Les contes ne sont pas que des contes (PV Theorem)

Dehors il pleut, c'est une pluie intense qui vous cache la vue, vous oblige à vous protéger sous peine d'attraper du mal. Sous cette averse il y a un garçon, un petit humain qui court. Cet humain se nomme Léon et ne ce doute pas un seul instant qu'aujourd'hui allait être une journée spéciale. En quoi me diriez-vous ? Cela je vous laisse le découvrir, il serait dommage de tous vous dire.




Léon courrait pour se mettre à l’abri, mouillé jusqu'aux os, il n'y avait pas grand chose hormis un grand arbre légèrement surélevé du fait des racines qui avaient vaincus le béton. Il avait au moins les pieds au sec et ce n'était pas les petites gouttes d'eau qui tombaient de temps en temps qui allaient le gêner. Il constata que l'arbre était creux, un peu comme dans les contes pour enfant, cela le fit rire intérieurement. Ce genre de chose n'existait pas dans ce monde moderne, la magie c'était des illuminées persuadés de son existence ou des grands enfants. Les monstres n'étaient qu'imaginations, sinon cela se saurait.

Il vérifia l'ouverture, c'était assez large pour deux personnes, assez propre et le protégerait des courants d'air. L'humain décida de s'y poser, mais là où son dos aurait dû trouver appui il n'eut rien et il disparue.

Léon eut à peine le temps de crier que le contact du sol se fit sentir dans son dos. Heureusement toute cette pluie avait rendue le sol boueux  L'adolescent se relava et chercha l'arbre des yeux, mais il n'avait pas l'objet de sa recherche, le sol était en terre. L'orage eut tôt fait de lui ôter la boue.

-Oulà, j'ai dû bien me cogner la tête moi.

Il se rendit compte que l'air était presque irrespirable à cause d'un climat qui alliait chaleur et forte humiditée, ila vait l'impression d'étouffer malgré ses tentative pour respirer plus calmement. Il vit qu'il avait atterrit dans un lieu peuplé, mais sa vision se fit légèrement trouble.

"Qu'est-ce qui m'arrive ?"

Il valait mieux trouver un lieu clos, l'air y sera meilleurs. C'est ce qu'il pensait, il entra au hasard dans un grand bâtiment à l'architecture ancienne. Il remarqua alors l'allure étrange des habitants...des monstres.

"Super les costumes ont diraient qu'ils sont vraiment des créatures"

Certaines des créatures en questions entendirent la pensée du jeune humains et le regardait méchamment. Léon sentit les mauvaises intention et préféra prendre la poudre d'escampette tranquillement. L'air était respirable s'il marchait calmement et sa vision revint à la normale. On se croyait à la vieille époque Edo du japon, cela devait être un festival ou un truc du genre. Il prit son téléphone, pas de réseau.

-Pas de réseau mon oeil, il y en avait tout à l'heure.

Il marcha jusqu'à une construction qui connaissait, une pagode. Il avait essayer d'un faire une sur un jeu où on utilise des blocs. Il y avait une Lamia qui avait repéré l'humain perdu.

-On ss'est perdu mignon petit humain ?

Léon se tourna vers la créature et eut un frisson de peur instinctif. C'était son regard qui le mettait en garde, elle avait envie de jouer avec lui. L'humain fut mal à l'aise car même si ce n'était qu'un déguisement le trop de réalisme lui faisait peur.

-O-Oui. Je s-suis où exactement ? Dans quelle ville ?

La créature eut un petit rire amusé, mais lui répondit.

-Tu es dans Jûchigai au quartier de la Lanterne Rouge, mon petit.

Léon remercia la femme et dû refuser poliment les avances de la lamia qui ce contenta de dire que cela ne serait que plus tard. L'humain reprit le chemin de la Pagode et vit un être mi-homme, mi-chien, au moins il avait un costume plus simple.

-Excusez-moi, pourriez-vous me renseigner ? Mon téléphone ne capte pas et je crains d'être arrivé ici je ne sais comment.

