JF cherche amis ■ Gabriel V.

Enfin, il gouta la bière, elle était fraiche, elle était douce, elle était blonde,  la femme parfaite : elle ne parlait pas et ne coûtait pas cher !  Oui, la meilleure amie de l’homme, c’était la bière ! Comment ça alcoolo ? Absolument pas, il aimait bien boire c’était tout ! Mais il n’aimait pas se mettre une murge, ça, c’était quand il n’allait pas bien… et il n’allait souvent pas bien, avait honte de ses à côtés, mais n’arrivait pas à décrocher…

Ils dévorèrent, nan  mais sans dec, en moins de cinq minutes, elle avait disparu complètement !  Non mais ils étaient des ventres sur patte ! C’était impressionnant, mais c’était agréable de voir quelqu’un manger avec autant d’appétit que lui !  Il sourit et la regarda avec des yeux ronds quand elle parla des desserts. Non pas qu’il n’ait plus faim, mais disons qu’il n’avait pas imaginé des douceurs comme celles-ci ; même s’il n’était pas trop pour ce genre de choses... il n’aimait pas trop cela…

« Du café ? Vous avez envie de me garder évceillé toute la nuit ou quoi ? Je sors de service, c’est pas pour y retourner ! Espèce de bourreau de travail ! Vouloir encore me faire bosser… tortionnaire ! »

Il s’étranglait de rire en parlant. Il commençait à se sentir à l’aise avec la jeune femme et c’était un bon point pour la collocation. Il avait le sourire aux oreilles. Il sentait qu’il pouvait apprécier la jeune femme. Il finit sa bière, à la canette bien sur, pourquoi lui faire utiliser un verre ? Ça ne servirait à rien…

« Bon, laissons nous tenter pr une doueur, mais je ne sais absolument pas quoi choisir… hum, disons… hum….. C’est cornélien comme choix…. Disons une tarte à la draise s’il vous plait. »

Il n’en avait aucune envie, mais il ne voulait paraitre ni impoli, ni désagréable. Et n’aimant pas le chocolat, il avait vite choisi. Il lui sourit alors qu’elle servait, avant de s’y attaquer à pleines dents. FDaisant honneur au talent de pâtissière de la jeune femme.

« Délichieux ! D’habitude je suis pas dessert, mais là ! »

Et le pire, c’était qu’il le pensait, c’état super bon ! Il dévora jusqu’à la dernière miette !

« Vous êtes un vrai cordon bleu, encore un point pour me donner envie de rester vivre ici ! Suerour qi vous me gâtez ainsi ! Mais attention que je prenne pas du poids… »

Il éclata de nouveau de rire alors qu’il se penchait vers elle, et, toujours pour plaisanter, il rajouta, entre deux « gloussements ».

« Rien que pour ces patisseries, épousez moi ! »

L'ambiance du reste du repas resta bon enfant. Je commençais à vraiment me détendre, à être plus spontanée, plus naturelle. C'était sans doute la pizza. Elle était tellement bonne qu'elle me rendait plus légère.

Un petit rire me prit quand il parla du café, et effectivement, ce n'était pas une si bonne idée. Moi, je me ferais un chocolat chaud. En attendant, je lui servis la part de tarte au fraise qu'il demanda, avec le sourire, et me servi moi-même une religieuse au chocolat. Ses compliments me mirent le rouge au joue, mais cette fois, mes yeux pétillaient de contentement. Ce n'était plus un rouge gêné, mais un rouge heureux.

■ « Vous êtes trop aimable. Je suis heureuse que vous appréciiez ma tarte. »

En effet. Qu'il l'aime bien me mettait un peu de baume au coeur. Au moins, c'était quelque chose que je n'avais pas foiré ça.

Je ris doucement quand il se pencha à nouveau vers moi, me demandant de l'épouser rien que parce que les pâtisseries étaient bonnes. Cette fois encore, je ressentis l'inflammation de mes joues. Mais c'était de plaisir et d'amusement.

■ « Rien que pour ça ? Oui ! »

Un petit rire me secoua, et je finis par me lever pour me préparer un chocolat chaud.

■ « Donc, pas de café. Un thé ? Ou un autre bière ? Ou un chocolat chaud ? »

S'il me demandait quelque chose, je le lui ferais en même temps. Et je le lui apporterais. En attendant, je décidais de revenir sur le sujet de la visite.

■ « Vous verrez, la cuisine n'est pas le seul avantage de cet appartement. Les chambres sont grandes et disposent d'une salle de bain privée. Enfin, d'une douche et d'un lavabo. »

J'apportais ma boisson (et la sienne s'il en avait demandé une) sur la table. Je finis ma religieuse au chocolat avant de boire une gorgée de ma tasse.

