Prisonnier [ PV ]

Il y avait des moments où on se demandait pourquoi on était là, ainsi, à marcher dans les dédales d'une prison sombre. Il y avait des moments où on tremblait quand on entendait des bruits dont on avait peur.

La jeune Ludmilla - vêtue comme une chanteuse des années CHarlestone, comme à son habitude - errait dans cette prison pour chercher à aider des gens qui avaient besoin d'aide, et surtout de nourriture. Elle avait une grande cape noire qui cachait son visage, et un petit panier dans sa main gauche, et marchait, marchait, jetant des regards un peu partout.

Un homme lui fit un signe, un garde, il lui indiqua une geôle, au loin, isolée des autres. Elle eut un sursaut et se dirigea à contrecoeur vers cette geôle, serrant dans sa main le panier. Elle se mit devant les grilles, abaissa son capuchon pour dévoiler son visage clair et s'accroupit, se tenant aux barreaux, et cherchant un signe de vie à travers cette grille.

ON la lui ouvrit en riant. Elle entra en grommelant.

DONG!

On avait refermée la porte. Elle tressauta. lle était dans une geôle, avec quelqu'un qu'elle ne connaissait pas ... elle eut un tremblement plus fort encore.

Cette musique s'approche plus de la scéne que j'ai écrite:
http://www.dailymotion.com/relevance/search/ost%2Breborn/video/x7djpd_ost-reborn-rokudo-mukuro-2_music

Dans la sombre prison glaciale de Tekhos, des cris de douleurs et de dépression y régnèrent. Mais, jour comme la nuit, un des détenus sortait de son cachot humide. Marchant droit vers la porte en acier dite "la sortie", ses yeux se remplirent de peur et d'angoisse. Mais, lors d'une nuit fortement sombre, cette "tradition" se rompit, recommencant le lendemain. Ouvrant la grande porte d'acier surnommé "L'au-delà" par les détenus, quatres hommes en uniformes rentrérent et, au milieu d'eux, avait un homme habillé différement. Celui-ci avait gardé ses vétements, mais, était solidement attaché. Un collier de métal au cou comme si c'était une laisse, des bracelets en metal trempé aux poignets et aux talons, une sorte de ceinture à la taille qui, elle, est en chrome, c'était la venue d'un "nouveau" pensionnaire. Cette homme avait le regard vide et effrayant en même temps. Regardant la piéce de ces yeux rouges-sang, le jeune homme avait ses vétements libres qui flottérent en l'air ainsi que ses cheveux bordeaux. Son cache-oeil avait un crâne de mort chromé qui apparaissait, brillant de la lumière des petites fenêtres dont les hommes ne pouvaient ateindre. Son écharpe, troué par des balles, semblait raide comme un baton se courbant de temps en temps. Le bas de son manteau volait et le métal, avec une croix au milieu, brillait comme le crâne de mort à la lumière des fenêtres ainsi que la fermeture éclaire et la laguette autour. Ses  drôles de bottes, eux, retentirent dans la prison. Les chaînes qui, jusqu'ici, bandouillaient commencérent à se mettre droit, signe que les hommes tirérent sur la jeune pour que le jeune homme pressait le pas. Ses dents de vampires qui, jusqu'ici, étaient blanche brillérent d'un rouge flachant comme le sang et, pour finir, il restait calme, comme si ce n'était qu'une supercherie. Entendant une porte en acier s'ouvrir, il leva la tête un peu vers le haut et vit une cellule vide. Ayant les personnes qui, jusqu'ici, l'avaient escorté le pousser, il était obligé de s'assoir dans un coin. Un des hommes prit deux bracelets fixés au sol et, d'un regard peu chaleureux, les mit aux poignets du jeune homme qui ne fit rien. Etant caché dans l'ombre, seul ses yeux resortaient, des yeux rouge comme le sang qui se condense pour former un joyeux. La porte en acier se referma, laissant le jeune homme seul dans cet obscure céllule. Il n'avait que les voix d'autres personnes qui essayérent de le rassurer, mais, se découragérent eux-même à cause du manque d'attention de ce dernier. Levant ses mains, celui-ci regarda les chaînes qu'il avait aux poignets quand, subitement, la porte s'ouvrit dans un grincement d'outre-tombe. C'était un des gardes qui venaient apporté un repas pour le jeune homme qui, après l'avoir mit à ses pieds, donna un coups de pied dans le plateau qui vola dans la figure du garde. Fou furieux, celui-ci prit une des seuls armes qu'ils pouvaient avoir, un révolver et, posant celui-ci contre l'épaule du détenu, appuia sur la gachette, délivrant une balle qui transperça le jeune homme qui, après qu'il soit parti, se régènera instantaner. Baissant la tête vers le sol et fermant les yeux, trois jours et deux nuits s'écoulérent lorsqu'il entendit la porte s'ouvrir et se refermer. Levant les yeux de son obscurité, ne montrant que ses yeux remplis de sang, celui-ci remarqua une jeune fille n'étant là surement à cause d'un des sales coups des gardiens. Bougeant un de ses bras, faisant retentire le bruit des chaînes, celui-ci parla quand les gardes reférmerent "la sortie", laissant la jeune fille à son triste sort :

