où mes doigts ont su jouer de mon petit bouton jusqu’à me faire jouir. Mais je ne peux à ce point être en manque, et être prête à sauter sur la première inconnue qui passe, dont je ne sais ni qui elle est ni d’où elle vient ni ce qu’elle veut !

Pourtant, la situation me rappelle, toutes proportions gardées, cette jolie auto-stoppeuse que j’avais fait monter, il y a même pas un mois. Je n’avais qu’une petite robe d’été, et elle juste un short et un débardeur. Mais j’étais tellement en manque de sexe que j’avais, peu après, garé d’autorité la voiture dans un petit chemin. Il paraît que j’avais un regard vraiment lubrique à presque faire peur, et que, même si elle n’a pas regretté la suite, j’avais littéralement sauté sur elle comme si j’allais la violer.

Mais là, je ne sais si sauter sur ma voisine est la meilleure expression à employer. J’ai plutôt le sentiment que c’est elle qui, par son regard, me demanderait n’importe quoi que j’exécuterais sans même réfléchir, et encore moins refuser. La vieille usine est sombre et le plafonnier s’est éteint ; de faibles lumières filtrent à travers les carreaux cassés, et aucun bruit ne trouble l’étrange silence.

C’est comme si nous sommes seules au monde, et que je me retrouve à la merci d’une étrange créature, face à laquelle toute volonté semble impossible à réaliser, hormis le seul désir sexuel qui monte en moi, comme si j’avais moi-même engendré une expression réelle de ce que je désire en ce moment précis.

Sarah Kerrigan

Créature

Re : Renaissance [Yamagashi Hitomi]

Réponse 4 mardi 17 septembre 2013, 10:49:55

« Qui êtes-vous ? Comment êtes-vous entrée ? »

Cette créature était vraiment de toute beauté. Les vêtements étaient un concept étrange pour les Formiens, et, généralement, ils réagissaient en les déchirant tous, ne comprenant pas l’utilité de tels habits. Cependant, Sarah Kerrigan était, à la base, une humaine, une femme qui savait que les humains étaient bien plus pervers qu’on ne le pensait, et que les vêtements pouvaient embellir le corps, rendre le désir plus forts. Les pensées d’Hitomi étaient hurlantes, résonnant dans l’esprit de Kerrigan. Le sexe tout entier la consumait, la motivait. Elle portait une tenue sexy, afin qu’on la regarde, qu’on pense à elle... Elle vit dans l’esprit cette autostoppeuse qu’Hitomi avait ramassé en chemin, pour la violer par la suite, avec le plein consentement de la jeune femme.  S’il avait encore subsisté le moindre doute dans l’esprit de Kerrigan, ceux-ci s’étaient totalement évaporés. Elle était bien celle qu’elle recherchait. Hitomi Yamagashi, mystérieuse femme formienne perdue et isolée, uniquement concentrée vers le sexe.

Son inconscient dut sentir que Sarah était comme elle, car la Reine des Lames perçut rapidement l’excitation de cette dernière... Et il fallait dire qu’elle était très appétissante, dans son corset noir, et sa minijupe très courte. Elle était habillée de noirs, avec des bas qui lui allaient très bien. Sarah ne pouvait pas prétendre que cette femme ne l’excitait pas. Elle ne répondit pas à sa question, et se rapprocha, tout simplement. Elle savait que les humains aimaient faire l’amour dans la voiture, et la Reine des Lames comptait bien le faire. Elle se rapprocha donc de la femme, et posa l’une de ses mains sur son épaule, tout en se mettant devant elle, ses jambes de part et d’autre de la sienne.