■ « Vous me dites quand vous voulez commencer la visite, je suis à votre disposition. »

Oh qu’il riait avec elle, notamment ce coup de dire oui, c’était stupide, mais bon, il aurait bien zappé le mariage pour la nuit de noce directement…. BREF ta tête pas tes couilles Gabriel, c’est une fille bien, fouis lui la paix avec ça ! T’y penses, tu dégages ! On fonctionne comme ça ! Sinon, il allait déconner, et ce n’était pas franchement le moment, quoiqu’il ait une idée débile, complètement débile, en tête ! Il sourit et saisit la cannette vide dont il arracha dle décapsuleur. Vu la forme, le jeune homme  pourrait faire ce qu’il avait prévu avec !

« Ah, je ne dis jamais non à une bière, s’il vous plait, mais laissez-moi vous apprendre une chose :  il n’y a qu’à un homme malade que l’on demande s’il veut boire ! »

Il rit à nouveau, avant de la remercier pour la bière qu’il ouvrit pour boire à longue gorgées absolument délicieuse… C’était de la bonne bière ! En fait ici, il n’avait que des avantages, pour lui, la visite n’était plus qu’une formalité ! Il sourit et opina du chef, oui, la visite serait pour bientôt, mais d’abord, on finit sa bière ! Puis, on passe à ce qu’il avait envie de faire ! Il sourit et lança d’abord, comme réponse à l’idée des salles de bain privatives.

« Ça tombe bien ça limitera votre frayeur le matin…. J’ai la facheuse tendance à me balader à poil dans mes anciens appartements et c’est une habitude tenace ! »

Il sourit et finit par faire le tour de la table, droit comme un i, c’était le moment de la mauvaise blague du soir, un moment qui risuait peut être de foirer l’ambiance, mais il ne pouvait pas ne pas la faire. Il avait pris un regard sérieux, professionnel, tenait dans les mains sa serviette en tissu dans lequel il avait dissimulé la capsule de la canette, elle était trouée, ce serait parfait.

Puis, après avoir fait le tour de la table, il posa le genou à terre devant la jeune femme et la regarda dans les yeux alors qu’il prenait sa main gauche dans la sienne. Il lui sourit et commença son discours.

« Bon, voilà, je crois que ça a été le coup de foudre… je sens déjà que m’absenter va être une déchirure, car votre présence m’est désormais indispensable… je crois qu’il est venu le temps de parler avenir… Nadya, accepteriez vous de m’épouser afin que je ne manque jamais de vos talents de cuisinère ? »

Et ce faisant, il lui passa la capsule de canette autour de l’annulaire gauche avant d’exploser de rire au point de tomber à la renverse et même comme ça, il n’arrivait pas à calmer son fou rire, il en pleurait et risquait de s’étouffer si il ne parvenait pas à se calmer.

Et hop, on amène la seconde bière. J'étais soulagée de nous voir repartis sur des bases saines. Et ça se sentait clairement, parce que je n'étais plus aussi hésitante qu'au départ. Et il faisais tout pour me mettre à l'aise.

Quand il parla de se trimbaler à poil dans l'appart, je ris également. Oui, une salle de bain privée avait au moins ça comme avantage. Mais tout le confort sanitaire, on le retrouvait dans la salle de bain luxueuse qu'il y avait en plus. Baignoire, avec jacuzzi... Chauffage au sol...

Mais.. Pourquoi il se met à faire le tour de la table comme ça, mh ? Pourquoi il vient vers moi avec cette stature solonelle ? ... Et il s'agenouille en plus ? Je sens déjà le rouge me monter à nouveau aux joues, avant même qu'il ne prononce le moindre mot.

... Et quand il en prononce enfin, je sens que j'ai besoin de prendre l'air. Même pour rire, personne n'a encore prononcé de déclaration ainsi. Quelque part au fond de moi, je suis flattée. Ensuite, je suis horriblement rouge et un accès de timidité s'empare de moi. Et enfin, je souris d'un air que je veux amusé, mais qui ne doit pas être très crédible. Oh mon dieu...

■ « Ah, je... Euh... »

Du coup, même pour rire, je n'osais répondre oui ou non. Tiens, on joue à ni oui, ni non ?

Mais il me libère de la corvée de choisir quoi répondre car il passe à mon doigt la capsule de la canette, avant de partir d'un grand rire. Un fou rire si grand qu'il en tomba même sur le carrelage. Mi-inquiète, mi-amusée, Je me levais soudain pour m'agenouiller auprès de lui, comme pour vérifier qu'il ne s'était pas fait mal. Un petit rire nerveux me secoue.