- Pauvre Terranne, enfermée ici juste pour être utilisé comme un banal objet. Les Terrans qui sont les hommes de cette prison ne te délivront qu'à l'unique condition, que tu sois leur objet du désir. Ils sont tellement prévisible qu'ils me rendent malade....

Se relevant, brisant ses chaînes, les yeux du jeune homme devinrent plus ensanglantés qu'avant. S'avançant petit à petit de la lumière, les bruits de bottes retentirent dans la prison. Etant complétement sorti de son sombre coin, celui-ci n'avait que l'apparence d'un jeune garçon de 15 ans. Le métal de ses épaules, de sa fermeture éclairs, des languettes argentées juste à côté et, pour finir, le crâne de mort chromé de son cache-oeil brillérent. Celui-ci n'avait qu'un oeil et pourtant, on pouvait voir deux yeux rouges, ceci reste un mystére. Le bas de ses vêtements volérent tandis que son écharpe troué de balles flottait. D'un air détendu, celui-ci regarda la jeune fille qui allait surement servir de menu aux gardiens.

- Pauvre terranne, car, ici, tu ne seras pas qu'un simple objet. Les cupides Terrans de cette prison te violeront telle une bête sauvage se défoulant dans une cage jusqu'à ce qu'ils se lasseront de toi et qu'ils auront trouvés une autre proie. Mais, lorsque ce moment sera venu, leur méthode ne consiste pas à délivrer la jeune terranne violée, mais, à la supprimer. Même en les suppliant, les terrannes qu'est ta génération d'avant finiront six pieds sous terre, là d'où elles sont venues au départ.

Tendant le bras vers celle-ci, le jeune garçon n'eut aucune émotion, comme si la vie de cette fille ne l'intéressait pas. Possitionnant la paume de sa main vers le plafond, celui-ci l'ouvra et, regardant la jeune fille, atendit la réponse après avoir terminer ce qu'il disait:

- T'autant plus que, pour une jeune terranne, tu n'es guére repoussante. Si tu veux survivre de ces terrans pervertits, prends ma main et rejoinds-moi. Car, malgré les apparences, je ne sais avoir aucun manque, vu la situation de mon expérience qui n'est que le simple nombre "0". Acceptes-tu, jeune terranne, de passer un pacte de sang et corps avec moi juste pour survivre du destin-pêcheur que ton menteur de dieu t'a donné sachant qu'après le pacte, tu m'appartiendras à soixantes pourcent et, à chaque danger, tu seras saine et sauve à condition de consacrer du temps en ma compagnie? ou bien, est ce trop pour une simple terranne de suivre un méthuselas, enfin, chez vous, vous appellez ma raçe "Vampire"

 http://fr.youtube.com/watch?v=wskVvqibY7s--> Ma petite musique


La jeune Ludmilla déglutit difficilement. Elle était réellement étonnée, pétrifiée. Elle n'aurait pas du venir ici, elle n'aurait pas dû placer son âme charitable en cette prison. Elle n'aurait pas du faire confiance, et suivre aveuglément son instinct charitable. Elle passa sa main sur son front, le peu de peur qu'elle contenait en elle battant son coeur. Elle se releva, passa sa main sur sa robe. Elle ne voulait certes pas être violentée par les gardes, l'expérience avec Don l'ayant frappée violemment. Elle inspira un grand coup.