 

Mi homme mi chien était une erreur. Theorem n'avait du canin que ce que le hyenidé pouvait en tirer comme traits. Mais il ne se fâchait pas quand on le confondait avec autant d'aisance avec ce domaine animale. En fait, il faisait un tour de sa ville, regardait la construction des quartiers avec un certain plaisir. Sa ville avait prit une grande ampleur et les rêves de calme et de paix que certains monstres et terranides avaient eut se réalisaient ici. Certes, c'était un climat un peu hostile en comparaison, mais il y arrivait de plus en plus de choses positives ici. Doucement, Theorem prit l'angle de la rue principale ramenant à la Pagode, passant au détour du quartier de la lanterne rouge. Ce fut jusqu'à ce qu'un humain ne l'interpelle, visiblement perdu. Tenant son ombrelle pour se protéger de la pluie tombant sur eux, Theorem l'écouta parler passivement.

-Excusez-moi, pourriez-vous me renseigner ? Mon téléphone ne capte pas et je crains d'être arrivé ici je ne sais comment.

Un téléphone ? Theorem connaissait ces appareils technologiques sans fils très prisés par les terriens amateurs de communication rapide avec le monde extérieur et surtout pour se faciliter la vie. Sur Terra c'était un peu plus dur à trouver et sur Terreaufair quasiment impossible ! Bien entendu, son réseau n'était pas couvert et il n'avait aucune idée du terrain où il venait enfin d'arriver. Cet humain devait avoir par mégarde prit un passage magique, un conduit de téléportation ou un trou de ver le menant ici, à Juichigai. Cette nouvelle n'allait pas être très bonne à entendre. Alors Theorem préféra le faire dans l'intimité de sa Pagode.

"Vient, suit-moi jeune mortel."

Il le conduisit tout au bout de la rue s'enfonçant dans la ville jusqu'à la grande tour de la ville. Une fois dans la Pagode, l'endroit sec allait permettre à ce jeune garçon de se remettre. C'est au troisième étage de la Pagode qu'ils arrivèrent dans un grand salon de thé et plusieurs golem semblables à des mannequins de bois et de pierre, débarrassèrent Léon de sa tenue trempée pour lui donner un kimono sec à sa taille. Respectant son intimité, Theorem ne regarda pas la scène, s'installant à une table basse pour consommer un thé bien chaud. Quand Léon put le rejoindre devant une tasse fumante, le maître de la cité s'adressa à lui.

"Cela va être compliqué pour toi de comprendre... Mais tu n'es plus sur Terre. Tu as par mégarde emprunté un couloir invisible amenant à cet endroit... Tu es au coeur des Collines Noires, dans un monde nommé Terreaufair, au centre de la cité de Juichigai, dans ma Pagode. Je ne suis pas humain, pas plus que les habitants de cette ville... Et à ma connaissance, tu es le seul humain actuel dans la cité."

Il laissa le calme redescendre après cette nouvelle, ne voulant pas le traumatiser de suite.

"Tu es en sécurité, ne t'en fais pas. Je me nomme Theorem Coeur de Slime, et cette Pagode est ma demeure. Tu peux y résider autant de temps que tu veux."

"Vient, suit-moi jeune mortel."

Léon cligna un peu des yeux, un peu plus perdu. Les acteurs devaient vraiment être dans leurs rôles, on croirait presque qu'ils sont réellement des monstres habitant la ville. Il cherchait du coin de l'oeil des personnes non déguisées, mais hélas il n'y avait que des créatures. Mais il fallait avouer que ce genre d'endroit ferait rêver bien des enfants car il y avait des créatures venant de divers horizons, même si la plupart étaient d'origine japonaise.

"Pourvue que je ne me soit pas incruster à une soirée privé, je risque de me faire jeter et bien." Pensa le jeune homme.

