Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Assaut sur la Toussaint [Aya Chitsuki]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Iron Girl

Humain(e)

Assaut sur la Toussaint [Aya Chitsuki]

dimanche 01 septembre 2013, 14:10:45

Quartier de la Toussaint
15 minutes après l’explosion


« Aïe... Bordel... »

Tout était noir, tout était sombre. Rachel entendait à peine sa propre voix, et ne percevait plus le monde extérieur. Sa lourde armure était devenue un épais sarcophage, une prison. Tout était désactivé, éteint, et elle ne pouvait même pas remuer le petit doigt. Tout avait été désactivé, mais, pour autant, elle sentait le souffle du vent sur certaines parties de son corps, glissant sur sa combinaison légère, censée protéger son corps. Elle grimaça, sous la douleur. Au moins, elle n’était pas morte, mais, à ce train-là, elle allait rapidement manquer d’oxygène. L’armure avait été percée à hauteur du cou, et elle pouvait donc respirer... Mais de manière très difficile. Rachel ferma les yeux, se forçant à ne pas paniquer, se disant que les secours allaient arriver. Les renforts étaient en route, elle le savait, elle avait entendu la radio... Le problème était que les renforts étaient éloignés.

Et eux étaient proches.

*Merde, on aurait pas du les sous-estimer...*

Encore une fois, la femme essaya de remuer, mais sans succès. L’armure était complètement inerte, et elle ne pouvait même pas lever la main pour abaisser la plaque sur son visage. L’impuissance... C’était vraiment la situation qu’elle détestait le plus au monde. Elle avait souvenir de s’être écrasée dans une cour de basket, en plein milieu de la Toussaint, mais tout était parti dans tous les sens. Elle avait fait une chute de plusieurs centaines de mètres. Le simple fait qu’elle soit encore en vie tenait presque du miracle.



Seikusu Base Camp
Centre de commande de la section japonaise  du SHIELD
15 minutes après l’explosion


« Comment ça, plus aucun contact ?
 -  La balise ne répond plus, Commandant ! Voyez par vous-mêmes !
 -  C’est totalement impossible, les systèmes d’urgence sont censés fonctionner dans n’importe quelle circonstance !
 -  Il n’y a pas d’erreur, le satellite fonctionne bien... Monsieur, il faut ordonner le repli, nos hommes se font massacrer...
 -  Et leur laisser l’armure ?! Vous déconnez, ou quoi ?! »

Le Commandant Browning était complètement paniqué, et il y avait de quoi. L’Opération Flatdown avait complètement foiré, après des jours et des jours d’une organisation minutieuse, en coopération avec les forces japonaises. Pour le Commandant, ça ne faisait aucun doute : il y avait un traître, et il soupçonnait naturellement les Japonais. La situation était cauchemardesque. L’Unité-1 avait été intégralement massacrée, et l’Unité-2 se repliait, tandis que les forces d’assaut japonaises avaient été prises en embuscade. Tous les détails de Flatdown avaient été communiqués à l’ennemi, et le pire était la chute d’Iron Girl. L’armure s’était écroulée comme une pierre, et, quand elle s’était reçue l’attaque, le signal GPS avait émis une brève alarme, avant de s’éteindre brusquement. Sur l’immense carte tactique de la grande pièce faisant office de centre de commandement, le pointeur correspondant à l’armure avait subitement disparu.

Dès lors, les informaticiens du SHIELD s’activaient. Ils pianotaient nerveusement sur les touches pour essayer de déterminer le point d’impact. Le plan du Commandant Browning était simple. Les ennemis leur avaient tendu un piège pour récupérer l’armure, et il comptait bien empêcher ça. L’Unité-1 n’existait plus, et il allait donc devoir compter sur l’Unité-2 pour aller la récupérer, coûte que coûte.

Comment un tel cauchemar est-il possible ? Browning s’épongea le front, couvert de sueur, s’efforçant de rester calme, voyant déjà sa tête sauter. Il serait tenu pour responsable s’il n’arrivait pas à retrouver Iron Girl, et aurait, non seulement le Pentagone sur le dos, mais aussi le père de Miss Hawkes, le général Hawkes, qui se ferait un plaisir de briser sa carrière.

L’opération n’aurait pas du déconner à ce point, il avait pris toutes les précautions d’usage. Fermant le syeux, les souvenirs de la débâcle lui revinrent à l’esprit.



Quartier de la Toussaint
10 minutes avant l’explosion


Deux unités, deux points d’attaque, une cible : un appartement miteux de la Toussaint. L’appartement était perdu dans le quartier. L’objectif était d’appréhender les cibles à l’intérieur, d’empêcher à tout prix la destruction des lieux, et de mettre la main sur le Bricoleur, ou sur des preuves. Le Bricoleur était un criminel mondialement recherché. Phineas T. Mason était un individu assez âgé, né dans le Wisconsin, qui était recherché à cause de ses inventions. Il ne portait pas le surnom du Bricoleur pour rien. C’était un criminel activement recherché, car il armait des terroristes, et, depuis quelques mois, le SHIELD l’avait mis en priorité des cibles à rechercher, dans la mesure où on le soupçonnait de fournir des armes et de l’équipement high-tech à de nombreux super-criminels. La longue enquête du SHIELD les avait amenés dans cet appartement, une planque du Bricoleur, afin de le neutraliser.

L’Unité-1, l’Unité-Bravo, était soutenue par Supergirl, et attaquait depuis le rez-de-chaussée. L’Unité-2, l’Unité-Alpha, elle, était secondée par Iron Girl, et venait depuis les hauteurs. L’Opération Flatdown se déroulait en deux attaques conjointes dans un grand appartement poussiéreux qui regroupait plusieurs pièces, sur tout un étage. Le satellite du SHIELD leur avait permis d’obtenir la confirmation de la présence de plusieurs personnes dans l’appartement. La police japonaise, dont le soutien était indispensable pour que le SHIELD puisse exercer une opération militaire, avait pour ordre de sécuriser les lieux. Pour ça, il y avait trois camions blindés remplis de troupes d’élite dans les environs, des camions camouflés prêts à intervenir si la situation se corsait.

L’opération était extrêmement importante. Elle l’était d’autant plus que Stark Industries avait récemment été victime d’une attaque informatique de haut niveau. Peu d’informations avaient filtré sur cette attaque, mais Stark Industries était très proche du SHIELD. Les rumeurs disaient que les terroristes cherchaient à obtenir les schémas tactiques de l’armure d’Iron Girl, afin de mettre au point une arme capable de la court-circuiter. Il n’y avait cependant aucune preuve tangible, les informations émanant de Tony Stark, un homme que l’armée respectait peu... Et Browning en faisait partie. Penser que ce type arrogant et prétentieux avait pu finir directeur du SHIELD, même à titre provisoire, était insupportable à admettre. Les agents de Browning avaient mené leurs recherches pour savoir ce que les pirates avaient pu voler, mais le temps avait joué contre eux.

L’Unité-1 était entrée la première, Supergirl utilisant sa vision spéciale pour voir à travers les murs, aidant ainsi à repérer les ennemis potentiels. Armés d’armes paralysantes, les soldats du SHIELD, des soldats d’exception, d’anciens militaires qui, pour leurs compétences exceptionnelles, avaient été recrutés par le SHIELD, étaient entrés dans le salon, neutralisant les criminels. Leurs tatouages indiquaient l’appartenance aux Yakuzas, comme la police japonaise l’avait signalé. On avait repéré des strip-teaseuses, ainsi que des drogues dans les bouteilles du bar.

L’appartement s’étalait sur deux étages. L’Unité-2, de son côté, était sur le toit, se scindant en deux : une équipe en rappel pour atteindre la terrasse des chambres, l’autre par les marches pour arriver à l’étage du-dessus. L’ »Unité-1 gravissait l’escalier. Une porte s’était ouverte sur un autre tueur, et une fléchette tranquillisante l’avait atteint à la nuque. Un tir parfait. Le gangster s’était écroulé comme une masse, et les agents spéciaux s’étaient avancés dans le couloir, tirant sur tout ce qui bougeait : malfrats, aussi bien que les prostituées avec lesquels ils faisaient l’amour, pour certains.

« Aucune présence du suspect, avait annoncé ABravo-Leader par son intercom à ses supérieurs.
 -  Reçu, Bravo-Leader. Poursuivez. »

Grâce à des caméras implantées dans leurs casques, on pouvait voir leurs progressions. On pouvait également mesurer leur rythme cardiaque, relativement calme. Des professionnels. Ils s’avançaient dans les couloirs, lorsque Supergirl avait froncé les sourcils, annonçant que les murs d’une pièce étaient faites en plomb, l’empêchant de voir à travers. Le rythme cardiaque des soldats avait très légèrement augmenté, sous l’effet de l’adrénaline. Formation classique d’entrée en force. Deux à gauche de la porte, deux à droite. Un cinquième se posta devant, et sortit de son équipement un miroir, pour voir autour de la porte. Il leva la main, faisant un signe que les agents comprirent clairement. Pas d’ennemis derrière, ni de pièges. Cependant, le miroir avait de gros angles morts. L’agent spécial s’était relevé, en retrait. On avait retiré l’ampoule du couloir, les soldats activant leurs lunettes de visions nocturnes. De petites bombes furent fixées à la porte, et cette dernière explosa brièvement, s’écartant de quelques centimètres. Immédiatement, un agent balança une grenade étourdissante à l’intérieur. Tous détournèrent la tête.

