Un petit cri de surprise lorsque son short en jean se déchire comme un nylon. Comment ?... Il a tant de poigne que ça ? En temps normale, elle se serait sûrement mise en colère, mais cette démonstration de force ne fait que nourrir son désir. Et puis, elle n'a jamais été très précautionneuse avec les vêtements, son pouvoir de téléportation la poussant à en semer un peu partout... le jean quitte ses fesses nues, emportant sur lui un peu de son fluide, la laissant presque totalement vulnérable contre son mâle, qui lui est encore habillé.
Sur son visage, la stupeur cède vite la place à un sourire gourmand, et, redressant son corps, elle s'assoit sur le bas-ventre de son bestial ami... ce dernier porte encore son pantalon, ce qui fait de ce corps à corps un combat un peu déséquilibré ; cela n'empêche pas la succube de se frotter lascivement à l'entrejambe encore emballée du jeune homme. Elle peut sentir, à travers la toile, la dureté de son sexe, qu'elle se plait à comprimer sous la chaleur de son intimité, soupirant par anticipation. Son regard envouté croise celui de Ketake, et s'y installe. Elle lui sourit, presque timidement, esquisse le début d'un rire nerveux. Elle se sent trembler de plus en plus, tandis qu'elle ondule sur lui pour jouer les tentatrices, vêtue uniquement de son débardeur, sur lequel se dessine la forme de deux mamelons en érection. Regarde Ketake, je suis à toi, maintenant... dis moi que tu me veux...
"Ça, c'est pas juste... je suis presque toute nue et tu es encore tout habillé..."
Comme pour décrédibiliser immédiatement son propos, elle attrape le bas de son débardeur et le retrousse au dessus d'elle, avant de l'envoyer rejoindre le cadavre de son short. Maintenant, la dissymétrie de cette situation est vraiment frappante. Elle décolle son bassin et se penche en avant, à l'horizontale, pour faire glisser son corps dénudé sur celui de son amant... ou plutôt au dessus, car elle le touche à peine, ne faisant que le frôler. Elle meurt d'envie de sentir leurs corps pressés l'un contre l'autre, la chaleur de leurs ventres se nourrir mutuellement... elle réprime son désir, préférant repousser la satisfaction pour jouer encore à être la souris.
Elle se balance nonchalamment d'avant en arrière et, à chaque fois que ses lèvres passent tout près de celles de son homme, elle le taquine avec douceur : tantôt un petit baiser brulant et humide, déposé en moins d'une seconde avant qu'elle n'écarte à nouveau sa bouche, tantôt un simple effleurement furtif. Elle reste à tout instant proche de lui, si proche qu'il peut sentir la moindre souffle qui laisse échapper au gré de sa respiration saccadée. Elle essaie de la contrôler, de la maintenir à un rythme régulier, mais il est évident qu'elle y arrive de moins en moins. Il est évident qu'elle se mettra à haleter fébrilement à la moindre initiative de son amant.
Une petite main de jeune fille fait sauter les boutons de braguette qui retenaient le membre turgescent, lui offrant un peu plus d'espace. Cette même main se faufile lentement dans l'ouverture créée et sur l'organe érectile encore prisonnier de la finesse d'un ultime rempart de tissu. Elle glisse lentement, sur toute la longueur du barreau, de haut en bas, puis de bas en haut, pressant la pulpe de ses doigts sur le contour du membre. Ses phalanges s'insèrent sous l’élastique du sous-vêtement et, d'un geste courbe, font jaillir le sexe à l'air libre : elles l'entourent, le caressent, le saisissent, lui impriment un lent mais franc mouvement de va et vient... Cela ne dure que quelques secondes, car la succube abandonne la verge à son sort, préférant effleurer la forme des muscles abdominaux de Ketake avec sa paume, remontant lentement son t-shirt vers sa poitrine. Les lèvres de la rouquine rencontrent la joue du jeune homme et y laissent leur empreinte de chaleur, durant des succions de plus en plus lentes, progressant vers son oreille. Elle ferme les yeux respire son odeur, laisse son souffle effleurer le pavillon, tandis qu'un grognement de désir à peine audible quitte sa gorge. Le bout durci se ses seins viennent chatouiller les pectoraux du mâle à chaque fois qu'une bouffée d'air gonfle sa poitrine. Sa chair n'est plus que volupté et désir d'être saillie lors d'un corps à corps transpirant. Elle ferme les yeux et lui murmure à l'oreille, sur un ton presque suppliant ;
"Baise moi."