Elle était comme plongée dans un univers terrifiant, sa peau se couvrant de frissons de peur et d'incompréhension, même si une portion infime d'elle lui ordonnait de suivre ce vampire. Elle eut un soubresaut en approchant sa main de celle du vampire, silencieusement. Elle ne sait pas tellement quoi faire, quoi dire ... sinon lui obéir.

Voyant la jeune humaine approchée sa main de la sienne, celui-ci eut un sourire moqueur avant de prendre sa main. La serrant, il la tira à lui avant de la rattraper, la faisant basculer en arriére et approchant ses crocs du jeune cou de la jeune fille. La tenant pour pas qu'elle tombe, le jeune garçon lui planta délicatement ses canines pour lui éviter d'avoir affreusement mal au cou et, absorbant un peu de sang, la fit passé un pacte avec lui. Corps et ame lui appartenait, au clair, la jeune fille entiére lui appartenait. Mais, il n'était pas si "monstre" que ça et ne la fit passé un pacte de 60%, la laissant faire ce qu'elle veut (les 40%). Retirant ses canines, celui-ci redressa la jeune fille avant de se relécher les lévres et ses dents comme si c'était un chien. Il a beau être un méthuselas qui boit le sang des vampires, il est comme même un méthuselas, un suceur de sang. La regardant, celui-ci se tourna vers la grille et, prenant une simple pierre, une lumière apparut. La lumière avait, pour ceux ayant mérité un peu des pouvoirs de vampires, mais, aussi ceux du pacte, une luminosité proche de l'arc-en-ciel. Lorsque la vue refit surface, un maillet fit son apparition, remplacant la petite pierre. Fermant les yeux, le jeune methuselas se dit à lui-même :

-Grandis.........Grandis.......Petit Maillet......Délivres ton seul maître.....de ce cachot!

Ouvrant brusquement les yeux, le maillet s'allongea et grossisa, devenant "normalement" une arme à fort poids. Regardant les grilles, le jeune garçon leva son maillet avant de l'abaisser sur celles-ci. De la fumée apparut, mais, ce n'était pas tout. En plus de cette fumée blanche tel un drap de soie, un bruit sourd fit son entrée. Une silhouette, dégageant une aura noirs, sortit de ce cachot quand, soudainement, la porte claqua. C'était les gardes qui, bien sur, avaient entendus le bruit et avaient prévenus l'extérieur. Prenant révolvers et autres armes, ceux-ci tirérent sur le jeune garçon qui, lui, les évita. Des fois, il se prit quelques balles pour protéger la jeune fille qui était derriére lui, mais, comme il a souvent "tué" des vampires, sa régènération augmenta. Aussitôt touché, la balle resortit et la plaie se ferma à une vitesse hallucinante. Pointant sa paume de la main vers eux et tendant son bras, celui-ci les regarda d'un regard fort ensanglanté en disant :

- Pauvre Terrans absorbés par les pêchés...Ce monde n'a nullement besoin de vous et encore moin.......

Le jeune garçon disparut pour réapparaitre derriére les quatres hommes dont un avait perdu la tête. Les trois autres tombérent comme des mouches. Se retournant, celui-ci tenait, par le cou, la tête du décapité avant de le recracher sur le cadavre. Se reléchant les lévres et les canines, celui-ci regarda le groupe avant de continuer :

- ....de vulgaires méthuselas se croyant, dû à leur pouvoir, des êtres eternels.

Regardant la jeune fille, son regard n'avait toujours pas changé. Il était froid et sans émotion, un vrai regard d'assassin que les plus témèraires pouvaient avoir. Tendant la main vers celle-ci, il lui dit :

- Prends ma main, jeune terrane, car, parmis ces terrans se cachent des méthuselas n'ayant aucun rapport avec moi. En plus, je te conseille de pas me quitter, fille du pacte. Toi et moi sommes liés par le sang, mais, tu ne seras pas une esclave pour autant. J'avoue que cette idée me plairait bien, mais, un méthuselas ne possède aucunement de besoins primaires. Toute fois, curieusement, j'ai été séparé de ma soeur. Même si elle sait se défendre, j'ai bien peur qu'elle ne fasse pas le poids. Je vais te demandé une chose que je ne demanderais guére à une terrane, puisque la loi du pacte m'y oblige. Aide-moi et, en échange, je ferais ce que tu veux.