L'humain fut conduit à la pagode. Léon adorait ce genre de structure tout comme le style utilisé dans la ville. Cela donnait un air très raffiné et ancien, s'il avait eu la possibilité d'habiter dans une vieille maison de ce style il n'aurait pas hésité. L'entré dans le bâtiment se fit simplement. L'humain ôta ses chaussures et sa veste pour salir le lieu le moins possible, mais il y aurait hélas de l'eau. Il espérait que le bois était traité contre l'humidité car si les pluies étaient aussi virulentes ici ce bâtiment ne ferait pas long feu. L'humain pût contempler la beauté des lieux  lorsqu'ils grimpèrent jusqu'au troisième étage, apparemment chaque étage avait une utilité précise. Ils furent arrivés à un salon de thé traditionnelle où tout était fait comme, supposé, à l'époque.

"Quel soucis du détails, c'est vraiment bluffant"

Là il vit d'autres créatures qui lui ôtèrent ses vêtements trempés, Léon fut surprit au départ mais quand il vit le kimono bleu nuit il comprit que c'était dans le but qu'il n'attrape pas froid. L'humain enfila le dit Kimono et fut surprit par le tissu qui était très léger. La douceur ressemblait à la soie et sa chaleur était bien gardé par le tissu. Il se fit aider par une des créature car ce n'était pas tout les jours qu'il enfilait un kimono. Il fut convié à rejoindre la table de l'homme-chien par un simple geste, l'humain s'inclina légèrement pour remercier l'aide apporté et le thé qui avait été servit. Léon n'était pas un grand amateur de thé, mais cela avait le mérite de réchauffer efficacement et de bien hydrater. Il se posa à la table face à celui qui l'avait mené ici, non sans une certaine appréhension.

"Cela va être compliqué pour toi de comprendre... Mais tu n'es plus sur Terre. Tu as par mégarde emprunté un couloir invisible amenant à cet endroit... Tu es au coeur des Collines Noires, dans un monde nommé Terreaufair, au centre de la cité de Juichigai, dans ma Pagode. Je ne suis pas humain, pas plus que les habitants de cette ville... Et à ma connaissance, tu es le seul humain actuel dans la cité."

-Qu-quoi ?

Il se rappela la douleur de la chute, donc ce n'était pas un rêve, puis la lamia qui l'avait effrayé. Léon fut agité une dizaine de seconde, puis se mit à réfléchir, cela fut trahit par un geste de ses mains. Ses index et ses pouces se touchaient en formant un triangle, cela le calma et il réfléchissait à toute vitesse.

"Tu es en sécurité, ne t'en fais pas. Je me nomme Theorem Coeur de Slime, et cette Pagode est ma demeure. Tu peux y résider autant de temps que tu veux."

Léon soupira un coup pour chasser une partie de la pression qui avait accompagner la nouvelle. Il avait des doutes quand à ce qui avait été dit et comme la plupart des humains il lui fallait des preuves. Une part de lui voulait que cela soit vrai car il y aurait de l'aventure, une autre part ne le souhaitait pas car il se serait peut être fait bouffer par la lamia. Autant dire qu'il était partagé et que ce jeune humain voulait savoir sur quel pied danser.

-Veuillez pardonnez mon impolitesse, mais qu'est-ce qui me prouve que cela est vrai. Et si c'est le cas est-ce que les habitants, une lamia par exemple, souhaiterais me faire du mal ?

L''humain avait conscience que cela pourrait irriter n'importe qui de voir ces dires mit en doute, mais c'était un comportement typiquement humain lorsque quelque chose de ce genre se passait. Il but un peu de thé dont le goût fut surprenant, cela changeait beaucoup des thés en sachet et c'était une variété qu'il n'avait pas dégusté.

Le jeune garçon était visiblement frappé par la nouvelle et cherchait à se calmer. Mais l'incertitude et la peur n'étaient pas bien loin. En réalité, il n'avait rien à craindre mais dur de répondre comme ça quand on est un être humain au milieu des monstres. Fort heureusement la ville était civilisée et rien ne pouvait lui être fait. Theorem prit donc son masque noir et blanc et le plaça sur son visage, sans pour autant avoir la volonté de se cacher. Le haiena prit une inspiration pour se détendre avant de regarder son interlocuteur avec calme.

