Une idée de none... (Jack Hawk )

Elesie avait besoin de se recueillir de la mort de son père. Elle ne l'aimais pas tellement mais elle avait tout de même ce remord de ne pas avoir pu lui dire au revoir à temps. Le plus monstrueux dans l'histoire c'était elle, elle la personne la plus ignoble... après tout elle reprochait à son père ce qu'elle aimait par dessus tout faire, la débauche... Il fallait qu'elle vienne ce purger de tous ces problèmes pour pouvoir continuer normalement sont train de vie, pour ne pas que les autres être qui vivaient ici ai un soupçon de pitié en pensant à Elesie.

Elle était vêtu tel une grande dame, non sans marques de distinctions mais elle avait tout le charme et la pureté d'une noble... Son corsage laissait dépasser en bas de multiples toiles et dentelles qui se déposaient délicatement sur ses hanches laissaant respirer à chaque coup de vent, toute la masse de tissus sous lequel elle se cachait. Aujourd'hui elle s'était entièrement vêtu de noir à l'exception de son crset en toile violette, la couleur préférée de son paternel.

Elle arriva devant l'église, fit signe de reconnaissance et de respect au personne sortant de ce sancyuaire sacrée. Une fois arrivée dans la batisse sacrée, elle rejoigna un banc, pas n'importe lequel, Il y avait différente façon de voir la messe, d'une part les exhibionnistes religieux, fiers de montrer leur attachement ridicule à un dieux, toujours devant , histoire de faire bonne image devant le père et le saint-esprit.Il y avait les raisonnables, croyants mais pas pratiquants, venant à l'occasion prier, mais respectant au moin un dimanche sur deux, puis il y avait ceux comme Elesie, les intrus religieux qui par un haut degré de désespérance se rabaisse à prier un mythe...

Elle s'asseya donc sur l'avant dernière rangée, laissant la rangée derrière elle de libre... Elle se mit vers les allées extérieurs ne souhaitant pas avoir à sentir l'odeur néfaste du père et de ses soeurs à la traversée de l'allée centrale... Elle était là, les yeux fermés, pensive et belle, vraiment belle, le deuil lui allait si bien....

Le ténébreux garçon s’était rendu à l’Eglise. Sa haute silhouette avait sillonné dans les rues mal pavées, ombre ténébreuse qui s’était risquée dans le bâtiment plus par curiosité que par un réel désir de piété.
 Il gagna la lourde porte d’entrée sans mal. Grincement sonore, arrivée triomphante, l’entrée céda sous son initiative et il put pénétrer dans ce lieu de culte, emblème de la foi ardente de la région. Ses yeux vifs et noirs détaillèrent l’architecture grandiloquente, hauts plafonds peints, colonnes imposantes, vanités des fresques, l’enquêteur s’avança plus profondément dans cette grotte emplie d’une profonde piétée.
Franchissant une à une les rangées de bancs qui prenaient place devant lui, il remontait le cours de cette nef, cette rivière incessante qui s’étalait devant lui pour arriver à l’autel synonyme de chutes, son pas se faisait leste et élancé, tintant dans une douce cadence propre à sa personne son arrivée en ces terres saintes. Sa stature fière et orgueilleuse drapée du plus élégant des costumes noires lui donnaient des allures d’ange, à moins qu’il ne soit rien d’autre qu’un démon ? L’avait-on remarqué ? Avait-t-on aperçu cet ange à la crinière fauve, ce monstre d’orgueil qui se laissait aller à son bon plaisir du moment ?
Ses pas le menèrent tout près de cette belle croyante, ses menottes se saisirent d’un cierge et bientôt une flamme dansante des plus virevoltantes se présentaient devant l’une des statues de l’Eglise.