« Je m’appelle Sarah... Et tu peux me tutoyer, Hitomi... Je te cherche depuis plusieurs semaines, ma belle... Et tu es aussi attirante que ce que je pressentais... »

Elle se pencha vers elle, et l’embrassa sur les lèvres, sa main gauche caressant les hanches tendres et fermes d’Hitomi, glissant ensuite lentement pour poser sa main sur l’espèce de manette qui réglait l’inclinaison du fauteuil. Ses lèvres se posèrent sur celles d’Hitomi alors que le fauteuil se penchait vers le bas. Sarah gémit de plaisir à ce contact. Une petite bouche magnifique, et elle aventura sa langue, la fourrant dans la bouche de la femme, remuant son corps sur le sien, tendant progressivement ses jambes pour heurter le tableau de bord. Elle portait une combinaison bleue et blanche très moulante, à la mode des Tekhanes, et joua avec sa langue, titillant celle d’Hitomi pendant un assez long moment. Sarah voulait lui montrer qu’elle n’avait rien à voir avec les classiques élèves qui se présentaient à Hitomi avec toute humilité. Sarah était une puissante Annexienne, et elle voulait d’Hitomi comme Cerebrate, afin de renforcer sa Horde, d’avoir une femme pondeuse très efficace.

La Reine des Lames finit donc par rompre le baiser, retirant lentement ses lèvres, tout en ayant déplacé sa main gauche pour la poser sur l’un des gros seins d’Hitomi, caressant le téton à travers le corset, le pressant.

« Cette autostoppeuse avait bien de la chance de tomber sur toi... Tu lui as montré ce qu’était vraiment l’amour, Hitomi. »

Elle lui sourit, et aventura sa main gauche, pour caresser, du bout des doigts, les lèvres de la jeune femme, glissant dessus longuement, les aventurant parfois dans sa bouche, tout en se pressant confortablement contre elle. Le contact du cuir... Hum, il allait falloir qu’elle se fabrique une chambre avec du cuir dans son antre. Elle fourra son doigt dans la bouche d’Hitomi, et reprit ses explications :

« Ton instinct te dit que je ne suis pas une menace... Fie-toi à lui, Hitomi... Je suis venue pour te dire ce que tu es, pour... Pour te guider... Mais avant ça, ma belle, il est temps pour nous de faire l’amour... Je sens toute cette odeur de sexe dans ton antre, je sens toute ta luxure... Elle me lance... »

Sarah retira son doigt pour approcher sa langue, et lécha les lèvres de la femme, remontant vers son nez.

« Faisons l’amour, ma beauté... » souffla-t-elle alors.
DC d’Alice Korvander.

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Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Renaissance [Yamagashi Hitomi]

Réponse 5 mercredi 18 septembre 2013, 18:35:33

Sa main ! Sa main sur mon épaule ! Même à travers le tissu du corset, j’ai l’impression de prendre une décharge d’une intensité inconnue. Allez, exceptionnelle dirais-je plutôt, comme la fois où ce fils de diplomate africain m’avait sodomisée, lors d’une soirée très arrosée en boîte, je l’avoue. Il n’avait pas été tendre et m’avait même fait mal, mais chaque poussée de son sexe envoyait comme des électrochocs dans toutes mes terminaisons nerveuses. Et là, cette femme que je ne connais pas, j’en suis sure, arrive, d’un simple geste de la main, à me faire le même effet !

Je suis comme tétanisée ; elle m’enjambe, et je la regarde faire. « (…) Sarah (…) tutoyer (…) Je te cherche (…) attirante (…) », sa voix, sa voix qui est comme un aimant ; je la goûte, je la bois, elle m’hypnotise. Elle a une voix à la fois ferme et douce, elle dit mais n’ordonne pas, elle en impose mais ne m’effraie pas.
Allons, Hitomi, réagis ; c’est comme si tu allais délibérément te laisser violer, oui violer car tu n’as plus aucune résistance à ce que d’ordinaire tu décides, et là qui s’impose à toi. Pas malgré toi, cependant. Elle est à califourchon sur toi, et tu sais combien ta minijupe est un frêle rempart, qui plus est lorsqu’un sexe, qu’il soit masculin ou féminin, est tout proche du tien.
Mais réagis !