"Il n'y a pas de piège. Le but de cette cité n'est pas de faire la traque aux humains ou de les attaquer. Nous sommes ici pour sceller un mal ancien et secret qui ronge ce territoire. Je m'assure du maintient de cette créature dans sa prison souterraine et ainsi garantir la sécurité des personnes qui y vivent."

Theorem savait bien que tout était brutal pour le jeune humain. Le plus dur serait aussi de lui dire qu'il ne resterait pas sous forme humaine bien longtemps. Un jour où l'autre, la puissance noire de ce qui vivait en dessous le changerait. Le corps humain est comme un terreau fertile ou un bloc d'argile pour le Shishi. En d'autres termes, il se pourrait qu'il ne soit plus un humain quand il désirera passer le portail le ramenant sur Terre. Et sortir de la ville pour rejoindre un endroit moins exposé, c'était le mettre en danger en dehors du mur de Jûichigai. Il lui exposa donc la situation, posant son masque sur le dessus de sa tête tel une casquette.

"Cet endroit est néfaste pour les humains à lui tout seul... Si tu restes trop longtemps, les émanations noires de cette créature transformeront ton corps... Je ne voudrais pas que tu perdes ta nature humaine si tu ne le désire pas... Alors voila mon idée. On te guide vers un portail à l'extérieur de la ville et tu repars pour Terre avant demain, mais la route sera très dangereuse... Soit tu restes, et dans une semaine quand le portail sera de nouveau actif, tu n'auras plus rien d'humain. Ce que je peux faire c'est infléchir ta transformation pour que tu sois... Un peut plus ce que tu pourrait apprécier."

Le fait d'apprendre qu'il ne risquait rien rassura Léon, il comprit aussi que Theorem avait une lourde responsabilité et qu'il pourrait être l'équivalent d'un roi qui veillerait sur ces sujet. Oui l'humain avait une façon de voir les choses assez simplement. Le masque que son interlocuteur portait l'intriguait, mais il pensait avoir déjà été malpoli donc préféra se taire.

Le mal en question devait être bien scellé car il n'avait pas remarqué de nervosité chez les...gens dehors. Mais sous ce calme se cachait un secret qui allait être dévoilé à Léon.

Theorem reprit le parole et se qu'entendis l'humain lui fit l'effet d'une douche froid qui stoppa net tout mouvement de sa part. Alors ses monstres dehors avaient jadis été humains. Mais ce n'était pas le pire car il avait un choix. Soit entreprendre un voyage dangereux où en temps qu'humain il s'imagina le pire des scénarios, soit il restait un peu mais se changerait en créature au hasard et il aurait juste une légère marge de choix si Theorem faisait ce qu'il disait.

Léon ignora combien de temps il resta là sans bouger alors que son cerveau cherchait à toute vitesse une solution qui l'arrangerait. Un léger mal de tête le fit arrêter de penser.
Il songea alors aux golems, si il y avait golem, il y a magie et si il y a magie alors peut-être qu'il y aurait une solution, ce n'était pas certains, mais cela valait le coup d'essayer.
Etant humain, c'est au pieds du mur que certaines de ses ressources, bien camouflées, ressortaient pour lui fournir une solution.

Devenir créature signifiait avoir une chance d'obtenir des pouvoirs, immédiatement ou par la suite, mais cela signifiait aussi prendre le risque de tout perdre sauf sa vie. Voyager pouvait prendre cette dernière.

[color=green-Jusqu'où pouvez-vous influencer ce qui m'arriverais si je reste et qu'attendez-vous en retour ?[/color]

Sa dernière question était typiquement humaine et il voulait savoir si son idée pourrait marcher.
La première image qui lui vint à l'esprit en songeant à la transformation était une sorte de Kitsune, un esprit renard.

Il pensait, juste titre qu' il ne pourrait en devenir un, mais si la forme s'en rapprochait alors cela lui conviendrait. 