La bombe explosa, et ils entrèrent en masse. Bravo-Leader ouvrit la porte d’un grand coup de pied, et pointa son arme, un puissant fusil d’assaut.

Le miroir n’avait pas vu les discrets fils qui partaient sous les lattes, menant au lit, où trônait une puissante bombe.

Bravo-Leader fut le premier à voir la bombe. Mais il ne fut pas le premier à mourir. En réalité, toute l’unité mourut en même temps. La bombe était placée dans une pièce spéciale, avec des piliers porteurs, et provoqua la destruction de toute l’installation.

Ce fut l’explosion. Le moment précis, névralgique, où Flatdown dégénéra totalement.



Quartier de la Toussaint
10 secondes après l’explosion


Il y eut une intense vibration. Ensuite, Rachel, qui faisait partie de l’équipe dans l’escalier, sentit comme une vibration, et manqua tomber. La bombe était puissante, et ils se trouvaient deux étages au-dessus. Le sol se mit à trembler, la cage se fissura, et les étages supérieurs se mirent à tomber. Les agents spéciaux poussèrent des hurlements paniqués en sentant le sol se dérober sous leurs pieds. Les piliers de soutien de l’immeuble étaient extrêmement vieux, et, comme dans la plupart des quartiers de la Toussaint, n’étaient pas aux normes. Ils gémirent sous ce poids supplémentaire à porter, et ployèrent en quelques secondes.

Rachel pensa à activer son armure, tandis que le plafond leur tombait dessus, et que le sol disparaissait dans un amoncellement de gravats et d’éboulis.

Iron Girl avait réussi à sortir, au milieu de soldats hébétés, et avait perçu plusieurs explosions et fusillades au loin. Les policiers en embuscade, leurs renforts, étaient tombés dans un piège. Des Yakuzas les attaquèrent rageusement. L’un des camions fut bloqué sur place, une rafale abattant le chauffeur et son copilote. Un autre camion fut visiblement plus réactif, et réussit à s’échapper du traquenard, avant d’être piégé dans la rue, et de se défendre contre de nombreux tueurs. Rachel était en train d’aider les soldats, quand Supergirl était sortie des décombres, visiblement en pétard, son costume légèrement déchiré.

« Il faut les évacuer de là ! » avait-elle lancé.

Rachel était d’accord, et, tandis que Supergirl libérait les agents du SHIELD des décombres, balançant au loin les gravats, elle n’avait pas vu une femme se déplacer dans son dos, la ciblant soigneusement... Avant de lui balancer une décharge de kryptonite concentré. Dans un hurlement de douleur, Supergirl s’était mollement écroulée au milieu des gravats, sous un rire sardonique... Et, devant ses yeux, Iron Girl avait vu l’un des super-criminels équipés par le Bricoleur.

« Pauvre SHIELD, avait lancé la femme. Depuis que Fury est parti, vous n’êtes plus rien... »

Rachel connaissait cette femme. C’était Lady Octopus. La version féminine, plus rapide, et visiblement mieux équipée, de Doc Ock.


Carolyn Trainer avait jadis été l’assistance du docteur Otto Octavius, qu’elle avait toujours vénéré. Fidèlement soumise à ce dernier, et partageant ses délires mégalomaniaques, elle l’avait aidé à transformer une secrétaire effacée, Angelina Brancale, en une tueuse sexy et amoureuse d’Octopus, Stunner. Lady Octopus se voulait comme l’héritière de Docteur Octopus.

« Carolyn Trainer, vous êtes en état d’arrestation pour...
 -  Oh, je hais ce nom, il ne me rend pas hommage ! »

Le combat s’était enclenché, et il était évident que Lady Octopus n’était pas de taille. Elle esquivait habilement les tirs plasma de Rachel, et cette dernière choisit de s’envoler, frappant en hauteur, les tentacules peinant à l’atteindre. Pour autant, Rachel ne la sous-estimait pas. Et c’est ainsi qu’elle n’avait pas vu le complice de Lady Octopus. Sur un toit, il avait visé cette dernière avec une sorte de fusil très précis, balançant une décharge électrique qui, en atteignant l’armure, l’avait paralysé. Les tentacules de Lady Octopus avaient alors craché de l’acide, atteignant l’armure, puis Rachel s’était reçu un coup de tentacule à hauteur du cou, arrachant des morceaux de plaque, avant que la gravité n’attire à elle l’armure. Elle était tombée comme une pierre, avait heurté un mur, et s’était perdue dans les quartiers de la Toussaint.

« Retrouvez-là ! avait hurlé Lady Octopus. Nous avons besoin de cette technologie ! »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Aya Chitsuki

Humain(e)

Re : Assaut sur la Toussaint [Aya Chitsuki]

Réponse 1 lundi 02 septembre 2013, 08:46:23

Aya roulait vers les quartiers de la Toussaint. La mécano n'aimait pas trop ces quartiers, qui n'avaient tristement pas volé leur réputation. Enfin, heureusement pour elle, elle ne devait pas aller en plein cœur des quartiers, juste en périphérie. Et en plein jour, ça craignait quand même moins. Au volant de sa camionnette, la brune jeune femme ressassait cet appel qui l'avait tirée de son très cher atelier...

En plein après-midi, alors qu'elle était tranquillement occupée à régler un convecteur de puissance pour l'adapter sur le moteur de sa moto, quand le téléphone avait sonné. Aya n'aimait pas trop être dérangée quand elle bricolait, mais c'était les heures d'ouverture : le client est roi. Elle avait donc décroché, déclamé son speech de présentation, et écouté la requête. De l'autre coté de la ligne, un sénior. Celui-ci lui demandait de passer pour récupérer un appareil. La mécano se méfiât : c'était facile de se faire passer pour un vieux innocent, lui demander de venir, pour au final lui jouer un sale coup. Mais le sénior insista, parlant d'un robot rouge et jaune tombé pas loin de chez lui, dans un terrain de basket. Là, Aya cru à un canular mal préparé. Puis la radio parla d'étranges combats et explosions dans le quartier de la Toussaint. Et cinq minutes après, elle prenait le volant.

Arrivée sur les lieux, la mécano constata que l'ancien ne s'était pas payé sa pomme : un robot rouge et jaune gisait au milieu d'un cratère, lui même situé au centre d'un terrain de basket. Dommage pour le tournoi local, ça sera pour dans un mois ou deux. Aya se gara aussi près qu'elle le pu, puis mit pied à terre, un boitier à la main.

" Bon alors, c'est quoi ce machin ? "

Vieille habitude de parler seule... Aya s'approcha, puis passa son boitier à proximité de la chose. Rien ne se passa.

"Pas de réaction du DEF ? Ce truc est hors-jus ? "

Détecteur d'Énergie de Fonctionnement. Une des nombreuses créations d'Aya la technicienne. Un engin qui réagissait aux variations électromagnétiques dégagées par une machine en marche. Avec sa très haute sensibilité, il parvenait à sentir une activité électronique même au travers d'un revêtement spécial anti-magnétique.
Aya souffla, se redressa, et se gratta la tête en regardant le robot. Ce qui était sur, c'était qu'elle n'avait pas la moindre foutue idée d'où ce machin pouvait bien sortir. Si c'était un appareil d'essai militaire, un projet top-secret, pourquoi est-ce qu'il n'y en avait aucun dans les parages, de militaire ? Ça doit faire un bon quart d'heure que leur machine hyper-sophistiquée s'est crashée, quand même ! La mécano haussa les épaules : elle  avait été appelée pour évacuer cette chose, et vu que personne ne semblait en avoir quelque-chose à faire, autant se mettre au boulot. La brunette retourna dans sa camionnette, d'où elle ressortit avec un paquet de sangles. Elle s'attela alors à attacher l'engin comme elle le pouvait.

" Chié, ce que ça peut être lourd une saleté comme ça ! "

À grand renfort de juron en tout genre, Aya parvint à sangler l'appareil. Elle y attache alors le câble du système de remorquage, et l'enclenche. Avec forces raclements, le treuil finit par hisser la machine sur la plate-forme de la camionnette. La mécano monte à bord et allume le moteur.