« Je ne vous… Enfin… Tu… Je ne te connais pas. Comment avez-vous… as-tu su que j’étais… », mais la fin de la phrase se perd dans un baiser. Ses lèvres, je n’ai même pas vu son visage approcher. Mais, ses lèvres, je les ai humées, senties, goûtées, savourées. Comment fait-elle pour avoir à la fois ce goût subtil et cette douceur unique ? Je sens le dossier de mon fauteuil qui descend sans que je n’y sois pour quelque chose, je sens ses lèvres qui poursuivent les miennes pour mon plus grand plaisir, je sens son bassin qui bouge au-dessus du mien comme s’il se mettait en place pour…

C’est trop bon, à la fois doux et fort, et je suis trop en manque de sexe. Peu importe, homme ou femme ou tout à la fois, il m’en faut, il m’en faut même avant de rejoindre Seikusu. Peu importe qui elle est, pourquoi elle me cherche, comment elle est là. Elle a le feu au corps, elle met le feu en moi, et mon sexe trahit déjà mon trouble à ce simple baiser qui se poursuit. La pointe de ma langue est à l’affût, et capte aussitôt la sienne qui s’aventure.
C’est si bon, c’est si intense d’être imprévu. J’en veux encore, mais elle s’écarte malgré moi.
« Oh non, encore ; c’est si bon. Je ne sais pas qui tu es, mais tu embrasses divinement bien. »

« Cette auto-stoppeuse (…) », non seulement ce n’est pas la réponse que j’attendais, mais rien que ce mot me glace soudain. Comment sait-elle ? Qui est-elle ? Ce ne peut être elle ; l’auto-stoppeuse était plus jeune et moins hardie, alors que cette Sarah a des formes superbement moulées par sa combinaison et un tempérament de feu.

Elle ne me répond pas, et rien que sa main sur l’un de mes seins fait taire ma question ; c’est comme si elle sait mes points sensibles, comme si elle sait que j’aime à ce qu’un partenaire masse encore et encore mes seins, qu’il prenne soin d’en étirer les tétons de ses doigts. Sa main est magique, elle fait tendre mes seins sans même ôter le tissu, elle dessine mes lèvres pour que je veuille encore de ses baisers de feu, elle s’aventure dans ma bouche à me faire désirer un sexe à dévorer.

Je n’ai même plus la maîtrise de mon propre corps. Toujours emprisonnée entre ses jambes, je sens ma taille qui ondule sur le siège, je sens mon bassin qui se soulève vers quelque amant imaginaire ou quelque sexe de substitution. Mais là, c’est une femme, et c’est elle qui me met dans cet état. C’est elle que je désire, peu importe comment, mais là tout de suite !
Et elle le sait, « (…) faire l’amour (…) sexe (…) luxure (…) ». Comment une inconnue a-t-elle pu si bien et si vite me percer ?

« Mais je ne sais pas qui tu es. Comment penses-tu que… », même pas envie de finir ma phrase, tant je sens mon sexe dans un état d’excitation fou ; humidité et chaleur y sont revenues. J’ai l’envie folle qu’elle trousse ma jupe, qu’elle y glisse sa lange, ses doigts, ou autre chose ; j’ai besoin de cette sensation, j’ai besoin d’être désirée, j’ai envie de me donner, je veux jouir !

Mon bassin s’agite, et elle ne peut l’ignorer ; ses jambes le tiennent encore, mais il n’a qu’une hâte, s’ouvrir à elle.
« Faisons l’amour, ma beauté… » souffle-t-elle, mais c’est par un « Ouiiiiii, prends-moi, j’en veux, fais-moi jouir ! » que je lui réponds, perdant tout contrôle sur moi-même ; je ne suis même plus un corps, je suis juste un sexe, je la veux, juste elle, elle seule peut me combler.
Je ne veux pas faire l’amour, je veux baiser, comme dans tous ces moments où je me moquais de l’avant pour juste vouloir sentir le plaisir monter par fulgurance en moi et me faire jouir au plus vite.
Quand je désire un homme ou une femme, c’est là, sur l’instant, parce que le plaisir a déjà commencé à monter et que je veux qu’il atteigne son apothéose ; il sera toujours temps de faire les préliminaires… après… juste pour recommencer.
« Ne me fais pas attendre ; je ne sais pas ce que tu sais, mais tu dois savoir que j’aime jouir, alors, ne perds pas de temps ; je suis toute à toi ! »