Les jours passèrent . . .

Theorem prit soin de son invité du mieux qu'il put, mais les énergies noires sous Jûichigai allaient de plus en plus corrompre le jeune homme. Bien vite il fut nécessaire de pratiquer le rituel pour le protéger. Son corps allait devoir muer, se transformer, changer... Se transfigurer en quelque chose d'autre pour devenir meilleur et se protéger. Le corps humain était faible et trop réceptif à la puissance maligne de ces terres. Ainsi, Theorem commença le rituel le lendemain du troisième jour alors que Léon devenait lentement malade et affaiblis. Il décida de hâter la transformation avec le concours de l'humain, jouant de son koto à onze cordes. Les notes mystiques de l'instrument commencèrent à faire effet, l'enveloppant de l'énergie nécessaire à sa transmutation. Il invoqua à travers ses notes un esprit renard, un Kitsune. Ses neufs queues ancestrales enveloppèrent physiquement Léon qui sentit son esprit se concentrer sur cette étrange lueur. Au sommet du Ziggourat de Jûichigai, dans la ville, l'énergie prit la forme d'un rayonnement spectrale sous la pluie fine. La petite pyramide en escalier à sommet plat laissa sur son autel non plus un humain... Mais autre chose. L'énergie se dissipa lentement alors que Theorem s'en approcha.

"Léon ?... Le rituel est un succès... L'ancien toi vient de disparaître. Tu as revêtue l'apparence d'une écharde de Tamamo. Tu es devenu un kitsune à neuf queues."



Il lui laissa le temps de reprendre ses esprits et de prendre conscience de son nouveau corps. Il avait évolué, changé... Sa poitrine venait de prendre plus de volume et sa peau avait prit un pelage clair et doux. Ses sens étaient aussi plus aiguisés que jamais ainsi que la possibilité de voir les énergies et les esprits... Avec de l'entraînement, il parviendrait aussi à redevenir humain, à se camoufler comme eux. C'était le don inné des Kitsune qui pouvaient se mêler aux humains. Doucement, il l'aida à se remettre debout, mettant un petit kimono autour de lui. Cette transformation attira quelques résidents, mais Leon fut relativement au calme. Doucement, il le caressa.

"Je ne peux pas changer ton sexe de départ... Ce qui veut dire que tu es une shemale. Mais il existe beaucoup de magie ici, dans ce monde... Les limites de ton corps n'existent que dans ton imagination. Vient, retournons au logement qui t'as été donné."

Aidant le Kitsune à avancer, il le fit aller jusqu'à un petit appartement d'une rue voisine, l'amenant sur son futon au centre d'une pièce recouverte de tatami.

Il n'obtint pas de réponse clair quand à la dernière question, mais ils discutèrent de la marche à suivre pour la suite des événements. Le maître des lieux lui indiqua ce qui allait être sa demeure, une petite maisonnette dans le style japonais.
Sa forme humaine attira les regards, mais maintenant Léon avait un autre regard sur les créatures. Dire qu'une partie avait été humain.

La nuit étendit son manteau étoilé et il était temps de dormir. Il fut surpris de trouver les futons confortables, comme le reste du logement.
D'habitude une nuit lui suffisait à recharger ses batteries, mais le matin suivant il se trouva très légèrement fatigué par rapport à la normal. Il pris cela pour du stress. Doutant de la réalité des choses il  vérifia s'il n'avait pas rêver en jetant un œil dehors. Verdict il n'avait pas rêvé.
L'humain se dirigea vers le lieux où Théorem se trouvait pour s'exercer à un instrument nommé koto. Il n'avait vu cela que dans de vieux jeux vidéo ou des peinture retraçant des tranches de vie de l'ancien Japon. Ayant l'oreille musical l'apprentissage fut assez facile. Il en jouant pour se détendre et  réfléchir calmement.