" Bon, je verrais ce que tu as dans le ventre à l'atelier... "

Iron Girl

Humain(e)

Re : Assaut sur la Toussaint [Aya Chitsuki]

Réponse 2 mardi 03 septembre 2013, 17:29:50

« Cette cité part vraiment en couilles !
 -  Ah ouais ?
 -  J’ai grandi ici, mes parents ont grandi ici, et mes grands-parents aussi… Pêcheurs de père en fils. On était là, quand la Toussaint était autre chose que ce tas de merde rampante... On a tout vu, on a vu notre pays tomber aux mains des capitalistes pour repousser les cocos et les Chinois. Mais ça... Merde, c’est vraiment le bordel, ici ! Ça se résume plus que le voleur et le voleur, si tu vois ce que je veux dire... »

Danzou ne voyait pas très bien, mais il se moquait un peu de ce que disait Aiji. La seule chose qui importait à Danzou était de retrouver rapidement l’armure. Il espérait que, avec ça, Haiko, son kyodai, soit son supérieur, lui permettrait de monter dans la hiérarchie. Danzou et Aiji n’étaient en effet que de vulgaires shatei, les hommes de mains. Des cloportes insignifiants, mais, au sein des Yakuzas, votre talent personnel vous permettait de monter. Rien à voir avec le clan policier, où il fallait être le fils d’un grand flic pour espérer être autre chose qu’un agent de la circulation. Danzou et Aiji avaient rejoint les Yakuzas pour protéger leurs familles, leur quartier. Avec la crise économique des années 1990’s, la sécurité des quartiers s’était dégradée.Les gangs de rues étaient de plus en plus agressifs, impliquant une criminalité sauvage, mal organisée, une concurrence que les Yakuzas s’efforçaient de réprimer... Et, contrairement à la police, leurs ennemis n’avaient pas de droits à faire valoir devant leurs armes à feu. C’est ce qui, pendant des années, avait justifié la situation de quasi impunité dont les Yakuzas avaient bénéficié. Malheureusement, les traditions se perdaient. La population ne voyait plus la mafia japonaise comme une protection, mais comme un oppresseur... Et force était d’admettre que le clan des Guramu, auquel Danzou et Aiji appartenait, n’allait pas arranger les choses.

Les Guramu constituaient l’un des clans les plus vieux et les plus influents de Seikusu. Pour autant, il ne respectait aucune tradition, et respectait la loi des Américains : celle du dollar. Les Guramu trempaient dans tous les trafics illégaux de Seikusu, et vouaient une grande importance à contrôler certains trafics « spéciaux » de Seikusu... Comme la vente d’esclaves hybrides, des mutants mi-humains mi-animaux. Sans parler des armes, ainsi que du trafic de fisstech... Tout cela donnait aux Guramu une fortune considérable, mais leur amenait également des ennemis dangereux, comme le SHIELD... Et les super-héros costumés. Et, parmi eux, il y avait leur mentor, l’image de marque, une salope qu’on voyait toujours à la télévision : l’Officier Rachel Hawkes, alias Iron Girl. Elle énervait l’Oyabun, le Parrain des Guramu, et il s’était allié avec des individus puissants pour la supprimer. Maintenant, il fallait retrouver l’armure, et la ramener.

Les deux Yakuzas se rapprochaient donc de la cour de basket, avançant dans des ruelles silencieuses. Le soir allait bientôt se coucher. La nuit promettait d’être agitée.



Rachel ne sentait pas qu’on la tirait... Du moins, pas totalement. L’armure était un sarcophage étouffant, et elle comprenait mieux ce qu’on ressentait, maintenant, quand on était une momie. Sa respiration était lente, difficile, mais elle sentait clairement son corps remuer.

*Que se passe-t-il ?*

Qu’est-ce qui la traînait ? Il ne s’agissait sûrement pas d’agents du SHIELD, car on lui aurait ôté le casque pour la laisser respirer. Rachel refusa de laisser la panique s’imposer. Sa respiration était très faible. Lentement, mais sûrement, elle était en train d’&étouffer, ne s’étant jamais sentie aussi faible.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Aya Chitsuki

Humain(e)

Re : Assaut sur la Toussaint [Aya Chitsuki]

Réponse 3 vendredi 06 septembre 2013, 22:47:56

Aya se gara devant l'entrée de son atelier, pas mécontente d'arriver. Cet engin qu'elle avait ramassé mettait à mal les suspensions de sa camionnette. Puisque visiblement aucun client ne se profilait, la mécano déclara une fermeture exceptionnelle. Ah, les joies d'être son propre patron...

" À nous deux, le tas de ferraille. "

Depuis qu'elle avait récupéré ce robot, Aya brulait de savoir ce qui se cachait à l'intérieur. Elle était un peu comme un otaku qui met par hasard la main sur une version édition limitée de son anime préféré. La mécano commença par le décharger de la camionnette, pour le trainer tant bien que mal au centre de son atelier.

" Et maintenant, voyons ce que tu as dans le ventre. "

Bien sur, on n'ouvre pas une machine sans savoir ce qu'il y a dedans. Aya allume donc un des nombreux appareils se trouvant autour d'elle. L'engin commence à siffler, pendant qu'elle tripote une série de boutons, avant de braquer sur son sujet d'étude un long bras articulé terminé par un genre d'antenne satellite modèle réduit. La mécano regarde alors l'écran, lequel affiche une grosse tache blanche.

" OK, présence de plomb... Génial, du coup l'imagerie au rayon X sert à rien... "

Aya pianote sur la console de l'appareil. Échographie, résonance magnétique, balayage électronique, toutes les méthodes d'imagerie y passent. Et la mécano, bloc-notes dans une main, crayon dans l'autre, notait ce que l'écran lui montrait.
Au bout d'une demi-heure, plusieurs feuilles avaient été affichées, tout un tas de diagrammes faits à l'arrache du robot. Enfin, robot... Durant ses imageries, Aya avait vu un corps humain à l'intérieur. Mince, ce n'était pas un robot, c'est une armure ! Le sang de la mécano bouillait maintenant : elle voulait en savoir plus, et étudiait les diagrammes.

" OK, donc ça au centre, c'est la source d'énergie. On dirait un genre de réacteur... Donc, l'énergie va là, là et là en priorité... Dans les mains, les pieds et la tête. Marrant, ça ressemble à des projecteurs, à ces endroits. Et la tête, c'est pour l'ordinateur embarqué ? D'ailleurs, il y a moyen de se brancher sur ce machin ? "

À force de chercher, on finit par trouver. En palpant l'armure, puisque c'en était une, sous toutes les coutures, Aya découvre un clapet s'ouvrant sur une série de prises. Ni une ni deux, la brunette amène son ordi et toute une batterie de cables, puis raccorde le tout ensemble. Les infos ne tardent pas à arriver. Et la brunette, abasourdie, tente d'y mettre de l'ordre.

" Woho, mollo l'ami ! Bon, alors... Ça, c'est l'affichage... Ça, le système de réalité augmentée... Tient, c'est quoi ce programme ? "

La chance ! Visiblement, les ingénieurs derrière cet engin avaient tout prévu : un système d'urgence qui devait, d'après la description fournie, ouvrir l'armure. Sachant qu'il y avait un bonhomme à l'intérieur, Aya activa le programme sans tarder. Dans une série de cliquetis métalliques, les verrous sautèrent, permettant à la brunette d'écarter les pièces d'armure. Et à l'intérieur, se trouvait une femme à la chevelure rousse, visiblement assommée. La mécano se gratta la tête, encore. Que faire que faire ? Bon, dans un premier temps, mettre celle-là sur un meilleur lit que cette armure, plutôt sur le canapé du salon. Après, on verra... Aya souleva la femme inerte, et se dirigea vers la partie logement du bâtiment.

Iron Girl

Humain(e)

Re : Assaut sur la Toussaint [Aya Chitsuki]

Réponse 4 dimanche 08 septembre 2013, 00:25:00

SUPERGIRL

La kryptonite... Kara manquait vraiment d’expérience, et le fait d’être la femme la plus puissante de toute la Terre n’encourageait pas vraiment à la prudence. Au milieu des décombres, elle repoussait lentement les débris, en toussant, attendant que les effets de la kryptonite s’estompent. Ce n’était pas Lady Octopus qui lui avait fait ça, mais d’autres hommes... Et elle avait bien du mal à avancer. Elle n’avait pas surveillé ses arrières, faisant preuve d’une vigilance grave. Comment diable pouvait-elle espérer être une super-héroïne, si elle commettait des erreurs aussi classiques ? Ceci étant dit, Kara avait passé dix années d’oisiveté dans le monde d’où elle venait, sans jamais remettre son costume. En arrivant dans cet autre monde, et en neutralisant des braqueurs, elle avait retrouvé une seconde jeunesse, retrouvant de la joie à endosser un costume, à voir les sourires des gens, à se dire qu’elle œuvrait pour le bien commun.

*Aïe, j’ai mal partout…*

Son costume était déchiré, et la kryptonite était dans son sang, la rendant encore plus faible qu’une humaine. Elle toussait, crachant du sang, toujours ensevelie. Elle entendait les flammes, les sirènes des véhicules de secours. La bombe avait été puissante, et tout avait dégénéré en quelques secondes. Elle n’arrivait pas à sortir des décombres, n’ayant plus la force, mais elle entendait des vrombissements. Des choses s’agitaient autour d’elle, et une lumière blafarde l’éblouit alors.

« On a retrouvé Supergirl ! On a retrouvé Supergirl ! »

On lui hurlait dans les oreilles, et elle sentait un souffle rapide sur son corps, remuant sa cape rouge trouée. Un hélicoptère du SHIELD était là, et on la souleva. Elle était extrêmement faible, et n’arrivait même pas à tenir sur ses jambes.

« Ramenez-là à la base ! Vite !
 -  N-non, je... »

Sa voix était trop faible, et elle se mit à cracher du sang. La lumière l’aveuglait, et de nouvelles mains la saisirent, la mettant sur l’hélicoptère. Elle vit un homme en blouse blanche, qui la força à ouvrir les paupières, inspectant ses yeux avec sa lampe. Kara aurait voulu s’envoler, mais il n’y avait rien à faire. Ses oreilles sifflaient, elle voyait les lèvres du médecin remuer, mais elle n’entendait plus rien, tandis que l’hélicoptère s’envolait. Elle ne sentait même plus l’air frais sur son visage, comme si un voile recouvrait tous ses sens. Il fallait encore retrouver Rachel, et neutraliser Lady Octopus. Rien d’autre n’avait d’importance, mais elle en était tout simplement incapable.

