C’était comme l’insecte piégé dans une toile d’araignée. La comparaison se tenait. En effet, l’insecte qui avait ses ailes empêtré&es cherchait à se débattre, à remuer dans tous les sens, en espérant pouvoir se libérer de la toile. Au lieu de ça, il ne faisait que s’engluer davantage, jusqu’à être totalement immobilisé, et à devoir accepter, placide, fataliste, l’inéluctable mort qui allait le frapper. En se débattant dans les tentacules qui la retenaient, en faisant de la résistance, Nova ne faisait qu’exciter davantage la créature intelligente qui dirigeait l’Aiguille. Chez les Formiens, tout était organique, vivant. Contrairement aux humains, qui s’amusaient à se déshumaniser en construisant des bâtiments, des objets inanimés, les Formiens, eux, modifiaient la nature, la mélangeant à leur technologie, donnant lieu à des constructions organiques. L’Aiguille disposait d’une forme de conscience, une conscience qui, à la manière des arbres, ne parlait pas, mais n’en était pas moins là. L’Aiguille sentait la résistance de la proie, une résistance qui ne faisait qu’attirer davantage l’attention de l’Aiguille sur Nova, et qui ne contribuait qu’à renforcer davantage les liens qui la serraient, et les tentacules qui la prenaient. La situation de Nova était d’autant plus redoutable que l’Aiguille appliquait les consignes générales qu’elle avait reçues, ainsi que des consignes propres à cette femme.
Normalement, l’Aiguille n’arrêtait son traitement que quand la personne tombait dans le coma. Contrairement à d’autres Annexiens, qui s’en moquaient, l’Aiguille arrêtait de pénétrer activement une victime quand elle sombrait dans le coma. Les tentacules restaient là, et l’Aiguille s’occupait de réveiller sa proie. De même, l’Aiguille devait laisser à ses proies une durée minimale de récupération, et s’occupait également de les nourrir, à l’aide de tentacules en forme de seringues, qui les pénétraient à hauteur du cou, répandant dans leur corps des nutriments nécessaires à ce dernier. Nova avait droit à ce traitement, qui lui était préjudiciable, car, en tant que Ghost, elle avait bénéficié d’un entraînement intensif, qui la rendait particulièrement résistant, ce qui faisait qu’elle ne pouvait pas tomber dans le coma... Pas aussi facilement que les autres, en tout cas. Et c’était là que toute la méchanceté de Kerrigan s’exprimait. En effet, en temps normal, l’Aiguille droguait également ses proies avec des stimulants et des injections, les mêmes que ceux que Nova avait reçu en étant violée par Sarah. Les stimulants et les puissants aphrodisiaques étaient clairement les proies à se faire à la sensation d’être perpétuellement défoncées, mais, étant donné que Nova avait tué les précieux Xénomorphes de Sarah, et ravagé tout un nid, cette dernière la punissait. Aucun aphrodisiaque ne fut donc injecté dans les veines de Nova, et les tentacules, inlassablement, continuaient à la défoncer, tout en la déplaçant lentement dans l’Aiguille.
Ses yeux durent lui permettre de voir d’autres femmes, également prisonnières, qui étaient engluées dans les tentacules, alors que, lentement, elle montait. Sans relâche, les tentacules jouissaient en elle, encore et toujours, la pénétrant, la défonçant, la labourant, éjaculant dans sa bouche, ses fesses, son vagin... Si elle avait envie d’uriner, elle devrait se pisser dessus, et d’autres tentacules qui se masturbaient contre sa peau jouirent également sur elle. En lambeaux, son uniforme finit par lui être arraché, laissant alors une femme nue, une femme qui allait être sexuellement torturée, pendant des heures et des heures. Plusieurs tentacules allèrent en effet la fouetter, tandis que les autres continuaient à la prendre, baisant sa gorge sans relâche. Les tentacules dans son vagin se succédaient et se remplaçaient, et les tentacules sur ses seins furent remplacés par deux autres tentacules, qui allèrent pincer ses tétons, tirant sur ses seins, l’un par rapport à l’autre, tandis qu’un tentacule se glissa entre eux, afin de se masturber contre sa peau magnifique, entre ses seins, les seins étant ensuite remués par les tentacules pour frotter ce morceau de chair, se masturbant dessus. Ce tentacule finit par jouir violemment, éclaboussant le visage de Nova, envoyant des projections de sperme dans ses cheveux, le long de ses joues, de son cou, de ses lèvres.
Dix heures passèrent ainsi, et il aurait pu en passer encore dix de plus. Un tentacule alla se planter dans le cou de Nova, répandant dans son corps d’indispensables nutriments. Son estomac avait commencé à s’arrondir. Elle était enceinte de plusieurs bébés formiens, et, contrairement aux bébés normaux, la période d’incubation était très rapide. Son ventre continuait à s’arrondir, et elle était progressivement relevée. Elle baignait dans un océan de tentacules rosâtres, entendant parfois les soupirs et les gémissements de certaines femmes.
Elle put ainsi voir une femme à la peau sombre, qui ouvrait généreusement la bouche en voyant cette dernière se faire successivement remplir de tentacules.
« Encore, encore, haaannn !! » s’exclamait-elle, la langue pendante.
Son esprit avait été brisé, et elle ne pensait plus qu’au sexe. Plus Nova montait, et plus elle voyait les tentacules se concentrer, jusqu’à approcher d’espèces d’énormes bouches sombres, d’où les tentacules partaient. Elle se rapprochait d’une des bouches, qui s’ouvrait lentement, afin de l’avaler. Elle aurait pu y mettre toute la force du monde pour se détacher, elle ne pouvait rien faire. La bouche s’ouvrit lentement, répandant sur Nova une bave qui vint se mélanger au sperme ambiant des tentacules, et d’autres tentacules, multiples, jaillirent de la bouche, formant comme une espèce de longue langue tentaculaire qui s’enroula tout le long du corps de Nova, agrippant ses bras, son cou, son torse. L’immense langue tentaculaire envoya deux tentacules dans les orifices intimes de Nova : son vagin, et ses fesses, afin de continuer à la labourer.
La bouche l’avalait lentement, et se referma sur la femme, tandis que la langue tentaculaire se dispersait, les multiples tentacules se transformant alors en une infinité de langues douces et gluantes qui allèrent lécher le corps de Nova, à n’importe quel endroit. Elle était écrabouillée dans une sorte de canal, baignant dans un liquide écrasant, mais qui ne l’empêchait nullement de respirer. Ses jambes furent avalées en dernier, et la bouche se referma, avalant la Tekhane toute entière, pour le reste des festivités.