-hj- désolé du retard. En fait, quand je dis "tout", c'est tout sauf se faire tuer ou mourir ^^ et bien sur, dans la possibilité. Donc, à toi de faire ta décision ^^ (tu peux vraiment tout demandé sauf la mort ^^)

Un bruit. Un battement de coeur. Un cri. Le sol.

Jamais au grand jamais la petite Ludmilla n'avait eu si peur, au point de serrer si fort entre ses mains son porte bonheur, au point de le briser et de se retrouver les mains en sang ( le porte bonheur est un pendule en verre ). Jamais elle n'avait vu autant d'agitation, de violence ... Elle posa sa main sur son coeur, reculant sous le choc. Non pas l'histoire du maillet, non, ça ça pouvait passer, mais le voir tuer ces gardes, voir leur sang repandu sur le sol et les murs, et sentir la peur, cette peur nauséeuse qui la prenait à la gorge, le voir violent lui faisait quelque peu regretter le pacte. IL allait peut-être lui faire subir la même chose ... une boule se forma dans sa gorge. Elle n'avait plus de douleur au niveau de son cou. Mais son coeur donnait l'impression qu'il allait bondir de sa poitrine et partir dans le ciel. Quand les cadavres des gardes s'écroulérent, et qu'elle distingua le regard du cadavre sur elle, avec ses yeux vides, elle laissa sortie un cri, qui lui donna l'impression de lui brûler la gorge.

Chaque fois qu'elle ouvrait la bouche pour dire quelque chose, il n'en sortait qu'un râle irrégulier et étrange. Elle l'entendit lui parler, à elle ou à lui même, elle n'était pas en état de le savoir. Elle eut un soubresaut et quand il s'approcha d'elle, elle se sentit défaillir. Elle l'ecouta à peine et s'ecroula sur le sol.

Petite nature ...

Voyant que celle-ci s'écroula sur le sol, le jeune Lavi soupira. Mettant ses mains en dessous de la jeune fille, il la leva sans trop de difficulté. Malgré l'apparence qu'elle avait, la jeune fille était plutôt légère et assez mignone. Se retournant, celui-ci marcha, passant au dessus des corps et, durant des heures et des heures, trouva un lieu tranquille où il déposa la jeune fille sur une des chaises en piteuse état. La regardant, celui-ci remarqua qu'elle avait une beauté incomparable à une déesse et, pourtant, elle n'était qu'une simple humaine. Mais, petit à petit, le jeune garçon redevint lui-même normal, son apparence humaine expulsa celui du methuselas, apparaissant comme si ce n'était qu'une simple illusion. Regardant celle-ci, le jeune garçon, par l'état actuel des objets, murs et barreaux, alla cherché de l'eau, la laissant seule. Après une trentaine de minute, celui-ci arriva avec 3 gourdes d'eau et s'installa, atendant que la jeune femme reprit conscience causée à la vue des méthuselas morts.

Ludmilla ouvrit finalement les yeux. Elle était ... épuisée. Sa tête lui tournait. petite nature ... " Personal Jesus ( http://www.youtube.com/watch?v=1JFyIaybXbU&feature=channel) " lui trottait dans la tête, sans raison apparente d'ailleurs.  Elle secoua ses cheveux, remarquant l'homme devant elle. Elle serra les dents, eut un sourire forcé. Elle ne reconnaissait pas les lieux autour d'elle ... elle inspira un grand coup et remarqua son regard sur elle. Elle toussa, gênée.

- Je ... sais, je suis une petite nature. Je n'ai pas l'habitude de voir ce genre de ... scéne. Cela me .. traumatise ? Non, le terme est exagéré. Me fait relativement peur. Me fait ..bizarre.

Elle passa ses mains sur ses bras.

- Je ... vous pouvez me passer une gourde s'il vous plait ?

Cet homme avait une beautée froide, ce genre de beautée qui vous ordonne de baisser les yeux, de ne pas regarder cette personne. Une beautée froide. Qui vous attire mais vous fait peur. Ell no'sait pas prononcer un mot...