Kara maudissait son impuissance, mais la fatigue était trop forte. Elle luttait contre le sommeil, alors que le médecin lui donnait des gifles, probablement pour l’empêcher de dormir. Le rayonnement des étoiles jaunes modifiait sensiblement les capacités des Kryptoniens, mais ceci entraînait des effets secondaires, notamment une réaction chimique forte de rejet du corps vis-à-vis des éléments issus de Krypton, comme la fameuse kryptonite. Une exposition prolongée à la kryptonite verte pouvait tuer le Kryptonien, et la kryptonite circulait dans ses veines.



RACHEL HAWKES

Rachel était désormais inconsciente. L’oxygène lui manquait trop, et, pour survivre, son cerveau avait volontairement coupé toutes les fonctions non vitales du corps. Rachel comatait, son cœur fonctionnant au ralenti. L’oxygène manquait, et ses poumons fonctionnaient au ralenti. Mourir dans son armure, l’objet censée la protéger, ce serait un comble... Elle ne sentait donc pas la jeune femme s’amuser avec son armure, et, quand cette dernière actionna le système d’urgence, l’armure ne s’ouvrit pas en deux, mais se rétracta totalement... Ou presque. En théorie, elle aurait du totalement se rétracter pour ne laisser plus que la pile énergétique, mais, comme elle était endommagée, certaines plaques coinçaient, émettant des raclements, ne pouvant pas se replier sur les autres, et l’armure resta donc coincée.

Cependant, plusieurs plaques étaient parties, notamment celles autour de la tête de Rachel, sur son corps, et dans son dos. Ses yeux plongeaient dans l’obscurité sentirent la lumière, et l’air fila dans ses narines, dans sa bouche... Cependant, comme son corps fonctionnait au ralenti, cet afflux d’oxygène provoqua un surplus inattendu dans ses canaux respiratoires. Concrètement, Rachel se mit à éternuer, à tousser, en rouvrant faiblement les yeux. Elle pouvait désormais remuer les doigts, ses bras étant libres. Il n’y avait qu’autour de la taille que les plaques la bloquaient, et elle leva faiblement une main.

« Où... Hufff... Où suis-je ?! »

La lumière l’aveuglait, et elle ouvrait lentement les yeux, parlant d’une voix faible et éteinte. Lentement, difficilement, la mémoire était en train de lui revenir.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Aya Chitsuki

Humain(e)

Re : Assaut sur la Toussaint [Aya Chitsuki]

Réponse 5 lundi 07 octobre 2013, 19:34:31

« Où... Hufff... Où suis-je ?! »

Et ben, elle revenait de loin celle-là. Aya ne s'y connaissait pas trop en médecine, son savoir se limitant à comment soigner les blessures qu'elle s'infligeait en bricolant, mais il lui semblait clair que cette femme avait failli asphyxier dans son scaphandre. Une chance qu'elle ait ouvert l'armure, même si celle-ci, probablement avec les dégâts de la chute, coince et n'est pas correctement repliée. Qu'à cela ne tienne, la mécano se saisit de ses outils et, en un tour de main, libère complètement la rouquine de la carcasse de métal.

" À l'atelier Chitsuki - Chitsuki, c'est moi. J'aurais bien deux-trois questions à te poser, et toi aussi je suppose, mais tu vas commencer par te reposer un peu avant, t'en penses quoi ? "

Etant donné tout le temps passé dans cette armure, à suffoquer, sans compter le choc de la chute, la mécano estimait légitime que cette femme ait droit à un peu de repos. Aya alla fermer la devanture de son atelier, puis retourna auprès de la femme.

" On va aller dans un coin plus confortable, ok ? "

Joignant le geste à la parole, la brunette souleva la rouquine, et l'emmena vers son habitat. Heureusement pour elles, l'escalier est large et peu pentu, ce qui permet à la mécano de hisser la militaire - du moins, elle suppose que s'en est une - sans trop de difficultés. Elles entrent ainsi dans le loft de la mécano, qui dépose son "invitée" sur le canapé, sans prendre garde au désordre ambiant (notamment une boite de pizza vidée de son contenu, et des fringues un peu partout...).

" Tu veux un truc à boire, ou à manger, peut-être ? "

Iron Girl

Humain(e)

Re : Assaut sur la Toussaint [Aya Chitsuki]

Réponse 6 mercredi 09 octobre 2013, 00:42:53

La lumière était aveuglante. Elle était sortie de ce sarcophage, et ses sens se réveillaient. Ses oreilles sifflaient, sa vision était floue, et elle cligna plusieurs fois des yeux, pouvant à nouveau remuer ses membres. L’air, qui lui manquait, s’insuffla avec force dans ses poumons, la faisant tousser. La femme lui parlait, et Rachel crut comprendre qu’elle était dans un atelier. Qu’est-ce qu’elle faisait dans un atelier ? De mémoire, elle s’était écrasée dans les profondeurs de la Toussaint. Quelqu’un avait donc du la récupérer par la suite, probablement cette femme... Et, si elle avait réussi à ouvrir l’armure, c’est qu’elle devait des connaissances en mécanique. L’armure était complètement déchargée, et plus rien ne fonctionnait, plus aucune commande. Même les systèmes d’urgence et les générateurs auxiliaires avaient été coupés, ne laissant plus que les commandes manuelles pour ouvrir l’armure, ce que cette femme avait fait.

Chitsuki... C’est comme ça qu’elle s’appelait. Chitsuki... Ce nom ne disait rien à Rachel, qui sentit la femme l’aider à se soulever. Rachel avait la gorge sèche, n’arrivait pas encore à parler, n’émettant que des croassements, et s’aida de Chitsuki pour retrouver l’usage de ses jambes. Elle avait l’impression d’être portée par deux tiges en plastique instables, qui menaçaient de se briser comme des brindilles si elle avançait un peu trop vite. Rachel sentait peu à peu ses sens revenir normalement. Elle avait très chaud, et se retrouva sur un canapé, dans ce qui ressemblait à un grand garage. Sa tête fila sur el côté, évitant de croiser l’ampoule centrale, et elle vit un carton de pizza vide dans un coin. Des vêtements jonchaient le sol ici et là, formant un joli décor.

*Voilà une fille qui n’a pas du avoir un Hawkes comme père...*

Rachel avait toujours soigneusement veillé à ce que sa chambre soit propre et bien rangée. Comme son père aimait à le dire, une chambre mal rangée était le signe d’un esprit mal ordonné, et la discipline était une notion fondamentale à l’éveil de tout être humain, que ce soit au travail, ou même au quotidien. Il fallait se tenir le dos droit, ne pas poser ses mains sous la table, soigneusement ranger chaque livre à la bibliothèque, plier chaque vêtement, et faire son lit. Rachel avait eu une éducation stricte, mais comprenant aussi beaucoup d’amour, ce qui avait empêché d’en faire une junkie défoncée au crack dans les ruelles d’East Los Angeles.

« Tu veux un truc à boire, ou à manger, peut-être ? »

Elle l’entendait maintenant plus distinctement. Rachel secoua la tête.

« Je... Eau... »

Rachel voulait surtout lui dire d’appeler la police, de se dépêcher. Il fallait prévenir le SHIELD qu’elle était là, afin qu’une équipe soit envoyée pour réparer l’armure. Comment les choses avaient pu dégénérer à ce point ? Iron Girl avait du mal à comprendre comment elle avait pu se retrouver là, avec l’armure complètement paralysée... Elle ignorait si Lady Octopus avait été neutralisée, si le Bricoleur avait été appréhendé. Leur opération savamment organisée avait viré à la catastrophe complète, et elle était crevée. Épuisée, avec une forte envie de dormir. Qu’elle soit encore en vie et en un seul morceau tenait du miracle, tout simplement.

Affalée sur le canapé, Rachel avait du mal à conserver les yeux ouvertes. Ses pupilles lui semblaient lourdes, ses oreilles continuaient à bourdonner, mais elle savait que ce n’était que le contrecoup de sa chute. Il fallait juste attendre un peu que son corps se remette. Ensuite, elle pourrait partir à l’assaut.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Aya Chitsuki

Humain(e)

Re : Assaut sur la Toussaint [Aya Chitsuki]

Réponse 7 mercredi 19 mars 2014, 20:06:43

Le désorde ambiant n'était pas passé inaperçu aux yeux de l'hote de la mécano. Aya avait meme cru décerner une lueur désaprouvant tout cela, mais cela lui faisait ni chaud ni froid. Elle était chez elle, mince !
Néanmoins il y avait plus important que ce genre de basse considération, il y avait cette fille qui était passé à deux doigts de la suffocation, et qui maintenant aurait bien besoin d'un remontant. Aya executa la demande de la rousse et alla chercher une bouteille d'eau et un verre dans la kitchenette. La brunette posa le tout sur la table basse, servi un verre et le tendit à la rouquine.
Une bonne centaine de questions brulait les levres d'Aya, la majorité concernant l'armure qui reposait dans l'atelier, et qui était de loin la machine la plus technologiquement aboutie que la mécano avait pu voir jusque là. Son esprit s'emballait en imaginant les possibilités et applications qu'elle pourrait retirer de l'analyse d'un tel appareil. Bon, il y avait de bonnes chances que cette armure soit placée sous le sceau "Top-Secret-donc-pas-touche-ou-on-te-colle-10-ans-de-placard", et qu'Aya se fera envoyée bouler, mais qui ne tente rien n'a rien. La mécano attendit donc poliment que la fille se remette, puis attaqua la première.