Elesie gardait les yeux fermés sur sa peine, dévorant le désir impossible de faire renaitre les morts, de ramener son père à la vie afin de pouvoir le tuer de ses propres mains, elle s'en voulait affreusement de ne pas être la cause de son décès, elle ne se le pardonnerait surement jamais ou bien dans un futur lointain... Elle s'imaginait déjà le jour ou elle poserait ses mains autour de son cou, pressant de toute ses forces, coupant l'arrivée d'air de cet être horribe qui avait permis sa naissance et ses malheurs, elle se voyait entrain de regarder les yeux de celui devenir rouge, rouge de par les veines qui se mettraient à exploser puis cette paleur incomparable qui prendrait par de ses chairs à l'instant où elle le relacherait au sol...

Pendant qu'elle pensait à toute cette fureur, elle fronca les yeux, sont visage n'était plus paisible, elle serrait ses mains en forme de poings de toutes se forces, tellement de rage était contenu en elle, que d'un seul coup elle se leva, laissant le bruit du banc, un bruit criant ,s'emparer de son gémissement lèger d'impuissance... Trop de haine passait si bien qu'elle retomba à terre, agenouillante, les poings fermés, les larmes aux yeux,ruisselantes sur ses joues, venant caresser ses douces lèvres et faisant briller ses yeux de multiples éclats de cristal et de billes, tombant à terre sous forme de gouttes d'eau perdue, comme elle l'était en ce moment...

Personne, du moins il n'y avait presque peronne dans cette église, personne ne pourrait témoigner de cet acte, et puis de toutes les manières elle se moquait du regard de dieu, il l'avait faite impuissante et malheureuse, à l'esprit remplit de vices, à la perversité débordante et à la vengeance, à la destruction de ses proches... Il ne servait à rien, il était un mythe rien de plus.

Baignée dans un halo de lumière, la « voluptueuse » lui apparut animée, douce et étrange, d’une dévotion ardente qu’il prenait pour du fanatisme. Des larmes coulèrent de ses perles, goutelletes sur le satin rosé de sa peau qui mirent en émoi le bel ange qui se trouva bientôt investi d’une mission divine ! Il se devait de lui porter secours !

« Je m’excuse de troubler vos prières, Madame, mais puis-je accaparer un peu de votre temps ? Je me nomme Jack Hawk…Vous allez bien ? Je vous ai vu tomber en larmes….J’ai pensé que…

Ce furent ces premiers mots, Elésie lui tournait le dos pour être toute au Seigneur. Poursuivant sur ce même ton en liesse avec sa physionomie, jeune quoique des plus agréables, sa voix continua avec quelques hésitations, l’invitait-elle à poursuivre, l’écoutait-elle seulement ?

« Pardonnez mon indélicate intrusion, j’espère ne pas vous avoir troublé…Je vous abandonne à votre ferveur, excusez moi.. »

Droit au but, sans détours, il lui avait parlé avec une extrême franchise qui la rebuterait peut-être car il n’avait pas usé de ses artifices propres à la noblesse. Le ténébreux la fixait de ses prunelles sombres, puits sans fonds qui absorbaient les êtres…

Elesie entendit difficilement la voix belle d'un homme qui devait l'être, du moins son ame l'était, elle l'entendait dans sa voix, bien qu'humaine,et simple mortelle, elle étudier le comportement des être qui lui parlait, ou mêmede ceux qu'elle croisait dans la rue, elle s'entrenait souvent à s'asseoir à une terrase, sirotant un de ses cocktails de fruits, observant les gens passant dans la rues face à elle, tout disait sur eus, leur visage, leur expression , leur démarche et leur sourire, cet homme avait un certain charme dans la voix ce qui la ramena à ses esprits...

Elle tourna lentement sa tête vers lui, ouvrit les yeux, avec un lenteur incomparable de peur que les larmes soient encore présentes sur son visage au fond de son regard...
Son regard... elle avait les yeux d'un bleu profond, laissant apercevoir différentes vagues de bleus, tel la mer, le ciel, un regard attachant, parsemé à certains endroits de rayons de lumières laissant apercevoir des pierres précieuses à chaque instant. Ses lèvres étaient rouge rosé par nature,et ses chairs étaient pâle, personne n'avait eu le privilège qu'elle s'arrete à ses occupations pour laisser à cet homme percer son regard...