L'écoutant, le jeune homme prit une des gourdes, se releva et alla vers la jeune fille, lui tendant cette gourde. Celui-ci, après avoir laché lorsqu'elle la prit en main, regarda de l'autre côté. Malgré son air, elle lui faisait comme même de l'effet et, s'éloignant un peu d'elle, la regarda. Lorsqu'elle eut fini de boire, le jeune méthuselas ne reprit pas la gourde, mais, dit d'une voix normale et sans peur avec une once de géne:

-Les méthuselas femmes sont ravisantes, mais, elles ne différent pas des terranes. Seul leurs soifs de sang les différencient avec vous. Toute fois, pour quelqu'un ayant sa vie dedans, je me vois mal d'essaier de comprendre vos sentiments. Et puis, pourquoi êtes-vous venue ici?

Le méthuselas regarda vers elle, mais, quelques minutes plus tard, il tourna son regard de l'autre côté, ne pouvant la regarder quelques minutes de plus. Il atendit tout simplement sa réponse

-hj- désolé du court rp

Ludmilla se mordit la lévre inférieure. Quelle question saugrenue ... Elle ne savait pas tellement pourquoi elle même ... Elle se frotta les mains nerveusement, posant la gourde sur le sol. Et releva ses yeux vers lui. POurquoi l'évitait t'il ainsi ? Avait-il peur d'elle ? Elle eut un rougissement nerveux.

- Je venais aider ... les gens.  Les conditions de vie dans cette prison sont déplorables, et je viens de temps à autre donner des repas, des boissons , un peu d'argent à ces gens. Ils ont besoin ne serait-ce qu'un peu de ... vie. On a sûrement qu'une vie, et selon moi, on doit recevoir un soupçon de bonheur durant cette vie. Quoi que la personne puisse faire. Tout le monde mérite de vivre.

Elle renifla, frotta ses bras. Il ne la regardait toujours pas. Il avait le regard tourné sur le côté, à regarder le mur. Ce qui énervait sérieusement la petite Ludmilla. Elle bondit sur ses pieds, se levant d'un seul coup.

- POurquoi tu me regardes pas ??Léve les yeux, merde ! Je te fais peur à ce point ?! hurla t'elle presque, tandis que ce son résonnait dans les entrailles de cette piéce close et triste à mourir.

Regardant toujours le mur, le jeune methusela mit ses mains dans ses poches. Regardant toujours sa même cible, il écouta sa jeune compagne qui n'avait d'autres pensées que celles d'aider des personnes. Ne faisant attention qu'à elle et non ce qui les entourait, le jeune methusela répondit après qu'elle est terminée.

-Depuis un certain temps, cette prison est sous l'emprise des methuselas. Vous, terrans, vous n'aviez guére vus la différence entre nous et les vôtres. Pourquoi garder des créatures comme vous? Je me le demande bien. Pourquoi j'aide ces cloportes quand, après, ils me trahissent? Je me le demande. Et pour finir, pourquoi Je ne peux vous tuer alors qu'à cause de votre sombre soif, vous aviez mené ma famille à sa perte. Vous, êtres recherchant la richesse et la force, avez détruit notre village par peur et par richesse...

Celui-ci ne fixa que le mur lorsqu'il détourna son regard vers la jeune fille derriére lui. Sans bouger, sans se retourner, il pouvait la voir se relever ou plutôt, bondir comme si une souris était là. Se tenant droit derriére lui, il l'écouta. Mais, comment ne pas l'entendre? Elle absorbait tout le son et on pouvait, surement, l'entendre de l'extérieur.

-J'ai beau être d'une raçe opposée à vous, je ne puis resentir les mêmes sentiments que ceux de mon espéce. Les méthuselas sont avec les méthuselas, les terrans avec les terrans, mais, où sont situés les maudits? Les méthuselas qu'on appelle Crusnik? Entre les deux. Mais, leurs sentiments sont opposés. Il se peut que, des fois, un Crusnik comme moi et ma soeur trouve un terran ou une terrane attirante. Je ne suis pas quelqu'un qui montre ses sentiments et on ne peut rien deviner avec mes pupilles noirs et le blanc rouge. Vous veniez de dire que vous me faisiez peur? Mais, aucun terran ne peut m'effrayer. Pour être honnête, ce n'est que l'effet inverse de votre pensée.