■ « Doucement, Gabriel. Je ne voudrais pas que mon fiancé s'étouffe le jour de sa demande. Je n'aime pas faire les repas de funérailles... »

J'entrais dans son jeu, sans être certaine d'être amusante. Je n'étais pas habituée à une telle franchise et à un tel humour pour une première rencontre. Mais ma foi, même si je n'étais pas à l'aise, il m'amusait beaucoup, et il me plaisait bien.

Doucement, je l'aidais à se redresser. La capsule de la canette était toujours à mon doigt, rappelant la petite blague du blond.

■ « Après ce petit fou rire, vous désirez peut-être commencer la visite ? On pourrait débuter par la salle de bain principale, avant de bifurquer pour les chambres, les pièces vides qui peuvent servir de bureau, la bibliothèque et finir par le salon et la salle de séjour ? »

FELICITATION, VOUS VENEZ DE GAGNER UNE PHOTO DE GABRIEL EN TUTU ROSE ![/color][/size]

Non, sans dec, millième message et c'est à toi que je l'offre !

Apparemment elle ne savait aps trop comment réagir, mais la voir ainsi était drôle, il riait, il riait, il riait à n’en plus finir ! Elle n’avait pas marché dans sa blague, elle avait couru, mais alors, couru ! Oh ce que c’était drôle : Il revoyait ses joues empourprées, son hésitation, son incapacité à répondre. Et quand elle entra dans le jeu, le qualifiant comme étant son fiancé, parlant de funérailles au lieu de noces… non mais comment ne pas continuer à rire ? Impossible ! Il eut un mal fou à se calmer.

Enfin, le jeune homme parvint à être assez calmé pour se relever, non sans l’aide de la jeune femme, sa fiancée du moment. Oui, c’était drôle et il n’arrivait pas à retrouver calme et sérieux tant cette idée saugrenue le faisait rire, d’une elle était trop bien pour lui, de deux, plutôt se jketer par la fenêtre que de s’enchainer à qui que ce soit un jour !

Enfin, bon, elle lui proposa de faire la visite. Le tour serait simple et efiicace, elle lui montrerait les lieux dans lesquels il vivrait sans doute sous peu ! Il lui sourit et doucement lui prit kla main baguée pour y déposer un baiser, comme un finacé galant le ferait avant de lui proposer son bras.

« Ma foi, avec ma fiancée pour guide je ne peux rêver de plus belle visite, évitons juste des appartements nuptiaux, ce serait sans doute préférable ! Cela porterait malheur de les voir avant les épousailles ! »

Un ton et des mots qui auraient pu paraitre naturels chez quelqu’un d’autre lui semblaient péteux, arrogant, et hautement ridicule. Il s’esclaffa encore avant de reprendre son sérieux cinq minutes et de lancer, en enserrant doucement sa main de la sienne.

« Bon, j’ai jamais eu d’appartement aussi grand donc bon, je vous tiens la main de peur de me perdre… »

Débile, crétin, idiot, mais pourquoi cherchait-il autant à rire avec elle ? Peut être pour éviter d’apparaitre comme un vrai connard… Enfin bon, peu importait, il la regarda et opina du chef.

« Le programme de la visite me va ! Mais, euh, salle de bain principale ? Y en a combien au juste ? »

Décidément, cette ambiance qui s'était apaisée, cette ambiance bon enfant, ça me plaisais. J'étais donc beaucoup plus à l'aise, c'est vrai. Et ça devait se ressentir. Je participais à ses blagues, et j'étais détendue. Bon, bien entendu, cette histoire de fiançailles, même pour rire, ça me laissais un peu... Toute chose. Je ne savais pas vraiment comment le prendre, s'il fallais que je continue dedans ou pas... Mais lui, il continuait, alors j'étais rassurée quelque peu.

Avec un petit rire, je l'aidais à se redresser. Il me fit rougir une nouvelle fois en prenant l'initiative de déposer ses lèvres sur le dos de ma main, puis de me proposer son bras. Je ris doucement, et je commençais donc la visite en tentant d'effacer cette rougeur de mes joues.

Il me fit rire une nouvelle fois quand il dit que c'était si grand qu'il avait peur de se perdre. Puis quand il posa une question sur les salles de bains.

■ « Une fois qu'on y est habitué, ça ne paraît plus si grand. Il y a une salle de bain basique pour chaque chambre, et une salle de bain générale au milieu, avec plus de confort et de commodités. »

Je l'entraînais d'abord dans le couloir qui longeait le salon. A droite, des portes menant aux chambres. A gauche, des ouvertures pour pénétrer dans le salon-salle de séjour.