Je ne pratique jamais de prières, pardonnez moi si vous êtes croyant mais ma présence ici n'a rien de saint, bien au contraire, si j'avais pu s'accagger la pièce je l'aurais fait, mais ne croyez pas non plus que je suis une terreur bien au contraire, je ne souhaite que la justice et disons que j'ai quelques compte à rendre avec celui que tout le monde ose proclammer seigneur...

Lorsqu'elle prononcait ces mots elle avait le regard tourné vers la statue de jésus, elle avait des larmes qui parcourraient encore et toujours ses joues, offrant le bénéfice du doute à l'être qui lui avait adressé la parole, elle ne se redressa pas entièrement elle s'était ré assise sur son banc, le visage désolé et pas très fier des aveux qu'elle venait de faire...

Les jeux de la découverte et de la conquête s’offraient à cette fausse ingénue et à ce bel orgueilleux. Et quelle victime que voilà ! N’y avait-il pas plus beau défi que cet homme à l’allure impressionnante, imprégnée du manteau de mystère ? Non, vraiment aucun. Quel stratagème emploierait-elle pour l’attraper, pour l’attirer à elle ? Jouerait-elle de ses charmes ? De la fausse faiblesse de son sexe pour l’attendrir ? De son intelligence ? Se plairait-elle à faire l’indifférente ? Ou oh combien même déciderait-elle d’adopter toutes ces ruses à la fois pour être sûre de ne pas laisser s’échapper un être aussi plaisant ?
Leurs regards tantôt se pourchassaient, se fuyaient, s’embrasant pour mieux s’étouffer ; ils venaient à peine de se rencontrer. Son sourcil droit se suréleva aux propos de la délicate Elésie, acquiescant ses dires. Ses mots ne tardèrent pas à fuser néanmoins, sur un léger ton de curiosité…

« Madame, quel mal ce dieu vous a-t-il fait ? Quelle est la cause de tout ce trouble, puis-je vous aider d’une quelconque façon ? »

Ses orbes sombres, vides de toutes lumières mais brillants d’éclat se plissèrent sur cette jeune personne comme pour l’observer, pour mieux sonder les tréfonds de son être, comprendre les rouages de sa pensée. Son regard serait-il prisonnier de ces puits sans fonds ? Il poursuivit sur le même ton…

« Vous voilà bien colère, que vous arrive-t-il donc ? Vous….vous avez pleuré ?! »

Sa menotte fine et gracile vint bientôt sécher les dernières perles s’étalant sur la nacre de sa peau,  effaçant ces traces d’aqua de ses adorables joues.

Elesie n'arrivais pas à trouver la force d'épargner ses larmes et de se lancer dans des phrases qui auraient pu être inutiles, Elesie aimait vraiment le regard de ce jeune homme, elle s'y sentait attiré et n'avais plus le controle d'elle même, elle resterait simple et réactive à sa manière, aucunes idées perverses ne lui traversa l'esprite, elle eut juste le besoin de parler par les contacts, et pour se faire elle se jetta dans ses bras, glissant ses bras sous le manteau du jeune homme, le froid était prenant et surtout dans cette église, Elesie dos et bras nus se sentait comme pétrifiée par ce froid immonde, si birn que de se coller à cet homme apporter un peu de chaleur, elle posa sa tête sur le torse du jeune homme et laissa s'échapper encore une fois des larmes, des larmes fruitée qui montrait bien qu'elle n'était pas maitre de ses émotions... Elle partageait ce corps avec ses attirances, elle ne pouvait que très peu se maitriser, quand viens même si il la rejettait, elle saurait comment réagir, Elesie ne serait pas vexer, après tout personne n'est obligé de prendre quelqu'un dans ses bras contre son grès... Les cheveux d'Elesie, d'une longueur lui arrivant au niveau de fesses, étaient doux...