Mais plus le temps passait Plus il se sentait faible et il tomba légèrement malade. Se sentir de plus en plus affaiblit était frustrant et son humeur faisait les frais. Cela était naturel, mais l'agaçait.  Certaines créatures s'approchèrent un peu plus pour lui donner un peu de soutien, comprenant la difficulté pour un humain de résider ici. Même s'il  n'était pas très à l'aise il appréciait le geste.

Le grand jour finit par arriver, ces trois jours lui avait parut bien long à cause des émanations qui engendraient sa fatigue.

Il prit place et se concentra sur la mélodie produite koto et le souhait vis-à-vis de la forme qu'il voulait obtenir. La musique l'apaisa d'un coup, mais il n'étaitt pas contre, bien au contraire.. Puis vint une étrange lumière qui prit la forme de queues de renards l'enveloppant avec douceur. C'était étrange de sentir de l'énergie comme une douce fourrure. La fatigue le quitta et sentit son corps comme recharger d'énergie en étant modelé par des mains invisibles, mais ne comprit pas sa nouvelle apparence. Puis la lumière devint forte et il sentit comme sur le point de se  réveiller.

"Léon ?... Le rituel est un succès... L'ancien toi vient de disparaître. Tu as revêtue l'apparence d'une écharde de Tamamo. Tu es devenu un kitsune à neuf queues."

Ses yeux s'ouvrirent calmement. Il se sentit bizarre, étonné par les nouvelles sensations données par son nouveau corps. Il ne comprit pas tout de suite comment ses queues se mouvaient et fit les gros yeux en voyant qu'il avait une poitrine de femme. Il était devenue un kitsune c'était certains, même si certaines choses ne s'étaient pas passés comme désiré.

Il ignorait encore pas mal de choses sur son nouveau corps.

Bizarrement il ne comprit pas tout de suite qu'il était nu car une fatigue non désiré par Léon prit le dessus. Changer un corps demandait beaucoup de ressources, aussi il fut heureux de voir Théorem l'aider. La caressa qui lui donna fut agréable, mais il avait sentit celle-ci avec une plus grande force, comme-ci son toucher s'était sensibilisé d'avantage.

"Je ne peux pas changer ton sexe de départ... Ce qui veut dire que tu es une shemale. Mais il existe beaucoup de magie ici, dans ce monde... Les limites de ton corps n'existent que dans ton imagination. Vient, retournons au logement qui t'as été donné."

Une fois vêtu il fut conduit par le maître des lieux à sa demeure. Durant le trajet certains regards se posaient sur lui et il remarqua que sa façon de penser était altéré. Il avait des pensées qu'il n'aurait pas eu auparavant, il pensait de façon un peu moins humaine, mais étrangement cela ne le choqua pas plus que cela. il voyait aussi des choses qui n'étaient pas là avant, par exemple des sortes d'aura sur les créature ou alors des esprits.

Il fut déposer sur un des futons présent dans la pièce.

-Merci Théorem. Si je peux faire quoi que ce soit n'hésite pas à demander, je te suis bien redevable. 

Sa voix avait été féminisé et était, involontairement, charmeuse. Ce qui le gêna un peu, mais c'était une des conséquences de son changement de race pour ces êtres que sont les kitsunes.

Il cherchait à rendre ce qu'avait donner Théorem pour lui, même si c'était une petite partie.

Theorem déposa la magnifique Kitsune sur le futon pour qu'elle se repose. La vie ici était un peu plus sommaire qu'on y pensait, mais seulement extérieurement. La pluie à l'extérieure reprit et sa nuit quasi perpétuelle aussi à cause d'imposants nuages qui recouvrirent Jûichigai. Les énergies qui avaient fait la transformation de Leon en Leonna venaient certainement s'ajouter les forces obscures de la créature au fond du gouffre, scellée, qui tentait toujours de s'échapper. La onzième heure approcherait, mais ils avaient encore du temps... Oui, beaucoup de temps même, et sortir sous l'orage n'encourageait pas plus le jeune Theorem à sortir.

-Merci Théorem. Si je peux faire quoi que ce soit n'hésite pas à demander, je te suis bien redevable. 