" Bon, je ne veux pas te brusquer, mais je mérite bien quelques explications non ?
Premièrement, d'où vient cette armure ? C'est à l'armée ? Qu'est-ce qu'il s'est passé pour qu'elle soit dans cet état ? Il y a possibilité de l'examiner ?

Oh, j'oubliais, moi c'est Aya Chitsuki, la proprio de l'atelier Chitsuki - c'est là où on se trouve. On m'avait appelé pour récupérer une machine tombée du ciel - toi en fait. C'est moi qui ai ouvert ton armure pour te sortir de là - il était temps d'ailleurs.
"

Iron Girl

Humain(e)

Re : Assaut sur la Toussaint [Aya Chitsuki]

Réponse 8 jeudi 20 mars 2014, 02:12:38

Danzou et Anji ne purent que constater l’inévitable : l’armure n’était pas là. Un joli cratère trônait au milieu de la cour de basket, mais il n’y avait pas d’armures. Il y avait quelques impacts, des éclats minuscules, des bouts de ferraille, mais l’armure semblait s’être volatilisée.

« Tu crois que les gaijins ont eu le temps de récupérer l’armure ? demanda l’un des tueurs.
 -  Les Américains ne sont pas à San Fransisco, répliqua Danzou. Même la police hésite à s’engager dans certains quartiers de la Toussaint. Ils n’ont pas pu être plus rapides que nous, pas après la déculottée qu’ils ont reçu. Crois-moi, ils doivent encore être en train de compter leurs morts et de panser leurs blessures. »

Pour autant, ils risquaient de rapidement réagir, et Danzou et Anji tenaient à mettre la main sur l’armure avant que cela n’arrive. L’Oyabun avait été très clair : il voulait cette armure. Leur chef n’avait pas peur des Américains. Les Guramu étaient à Seikusu depuis très longtemps, depuis l’ère Edo. Les premiers Guramu avaient été des bakuto, des joueurs professionnels, qui avaient la main sur les jeux de hasard. La fortune initiale de l’ancêtre d’Akihiro Guramu avait commencé par là, alors que Seikusu était encore un petit port en pleine expansion. Ils avaient profité de l’industrialisation entamée sous l’ère Meiji pour s’enrichir, participant activement à l’industrialisation de la région, soutenant le gouvernement dans leur lutte contre les samouraïs, particulièrement contre Takamori Saigō, qui avait tenté, en 1877, de préserver les samouraïs, et d’instaurer un gouvernement plus vertueux, moins corrompu par les gaijins et la transformation du monde en un vaste système mercantile où l’argent était maître-roi. Les Guramu avaient ainsi été des bakuto, mais aussi des Machi-Yokko, servant les villes, protégeant Seikusu. Durant le 17ème siècle, ces gens s’étaient regroupés pour défendre la population de bandits de grand chemin, des rônins qui avaient émergé suite à la démilitarisation du Japon à l’occasion de l’instauration du shogunat Tokugawa. Cette histoire était très connue des Guramu, et Danzou la connaissait. Pour gravir les échelons au sein de cette puissante famille, il était nécessaire d’en connaître les racines. Les Américains étaient là depuis 1945. Les Guramu, eux, protégeaient cette ville depuis le début du 17ème siècle. Aussi, quand Danzou affirmait que les Yakuzas pouvaient damer le pion des Américains dans la Toussaint, le quartier historique de la ville, ce n’était pas des paroles en l’air.

Danzou comprit rapidement que quelqu’un avait du traîner cette armure. Il imaginait mal un simple roturier le faire, ou un vulgaire ouvrier.

« Il faut trouver celui qui s’est amusé à prendre cette armure, estima-t-il donc.
 -  Il doit sûrement s’agir d’un ingénieur, ou d’un mécanicien. Il n’y en a pas des masses dans la région.
 -  Élargis aussi aux garagistes. Plus vite nous retrouverons l’armure des Longs-Nez, mieux ce sera. »

Tandis que Danzou et Anji, ainsi que les autres Yakuzas, continuaient leurs recherches, Rachel, elle, commençait lentement à émerger. Elle accepta volontiers le verre d’eau, désaltérant sa gorge desséchée, alors que la mémoire, peu à peu, lui revenait. L’opération millimétrée du SHIELD, en partenariat avec la police... Elle avait toujours été contre l’intervention de la police, en estimant que le taux de corruption était trop fort au sein de cette dernière. D’un point de vue juridique, le SHIELD avait préféré faire appel à eux au nom de la souveraineté du Japon, et aussi pour avoir plus de soutien si jamais les choses tournaient au mal. Avec le recul, ce plan, qui avait l’air si génial, avait été totalement foireux. Les ennemis, surtout, avaient réussi à désactiver totalement les systèmes de son armure, ce qui laissait entendre qu’ils avaient du obtenir les schémas techniques de cette dernière. Or, à moins d’avoir un espion infiltré au sein du SHIELD, il était impossible de parvenir à le faire... Comment diable avaient-ils bien pu faire ?

Cette question la tracassait, et elle en sortit quand la mystérieuse femme revint. Rachel avait toujours du mal à croire qu’une femme, seule, avait pu ouvrir l’armure... Il était possible que ce soit un piège, mais, honnêtement, Rachel n’était pas en état de se battre.

« Bon, je ne veux pas te brusquer, mais je mérite bien quelques explications non ? Premièrement, d'où vient cette armure ? C'est à l'armée ? Qu'est-ce qu'il s'est passé pour qu'elle soit dans cet état ? Il y a possibilité de l'examiner ? »

La rafale de questions vint. Rachel n’était pas paranoïaque, et, de toute manière, elle estimait qu’il y avait, dans cette série de questions, une sorte de légitimité. À sa place, elle en aurait sans doute posé autant.Elle se racla lentement la gorge, et sa mystérieuse sauveteuse poursuivit alors :

« Oh, j'oubliais, moi c'est Aya Chitsuki, la proprio de l'atelier Chitsuki - c'est là où on se trouve. On m'avait appelé pour récupérer une machine tombée du ciel - toi en fait. C'est moi qui ai ouvert ton armure pour te sortir de là - il était temps d'ailleurs. »

On l’avait... Appelé ? Rachel cligna lentement des yeux.

« Qui... Qui t’a appelé ? »

Réalisant alors qu’elle n’avait répondu à aucune des questions de la femme, Rachel reprit :

« Je...Je m’appelle Rachel Hawkes, je travaille pour le SHIELD... L’armée américaine, si tu préfères, même si ce n’est pas... Exactement ça. Cette... Cette armure, elle... Elle appartient bien à l’armée, et... Ce qui s’est passé, c’est que... Il y a une intervention musclée, et... Visiblement, je me suis reçue une décharge qui a désactivé tous les systèmes de l’armure. Sans ton aide, je crois que je serais morte asphyxiée dans ce sarcophage. Mais... Qui t’a appelé ? Je... Je n’ai jamais entendu parler de toi... »

Avoir autant parlé avait fatigué Rachel, et on l’avait senti, à la manière dont ses phrases étaient hachées, découpées. Elle peinait à rassembler ses idées. Elle avait encore besoin de repos.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Aya Chitsuki

Humain(e)

Re : Assaut sur la Toussaint [Aya Chitsuki]

Réponse 9 jeudi 20 mars 2014, 20:17:02

Aya fit rapidement le tri dans ce que venait de lui dire la rousse.
En premier lieu, elle s'appelait donc Rachel, et travaillait pour une organisation militaire américaine probablement secrète. C'était aussi cette même organisation qui devait être à l'origine des événements à la Toussaint, bien que la mécano n'en sache pas plus, les médias ayant fait de la rétention d'informations. Etant donné ce que lui disait la militaire et au vu des dégâts de l'armure, Aya suspectait l'implication de quelque gros bonnet afin d'étouffer l'affaire... Mais bon, tout ce qui intéressait la brunette dans cette affaire, c'est qu'elle avait posé la main sur une merveille technologique, et qu'elle avait la ferme intention d'en aprrendre un max tant qu'elle se trouvait dans son atelier ! Mais avant ça, il y avait une Rachel intriguée à gérer.

" Pas étonnant que tu ne me connaisse pas, je suis une simple mécanicienne civile, moi.
Et pour ton autre question, ton crash n'est pas passé inaperçu. Un retraité m'a téléphoné pour me dire qu'une machine s'était écrasée non loin de chez lui. J'ai une petite réputation de bidouilleuse de machines, pas mal de gens font appel à moi pour me confier des appareils, et comme personne ne semblait s'intéresser à toi, il a pensé que je pourrais faire quelque-chose.

Seulement cette armure appartient à l'armée américaine, je ne pourrais pas la bidouiller à souhait, chiotte...
"

Aya remballa ses pensées et resservit un verre à Rachel. C'était clair qu'elle ne s'était pas encore complètement remise de son asphyxie, elle en aura encore pour quelques temps. La mécano brûlait d'envie d'aller plonger ses mains dans les entrailles de l'armure, mais pour cela elle avait besoin de l'aval de la militaire si elle ne voulait pas passer en cour martiale. Fichue législation !