■ « Il y a en tout quatre chambres. La mienne est celle-ci. Je vous laisse visiter les autres. Elles sont toutes sur le même modèle. Le lit, que l'on peut bien sûr remiser à la cave s'il n'est pas convenable. Il y a trois étagères, et une grande fenêtre donnant sur le parc de Seïkusu. Et au bout, une porte qui mène à la salle de bain. Une petite douche sans prétention et un lavabo il y a aussi un cabinet de WC. »

Je le laissais visiter la première des trois chambres de libres. Et les deux autres, s'il le désirait. Puis je le menais à l'une des deux pièces vides qui pourraient servir de bureau s'il le voulait, ou de bibliothèque. Et je lui montrais par la suite la grande salle de bain principale avec une grande baignoire carrée faisant aussi jacuzzi, une grande douche, un lavabo, et un carrelage chauffant. A côté, il y avait aussi d'autres WC, et puis une pièce me servant de bibliothèque.

■ « Et enfin, voici la salle de séjour qui est liée au salon. Une grande pièce à vivre, avec une baie vitrée donnant sur le port. Et nous revenons à notre point de départ, le hall. »

J'esquissais un sourire en marchant un peu dans le salon. Le canapé était d'angle, délimitant ainsi le coin salon. Il faisait face à une télé LCD assez grande, et un ensemble home cinema. Plusieurs DVD étaient rangés à côté, et une petite table basse trônait au centre du salon tandis qu'une grande table à manger pouvant accueillir douze personnes étaient au centre de la salle de séjour. Le sol était couvert d'une moquette douce et moelleuse.

■ « La visite vous a plu, Gabriel ? »

Apparemment il l’amusait… tant mieux…  Il lui sourit et la laissa le guider, lui présentant un peu tout l’appartement. Il était gigantesque pour un appart !  Il avait déjà eu une piaule plus petite que la simple chambre, et dedans il avait eu cuisine, chambre et salle de bain… c’était dingue ! Il siffla en voyant la selle de bain principale, autrement dit, celle à partager, et les chambres, c’était immense ! Il allait vraiment se perdre !

Ce n’était pas qu’un peu déroutant, même si ça semblait banal à sa future colloc… ils n’allaient pas se croiser sans le faire exprès vu la taille ! Il sourit à cette pensée, la croiser ne serait sans doute pas aussi désagréable que ce à quoi il aurait pu s’attendre uand il avait sonné en bas en y réfléchissant…

Oui, il pourrait peut être s’y faire, ça semblait bien parti pour qu’il emménage sans doute… il ne voyait pas de raison de ne pas emménager. Il la laissa continuer la visite jusqu’à épuisement du stock de nouveauté, lui-même ne s’attardant pas plus que de raison dans la chambre si ce n’est pour en apprécier la taille globale. Une taille correcte, ou plutôt plus que correcte vu la taille, quand elle la lui montra. Nouveau sifflement d’ailleurs…

De retour au salon, il put noter la position avantageuse du canapé et apprécier la taille de la télé. Et vinrent le tour des questions et commentaires.

« Vu la taille ça doit couter cher en chauffage, non ? Les charges s’élèvent à, à peu près, combien ? »

C’était le dernier point qui était vraiment gênant. Pour le reste, il s’agissait de questions sans doute plus personnelles. Elle ne serait pas forcée d’y répondre, en cas de besoin, elle pouvait se taire, mais c’était quelque chose qui pourrait l’aider sans doute. Aussi, mieux valait-il en parler maintenant…

« Bon, je sais que j’aborde sans doute le domaine privé, mais il y a une ou deux petites questions que j’aurai aimé vous poser. La première concerne plutôt vos talents, savoir si vous avez un ou deux talents d’infirmière, comme recoudre une plaie ou remplacer un bandage – ce n’est pas une obligation, c’est juste que soit j’ai de la poisse, soit je suis un peu maso, soit je suis tête brulée par moment ! Donc si vous avez pas peur de me voir amoché de temps en temps… vous allez vous faire un sang d’encre en npermanence, je bosse dans le quartier de la toussaint en général ! »

Il sourit, un peu peunaud, mais en même temps, on sentait poindre la fierté alors qu’il ajoutait.

« Et niveau compagnie, vous préférez que je ramène à la maison où que je découche… mon ancienne colloc voulait que je ramène à la maison et se servait dans mes partenaires d’un soir pour s’amuser… »

Il éclata de rire, et pourtant c’était vrai !