Celui-ci retira ses mains, les croisa et se retourna, regardant la terrane dans les yeux. Le jeune méthuselas ne fit aucun mouvement et, d'un sourire, posa à son tour des questions à la jeune terrane.

-Et vous? Pourquoi me regardiez vous depuis tantôt? Au début, je resentais de la peur, mais, maintenant, je n'en ai plus aucune réaction organique de ce sentiment. Vous fais-je peur? Je ne pense pas. Et puis, pourquoi êtes-vous resté avec moi? Si vous décidiez de partir, je ne vous en empécherais pas. Et puis, vous aviez aussi la possibilité de me tuer. Ce sont les deux questions dont je me pose. Pourquoi vous me regardiez depuis tantôt et, surtout, pourquoi êtes-vous resté avec moi?

Prise à son propre jeu. Ludmilla eut un mouvement de recul et croisa les bras sous sa modeste poitrine. Elle ne connaissait pas l'histoire de ce jeune homme, elle ne le connaissait pas. Il venait de lui resumer quelque peu sa vie. Elle se mordit la lèvre inférieure, et le fixa. mais détourna le regard. Il avait des yeux de fous, comme dirait sa mère adoptive. Des yeux de tueurs. Elle ne pouvait pas tellement le fixer plus de 1à secondes.

- Pourquoi je vous regardait ? Parce que les yeux sont faits pour voir.

Elle s'installa en tailleur sur le sol, et plissa le front. Ce n'était pas une reponse, mais bon... un début de reponse. Cette phrase venait des 10 commendements de libertins. Elle ne connaissait que les deux premiers : le libertin doit connaitre ses limites et les yeux sont fait pour voir.

- Je ne sais pas pourquoi je reste avec vous, ça ne s'explique pas. Je ne pense pas que vous me ferez du mal. Si vous aviez l'intention de me broyer, je le devinerez. Vous m'avez aidé, ce n'est pas pour me faire du mal ensuite.

Laissant ses bras croisés entre son estomac et son torse, celui-ci regarda la jeune fille parlée. Ses yeux ne changérent d'expression lorsqu'elle termina, se taisant quelques minutes. Regardant vers l'entrée où ils sont arrivés, celui-ci décroisa les bras et, d'une voix sombre, ferma les yeux. Sans même revenir à sa position initiale, celu-ci prit le maillet se trouvant sur son pantalon et dit :

-Les intentions ne sont jamais ce qu'on pense. J'ai trés bien pu vous sauver pour, ensuite, vous utiliser. Ne mêlez ma raçe avec la votre ne sciera point les autres invités qui, avec le temps, on dut vous entendre.

Celui-ci sortit son maillet et, le faisant tournoyer, l'aggrandissa. Il réouvrit ses yeux qui s'étaient encore plus gorgé de sang, sa peau devena subitement plus bronzée et des crocs dont le bout était ensanglanté resortérent de sa bouche. Son expression était devenu un peu plus effrayante tout en étant plus inébranlable qu'auparavant. Pour terminer son tournoyement, il fit un mouvement vers l'avant avant de l'arréter avec son épaule. Toujours fixé par la porte, celui-ci demanda:

-Je n'ai remarqué nullement une once de combattante en vous, mais, si vous vouliez vous battre, je vous conseille de vous préparer ou sinon, rester derriére moi.

Se battre ? Encore ? Devoir subir de la violence, la voir éclater sous ses yeux ? Elle ne s'en sentait pas tellement capable. Chacun des mouvements de l'inconnu, certes, la faisait trembler, mais lui donnait envie de rester, emplie d'une curiosité étrange, une curiosité suicidaire ou - si vous préférez - masochiste. Elle resta donc un instant interdite, et faillit s'evanouir à nouveau en voyant les yeux injectés de sang, les canines sanglantes. Mais elle decida de tenir bon, et se glissa derriére lui. Elle ne savait pas trop quoi faire, elle ne savait pas ce qui arriverait, mais préférait lui faire confiance. Elle appuya doucement ses mains dans le dos de l'homme, et d'une voix un peu tremblante :

- Je ne pense pas que vous auriez fait cela. Vos yeux, bien que quelque peu effrayant, ne me dites pas que vous m'auriez fait du mal. Je ne me fie qu'a mon instinct.