Iron Girl

Humain(e)

Re : Assaut sur la Toussaint [Aya Chitsuki]

Réponse 10 vendredi 21 mars 2014, 01:39:01

En réalité, il était probable qu’Aya regardait peu les informations télévisées. Rachel Hawkes ne cherchait pas à se cacher, et le projet Iron Girl s’inscrivait dans le cadre d’une réponse publique du SHIELD : le Projet Initiative. Ce projet était né suite à la catastrophe de Stamford. Cette petite bourgade avait connu une attaque terroriste suite à un combat entre un groupe de mutants à la manque, les New Warriors, et un mutant extrêmement dangereux, Nitro. Nitro avait tué des centaines d’âmes, déclenchant une catastrophe qui avait eu, pour les Américains, le même impact que les attentats du 11-Septembre. Cette explosion avait conduit le Congrès à mettre en place une loi qui avait pour but de recenser les supers-héros, d’en faire des fonctionnaires, comme les pompiers ou les policiers, ce qui revenait à dévoiler leurs identités publiques. Beaucoup de supers-héros avaient cependant refusé de s’immatriculer, et étaient officiellement devenus des clandestins, effectuant un exercice illégal de la justice, sans aucun mandat. Le SHIELD avait formé des équipes de supers-agents pour les traquer, et une armure spéciale : Iron Girl. L’armure avait été faite à l’aide de Stark Industries, des scientifiques du SHIELD, et à l’aide d’un générateur extrêmement particulier, puisqu’il fonctionnait grâce à l’antimatière. Rachel l’ignorait, mais ce générateur venait tout droit d’une autre planète, de Novac. Depuis lors, le SHIELD avait annoncé publiquement, à la télévision, que ses agents participeraient étroitement avec la police pour mettre fin à l’endiguement de la hausse de la super-criminalité dans la commune de Seikusu. Rachel avait été interviewée plusieurs fois, mais il est vrai qu’elle boudait un peu les médias. C’était une militaire pure souche, après tout.

Aya lui expliqua qu’elle était une simple « mécanicienne civile », et qu’elle avait été appelée par un « retraité ». Rachel hocha lentement la tête, reprenant peu à peu son souffle. Elle entendit également Aya murmurer en grognant, ce qui la fit sourire.

« Hum... Si tu as réussi à ouvrir l’armure toute seule, c’est que tu dois être assez talentueuse... Je te dois la vie. Des individus très dangereux recherchent cette armure, tu t’es potentiellement mise en danger en m’aidant... »

Rachel le lui disait, afin qu’elle le comprenne. Le SHIELD devait sûrement la rechercher, mais, si l’armure avait été désactivée, il était impossible de la pister. Elle envisagea de passer un coup de téléphone, mais elle se doutait que les Yakuzas devaient espionner les conversations. Rachel ne disposait plus d’une ligne de communications sécurisées, et elle ne pouvait pas donc prendre le risque de signaler sa position. Il lui fallait trouver un autre moyen. Internet ? Elle pouvait contacter le SHIELD par ce biais, mais ça reviendrait ensuite à devoir détruire l’ordinateur d’Aya, afin de ne pas laisser de traces.

« Tu as l’armure, je suppose ? Il... Il y a un système de communications intégrée à cette dernière... Si tu pouvais réussir à remettre en marche les systèmes d’alimentation... Quoique, même ça, ce sera suffisant. Si l’alimentation refonctionne, la puce de secours devrait s’allumer, et localiser immédiatement ma position. Ainsi, on pourra venir me secourir, te protéger... Et éventuellement te proposer un job. »
« Modifié: vendredi 21 mars 2014, 10:06:07 par Iron Girl »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Aya Chitsuki

Humain(e)

Re : Assaut sur la Toussaint [Aya Chitsuki]

Réponse 11 vendredi 21 mars 2014, 22:31:44

Aya mangeait du pain béni. On lui demandait de réactiver l'armure et d'activer un système de communication intégré. Elle allait pouvoir bidouiller l'armure, une envie qui la démangeait depuis un bon moment. La mécano avait tellement hate de se mettre au travail qu'elle avait complétement occulté le reste de ce qu'avait dit Rachel, à propos d'une possible mise en danger, de personnes mal-intentionnées et tout le reste. De toute façon, dès qu'il était question d'une machine, même un Shinigami ne saurait faire reculer Aya. Et puis, parmi le tas de choses qu'elle avait bricolé, il ne se trouvait pas que d'inoffencifs gadgets...

" J'avais justement commencé à analysé ton armure, avant de m'apercevoir que tu étais coincée à l'intérieur. Puisque tu m'y autorises, je vais aller de ce pas voir ce que je peux faire pour remettre l'armure en état de marche, ou au moins faire en sorte que le système de communication puisse fonctionner. "

Aya se dirigea vers la porte de son atelier, avant de s'interrompre pour préciser à Rachel :

" Je préfère te prévenir, car tu ne t'en n'es surement pas rendue compte en montant, mais mon atelier est assez fourni en machines en tout genre, ne fais pas attention, OK ? "

Et la mécano poussa la porte. Les deux femmes débarquèrent sur la plate-forme qui donnait accès à l'atelier-hangar en contre-bas. Comme l'avait annoncé Aya, l'endroit était particulièrement chaotique, la grande pièce voyait chaque parcelle d'espace disponible être occupée soit par un établi, soit par des rangements, soit par une machine dont l'utilité exacte n'était connue que de sa conceptrice. Aya slalooma habilement jusqu'à l'endroit où elle avait laissé l'armure lorsqu'elle s'était occupée de Rachel.
La machine était toujours posée sur ce qu'Aya appelait "la table d'opérations". Non loin se trouvait une petite table à roulettes, un ordinateur posé dessus était relié à l'armure par plusieurs cables. L'écran toujours allumé montrait une barre de chargement pleine, visiblement pendant que la mécano secourait la militaire, le programme avait continué de tourner. La brunette commença à faire défiler le contenu de l'écran.

" Je ne sais pas trop avec quoi ils ont pu faire ça, mais ils ont saturé l'électronique embarquée de l'armure. En gros ils ont causé une surtension, ce qui a entrainé un court-circuit, ce qui a fait planté le programme. La vraie mauvaise nouvelle, c'est que ça s'est produit tellement vite - ou alors c'est à cause de la chute, que le rapport erreurs est corrompu : impossible de connaitre la nature exacte de l'avarie. L'idéal, comme la source d'énergie tourne toujours, serait qu'il y ai juste à relancer les protocoles. Mais dans le pire des cas, un composant a cramé et il va falloir y aller à tatons pour savoir lequel... "

Aya enchaina plusieurs manipulations informatiques, bloquée dans sa tentative de relancer le programme qui faisait fonctionner l'armure par les sécurités intégrées aux protocoles, qui ne reconnaissaient pas son ordinateur. Elle devait donc, chaque fois que le programme la rejetait, identifier le protocole responsable et le shunter manuellement. Et quand elle put enfin lancer le programme, elle fut récompensée par un magnifique "Pas de Réponse" écrit en rouge.

" Et galère, c'est bien ce que je craignais, va falloir sortir la boite à outils... "

Comme le redémarrage bloquait complétement, cela voulait dire que l'ordinateur central était endommagé. Aya se replongea dans les croquis qu'elle avait réalisé, à la recherche de ce fameux ordinateur.

" J'aurais pourtant juré avoir vu quelque-chose de ce genre... Dans le casque ? Non, c'est pour l'affichage... Ah, voila, au dessus de l'alimentation ! "

Restait ensuite à accéder aux circuits... Et la mécano devait reconnaitre que les concepteurs connaissaient leur affaire : pas le moindre rivet ou boulon, pas de mécanisme d'ouverture, rien. Aya dut se résoudre à découper le carter, priant pour que ni Rachel, ni ses supérieurs ne lui en tiennent rigueur.
La plaque de métal retirée, l'avarie devient évidente : une trace de brulé, un composant avait cramé. Aya alla chercher une loupe pour en connaitre les détails.

" Je confirme l'hypothèse de la surtention, le transistor est complétement naze. Ils ont du utiliser un rayonnement électro-magnétique sacrément puissant pour en arriver à ce résultat...
Bon c'est quoi sa norme, à lui ?

Nom de !! Bonjour la chienlie !
"

Le problème avec les appareils high-tech, c'est qu'ils utilisent souvent des composants qu'on ne trouve pas au combini du coin...

" Et merde, et comment je remplace ça moi ? À moins que... "

Un transistor permet de modifier les caractéristiques d'un signal électrique, or ce qu'il y a de bien en électronique, c'est qu'il est possible de parvenir aux mêmes résultats avec des circuits différents, tout est une question d'assemblage. Et Aya, si elle ne possédait pas le bon modèle de transistor, avait des quantités de diodes, résistances, condensateurs et autres composants qui n'attendaient que d'être utilisés. La mécano allait concenvoir une émulation du transistor défectueux.
Il lui fallu néamnoins plus d'une demi-heure pour cela, le temps de calculer toutes les valeurs, puis d'assembler les composants sans faire de faute. La brunette contempla une minute son petit montage. C'était vraiment du bricolage artisanal, les composants avaient été soudés directement entre eux et non sur une plaque,question de temps. Aya avait fixé le tout sur une armature en plastique, puis racorda le tout dans l'armure à l'aide de fins cables.