Ces mots furent presque prononcés de manière érotique. Cela donna même à Theorem quelques sueurs alors qu'il posa doucement sa main sur la hanche droite nue de la Kitsune avant qu'il ne caressa doucement son sexe masculin du bout de son index droit, ganté de latex noir. Ce fut un geste souple, lent et agréable avant qu'il n'empoigne très doucement ce sexe dans sa main, le redressa pour qu'il se retrouve dans une poigne légère mais agréable. Le gant de Theorem était doux, chaud, parfaitement lisse, noir et brillant. Ses doigts enlacèrent cette verge plutôt puissante et masculine sur un corps aussi féminin et gracieux.

"Il y a peut être quelque chose, en effet..."

Le travestit s'inclina et commença à lécher doucement cette verge, la masturbant en même temps. Il voulait voir ce sexe tout dur, dressé... Oui, il le voulait tellement ! Theorem continua donc sa masturbation et ses léchouilles avant de se risquer à caresser ces superbes seins en les palpants de sa main libre en forme de patte. Il était extrêmement doux et gentil, le tout devait être extrêmement agréable pour Leonna...

De ce nouveau corps émanait de nombreuses choses que Leon ne comprenait pas. Il avait des envies de séduction et de luxure subtiles, mais puissantes. Était-ce dû à l'esprit animal dont était issue sa forme ? Ou bien était-ce propres pulsions qui étaient devenues plus forte pour une quelconque raison ? Il ne le savait pas.

Ce qu'il avait dit n'était pas tomber dans l'oreille d'un sourd et il vit que cela intéressait Theorem. Son kimono n'était pas fermé et la main de l'inu se posa sur son corps.
Sans savoir comment la kitsune sentit le désir de son partenaire et cela l'excita en retour. Leon eu un peu peur mais son corps sembla ne pas répondre à ses craintes en restant détendu et réceptif à cette sensation de toucher qui était plus sensible qu’auparavant. Il remarqua la chose suivante, malgré la brutale augmentation de sensations dû à ses sens affûtés cela ne semait pas la pagaille dans sa tête, il n'avait aucunement l'impression de devenir agité ou la folie poindre. C'était une sorte de sérénité un peu bizarre.

Sa réflexion fut coupé car Theorem commençait à exciter en douceur ce qui n'avait pas été changé, cela devint rapidement très agréable pour la kitsune. Leon remarqua que son membre avait été affecté par son nouveau statut de créature, en effet les proportions étaient un peu plus imposantes, si une femme humaine voulait prendre son pieds elle souffrirait un peu. La forme de sa verge avait maintenant des caractéristiques plus canin qu'humain. Théorem faisait preuve de beaucoup de douceur et cela  plaisait beaucoup à Leon qui se laissait totalement faire. Son désir croissait et avec lui une envie de dominance envers celui qui en était la cause.

Il se sentait si bien entre les mains de l'inu qui se risquait à caresser sa poitrine. Theorem fut regardé avec un regard qui ne laissait aucun doute sur l'état mental de la kitsune, la petite étincelle de luxure dans son regard devenait de plus en plus importante. Ses queues frôlèrent doucement son partenaire tandis que des soupirs, timides, sortir de sa bouche.

-Hum...Tu es vraiment doué Theorem ♥ Mais si cela dure je risque...de te croquer ♥

Alors que la kistune disait cela ses queues gagnèrent en longueur pour simplement s'enrouler autour de l'inu telles des serpent duveteux, petit à petit, mais pour le moment la femme-renard ne souhaitait pas réellement jouer avec son partenaire.
Cette phrase n'était pas des mots en l'air car  ses pulsions prenaient peu à peu le dessus. Mais il gardait l'esprit assez clair et ne trouvait pas cela inquiétant. Leon se laissait simplement aller à sa nouvelle nature de femme-renarde alors que son regard pourpre montrait à son partenaire un brasier de désir charnel qui était dirigé vers Theorem. Sur le visage de Leon on pouvait voir un sourire plus qu’équivoque.