Sarah Kerrigan

Créature

Re : Renaissance [Yamagashi Hitomi]

Réponse 6 vendredi 20 septembre 2013, 02:04:41

Pauvre Hitomi... Que pouvait-elle faire contre elle ? Elle était sexuellement en manque, ce qui, en soi, la rendait déjà affaiblie et insatisfaite. Et sa frustration sexuelle se couplait désormais avec la supériorité naturelle d’une Annexienne redoutable. Hitomi la ressentait, sans pouvoir se l’expliquer, et Sarah ne comptait pas lui répondre... Pas tout de suite, en tout cas. Elle sentait le désir dans le corps d’Hitomi, qui se tortillait sous elle, ses seins se tendant sous le corset. La pauvre était en feu, et se mit à la supplier, arquant sur les lèvres de la Reine des Lames un sourire malicieux.

« Madame serait-elle impatiente ? se mit-elle à plaisanter. Je te comprends... »

Sarah aussi l’était. C’était dans leurs gènes. Les Formiens étaient des prédateurs sexuels nés, incapables de lutter contre leurs pulsions, ce qui en faisait des violeurs redoutables. La Reine des Lames ne faisait pas exception, mais elle connaissait sa nature, et était donc, dans la mesure du possible, plus à même de se contrôler... Contrairement à Hitomi, qui était démunie face à ça, qui raisonnait comme une humaine, mais qui avait des pulsions bien différentes de ce que les humains ressentaient. Sarah allait donc la soulager, car elle sentait qu’il n’y avait aucune autre solution, aucun autre moyen d’obtenir son attention... Le sexe, pour les Formiens, était quelque chose de normal.

« Ne me fais pas attendre ; je ne sais pas ce que tu sais, mais tu dois savoir que j’aime jouir, alors, ne perds pas de temps ; je suis toute à toi ! »

Elle sourit. Oui, ça, elle le savait. Sarah tendit sa main vers son intimité, et enfonça un doigt griffu dans la combinaison, l’ouvrant en deux, remontant lentement, écartant le tissu, avant de révéler l’accès à son intimité. Elle avait une petite surprise pour la femme, et décida de la lui montrer. L’Annexienne se concentra un peu, fermant les yeux, et poussa... Entre ses cuisses, un membre masculin apparut, une belle verge dressée, qui tapa contre la minijupe de la femme. Sarah rouvrit ses paupières, et, si Hitomi était observatrice, elle aurait alors vu que la couleur des pupilles de Sarah avait changé, passant d’un beau bleu à un jaune particulièrement vif, tendant sur le rouge, avec deux pupilles noires comme l’encre. Ce phénomène ne dura que quelques secondes, avant que la Reine des Lames ne ferme les yeux, pour les rouvrir encore, montrant désormais ses yeux normaux.

Ses mains s’aventurèrent sous la minijupe, et tirèrent sur son sous-vêtement, l’écartant un peu. Elle se rapprocha, son sexe se glissant sous les pans de sa minijupe, frottant les cuisses nues, chaudes, douces, impatientes, d’Hitomi. Elle alla l’embrasser, ses mains restant sous sa minijupe, et la pénétra donc, son membre s’enfonçant entre ses cuisses, dans son intimité. Un long soupir de plaisir s’échappa des lèvres de Sarah, qui retira ses mains de sa minijupe, pour les poser sur ses épaules, en appui, et commença à remuer son corps d’avant en arrière, sur le fauteuil, soupirant et gémissant de plaisir.

« Mmmh... Ça se voit que ton sexe a servi, ma belle Hitomi... Ohhh... Si c’est bon ! »

Le siège crissait lentement sous leurs poids. Comme c’était agréable ! Sarah allait jouir assez rapidement, mais il ne s’agissait pas vraiment de faire l’amour, après tout, simplement de se soulager, afin de pouvoir parler suffisamment pour lui expliquer qui elle était. Hitomi était une Formienne incomplète, ignorante de sa nature, et ne pouvait donc pas contrôler très bien les phéromones qu’elle émettait, phéromones qui s’harmonisaient avec Sarah.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

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