" Bon, je reconnais que c'est pas super-classe comme ça, et ça ne vaudra pas le composant originel - à vrai dire, c'est très possible que ça crame dans l'heure - mais ça devrait faire l'affaire le temps de passer ta communication, Rachel.
Et maitenant, l'heure de vérité...
"

Aya retourna à son ordinateur et enclencha le démarrage, croisant les doigts pour que sa réparation de fortune tienne le coup...

Iron Girl

Humain(e)

Re : Assaut sur la Toussaint [Aya Chitsuki]

Réponse 12 lundi 24 mars 2014, 01:29:43

« On a une piste. »

Anji tourna sa tête vers Danzou. Ce dernier raccrocha son téléphone portable, et se tourna vers son collègue. Les deux circulaient dans les rues du quartier, dans une élégante Honda. Ils circulaient sur les grands axes du quartier, en attendant d’avoir des pistes. Un membre du clan venait de les appeler, et Danzou résuma à Anji cette conversation. De manière très simple, les Yakuzas avaient accès aux bornes téléphoniques du quartier, et pouvaient donc écouter les appels. Ils avaient filtré les appels reçus et envoyés dans le secteur pendant la période qui avait suivi la chute d’Iron Girl, utilisant des paraboles pour capter les communications sans fil, et se raccordant au réseau filaire depuis les bornes téléphoniques. Tous les appels étaient ainsi surveillés par une cellule des Guramu se situant à proximité, et ces derniers venaient d’appeler Danzou pour leur retransmettre une conversation intéressante.

Un riverain avait appelé une femme pour lui signaler qu’une armure s’était écrasée à côté de chez lui. Il promenait apparemment son chien quand il avait vu une « espèce de boule de feu » tomber du ciel, s’écrasant à quelques mètres de lui en défonçant le sol. Il avait hésité à appeler la police, mais avait reconnu un robot, et avait choisi d’appeler une certaine Chitsuki, afin de la prévenir de ce qu’il avait fait, et de lui demander si elle pouvait intervenir.

« Les gars ont mené rapidement une recherche, poursuivit Danzou. Aya Chitsuki dirige l’Atelier Chitsuki, et est une mécanicienne en tout genre.
 -  Une femme ? » s’étonna Anji.

Danzou acquiesça silencieusement. Les Yakuzas n’étaient pas connus pour être des individus modernes et réformateurs. Ils étaient profondément hostile aux étrangers, aux gaijins, et, pour eux, une femme se devait d’obéir à un homme. Les femmes seules, les femmes entrepreneuses, ça, c’était une sinistre plaisanterie de Longs-Nez, d’Occidentaux et de gaijins. Une femme ne devait pas diriger toute seule une entreprise. Elle devait trouver un homme, et laisser ce dernier gérer cette activité commerciale. Voilà ce qu’Anji pensait, et il était tout d’un coup persuadé que c’était cette traînée qui avait été voler leur armure. Sûrement une pute lesbienne.

« Elle vit où ? demanda-t-il alors, resserrant ses mains sur le volant.
 -  Son atelier est à proximité. Et, visiblement, l’atelier ne paie pas de taxes pour la protection. »

Il n’était pas surpris. Si on ne leur mettait pas le grappin dessus, les femmes se sentaient pousser des ailes. Il fallait les museler, c’était la seule manière qu’elles avaient de se rendre productives, et de ne pas céder à leurs humeurs. Des hystériques en puissance, voilà ce qu’elles étaient.

« On va lui montrer qu’elle en a besoin. »



Pendant qu’Anji et Danzou faisaient route vers l’atelier Chitsuki, Rachel, elle, put effectivement voir que l’atelier de cette dernière était un véritable fatras de bidules technologiques et d’instruments en tout genre. Elle se croyait presque dans l’antre d’un geek du 21ème siècle, avec des composants informatiques placés partout, des tours d’ordinateur, des appareils, des câbles dénudés, et de grandes tables de travail. Il y avait des outils partout, des vis, des perceuses, des marteaux, des câbles à souder... Un véritable bordel, avec, dans un coin, sur une table, son armure. Elle était ouverte en deux, et reliée à un ordinateur portable par une série de câbles. Rachel laissa Aya parler. Elle était un peu sonnée, et ne comprenait pas tout ce que cette dernière disait, si ce n’est que son armure était vraiment dans un triste état.

La mécanicienne s’amusa à découper son armure, et Rachel, quant à elle, chercha un coin où elle pouvait s’asseoir. Elle trouva une chaise, et écarta un appareil figurant dessus, pour s’asseoir, et faire le point. Est-ce que cette curieuse femme allait vraiment réussir à refaire fonctionner cette partie de son armure ? Elle avait l’air de ressembler à une espèce de folle à la Doc Brown. Si Rachel ne l’avait pas vu, elle aurait cru que cette tanière aurait été celle d’un homme avec de longs cheveux blancs et une lueur illuminée dans les yeux. Amy en vint à utiliser un transistor, en essayant visiblement de relier l’armure à son ordinateur portable. La rouquine n’y comprenait pas grand-chose, mais Amy finit par lui dire, après avoir charcuté son armure, qu’elle était arrivée à quelque chose.

« Bon, je reconnais que c'est pas super-classe comme ça, et ça ne vaudra pas le composant originel - à vrai dire, c'est très possible que ça crame dans l'heure - mais ça devrait faire l'affaire le temps de passer ta communication, Rachel. Et maintenant, l'heure de vérité... »

Rachel s’était redressée. Elle allait mieux, et se sentait maintenant réveillée, apte à agir. La jeune mécanicienne retourna à son ordinateur, et appuya dessus. La machine se mit à rugir, ventilant à fond, et, sur l’écran principal, le logo du SHIELD s’afficha en grand :


Une invite de commande s’afficha ensuite, et Rachel s’avança.

« Attends, laisse-moi faire. »

Il fallait taper un mot de passe pour que le programme ne se verrouille pas. Visiblement, Amy avait réussi, et elles étaient dans le programme de configuration de son armure. Rachel tapa le code, et appuya sur « Entrer ». La machine carbura à nouveau, puis le logo s’afficha en arrière-plan, l’écran montrant alors une série de commandes. Beaucoup étaient grisées, mais certaines étaient blanches. Il y avait notamment la commande « DIAGNOSTIC », mais aussi, et surtout, la commande « COMMUNICATION », sur laquelle Rachel se rendit. Elle remarqua que l’ordinateur portable lagguait, et comprit que ce dernier ne devait pas avoir la puissance nécessaire pour se connecter durablement avec l’armure. Cette dernière était beaucoup trop gourmande en ressources.

« J’espère pouvoir envoyer un signal d’urgence à la base... » soupira Rachel, en se mordillant les lèvres.

Une page s’afficha, et Rachel, dans l’invite de commandes, tapa une série de chiffres, qu’elle avait soigneusement mémorisé, et qui permettait de contacter le bunker du SHIELD, à Seikusu Base Camp. Le message « CONNEXION EN COURS... » s’afficha. Il fallait juste que la connexion s’effectue pour que sa position soit transmise. Malheureusement, l’ordinateur portable était aux abois. Rachel pouvait le sentir en approchant ses doigts de la grille d’aération ;: elle était brûlante.

« Il faut un superordinateur pour pouvoir se connecter à l’armure, nota Rachel. Elle consomme énormément. »

Rachel espérait que la connexion allait s’opérer, mais l’ordinateur lagguait tellement qu’elle ignorait si la connexion avait eu lieu. Finalement, ce dernier s’éteignit subitement, laissant place à un magnifique BSoD. L’ordinateur s’était éteint lui-même pour empêcher de surchauffer.

« Hum... Espérons que le message soit passé. »

Dehors, une voiture se rapprochait.

C’était une Honda.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Aya Chitsuki

Humain(e)

Re : Assaut sur la Toussaint [Aya Chitsuki]

Réponse 13 mercredi 26 mars 2014, 12:15:12

" Et chier ! "

Un cri qui venait du fond du coeur, et pour plusieurs raisons. Aya avait réussi à trouver la panne, à la réparer, à relancer les protocoles de l'armure, pour au final être boquée par un problème qu'elle ne pourra pas résoudre, même avec toute la volonté du monde. Pratique d'avoir impérativement besoin d'un superordinateur pour lancer le programme de l'armure... Et quand elle tombait en panne en cours de mission ? Bon, cela dit la mécano imaginait que les ingénieurs avaient mit toutes les contre-mesures possibles et imaginables pour empêcher que ca cas de figure n'arrive.

" Si la balise s'est activée lors du démarrage, ça devrait être bon, si tes alliés sont attentifs. Après je pourrais aussi aller trouver la balise, l'isoler et l'activer en circuit fermé, mais ça me prendrais du temps. Surtout que pour le moment mon pc est un peu - "

Aya allait poursuivre quand plusieurs coups furent donnés à la porte de l'atelier. La mécano s'interompit. Elle avait pourtant mit un panneau annonçant qu'elle était exceptionnellement fermée, et ses clients étaient généralement patients et compréhensifs. La brunette s'approcha.

