Alice avait fini au sol, en sous-vêtements. Elle ne portait plus que ses collants, sa culotte, et son soutien-gorge, et savait qu’elle n’était qu’à la moitié du chemin demandée par Cassandra. Elle aurait tout à fait pu se déshabiller, mais la Princesse voulait voir sa Maîtresse à l’œuvre. Elle voulait qu’il y ait un peu de piment dans cette relation, elle voulait que Cassandra soit digne d’être sa Maîtresse, et qu’elle le montre. Dominer Alice, même dans un jeu sexuel, ça ne se limitait pas qu’à quelques promesses. Elle avait donc accompli la moitié de sa mission, afin de montrer à Cassandra qu’elle était conciliante, et qu’être humiliée ne la dérangerait pas... Mais à condition que Cassandra soit digne de ce nom. Sur le sol, Alice attendit donc, et sentit la queue de la Lamia remuer, lui procurant des frissons terribles. Ses poings se serrèrent sur le sol, alors que le bout, très fin, de la queue de la Lamia, se glissa sous sa culotte, tirant sur cette dernière, afin de décoller le tissu de sa peau. Elle frémit en sentant cette peau écailleuse sur la sienne, faufilant sa place, avant de remonter le long de son corps, glissant près de son vagin, remontant ensuite comme un serpent sur son ventre. La queue était froide, et elle gémissait de plaisir, tremblant de tout son corps. Cette femme était diabolique ! Elle sentit alors la queue filer sous son soutien-gorge, avant de se faufiler dans sa bouche. Gémissant, les joues rouges, Alice la lécha avidement, mordillant même un peu les écailles. La queue s’enfonça un peu, la faisant gémir à nouveau. Parallèlement, elle sentait la queue de Cassandra faire une pression sur son corps, la forçant à se remettre à genoux. Agenouillée, en position de soumise, elle approchait lentement ses doigts pour frotter cette longue queue, tout en la léchant, des soupirs de plaisir s’échappant de ses lèvres closes. C’était tellement bon ! Cette femme était terrifiante ! Alice allait devoir veiller à ne pas la réinviter souvent... Les Lamias avaient sur elle un charme fou.
*Quand je serais souveraine, il va falloir que je trouve un moyen de contrôler mes pulsions... Autrement, ça risque de devenir problématique...*
La queue de la Lamia finit par se retirer, frottant contre la peau d’Alice, laissant une longue traînée de salive. Comme pour l’achever, Cassandra alla alors... La fouetter sur les fesses. Un bon coup de queue qui fit pousser à Alice un petit cri, alors qu’elle s’affalait sur le sol, s’appuyant avec ses bras. Yeux clos, elle resta ainsi pendant quelques secondes, en position de chienne, sentant sa culotte se tremper de plus en plus. Indéniablement, son plaisir croissait. Cassandra faisait ses preuves, et ce coup de queue... Diable, son cul en frissonnait encore ! Elle sentait la douleur exploser le long de son corps, une douleur sensuelle, délicieuse, et exquise. Elle en tremblait de plaisir, alors que Cassandre, mécontente, se mit à parler d’une voix ferme et autoritaire, exigeant qu’Alice aille au bout de son travail.
« Danse à nouveau pour moi, jusqu'au bout, expose moi ton corps nu en faisant un assez bon travail et non seulement tu n'auras plus à souffrir mon mécontentement, mais le plaisir que je viens de t'infliger pâlira face à ce que je te ferai subir » termina-t-elle.
Au moins, ça voulait dire qu’elle avait apprécié sa danse. Plutôt pas mal, pour une novice ! Il fallait croire que le sexe la motivait. Elle se releva lentement, ses fesses l’élançant encore un peu, et esquissa un léger sourire.
« B-Bien sûr, Maî... Maîtresse. »
Cassandra avait des yeux délicieusement envoûtants, fascinants. Elle pouvait lire l’excitation de cette dernière. Maîtresse, c’était aussi une position difficile, car il fallait rester de marbre, même quand on était excité. Elle ferma les yeux, essayant de retrouver son calme, de se concentrer. La tâche était difficile, car son cœur battait follement dans sa poitrine. Yeux clos, elle respira donc lentement, et essaya de retrouver la musique... Elle se replongea donc à nouveau dans ses souvenirs. Heureusement, Alice était une femme qui adorait la musique. C’était un secret de polichinelle. Son amour pour l’art amènerait très certainement Sylvandell, sous son autorité, à devenir un grand mécène. Et la musique revint. Pas de manière aussi forte qu’auparavant, car Alice avait encore en tête le claquement de la queue de la Lamia contre son beau postérieur.
La Princesse se rapprocha donc à nouveau, en tournoyant sur le sol, utilisant des pas de danse avec ses pieds, remuant légèrement ses jambes. Elle offrait surtout à sa Maîtresse la vue de ses fesses, et en profitait pour glisser ses mains dans ses cheveux, les rabattant derrière ses oreilles. C’était une belle danse, du moins, elle l’espérait. Elle finit par glisser une main dans son dos, et dénoua le nœud du soutien-gorge, devant les yeux de Cassandra. Ce sous-vêtement tomba sur le sol, et elle se retourna, offrant à sa Maîtresse la vue de ses lourds seins ronds et arrondis. Elle lui sourit :
« Maîtresse me trouve-t-elle appétissante ainsi, hum ? »
Cette question n’appelait pas de réponses, et elle continua à danser, avant de se rapprocher de sa Maîtresse, frottant ses cuisses l’une contre l’autre. Elle retourna sur le lit, devant Cassandra, un sourire sur les lèvres, et gémit dans son oreille, puis poussa un peu, et la força ainsi à s’allonger sur le lit, laissant ainsi de la place à la Princesse, qui se mit à califourchon sur elle, au-dessus de son bassin. Elle glissa alors ses mains sous sa culotte, déjà déformée par le passage de la queue de Cassandra, et tira lentement sur les pans de son sous-vêtement, le faisant ainsi glisser, tout en remuant son bassin. Elle releva alors ses mains, les glissant sans ses cheveux, puis bascula sa tête en arrière, soupirant de plaisir, tout en remuant son bassin de gauche à droite, rapidement, ce qui eut progressivement pour effet de faire glisser sa culotte. Alice replia alors les jambes, puis attrapa le bout de la culotte avec un doigt, le levant à hauteur de son visage. Elle le renifla alors, et commença à le lécher.
« Hum... Hum... soupirait-elle. Maîtresse me préfère-t-elle ainsi ? Ou souhaite-elle que j’enlève aussi mes gants ? Si c’est le cas, il faudra aider sa pauvre petite esclave, car les gants sont... Solidement plaqués contre ma peau. »
Elle approcha alors ses doigts des lèvres de Cassandra, se penchant ainsi vers elle, et les glissa dans sa bouche, caressant ses dents.
« En... Tirant dessus, par exemple, hum ? »
A moins qu’elle ne préfère les conserver... C’était à la Lamia de décider, et Alice, docilement, suivrait !