Le jour et la nuit, deux faces d’une même pièce, d’un même tout, si contradictoires et pourtant si semblables, toutes deux illuminées par un astre flamboyant. Au fond, qui était-il ? Un homme  froid à l’allure hautaine ? Un gentil garçon un peu bêta ? Qui se cachait derrière ce regard noir et vif, ces mèches ténébreuses qui se plaisaient parfois à tournicoter, ce manteau de chair, était-ce un ange, un démon ?
Le rouge aux joues, la main chancelante, il avait enserré la taille de la belle d’un bras et l’avait attiré un peu plus à lui. Il s’agissait du second élan de courage dont il faisait preuve en une seule journée! N’était-ce pas un jour à marquer d’une croix blanche ? Et, n’avait-il pas raison de par ses dires ? N’avait-il pas un peu plus chaud à la tenir ainsi, la belle presque emmitouflée dans son flanc ? Que pensait-elle de ce geste des plus impolies ? De cette main d’habitude si froide qui se plaisait à laisser planer une once de douceur et de chaleur sur le tissu pourpre de sa robe, qui s’hasardait à faillir, prise par de légers tremblements de par une effronterie trop vive !? Que pensait-elle de ce bras qui s’était saisi d’elle comme une proie faible et fragile, serf d’un genre nouveau ? Préférant rejeter son regard au loin vers un point imaginaire, il n’était plus attentif de par sa vue aux mimiques de la belle mais tout son corps était en alerte, sur le qui-vive.
Prévoyant une boutade sur ses tremblements, sur la musique tonitruante de son cœur, il préféra retirer cette main qui passa comme une caresse sur sa hanche gauche. Bredouillant quelques mots, il ajouta…

« Calmez vous, ma dame, je vous en prie, calmez vous… ! Dites moi ce qui vous peine autant… »[/color]

Elesie ne voyait pas sa peine partir, mes ses larmes s'aséchaient à mesur où elle restait dans ses bras. Qui était-il pour qu'elle se sente si bien en sa présence? Qui pouvait bien être cet homme étrange qui avait accepté son geste déplacé, accepté de la prendre autour de lui sachant qu'elle n'était qu'une belle inconnue, il avait lui aussi posé sa main sur elle, elle était plus intriguée par lui dès à présent qu'elle oubliait ses idées noires, ne voyait plus qu'une simple église, elle en arrivait même à se demander qu'est ce qu'elle faisait là, bon sang, elle était dans une Eglise...! Jamais Elesie n'y aurait mit les pieds, c'était à peine croyable qu'une femme ath vienne en ces lieux, bien que ses intentions n'étaient pas très catholiques, jamais elle n'aurait franchi le pas du seuil d'une Eglise, elle se contentait juste de regarder la batisse épanouie que les hommes construisent et renovent des vieux lieux de cultes ne renfermant que des mensonges, au lieu de s'employer à construire des maisons pour sans abris... des foyers pour jeunes en détresse...

Elle sentit que leur deux corps émettait maintenant de la chaleur, chaleur dans laquelle elle se sentait bien, une chaleur douce et séche, ne prenant pas à la tête mais au coeur, elle n'osait pas relever la tête vers lui, elle avait toujours ses yeux fermés,... Tout d'un coup elle sentit la main de l'Homme qui était décendue sur sa taille sans qu'elle sans apercoive, cependant elle sentit une lègere caresse au bout de sa hanche, sa main s'était perdue dans ses longs cheveux quelques instants, elesie eut un frisson au contact délicat de cette main, elle réouvrit les yeux à ce moment là. Après ce moment des plus agréables, Elesie tendit l'oreille vers la bouche de cet homme écoutant ses mots comme milles et unes caresses, calmez vous... peine autant... seul quelques parties de phrases s'étaient glissé dans sa tête, elle n'eu aucune réponse à lui donner mais l'intonnation de sa voix, remplacait les bouts de phrase manquants...

Aucunes peines... Disons plutôt quelques sombres remords, mieu vaut que vous ne le sachiez, je crains que vous ne preniez peur de l'être que je peux être, s'il vous plait... ne cherchait pas à en savoir plus...