" Désolée, l'atelier est exceptionnellement fermé, mais vous pourrez repasser de- "

La porte fut défoncée sans ménagement. Dans l'embrasement la mécano distingua deux hommes en costume, l'un affichant une cicatrice sur sa joue, pendant que l'autre laissait son tatouage visible par le col largement ouvert de sa chemise. Les deux braquaient chacun un pistolet sur Aya, qui comprit rapidement ce qui se passait.
Des Yakuzas ! Alors c'étaient eux les personnes mal-intentionnées mentionnées tantôt par Rachel ? En effet Aya avait mit les pieds dans une sale affaire, en acceptant de récupérer l'armure...

" Je surveille celle-là, toi embarque l'armure et la fille. "

Aya fut poussée sans ménagement dans un coin de l'atelier. Du coin de l'oeil, elle pu voir l'autre Yakuza menacer Rachel de son arme. La militaire fut ligotée à l'aide d'un des cables qui reliaient l'armure à l'ordinateur, arraché par les bons soins de l'homme. Celui qui menaçait Aya prit la parole.

" Une mécanicienne, hein ? Kono ama ! Je vais te remettre à ta place, toi... Danzou ! Tu appelleras le boss pour lui dire qu'on a l'armure et la fille, cette Yariman a besoin d'une petite leçon... "

Les insultes, associées au ton ignoblement dédaigneux et arrogant du Yakuza, firent voir rouge à Aya. Son sang ne fit qu'un tour. Profitant qu'il se tournait vers son collègue, certain que la brunette ne tenterait rien, celle-ci frappa.
L'avantage d'un atelier, c'est qu'il y a énormément d'objets dont l'usage peut être détourné pour en faire des armes efficaces. Le Yakuza en fit la douloureuse expérience quand une massive clé à molette le frappa à la cuisse. Il tomba au sol en beuglant, et Aya lui aspergea le visage avec une bombe de lubrifiant pour machine.

" Onore !! "

Le dénommé Danzou venait de comprendre ce qu'il s'était passé, mais occupé à débrancher l'armure, ne pouvait intervenir de suite. Il plongea sur son arme, alors qu'Aya brandissait une de ses créations, qui ressemblait à un pistolet de karcher. Seulement, dans l'atelier Chitsuki, les apparences sont parfois trompeuses...
La mécano pressa la détente de son engin au moment où le Yakuza la mettait en joue. Un jet d'eau traversa la pièce pour aller s'écraser sur le torse de l'homme. Au moment où le liquide toucha le tissu, une violente étincelle se produisit, l'homme fut projeté au sol, le corps parcouru de spasme, et l'odeur métalique de l'ozone se répandit. Aya braqua ensuite son étrange dispositif vers le premier Yakuza, lui faisant subir le même sort.

" Wouh ! J'avais jamais eu l'occasion de m'en servir en vrai, j'espère que ça les a pas tués... "

Il y a longtemps, Aya s'était interrogée sur ses moyens de défense, si jamais elle avait des agresseurs dans l'atelier. La plupart des armes d'auto-défense grand public ne marchaient qu'au corps-à-corps, aussi la mécano avait conçu une arme utilisable à distance. En fusionnant un Tazer et un karcher, elle avait donc obtenu l'équivalent d'un stungun, à la différence que son invention n'était pas à coup unique.
Concrétement, l'arme projetait un jet d'eau dans lequel parcourait de l'électricité à très haut voltage. La portée du karcher permettait de toucher une cible à plus de 10 mètres, et à l'impact, le courant passait dans le corps, produisant les mêmes effets qu'un Tazer. Du moins Aya l'espérait...
La brunette posa son engin et se porta au secours de Rachel, lui defaire ses liens.

Iron Girl

Humain(e)

Re : Assaut sur la Toussaint [Aya Chitsuki]

Réponse 14 vendredi 28 mars 2014, 02:03:38

L’armure de Rachel fonctionnait à partir d’un générateur révolutionnaire, qui n’existait nulle part ailleurs sur Terre : de l’antimatière. Rachel ignorait complètement le fonctionnement de ce générateur, et elle pensait que même les scientifiques terriens n’y comprenaient pas grand-chose. C’était une technologie révolutionnaire, venant tout droit de Tekhos, et même des laboratoires de Novac. Un simple ordinateur ne pouvait pas supporter une telle puissance, même quand les fonctionnalités de l’armure étaient désactivées. Il fallait du matériel bien plus lourd, et seule l’armée américaine disposait de la puissance nécessaire pour pouvoir relier la machine et travailler sérieusement dessus. Aya proposa à Rachel de chercher la balise, mais Rachel n’était pas favorable à cette idée. Il aurait fallu découper l’armure, et s’attaquer aux câbles électriques, aux circuits imprimés, et à tous ces trucs, au risque de créer une sorte de surtension, de coupe-circuit, ou quoi que ce soit d’autre. Rachel n’était en effet pas non plus une électricienne, mais elle savait que l’armure était très complexe. Elle avait bien noté qu’Aya était intelligente, une sorte de petit génie de la robotique et de l’informatique, mais ce qu’elle avait entre les mains était du matériel militaire hautement perfectionné.

« Je pense qu’ils ont du recevoir le signal... »

En tout cas, Rachel ne pouvait pas rester là. La zone était dangereuse, et les Yakuzas pouvaient la retrouver à n’importe quel moment. Vu qu’Aya avait des inventions plutôt grosses, elle devait probablement avoir un van, ou un camion... En tout cas, elle avait réussi à transporter l’armure de Rachel. Le plan de Hawkes était tout simplement de rouler vers Seikusu Base Camp avant que les truands ne débarquent. Si elle avait été un peu moins sonnée, plutôt que de tenter d’appeler ses supérieurs, c’était d’ailleurs ce qu’elle avait fait. Le quartier devait être en ébullition, et les agents du SHIELD devaient traîner un peu partout. Il ne serait pas trop difficile de tomber sur une patrouille.

Rachel allait le suggérer à Aya, en la coupant, quand elle entendit le bruit du moteur d’une voiture en train d’approcher. Un client ? À cette heure ? Elle craignait le pire, et s’empressa d’essayer de trouver une arme, mais la porte d’entrée fut rapidement défoncée, et deux tueurs en costume débarquèrent. Des Yakuzas, qui pointaient sur les filles des armes. Rachel aurait pu, en d’autres circonstances, se cacher et trouver un moyen de les affronter. Elle n’était pas que la porteuse d’Iron Girl, elle était aussi une militaire qui avait du lourdement s’entraîner pour pouvoir porter cette armure. Cependant, elle était sonnée, et elle n’oubliait pas qu’il y avait un otage. Si elle résistait, ces gens n’hésiteraient pas à abattre Aya, ce que Rachel ne pouvait se permettre. En tant que soldate, elle mettait toujours au premier plan la sécurité des civils. Elle leva donc les mains, et constata que les deux ennemis étaient plutôt prudents. Tout en louchant sur ses seins, l’un d’eux l’attacha prudemment avec de solides câbles.

La situation était tendue, et Aya agit alors, révélant que la petite avait plus d’un tour dans son sac, utilisant sur ces malfrats une sorte d’arme issue d’on ne sait quel univers steampunk. Elle balança des espèces de décharges électriques qui sonnèrent les deux Yakuzas.

« Wouh ! J'avais jamais eu l'occasion de m'en servir en vrai, j'espère que ça les a pas tués... » glissa Aya.

Rachel sourit légèrement.

« Bien joué, petite. Je crois qu’il ne faut pas traîner ici. Si ces deux larrons sont venus, d’autres risquent de venir. »

Lorsqu’elle fut libre de ses mains, Rachel entreprit d’attacher rapidement les deux Yakuzas. Ils respiraient encore, et elle en profita aussi pour faire leurs poches, et prendre leurs armes.

« Danzou et... Anji. »

Sûrement des seconds couteaux, mais, s’ils avaient réussi à les retrouver, d’autres le feraient. Rachel prit également leurs téléphones portables, consultant le répertoire. Danzou avait récemment appelé un certain Haiko. Rachel récupéra leurs portables, puis se tourna vers Aya.

« On est en danger si on reste ici, trancha-t-elle. Il faut charger l’armure, et rouler jusqu’à la base militaire. »

Elle n’avait pas confiance envers les policiers ordinaires, et ce n’était pas négociable.

« Tu pourras travailler sur l’armure à la base, la rassura Rachel, mais il faut se dépêcher. »

Les appréhensions de Rachel étaient fondées. Haiko, qui était le supérieur de Danzou, avait été appelé par ce dernier. Danzou avait été tout fier de lui dire qu’ils avaient une piste, mais, contrairement à lui, Haiko connaissait mieux le quartier, en particulier Chitsuki et ses inventions infernales. Il avait essayé de décourager Danzou d’y aller, mais ce type était, de base, un crétin. Haiko envoya ses hommes vers l’atelier, tout en avertissant également ses supérieurs. Parallèlement, il envoya une équipe près du transformateur électrique alimentant le quartier, afin de couper l’électricité dans tout le pâté de maisons entourant l’atelier, afin de désactiver les défenses de l’atelier... En espérant que ce dernier n’ait pas un groupe électrogène.

Ainsi, tandis que Rachel et Aya chargeaient l’armure, elles purent voir l’éclairage public s’éteindre subitement, ainsi que pour les appartements à proximité.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


Répondre
Tags :