Le jeune méthuselas regarda la porte, ne faisant plus attention à sa compagne, avec des yeux gorgés de sang. Celui-ci enleva son maillet de son épaule et déposa le bout sur le sol, plantant la partie piquante dans une des lignes entre chaque pierre. Il ne quitta pas les yeux de la porte, ni même pour cligner des yeux. Son regard affuté et gorgé d'un liguide sanguin indiquait clairement la once de combattivité régnant en lui. Rien ne le déconcentra jusqu'au moment où il laissa tombé son maillet, yeux grand ouvert, bouche buée comme un idiot et les mains ouvertes et crispées. Ce dernier fut surprit par l'action de sa compagne, n'était ce que la premiére fois qu'un terran lui faisait ça. Elle avait pousée ses mains sur son dos et, malgré que sa voix était tremblante, fit comprendre qu'elle avait comprit qu'il ne lui fera rien. Les yeux redevinrent normaux, le sang partit et les crocs rentrérent, celui-ci ferma les yeux avant de se retourner, enlevant ainsi les mains qu'il avait sur le dos et reprit le maillet qui redevint minuscule. Dés qu'il rangea le maillet et regarda la jeune fille, ils entendirent des voix à l'arriére. Retournant son regard vers la porte, il vit tout un groupe de méthuselas qui, eux, lécherent leurs lévres comme des loups. Jetant un coups d'oeil en arriére, le jeune méthusela regarda droit devant lui avant de dire :

-Hum....Coton....

Celui-ci se retourna, porta la jeune fille dans ses bras et courra dans le sens inverse. Montant les marches, il défonça chaque porte métalissée avec son pied avant de resortir à l'extérieur de la prison, s'enfermant dans une ancienne cabane avec sa compagne.

-.....On devrait être tranquille....Et votre instinct ne vous a point trahi. Vous semblez connaitre les méthuselas malgré que vous ne le paraissiez pas. C'est principalement ce que vous aviez dit à propos de mes yeux, seul un méthuselas pouvait faire ça...Enfin, pour les informations sur les terrans, je ne sais pas si vous en aviez. C'est vrai que je vous ai mordu, tantot et donc, que vous deviendrez une methuselas et une humaine en même temps, mais, ce n'est pas avec mes 30% qui vous ont donnés cette lecture dans l'âme qui est souvent aperçevable par les yeux. Sinon....Je ne vous ferais aucun mal, bien du contraire, car, je ne comprends pas moi-même. Un coeur détraqué comme le mien bat la chamade prés de vous, de votre beauté et jusqu'ici, de votre caractére. Je....c'est idiot à dire, mais...je ne sais pas ce qui se passe avec mon propre organisme...

Rooh ... la deuxieme fois de sa vie que la petite discrete sensible bonne poire laissait quelqu'un dans cet etat. Elle ne savait pas tellement ce qu'elle avait fait, elle ne savait pas pourquoi ni comment, seulement quelques mots, quelques gestes, ses mains tremblantes contre son dos rude. Seulement ça ... une terrane lui avait fait quelque chose, si bien qu'il ne contrôlait plus son organisme, qu'il se retrouvait tel qu'il était maintenant. défait, a ne plus se comprendre lui même ... elle renifla un instant, pour briser un silence apres les mots du jeune methulesas.  Elle s'approcha de l'homme, le fixant dans ses yeux sombres et mysterieux.

- A cause de moi ?

Elle avait un air plutôt ennuyé - culpabilité sans doute - et était nettement bloquée en cet instant, ne sachant pas trop quoi faire. Son instinct. Un instant, elle ferma ses yeux, inspirant un grand coup.

- Je ne veux pas vous mettre mal à l'aise ...

Elle appuya une de ses mains contre le buste du jeune homme, l'autre serré sur son ventre, les yeux et le visage levé vers lui. Que lirait-il dans ses yeux ? De la tristesse ? De la culpabilité ? De la peur ? Non. Il y lirait juste un sentiment de tendresse, melangé à un triste douceur. Sa main tremblante se detacha de son ventre et se plaça sur l'epaule du methuselas, et elle se serra contre lui.